43. CELUI QUI AVAIT UN COPAIN

Finalement, avouer toute la vérité à Eden se révéla être d'un compliqué sans nom. Il m'arrivait souvent, lors d'un cours un peu ennuyeux, de me perdre dans mes pensées et de tenter plusieurs formulations pour lui annoncer la chose. Sauf qu'à chaque fois, rien allait. Je n'avais aucune idée de comment aligner mes mots pour qu'ils sonnent à la fois justes, et qu'ils ne le blessent pas. Car c'était là tout l'enjeu de la manœuvre : ne pas blesser Eden. Mais ces derniers temps, mon ami était dans une telle bonne humeur constante, que je me voyais mal arriver vers lui, lui lancer quelque chose du genre : « Hey, au fait, il se pourrait que Adel et moi... tu vois ? », et le regarder se démolir en face de moi. Je n'avais pas le cœur à briser le sien de cette manière. Parfois, je me surprenais aussi à me dire que peut-être, Eden dans un élan de grâce et de bonté, allait bien prendre la chose. Pourquoi pas après tout, il était encore permis de rêver, non ?

De son côté, Adel pataugeait également. L'autre jour, il m'avait confié avoir tout déballé à Louise, sa terrible meilleure amie, dans un élan de détresse. Et que cette dernière avait été d'aucun recours. Il fallait dire qu'elle ne portait pas particulièrement dans son cœur. Outch. Et étrangement, Adel, qui n'avait pourtant pas sa langue dans sa poche en présence de Eden, se retrouvait dans la même situation délicate que moi. Foutu nous étions. Mais ensemble. En tous cas, pour ma part, aujourd'hui était le grand jour : je disais tout à Maya.

« Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter un meilleur ami aussi épuisant ? »

Sa première réponse me fit rire. D'accord, je devais bien avouer que depuis le mois de septembre, ma vie ressemblait à un feuilleton américain, et qu'elle qui suivait tout ça de loin n'arrêtait pas d'aller de surprises en surprises.

« Sérieusement, Louis... Vous devriez lui dire. Et vite. Sinon, tu sais ce qui va se passer :/ »

« Le problème, c'est que je ne sais pas comment faire... »

« Et je vais devoir garder ça pour moi en attendant, hein ? »

« S'il te plaît... »

« Est-ce que j'ai au moins le droit de te dire... ENFIN ! »

« Comment ça ? »

« Je suis loin de toi Louis, mais pas complètement aveugle. »

Mais enfin, sa phrase n'avait aucun sens ! Cependant, je la laissais continuer, voyant la petite bulle de discussion s'affoler.

« Je crois que tu m'as parlé autant parlé de lui que de Eden. Et puis, ces dernières semaines... Bon sang. J'ai cru que j'allais devoir te mettre devant l'évidence. Tu étais dix fois moins lourd quand tu me parlais de Eden. »

« Je vais pleurer là... »

« Vas-y, je te retiens pas. »

« Zéro soutien, ça fait plaisir ! Meilleure ami en carton va ! »

« En carton ? C'est moi qui vais pleurer là. »

« Tss. »

« Tout ça pour dire, je te connais Louis. Assez pour savoir que tu es raide dingue de ce gars et que tu ne l'avais même pas vu venir. ET ASSEZ POUR TE DIRE DE TE BOUGER LE CUL ET D'ALLER PARLER À EDEN. »

« Calmos avec les majuscules... »

« Il fallait que tu piges que je ne te laissais pas le choix, chou. »

Si même elle s'y mettait... Et je connaissais suffisamment bien ma meilleure amie pour savoir qu'elle pouvait me poser un ultimatum, là, comme ça, juste pour m'embêter.

