Chapitre 25

TW : Attention, ce chapitre peut être dur à lire pour certaines personnes, car il traite de traumatismes sexuels.

 « Les personnes qui souffraient le plus faisaient à leur tour souffrir les autres.  »

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Il pleuvait. Miroir de l'état de mon âme. La température glaciale couvrait ma peau trop dénudée, s'infiltrait dans mes veines, et couvrait mon cœur anesthésié.
Enfin, j'aurais donné cher pour qu'il le soit, parce que si je me sentais ankylosée, ce que je ressentais était trop fort pour moi.
Trop pour que j'y survive...

Je lançai un regard vide à mes cuisses visibles, parcourue de frissons glacials, les cheveux trempés à cause de la pluie, les membres tremblants.
Non. Je ne pouvais pas rester.
Je ne pouvais pas.

Traînant dans une ruelle, à proximité de bars mal fréquentés, je faisais les cent pas en laissant mes démons m'écraser.
Pourquoi ? Pourquoi avais-je accepté ?
Pourquoi ?...

Des hommes passèrent près de moi. Le bruit de leurs pas contre le bitume humide se joignit à celui de la pluie. Ils me couvrirent d'un regard lubrique, mais ne s'arrêtèrent pas pour autant, rejoignant d'un pas pressé les bars où ils pourraient boire jusqu'à tout oublier.
Moi aussi, je voulais tout oublier...

Et, quand une voiture s'arrêta près de moi, mon cœur manqua de céder. La vitre se baissa pour dévoiler un homme de la quarantaine qui me dévisagea avant d'afficher un air se voulant sensuel. Je retins mon souffle, affolée.

— Bonsoir, mademoiselle...

Trop chamboulée pour répondre, je me contentai de le regarder malgré la pluie qui m'aveuglait, le sang ayant quitté mon visage. Face à ma mine effrayée, il fronça les sourcils.

— Combien vous prenez ?

Et, quand il me déshabilla des yeux, la bile remonta dans ma gorge, mais j'avalai ma salive difficilement pour ne pas craquer.
Non. Il fallait que je parte.
Je ne pouvais pas laisser un homme me découvrir, me toucher.
Je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas...

— Mademoiselle ? demanda-t-il, perplexe.

— Pardon, parvins-je à balbutier. Je...

J'affichai rapidement un masque se voulant moins effrayé et dis entre mes dents :

— Je ne suis pas ce que vous croyez. Désolée, si ma tenue prête à confusion, mais c'est le thème d'une soirée...

Ses traits se voilèrent de perplexité, et soudain, ses yeux s'écarquillèrent avant qu'il ne bégaye :

— P... Pardon ! Je pensais que... Mais...

Rouge de honte, il s'empressa de redémarrer. Quant à moi, je fis volte-face en ignorant ma respiration sifflante, mes pieds heurtant le bitume humide.
Je ne pouvais pas rester ici. Je devais partir.
Qu'importait si Filipp l'apprenait.
Je trouverai un mensonge.
Je ne savais faire que ça.
Mentir, encore et encore.

Je me fichais des conséquences, actuellement. Je devais m'éloigner de ce quartier. Je voulais seulement rentrer, prendre une douche salvatrice, et ne plus jamais me réveiller, histoire de ne plus avoir à affronter la réalité.

Les membres frigorifiés, et les vêtements trempés, je passai par les chemins menant le plus rapidement chez moi, terrorisée, car à cette heure-ci, les personnes les plus dangereuses sortaient, erraient.
Les dealers. Les drogués. Les voleurs. Les clients en quête de sexe.
Oh oui, au sein de ce quartier, il y avait les plus vils des hommes qui traînaient.
Je n'étais pas à l'abri, ici, dans cette tenue.

Mais l'étais-je ailleurs ?

Frissonnante, j'accélérai encore le pas en prenant de grandes inspirations pour m'apaiser, avant de souffler.
Je ne devais pas me montrer autant effrayée.

