Du lacrymal sur le feu
Dans ces maisons vides où les âmes circulent à peine, chaque pas est un tintamarre, chaque réseau de nerfs se tord, et les flots de colères malsaines et enfantines circulent en des fruits d'églantines, rouges et délicieux. Depuis que les fangeuses grandeurs m'ont abattu du même schéma, marquant de son sceau un paquet braillard, ainsi que de tous les dédales de landaus de vies nouvelles qui se terrassent, je reprend le cours du mon égoïsme latent, et je me nourris presque de mon attente, si elle se déploie de sentiments principaux. Des baies sanglantes que l'on mord, dès la sortie du berceau, et coule sous nos mâchoires acérées, sur d'autres moeurs serrés, l'objet de nos rancoeurs. Je retiens l'argent du labeur dans ce qu'il me fait vivre: pas de consolations d'infortunes, de fortes indiscrétions de dunes, des rivières salées de lames, mais d'acide de larmes, et de cris qui mijotent dans des mixtures malodorantes.
Seul dans la gueule de l'obligation, dans la figure que j'idolâtre, ses étaux tremblants de sa poitrine, de ses mouvements qui m'enracinent à l'époque de fausses innocences, et de ses bras tremblants de ses coups et de ses ébranlements de coeur. La moiteur de ce son, figeait le temps de mon sommeil, et devenait ma haine fétide. Et de ce temps qui se détériore, de l'aveuglement à l'indifférence, il y a l'anodin qui s'ajoute. Le vacarme qui frelate mes oreilles, dans des litanies de sourds, des avis dispendieux que j'ai arrêté d'écouter. Ne serait-ce que l'accent du sang frottant ses veines, de celles qui se multiplient dans les artères bruyantes et des raisons qui se désagrègent. Que de ce vide qui ne saurait l'absolu, je me remplirai de mes déchaînements bas ou calmes, jusqu'à s'effacer en un espace vacant, lorsque les flammes manqueront de leur seul combustible - le feu qui nous anime et nous pousse en avance, nous motive vers l'avant et se nourrit de nous. Pour vaincre ces peurs d'apathie, je plongerai dans les fléaux d'absence, les seuls remèdes à quelques pieds à la ronde. Que ce soit quelques haines ancestrales, passions sur ses notes de fins, douleurs doucereuses de senteurs de têtes, souvenir des flacons de musique de corps. C'est sur le détail que je culmine sans raison, et la rage s'obscurcit quand le nouveau retrouve un lit de connerie. Depuis le jour où je ne pus me pencher sur ce bambin sans savoir quoi lui dire, à part un "Tu tiendras, et je ne te ferai pas de serments hypocrites. En espérant pour un autre que la survie soit brève, et que tu existes plus qu'eux, que tu pourras être un peu? Tes bonheurs en deviendront peut-être moins creux ?" Au claquement d'une langue ou d'un pied, je ne me prépare que mon propre blâme, flageolant mon auto-apitoiement.
Au déni d'empoisonnement, à ceux qui ont rendu mes furies féroces, je leur vomis mes plus beaux mots: je vous remercie simplement de créer des enfers, et de vous servir de ma tête comme du défouloir de vos incapacités, bon-à-rien que vous êtes et que je suis devenu. Je ne cracherai que quelques phrasés de fureur. Car, que m'importe que cette nymphe alambiquée et masculine, soit la plus belle chose que j'ai jamais vue ? Que je me change dans mes terreurs, mais ne rangerai pas mes ressentis au placard ? Que m'importe que je n'ai différé de l'étranger, ne pouvant pleurer sa mère ? Que m'importe le jugement sacré, quand ils sont des suppôts de la dernière des races qui est la mienne, dans ses pires travers ? Que m'importe que vos humeurs soient douces dans le temporaire, quand vous me jetiez de suite vos incompréhensibles manies, et me bannissez de vos concours de normalités ? Que m'importe les reproches de vos bassesses, alors que je suis, simplement dans l'âpre des apparences ? Les vomissures que je retiens dans mes bouches, grâce à l'abjection qui aide ma détermination affaiblie dans sa boue, j'alimente le combat. Et dans les glas peu communs et si peu nombreux de mes enfoncements profonds, de la bourbe d'un coup je me relève, et je mange de vos éclats d'obus - pour engager la bataille des défenses, de tous ceux qui voulaient vivre sans jouer la comédie.
Depuis les débuts sains, la colère ne m'a jamais quitté.
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