« Tu as jusqu'à la fin du mois. Où je lui balance tout. Bisous ! »

Argh. Enfer et damnation. J'avais vu juste. Il m'avait suffi d'y penser pour que cela arrive. La fin du mois. De mai ? C'était dans deux semaines. J'avais deux semaines pour cogiter. Enfin, deux semaines pour rassembler mon courage, choper Adel par la peau des fesses et tout dire à Eden. Vu comme ça, le plan était simple. Mais dans la réalité, je n'avais aucune envie de l'appliquer. Est-ce que j'avais peur de ses réactions ? Bien sûr que oui. Après tout, Eden avait bien piqué une crise à Adel quand il avait cru que ce dernier était intéressé par ma personne... Alors je n'osais pas imaginer sa tête s'il apprenait soudain que oui, il ne se faisait pas vraiment des idées, mais que tout était bien concret. Un désastre.

* * *


J'avais envie, non, j'avais besoin de le voir. Cela faisait depuis le début du mois, depuis que nous avions plus ou moins établis notre relation que je ne faisais que ça. Aller le voir. Passer du temps avec lui. La journée, j'étais en cours. Trois soirs par semaine, j'étais au volley. Eden était toujours présent sur les bancs, à nous regarder jouer. Oui, nous, parce que si avant mon ami n'avait d'yeux que pour moi, je m'étais fait voler la vedette par bouclettes. Bouclettes était le surnom que j'avais donné à Isaac à cause de ses cheveux bouclés. Bref. Les soirs où je n'avais pas entraînements de volley, je travaillais un peu, et je filais surtout voir Adel. Pour ne pas éveiller les soupçons, je rentrais pour l'heure du dîner, mais mes parents n'étaient pas dupes, et même si pour l'heure, ils ne me faisaient aucun commentaire, je sentais bien que ma mère se retenait de me poser une tonne de questions indiscrète, et que mon père avait très envie de savoir lui aussi. Sans compter Sacha. Sacha était pire que tout.

Aujourd'hui, nous étions samedi, et comme chaque samedi depuis trois semaines, j'étais chez lui. C'était la même chose à chaque fois. Je garais mon vélo devant son appartement quand j'avais eu la force de venir avec, il m'attendait à sa fenêtre. Il m'adressait un sourire immense, je sonnais, juste pour la forme et parce que ça me faisait bien rire, et puis je grimpais les marches quatre par quatre avant de me jeter dans ses bras et de l'embrasser. On s'embrassait beaucoup. Sans doute trop. Une fois passé le pas de sa porte. Après s'être dit bonjour. Puis après un rire gêné parce que nous étions vraiment trop pressés de nous revoir. Et puis rebelote, encore et encore. Nous étions sortis plusieurs fois ensemble en ville, voir des expositions (parce que j'avais compris que Adel adorait ce genre de chose). Nous étions allés au cinéma, voir deux films d'affilé. Nous avions regardé des films chez lui, jusqu'à pas d'heure en nous goinfrant de bonbons. Mes heures passées avec lui avaient des airs de vacances. Et j'adorais ça.

Et... Il ne nous restait qu'une semaine pour tout dire à Eden avant la date imposée par Maya.

– Un truc te tracasse ?

Je haussai les épaules. Il était à l'autre bout de son lit, dans une position vraiment étrange et qui ne devait pas être si confortable que ça. Quant à moi, je zappais son catalogue Netflix depuis dix bonnes minutes (puisqu'il m'avait enfin laissé choisir le film de notre soirée, amen!). 

– C'est Maya, hein ?

Je trouvais ça génial, d'avoir un garçon capable de lire dans mes pensées. Je n'avais même plus besoin d'ouvrir la bouche. J'acquiesçai, les yeux toujours rivés sur l'écran et il soupira. 

– J'ai une idée à soumettre.

Il remua, et se rapprocha de moi, les mains jointes sur ses genoux.

– Oui ?
– Après votre bac, on lui dit.
– Tu repousses l'échéance là...
– Certes. Mais pour son bien !
Je me tournais vers lui, amusé.
– Ah oui ?
– Pour qu'il passe ses épreuves sereinement.

Ce n'était pas bête, au fond. Pas bête du tout. Maya serait forcée de reconnaître que Adel avait eu une bonne idée. Il se pencha lentement vers moi et posa une main sur celle qui était posée sur le clavier.