J'aperçus quelqu'un venir en sens inverse, et en me remarquant, il s'arrêta brusquement. En reconnaissant ses traits qui s'assombrirent, je me figeai en retenant mon souffle.

— Putain, Melina, pourquoi t'es là ? siffla Kyle. Qu'est-ce que tu fous dans un endroit pareil ?

Mon sang se glaça alors que je le dévisageais avec effroi.
Et lui, alors ? Pourquoi était-il ici ?
Pourquoi se montrait-il aussi tendu ?
Quand mon cœur s'affola davantage, comme pour me prévenir que j'étais en danger, des sueurs froides me dévalèrent.

— Et toi, alors ? parvins-je à renchérir.

La pluie continuait de tomber. Pourtant, malgré ma vue troublée, je le toisai pour me donner contenance avant de sentir la peur s'intensifier dans mes veines face à ses yeux injectés de sang. Quand il remarqua mon teint blême, ses lèvres s'arquèrent en un demi-sourire glacial.

— Bordel..., murmurai-je en comprenant. Ne me dis pas que tu...

Je m'interrompis, écrasée par le choc. Je le détaillai avant de m'attarder sur ses pupilles dilatées, vitreuses.
Comme ce soir-là, dans le pub...

— Que quoi, Melina ? demanda-t-il.

Il fit un pas en me toisant. Je manquai de défaillir quand j'entrevus toute la rage qui luisait au fond de ses yeux.
Toute cette colère.
Je reculai sans pouvoir me contrôler et butai contre le mur trempé, le cœur tambourinant et le regard agité, à la recherche d'une échappatoire.
Je devais agir...

— Tu ne devrais pas être ici, ajouta-t-il plus froidement.

Mes membres se mirent à tressauter. Kyle le remarqua, et il serra la mâchoire furieusement en secouant la tête, et il fit un autre pas.
Il ressemblait à un animal prêt à se jeter sur sa proie...
Et, si je mourais d'envie de me défendre, la peur qui m'entravait était bien trop forte.
J'étais tétanisée, face à ses yeux glaçants.

— Kyle, n'approche pas.

— Pourquoi ? Hein ? Tu as peur de moi, pas vrai ? Et ça depuis le début. 

— Je n'ai pas peur de toi, sifflai-je.

Son rictus se fit plus froid et quand une mèche humide retomba devant ses yeux aux pupilles élargies, je compris.
Je compris pourquoi il semblait si différent.
Pourquoi, lors de notre dernier face-à-face, je l'avais trouvé aussi étrange...

Pourquoi il ne semblait pas être lui-même.

Kyle se droguait.

— Tu mens encore, Melina, lança-t-il en me toisant. Tu crois que je n'ai pas compris ? Tu crois que je n'ai pas vu que tu avais constamment peur, face à moi ? Face aux hommes ? Pourtant, tu t'attardes ici, comme si le danger ne rôdait pas. Rentre chez toi.

Muselée à cause de ma découverte, je gardai le silence, les traits rongés par l'inquiétude.
Oui, il se droguait. Je ne savais pas si les effets secondaires agissaient sur lui, ni quand il venait de consommer, mais je reconnaissais les signes.
Ses traits agressifs. Son regard luisant de folie. Sa mâchoire serrée.
Tout me prouvait que sa raison l'avait quittée. J'en étais persuadée...

Mais le pire, c'était son air cruel... Il me renvoyait dans un passé lointain, que j'aurais tant souhaité oublier...

— Tu ne sais pas de quoi tu parles, chuchotai-je en ignorant ma gorge sèche.

— Ah ouais ? ricana-t-il en faisant un autre pas. Pourtant, je pense avoir saisi.

Quand un rire mauvais lui échappa, les battements de mon cœur se firent plus violents. Son souffle se confondit bientôt avec le mien, et sa chaleur saisissante me cloua sur place. M'entrava.
Je voulais fuir. Fuir loin de lui. Loin de sa folie.
Il fallait que je réagisse.

