On donne son avis à la fois sur le fond et la forme. Ce qu'on a aimé, ce qui nous a moins plu et pourquoi. Et sur ce qui nous a pas plu, si on peut faire des propositions pour améliorer.

La forme est la présentation du texte. La manière de rédiger et de proposer ses écrits. Il est la première impression que l'on donne de son roman. On parle parfois d'habillage du texte. Une forme trop approximative détourne les lecteurs. Ici, on fera attention à (entre autres) :

— L'orthographe. Il faut que l'on puisse comprendre le texte. Le langage texto ou un trop grand nombre de fautes qui font saigner des yeux sont des éléments à bannir si on veut faire un texte de qualité. Sans être Molière, ou utiliser des mots compliqués, se relire avant de publier est une preuve d'un minimum de respect pour son lectorat. Bien sûr, les coquilles arrivent toujours. On ne demande pas un texte parfait, mais au moins de comprendre ce qu'on lit. Si vous avez des soucis pour l'orthographe, que vous avez un trouble dys ou toute autre raison, cela est parfaitement compréhensible. Toutefois, ce n'est pas une excuse pour faire dix fautes à chaque mot. L'utilisation de Word, de sites gratuits tels Scribens ou LanguageTool enlèvent une grande partie des erreurs. 

— La présentation du texte. Si un pavé de 2000 mots sans passage à la ligne est un supplice, une aération trop grande avec passage à la ligne à chaque phrase est tout aussi difficile à lire. Wattpad n'aide pas à une belle présentation et fait des coupures sauvages certes. Attention à laisser le lecteur respirer et à bien indiquer les personnes qui parlent lors des discussions. Les guillemets"", c'est au début et à la fin du dialogue, pas à toutes les phrases. Les tirets cadratins — , c'est alt0151. De même, on limite les caractères en gras ou en italiques , peu agréables à l'œil.

— Le vocabulaire et les descriptions. Pas besoin d'avoir un dictionnaire à lire mais les mots utilisés sont t'ils cohérents avec les personnages et leur environnement? Exemple le plus flagrant : un jeune des cités qui parle comme un Aristocrate du 17eme siècle. Autre exemple : l'utilisation d'expression locale ou d'une autre langue. Il faut traduire sauf si on est dans le pdv d'un héros qui ignore la signification. Il faut que n'importe quel francophone (français, belge, québécois,....) puisse vous comprendre. 

Autre point essentiel et même d'ailleurs la base : Le fond est le squelette du roman. C'est lui qui lie tout, qui rend tout logique. Un fond bâclé rend l'histoire peu crédible. C'est le travail sur les personnages et leur univers , la création d'un monde propre à l'auteur. Il est d'autant plus important dans les livres de sf, ou de fantasy où le lecteur part de rien de connu. On s'attardera : 

— sur la cohérence des personnages, leur construction, l'évolution (ou la présentation) de leurs caractères, de leurs pensées, de leurs actions. De la dynamique entre eux.

— Sur la cohérence du monde. Les technologies utilisées, la présence ou non de magie, les milieux sociaux logiques et habituels, ...

— Sur la cohérence de l'histoire. Les actions sont t'elles logiques. Exemple : une fille traumatisée par un père violent ne va pas accorder sa confiance au premier venu. Il faut du temps. Quelqu'un qui ne connait rien au monde magique ne va pas tout comprendre et aura une certaine forme de stupéfaction ou de peur, d'incrédulité

— Sur les clichés ou trame connue. Bien sur, aucun roman n'échappe et appartient à une ou plusieurs cases. Le tout, c'est la façon de présenter qui doit être subtile (ou pas). ex : Harry potter ou le seigneur des anneaux : un orphelin qui est l'élu d'une quête qui le dépasse avec un super méchant à anéantir, le tout aidé par un meilleur ami dévoué. Il y en a tout plein et on peut en avoir plusieurs dans un même roman. Le bad boy et la gentille fille, les ennemis to lovers, l'élu(e) d'une quête mystérieuse, le mec riche et la pauvre (vive cendrillon) , la fille "laide" qui devient jolie et populaire ,..... 

— Les rebondissements et la prévisibilité. Ici, on ne lira que le début mais c'est une chose à penser. Si dès les premières lignes, on sait ce qui va se passer,.... ben on nexte. Pensez donc à surprendre votre lectorat. 

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Vous pouvez si vous le souhaitez commenter le résumé et la couverture mais cela n'est pas obligatoire.