Chapitre 2
Alya est résolue à aider Marinette.
La situation est grave. Bien, bien trop grave pour qu'elle reste sans rien faire. Certes, les bleus de Marinette sont si légers qu'il s'agit probablement plus d'un bras attrapé un peu trop fort plutôt que d'un coup. Mais c'est déjà trop. BEAUCOUP trop. La jeune blogueuse tolère difficilement la violence, mais là, si elle tenait celui qui s'en prend à son amie, elle n'hésiterait pas à lui rendre au centuple tout ce qu'il lui inflige.
Alya est résolue à aider Marinette. Que cette dernière soit d'accord ou non.
Mais hélas, c'est bien plus facile à dire qu'à faire.
Elle ignore jusqu'au prénom du mystérieux inconnu qui s'est emparé du cœur de son amie et sans information supplémentaire, elle est coincée. Une brève conversation avec les parents de Marinette lui confirme que ces derniers ignorent tout de la situation amoureuse de leur fille, et elle ne peut guère poursuivre ses investigations sans attirer leurs soupçons.
Un instant, elle a tout de même envisagé de parler à Tom et Sabine de Marinette et des violences que cette dernière semble subir.
Hélas, elle ne connait que trop bien son amie. Marinette est la fille la plus adorable du monde, mais on en plaisante pas avec sa vie amoureuse. Alya sait pertinemment que si elle s'avise de mettre ses parents dans la confidence, elle s'attirera aussitôt ses foudres.
Si elle l'estime nécessaire, elle leur parlera, sans la moindre hésitation.
Mais pour l'heure, elle pense avoir encore du temps.
Marinette ne semble guère être dans une situation critique et au contraire, sans ces inquiétantes marbrures qui constellent sa peau, Alya aurait même dit que son amie était plus épanouie que jamais. Pour ses parents, elle verra plus tard. Sa priorité est pour l'instant de tenter de sortir elle-même Marinette de cette relation toxique dans laquelle elle est engagée.
- « Marinette », lance-t-elle innocemment. « Tu me disais que ton copain s'appelait comment déjà ? »
Aussitôt, son amie lui jette un regard suspicieux.
- « Je ne t'ai rien dit », réplique-t-elle finalement.
- « Mais pourquoiiiiii ? », gémit Alya. « Marinette, tu ne me dis absolument rien sur lui. Tu ne me montre pas de photo, tu ne m'as même pas donné son âge... On est amies, non ? Pourquoi tu ne me parles pas plus de lui ?»
- « Je te l'ai dit », soupire Marinette, manifestement décidée à ignorer toutes ses plaintes. « C'est compliqué... »
- « Qu'est ce qui est si compliqué ? », insiste Alya en se penchant vers elle. « Marinette, tu sais que tu peux me faire confiance. Tu peux tout me dire, je te jure que je garderai ça pour moi. »
- « Je sais, je sais », réplique Marinette en haussant machinalement les épaules, « C'est juste... Alya, je suis désolée. »
Confortablement assise au sommet d'un toit, Ladybug contemple distraitement la ville qui s'étale à ses pieds.
Le soleil descend paresseusement sur la capitale, la parant de reflets d'or et donnant aux immeubles qui se profilent à l'horizon l'allure d'une couronne étincelante. Quelques mètres en contrebas de la jeune fille, les rues grouillent encore d'activité. Les vrombissements des moteurs s'élèvent dans les airs et les piétons arpentent les rues d'un pas pressé, sans se douter un instant que leur héroïne se trouve si proche d'eux.
Mais même s'ils levaient la tête, ils ne pourraient pas l'apercevoir. Ladybug a choisi son perchoir judicieusement, optant pour un endroit d'où elle pourrait surveiller les alentours tout en restant tranquillement hors de vue.
Ladybug laisse échapper un soupir contrarié, tout en tambourinant machinalement des doigts sur ses jambes. Elle est lasse de mentir à Alya. Lasse d'éluder sans cesses ses questions, lasse de la tension qui règne entre elles depuis déjà quelques temps. Elle aurait aimé pouvoir parler librement de sa vie amoureuse avec elle, comme le ferait n'importe quelle autre jeune fille.
Mais elle n'est pas n'importe qui, et la personne qu'elle fréquente sort tout autant qu'elle de l'ordinaire.