— Regarde-toi, poursuivit-il. Malgré la peur que tu ressens, tu continues de te mettre en danger. Que cherches-tu à prouver, hein ?

Ma respiration se coupa avant de se faire de plus en plus difficile. Il me détailla longuement, les traits tordus par la colère.
Par autre chose.
Je déglutis en hésitant à en venir aux mains.
Mais face à ses yeux... J'en étais incapable.
J'étais tétanisée par ce que je voyais.
Par ses paroles.
Il avait compris. Bien sûr qu'il avait compris...

— Putain, jura-t-il. Barre-toi, Melina. Tu joues avec le feu.

Quand sa voix claqua, ma vision s'assombrit, comme si mes peurs cherchaient à m'aveugler, à me plonger dans leurs méandres.
Non, pas encore... Pas encore...
Je laissai mon regard se perdre, les mains moites et la tête en vrac.

En voyant que je restai figée, il posa ses mains autour de mon visage pour m'emprisonner, et il approcha lentement son visage, son regard crochetant le mien, le souffle haletant. Ma bulle éclata. Le sang bouillonnant pour se confondre avec la peur, je m'apprêtais à envoyer mon poing, mais il para mon attaque en saisissant mon poignet qu'il plaqua contre le mur.

Surprise, je tentai de réagir encore. Mon genou se releva, prêt à le percuter, mais il parvint à me le bloquer davantage pour m'immobiliser, ses yeux fous étincelants de rage.

Bon sang... Que faire ? Que faire ? Je ne pouvais pas accepter mon sort. Je devais me défendre, si je ne voulais pas revivre ce cauchemar...

— Tu crois que je suis le genre de connards à abuser d'une femme ?

Je me débattis, apeurée, et mes lèvres se mirent à trembler sans que je ne puisse me contrôler.
Non, je ne devais pas craquer...

— S'il te plaît, laisse-moi, finis-je par murmurer. Lâche-moi... Tu n'as pas conscience de ce que tu fais...

Il s'approcha un peu plus en fronçant les sourcils. Je ravalai mes larmes, trop pétrifiée pour me débattre.
Trop chamboulée pour essayer de me défendre face à sa dangerosité.
Face à mes démons qui dansaient dans son regard, m'entravant en me plongeant dans des souvenirs sinistres.

— Oh si, j'en ai conscience, ricana-t-il.

Ma tête reposa contre le mur froid alors que j'ignorais la pluie qui s'écoulait sur mon corps tremblant. Sur mes vêtements qui me collaient à la peau.
J'avais le sang figé, la voix éteinte.
Le cœur étreint de peur.

— Tu te montres confiante devant les autres, poursuivit-il d'une voix sourde, mais il est évident que ce n'est pas le cas. Tu perds tes moyens devant les hommes. Tu es morte de peur, Melina.

Sa main libre s'approcha de ma gorge qu'il effleura sans jamais la toucher, et ses doigts se posèrent contre mon menton, ce qui m'arracha un violent frisson d'effroi. De répulsion. Il le pressa sans fermeté pour me contraindre à affronter son regard furieux, là où un sentiment plus humain brillait.
Impossible pour moi de comprendre.

— Arrête de traîner dans des lieux aussi dangereux. Arrête ça, putain !

Quand sa voix claqua, je me tassai avant d'essayer de lui asséner un coup de tête. En vain. Il évita mon assaut. Ses pupilles me toisèrent avant que sa main emprisonnant mon poignet ne me libère pour s'approcher de mon visage, sans jamais l'atteindre, comme s'il bataillait contre lui-même. Je parvins à me débattre à nouveau, cherchant un moyen de le repousser.
Je n'avais pas emmené d'armes...

— Que cherches-tu à prouver ? poursuivit-il sur un ton tranchant. Regarde-toi, Melina. Regarde dans quel état tu te mets, face à moi. Penses-tu que je suis comme eux ?

