Jamais
Plus le temps passait, plus je sentais qu'on se liait.
Je le savais pourtant que tu me bouleverserais.
Ta main prenant la mienne dans le parc, dans un silence réconfortant.
Oh doucement ! Pas si vite, ne la tire pas autant.
Jimin, tu ne peux pas courir aussi vite qu'un Golden Retriever, surtout quand tu sers aussi fermement ma main dans la tienne.
Mais tu as dû la lacher si soudainement. Elle devenait si froide, livrée à ton absence.
Tu as de la chance, le maître s'est arrêté. Tu as demandé à le caresser.
Le chien pas le maître.
Quoique, le maître semblait désirer lui aussi tes papouilles.
Il faut dire que tes délicates mains caressant cette fourrure épaisse semblaient si relaxantes.
Quand est ce que tu perdras ta main dans mes cheveux comme dans ces poils soyeux ?
Tu le voyais que je m'attachais. Tu n'as rien fait pour l'arrêter.
Mais avec cet attachement naissait quelque chose de nouveau.
Une peur incontrôlée et injustifiée de ne plus t'avoir à mes côtés.
J'aimais tant ce que tu me faisais ressentir.
Bien que me livrer à ces émotions me semblait être une sentence de laquelle j'aurais de la peine à me libérer.
Une sentence dont la peine finale sera sans aucun doute une souffrance à laquelle je ne saurais m'extirper.
Je ne voulais pas les ressentir ces sensations. Mais en même temps, je voulais me libérer de cette absence d'émotions.
Foutaises.
Je crois qu'au final j'avais juste peur de me laisser aller car je ne savais tout simplement pas le gérer.
À quel moment ai-Je commencé à t'aimer ?
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