Soudain, Ladybug redresse la tête. Elle vient d'entendre quelque chose derrière elle. Le léger son de quelqu'un qui atterrit souplement sur l'ardoise, suivit d'un bruit de pas s'approchant lentement d'elle. Puis, tout à coup, une main gantée apparait dans son champ de vision pour venir effleurer délicatement sa joue.
Ladybug ne peut s'empêcher de sourire à ce doux contact qui lui a tant manqué durant sa longue journée.
- « Bonsoir, ma Lady », ronronne doucement Chat Noir.
- « Bonsoir Chat », réplique-t-elle en relevant la tête dans sa direction.
Chat Noir se penche vers elle pour déposer un léger baiser sur ses lèvres, puis s'assied à ses côtés. D'un geste rendu fluide par la force de l'habitude, il glisse un bras autour de sa taille et la serre tendrement contre lui. Ladybug incline la tête contre l'épaule de Chat Noir, gigote quelque peu pour mieux se lover contre lui et laisse échapper un petit soupir de contentement.
Cela fait déjà des mois que cette affectueuse proximité physique n'a plus rien d'inhabituel entre eux, mais comme à chaque fois, Ladybug sent un délicieux frisson parcourir sa colonne vertébrale. Elle a mis du temps à accorder une chance à son coéquipier, mais elle ne le regrette pas le moins du monde.
Chat Noir est tout ce qu'elle aurait pu espérer, et plus encore.
Il est son coéquipier et son meilleur ami. Celui en qui elle peut avoir une confiance absolue, celui qui la connait par cœur même s'il ignore pourtant jusqu'à son prénom.
Celui qui la fait rire. Sourire.
Celui qu'elle pourrait embrasser jusqu'à en perdre le souffle et en redemander encore.
Pour le meilleur ou pour le pire, ce garçon est définitivement devenu le centre de son monde. Il s'est peu à peu glissé dans son cœur, en dépit de toutes les craintes ou réticences qu'elle aurait pu avoir. Mais Ladybug ne doute pas un instant que sa relation avec Chat Noir est la plus merveilleuse des choses qui lui soit jamais arrivée. Il lui donne la sensation d'appartenir à quelque chose de plus grand qu'elle, d'avoir trouvé sa place dans l'univers.
Il la rend heureuse. Tout simplement.
- « Tu as passé une bonne journée ? », lui demande Chat Noir en se penchant vers elle pour l'embrasser doucement sur la tempe.
- « Bof », réplique Ladybug d'une voix lasse.
Chat Noir tressaillit de façon presque imperceptible et aussitôt, Ladybug sent gonfler en elle une extraordinaire bouffée d'affection pour son coéquipier.
Sous ses dehors fanfarons, ce garçon est sans le moindre doute la personne la plus prévenante qui soit. Jamais il ne manque de remarquer les fois où elle a le moral en berne - en dépit des efforts qu'elle peut parfois déployer pour le lui dissimuler, et jamais il ne la laisse se morfondre sans tenter de lui redonner le sourire par tous les moyens.
Ladybug sait avec la plus profonde des certitudes qu'il sera toujours là pour elle. Pour la soutenir, pour l'encourager, pour la supporter dans les moindres de ses instants de faiblesse.
- « Mais ça va beaucoup mieux depuis que tu es là », reprend-elle avec un sourire gorgé de tendresse.
Chat Noir semble se détendre immédiatement. Son expression s'illumine, et ses yeux d'un vert électrique semblent soudain pétiller de joie.
- « Et toi ? », poursuit Ladybug.
Chat Noir marque temps d'hésitation.
- « Bof aussi », répond-il enfin. « Mais ça va beaucoup mieux depuis que tu es là », conclut-il avec un clin d'œil malicieux.
Ladybug laisse échapper un petit rire, dont le son cristallin semble ravir son coéquipier. Un large sourire aux lèvres, elle se tourne légèrement pour faire face à Chat Noir, enroule ses bras autour de son cou et l'attire contre elle pour l'embrasser tendrement.
Tous ses soucis s'envolent aussitôt, oubliés pour un temps.
Ladybug aura tout le loisir de songer à ses difficultés avec Alya plus tard. Pour l'heure, elle profite de l'instant présent, savourant les doux baisers de Chat Noir au sommet des toits de Paris.
Les jours passent et Alya tente désespérément d'en apprendre plus sur le mystérieux garçon que fréquente Marinette.
Mais en vain.