Deal ?
Deal.

Il esquissa un sourire et déposa un baiser sur mon front pour me détendre. Oh bon sang. Même ce genre de petite affection me mettait dans tous mes états. J'étais véritablement perdu. Il ne passa pas à côté de ma réaction et son sourire s'agrandit. 

– Alors faisons ça... 

J'avançais mes lèvres vers les siennes quand il me stoppa.

– Tu le choisis ce film ?

Ô frustration quand tu nous tiens. Et ça le fit rire. Il se leva de son lit et alluma son enceinte. Je le vis chercher quelque chose sur son portable et quand la musique s'enclencha, je fronçai les sourcils. Il faisait quoi... ? Il me tendit une main, un sourire immense sur le visage. Voir un sourire aussi grand sur son visage était étrange. Vraiment. 

– Que...
– Aller, vient là. 

Il voulait qu'on danse ? Il ne voulait plus regarder une série sous la couette ? Voyant que je ne bougeais pas, il poussa l'ordinateur de sur mes genoux et me tira contre lui. 

– Sérieux Adel je...

Je ne savais pas danser, ça, c'était une première chose. Et après... pourquoi ? Il me fit tourner sur mon même, me ramena vers lui et enchaîna des pas de danse complètement aléatoire.

– Tu n'allais jamais te décider, alors en attendant...

Je n'allais pas mieux me décider dans ses bras, mais... Je me prêtais au jeu. Je riais comme un gosse quand il m'écrasa les pieds, et il m'imita, les yeux brillants. J'aimais ça. J'aimais ce regard. J'aimais ce moment de folie, rien qu'entre nous. De deux garçons qui dansaient sur un vieux morceau de musique de manière totalement maladroite. Notre danse était chaotique. Nous chantions à tue tête par dessus la voix de ce cher Elvis Presley, comme deux casseroles, mais ni lui ni moi n'en tenions compte. Il grimpa sur son lit, comme un fou, et quand il imita le chanteur, les yeux clos et un micro invisible dans une main, je ne pus retenir mes larmes de rire. En bas de sa scène improvisée, je m'agitais comme une groupie dans la fosse de son concert favori. 

Come on baby I'm tired of talkin'

Grab your coat and let's start walkin'

Come on, come on

Come on, come on

Je haussais les sourcils. Ouah, il connaissait vraiment par cœur ce morceau. Il me tira sur le lit à mon tour et on reprit notre danse, complètement hilares. Il en oublia de chanter le couplet suivant, plaqua ses lèvres sur les miennes et notre danse s'acheva quand on tomba à genoux sur ses draps. Front contre front, je soufflais, exténué par ce manège.

– Tu...
– Je sais, je chante comme un dieu, me souffla-t-il.

Je lui donnais une tape sur le sommet du crâne et il rigola. En fond sonore, les musiques défilaient et nous, nous restions à là, juste à nous regarder. Je sentais qu'il se retenait de hurler la fin du morceau. Ses épaules bougeaient doucement en rythme et ce spectacle me fit rire. Il était adorable. 

– Je ne sais pas que c'était ton genre de musique.
– Ça, et tant d'autres choses. J'écoute vraiment de tout. Mais Elvis... J'avais appris ce morceau par cœur au collège. Ne me demande pas pourquoi. 

Il se laissa tomber sur son lit, attrapa son portable et baissa un peu le son. Je m'allongeais contre lui, et passai une main autour de sa taille. 

– Tu n'arrêtes pas de me surprendre...

Adel ricana.

– Et t'es pas au bout de tes surprises.
– Je l'espère bien.

Je voulais vivre des petits moments uniques comme celui-là jusqu'au bout de ma vie.