Et sa main finit par effleurer mes cheveux trempés, pour que ses doigts en triturent une mèche, quand ses iris ombrageux soutenaient les miens, affolés.
Il me défiait.
Il appuyait là où ça faisait mal.
Il disait avoir conscience ? Alors pourquoi me cracher ces horreurs ? Le pensait-il vraiment ?

Allait-il réellement me faire subir des atrocités ?
Allait-il m'humilier, lui aussi ?

Assaillie par un tas d'émotions, je ne réagis plus, tétanisée, comme si mon cœur m'avait lâché, agacé de ressentir trop de choses. Kyle, qui avait relâché mes cheveux avec hâte, ne recula pas, laissant sa chaleur cruelle me submerger, prête à me plonger dans les abîmes de mes cauchemars.

— Mais je ne suis pas ce genre d'hommes, Melina, acheva-t-il en relâchant mes cheveux.

Sa respiration se fit plus lourde, et je l'aperçus esquisser une grimace de douleur. Ensuite, il s'empressa de reculer. Mes jambes tremblèrent davantage, ne demandant qu'à céder.

— Pars.

Mon souffle se fit plus lourd et, sans que je ne puisse les contrôler, d'innombrables images traversèrent mon esprit, profitant de mon moment de faiblesse. Mes yeux se perdirent dans le vague, comme si Kyle n'était plus présent, la respiration sifflante. Pour ne pas m'écrouler, je me pressai contre le mur en secouant soudainement la tête, dans l'espoir de me dégager de cet enfer.

Pratiquement étouffée par mon manque de souffle, j'ouvris la bouche dans l'espoir d'emplir mes poumons d'air. En vain. Ils étaient trop comprimés, et ma gorge trop nouée.
Je ne demandais qu'un filet d'air...
Ma vue s'assombrit davantage encore, et mes pensées s'entrechoquèrent, alors que ma mémoire s'ouvrait sur de lointains souvenirs.

— S'il... S'il te plaît..., parvins-je à implorer.

Ce visage. Ses mains.
Mes yeux s'humidifièrent, et je tremblai un peu plus en retenant un sanglot. L'impression d'étouffer. L'impossibilité de hurler. Les poumons en feu. Les membres meurtris.
Non, pas encore...

Prise de soubresauts, je me laissai glisser le long du mur, trop épuisée, pour ramener mes genoux contre moi en ignorant la pluie qui tombait, les joues brûlantes et luttant pour reprendre mon souffle, comme si je me noyais.
Je suffoquais... Je n'en pouvais plus.
Mais je ne devais pas céder...

— Je t'en supplie..., murmurai-je.

Pas encore. Pas encore.
Pourquoi ? Pourquoi revenait-il me hanter maintenant ? Son regard fou... Son sourire cruel. Ne quitterait-il jamais mes pensées ?

La bile remonta encore dans ma gorge. Un hoquet de peur m'échappa, et je pressai mes paupières en prenant une profonde inspiration, dans l'espoir de me couper de la réalité, le corps tremblant.
Je ne voulais pas faire une crise. Pas maintenant. Pas ici...

J'avais peur. Peur. Si peur.

— Putain, Melina ! grogna-t-il soudainement. Je ne vais pas te faire de mal. Je-

Je secouai la tête, le visage trempé, le regard agité.
Je devais lutter. Il fallait que je reprenne pied. Il fallait que je me montre plus forte que mes souvenirs.
Que mes démons.
Le cœur battant à tout rompre, je parvins enfin à prendre une inspiration.
Je voulais que tout cesse.
Que son visage disparaisse. Que sa voix se taise à jamais...

Mais face à la mine mauvaise de Kyle, le sien s'était immiscé si aisément dans mon esprit...
Il fallait que je réagisse.
Il n'était pas présent.
Il ne l'était pas...

La voix de Kyle s'éleva, sans que je ne comprenne ses propos, mes démons hurlaient bien trop fort pour cela. Je n'entendais rien que mon cœur qui pleurait.

— Regarde-moi, entendis-je.