* * *

Voilà, c'était un de mes moments favoris du week-end. Le dimanche matin. Quand je me levais tard, et que je le sentais tout près de moi. Oui, c'était récent. Oui, cela faisait moins d'un mois. Mais j'avais l'impression qu'une petite routine s'était instaurée, et j'aimais ça. J'aimais ces moments. Je voulais passer tous mes samedi soir et mes dimanche matin comme ça, voilà. À côté de moi, enroulé dans ses draps, un coussin sous la tête, un autre sous les bras (Adel dormait avec beaucoup trop de coussin d'après moi), l'autre garçon dormait toujours. Je me penchais doucement pour le regarder et esquissais un sourire en voyant sa bouche légèrement entre ouverte et ses cheveux devant les yeux. Je lui avais demandé tellement de fois si avoir une frange aussi longue ne le gênait pas... Parfois, pour me faire taire – et pour me faire rire – il s'accrochait une tripotée de petites barrettes plates pour plaquer le tout sur son crâne et me souriait d'un air niais. Ça me faisait rire, pari gagné. Je passais une main sur sa joue et embrassais sa nuque avant de me rallonger contre son dos.

– Mmh... encore...

Je souriais contre son dos. Alors il ne dormait pas ? Ou bien, je venais juste de le réveiller. Je passais une main sous le tee shirt oversize qu'il portait pour dormir et effleurais le bas de son ventre, embrassant de nouveau sa nuque. 

– Bonjour toi.

Il remua doucement, frissonna quand mes lèvres se posèrent sous son lobe d'oreille, et se retourna pour me faire face. Petit sourire, son nez frôla le mien et il m'embrassa chastement en guise de réponse. 

– Tu as encore préféré les coussins à ton copain..., murmurais-je.
– Si ça ne te dérange pas de mourir étouffé pendant la nuit, je peux changer cette habitude si tu veux..., répondit-il, joueur.

Et puis, il tiqua. Et moi aussi. 

– Attends, tu as dit quoi ?

Merde. Il fallait dire que depuis le début de notre relation nous n'avions jamais... réellement mis les mots sur ce que nous étions l'un pour l'autre. C'était un peu bête, mais c'était comme ça. Sans le savoir, nous attendions de clarifier la situation avec Eden avant de le faire. Là, les mots m'avaient échappé.

– R-rien...

Il fronça les sourcils, et je crus qu'il allait se fâcher. Au lieu de ça, il m'embrassa. Beaucoup plus franchement cette fois-ci. Je fermais les yeux tandis qu'il changea sa position pour me surplomber et approfondir notre baiser. Si j'avais su qu'une petite formulation le mettait dans cet état... D'un autre côté, il me confirmait notre relation de la sorte.

Les baisers de Adel étaient enivrants. À chaque fois. Qu'ils soient légers, doux, précipités, carrément entreprenant... Je n'étais plus maître de moi-même du moment où il posait ses lippes sur les miennes. Sauf que ce matin, mon corps décida lui aussi de s'emballer. Enfin, une partie bien précise de mon corps qui avait pourtant réussi à rester bien sage jusqu'ici. Continuer sur cette lancée aurait été bien trop beau, il fallait que ça arrive maintenant. Maintenant, alors qu'il embrassait mon cou sans s'arrêter. Et merde. J'étais presque sûr qu'il venait de me faire un suçon juste à la base de ce dernier. 

– A-adel je...

Il ne m'écoutait pas, évidemment. Il était bien trop lancé : ses mains venaient de s'insinuer sous mon haut, juste avant qu'il ne fonde sur mes lèvres de nouveaux. Soudain terriblement mal à l'aise, je me mis à gigoter, et il percuta.

– Quoi ?
– Euh il faut que j'aille dans ta salle de bain, deux minutes.
– C'est à cause de ça ? 

Il fit un petit mouvement de la tête, montrant exactement le fruit de tous mes soucis actuels. Et il rigola doucement.

– Je suis un mec aussi, j'ai aussi ce genre de « petit problème »., fit-il en mimant des guillemets., Si tu crois que ça me mets mal à l'aise...

Ok. Je l'avais pas vu venir celle-là.

– M'enfin, je ne te retiens pas, tu connais le chemin.

J'étais sans nul doute rouge cramoisi. Je me sentais si bête. Je me souvenais du jour où un truc pareil m'était arrivé avec Eden, dans les vestiaires de notre lycée. Ce jour-là, mon corps avait décidé de se calmer très rapidement. L'arrivée non prévue de Inès avait peut-être précipité les choses, certes. Et puis il y avait eut cette autre fois, chez lui cette fois-ci, quand nous étions allés bien plus loin que de simples baisers et caresses sous nos tee-shirts. Je secouais la tête, ce n'était clairement pas le moment de penser à ça. Les situations n'étaient pas comparables. Je me redressais maladroitement sur mes coudes, Adel s'était dégagé de moi.

– Ou bien..., fit-il.

Ou bien ?
C'était quoi ce sourire ?
Oh. Non. J'avais très bien compris que ce sourire voulait dire.

– Euh je...

Adel pencha la tête sur le côté et afficha une petite moue.

– C'est peut-être un peu tôt pour...
– Non non !

Il leva un sourcil. Et pendant ce temps, j'étais toujours rouge cramoisie et clairement, mon entre-jambe ne semblait pas vouloir me fiche la paix. Il s'approcha à nouveau de moi, et reposa ses lèvres contre les miennes, plaqua son corps contre le mien.

– Je veux que tu me dises d'arrêter si tu ne te sens pas à l'aise.

Son inquiétude me touchait. Il avait clairement envie, lui aussi, mais il ne voulait pas me brusquer. J'acquiesçai, le sentant se coller un peu plus contre moi et il reprit ses caresses brûlantes. Je fermais les yeux, et bientôt mon corps se raccrocha désespérément au sien. Mon bassin heurta le sien et je le sentit frémir contre moi. Ses caresses dérivèrent plus bas, bien plus bas, jusqu'à l'élastique de mon short et j'ouvris soudain grands les yeux. 

Oh. Bon. Sang.

Adel m'embrassait toujours, mais quand il vit que je ne bougeais plus du tout, il arrêta et leva les yeux vers moi.

– Ça va pas ?

Oh que si. Ça allait même un peu trop bien. Je lui fis signe de continuer et il souffla, soulagé. Il était doué le con. Je fermais à nouveau les yeux. C'était le moment de lâcher prise, complètement. Dans ses bras, sous ses mains, je n'étais plus qu'un corps qu'il touchait et modelait à sa guise. Sans réellement m'en rendre compte, je m'étais mis à souffler de plus en plus bruyamment. Son prénom s'échappa de mes lèvres à un moment donné, juste avant qu'il ne mordille de nouveau la peau de mon cou. Il était aussi excité que moi, je le sentais clairement, et pourtant, c'était de moi dont il s'occupait. Rien que moi. Et j'adorais ça. Un nouveau mouvement de poignet un peu plus sec que les autres me fit arquer le dos, et je plaquais une main contre ma bouche pour m'éviter de grimper plus haut dans mes octaves. Le feu dans mon bas-ventre se calma enfin et je tentais à présent de reprendre mon souffle.
La tête toujours enfouie dans mon cou, Adel esquissa un sourire et releva la tête vers moi. Il semblait aussi à bout que moi. Il tendit le bras vers sa table de chevet, ouvrit un tiroir et en extirpa un mouchoir.

– Laisse, je m'en occupe, me murmura-t-il.

De toute façon, j'étais trop sonné pour répondre et faire quoi que ce soit. Je me remettais doucement de mes émotions, avec une seule idée en tête : remettre ça le plus souvent possible.

Je disais quoi déjà tout à l'heure ? Ah oui. Voilà, c'était un de mes moments favoris du week-end. Le dimanche matin. 

* * *

𝘌𝘭𝘷𝘪𝘴 𝘗𝘳𝘦𝘴𝘭𝘦𝘺 - 𝘈 𝘭𝘪𝘵𝘵𝘭𝘦 𝘭𝘦𝘴𝘴 𝘤𝘰𝘯𝘷𝘦𝘳𝘴𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯
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volume : ▁▂▃▅▆▇▉

boom, chapitre en avance sous la main, double chapitre cette semaine !

à la semaine prochaine les gens ~

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