Les yeux brûlants, je relevai légèrement la tête pour voir que Kyle était agenouillé face à moi, en se tenant à une certaine distance, comme s'il ne voulait pas m'effrayer davantage.
Trop tard. Trop tard.

Monstre.

Devant mon regard humide, il tiqua. Ses lèvres s'entrouvrirent et, avant qu'il ne réagisse, je me redressai, tremblante, l'estomac retourné, et je détalai en ignorant le poids écrasant mon estomac, contrôlant enfin mes gestes.
Et il fallait que je parte d'ici, et vite...
Je courus à en perdre haleine pour m'éloigner de lui.
De mes souvenirs.

Mais je savais que, tôt ou tard, ils me rattraperaient.

La pluie s'engouffrant dans mes vêtements, je continuai de courir, les cheveux retombant devant mon visage trempé, sans faire attention à ce qui m'entourait, trop aveuglée pour me concentrer sur un point fixe. Une larme solitaire dévala ma joue, bientôt nettoyée par les gouttes qui fouettaient ma peau.

J'arrivai chez moi, trempée et en sueur. J'ouvris brusquement la porte en manquant de trébucher, et une vive douleur lancina mes tripes. Je fonçai dans mes toilettes pour verser le contenu de mon estomac en tombant à genoux, écrasée par le poids de mes pensées. La gorge irritée à cause de la bile, je ravalai mes larmes difficilement, le cœur cognant contre ma poitrine, comme s'il souhaitait sortir pour ne plus être rongé par mes démons.

Je me remis à vomir, la tête lourde, et les yeux humides.
J'avais si mal. Je me sentais si honteuse.
Si sale.
Pourquoi refaire des crises d'angoisse maintenant ? Pourquoi face à lui ?

Difficilement, je me relevai en manquant de tomber à cause de mes jambes flageolantes, mon regard fuyant mon miroir.

J'avais si mal.

Ma gorge se noua encore, et je déglutis pour ne pas craquer. Je serrai les dents, le sang bouillonnant, mes cheveux humides collants contre mon visage brûlant.
Faible. J'étais faible. Rongée. Rouillée.
Bousillée.

Trop affaiblie, je me laissai glisser contre mon carrelage froid, la tête renversée en arrière, les paupières closes, espérant apaiser mes nausées.
Mes angoisses.

Pourquoi la vue de Kyle m'avait-elle replongée dans mes souvenirs ? Pourquoi ?
Pourquoi étais-je incapable de faire face à un homme sans avoir mal ? Sans avoir peur ?

Et lui... Pourquoi s'était-il montré aussi cruel, s'il avait compris mes peurs ? Pourquoi m'avoir poussé autant, lui qui, depuis le début, s'était montré respectueux de mon intimité ?
Que lui avait-il pris ?

Je pressai mes paupières en me concentrant sur mon souffle frénétique, luttant contre mes démons qui planaient autour de moi, tout sourire.
Un autre haut-le-cœur me traversa. Je me jetai vers mes toilettes pour vomir une nouvelle fois, sa voix cruelle résonnant encore dans mon esprit.

Les personnes qui souffraient le plus faisaient à leur tour souffrir les autres. Je le savais. Il me l'avait fait comprendre. Il avait réussi. Il était une partie de moi, désormais.

Cette soirée avait eu raison de moi. L'annonce de Filipp avait saturé ma raison, éveillée mon plus grand cauchemar, et faire face à Kyle, drogué, n'avait rien arrangé.
Face à lui, je m'étais sentie démunie.
M'aurait-il fait du mal, lui aussi ?

Son regard... Il avait exprimé tant de sentiments, mais impossible de savoir quoi. Déception ? Colère ? Inquiétude ?
Comme s'il ne me voulait aucun mal.

Mensonge. Ils voulaient tous en faire.

Absolument tous...

Hello ❤️

Vous attendiez-vous à ce qu'il se drogue ? À ce qu'il s'attaque à Mel' ?

Bisouuus et merci pour vous commentaires ❤️

~Chapitre revu~

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