A son grand dam, sa meilleure amie fait preuve d'autant d'acharnement à protéger ses secrets qu'elle n'en met elle-même à essayer de les lui arracher. Marinette élude la moindre de ses questions, fait semblant de ne rien comprendre, s'enfuit quand ses interrogatoires se font trop pressants.
Et pire que tout, Alya voit avec impuissance de nouvelles collections de bleus s'ajouter sur les bras de son amie. Chaque fois, elle essaye d'extirper à Marinette des explications claires et précises quant à la présence de ces ecchymoses. Et chaque fois, son amie lui donne des excuses de plus en plus absurdes.
Un jour, elle a glissé sur un sandwich.
Un autre, elle s'est cognée le bras contre une table basse.
Un autre encore, un pigeon malade lui est tombé dessus. Deux fois.
C'en est trop pour Alya. Lasse de tourner en vain autour du problème, elle décide de confronter directement son amie.
- « Marinette, est-ce que ton copain te frappe ? », lui lance-t-elle sans autre forme de préambule.
Marinette sursaute vivement. La surprise sur son visage ne pourrait pas être plus évidente, mais rapidement, elle s'efface pour faire place à une autre expression. Marinette fronce les sourcils, s'empourpre, puis braque sur Alya des yeux étincelant de colère.
- « Qu'est-ce que tu racontes ? », gronde-t-elle d'une voix sourde.
- « Marinette », tempère Alya en posant doucement sa main sur son bras. « Je ne suis pas aveugle... Ce garçon dont tu refuses de parler, ces bleus pour lesquels tu n'as aucune explication... Tu es peut-être amoureuse de lui, mais ça ne justifie en aucun cas qu'il- »
- « Il ne me frappe pas ! », s'exclame Marinette avec exaspération.
Alya retient difficilement un profond soupir.
Le déni, bien sûr.
Elle aurait dû s'y attendre, surtout s'agissant sa meilleure amie.
Marinette à la fois têtue, trop charitable et trop optimiste. Et pire que tout, elle a une fâcheuse tendance à perdre tout bon sens quand elle est amoureuse.
Un cocktail dangereux. Dangereux pour elle.
Tant pis. Marinette peut se voiler la face autant qu'elle le souhaite, il faudra bien qu'elle ouvre un jour les yeux sur sa situation. Et pour ça, Alya a un plan.
Adrien ne peut qu'admirer la ténacité d'Alya.
Presque tous les jours, il l'entend interroger Marinette sur le garçon qu'elle fréquente. Certaines fois, elle pose des questions directes, lui demandant clairement son nom ou son âge. D'autres, elle fait preuve de plus de sournoiserie - ou de plus de subtilité, comme elle préfère le dire-, et essaye de lui extirper des informations de façon détournée, au hasard d'une conversation qui n'a à priori rien à voir.
- « Hey, sympa la nouvelle couleur de la prof d'histoire », l'entend-il dire d'un ton un peu trop enthousiaste pour être naturel. « J'ai toujours adoré les cheveux roux, pas toi, Marinette ? »
Adrien n'a même pas besoin de se retourner pour deviner ce qu'il se passe derrière lui. En entendant le silence qui sert de réponse à Marinette, il n'a aucune peine à imaginer cette dernière fusiller sa meilleure amie du regard.
- « Bien essayé, Alya », rétorque finalement sa voisine de derrière d'un ton las. « Je ne te dirai pas s'il est roux ou pas. »
Durant la semaine qui suit, Adrien remarque de nouvelles habitudes chez Marinette. Cette dernière ne reste plus à bavarder en tête à tête avec sa meilleure amie, mais s'arrange toujours pour qu'une tierce personne soit toujours présente avec elles.
Cette stratégie a certainement pour but d'éviter d'avoir à subir de nouveaux interrogatoires et d'innombrable remontrances. Marinette espère probablement qu'Alya évitera d'aborder le sujet de son mystérieux petit ami face à d'autres de leurs camarades.
Mais clairement, c'est sous-estimer la jeune blogueuse.
Un midi, alors que Nino et Adrien déjeunent en compagnie de leurs deux amies, Alya se tourne vers Marinette.
- « Ecoute », lui lance-t-elle, « Je sais que tu n'aimes pas que j'aborde le sujet, mais pense qu'il faut qu'on parle de ton copain. »
Aussitôt, Marinette se met à rougir violement. De gêne ? De colère ? Adrien ne saurait le dire. En revanche, au vu du coup d'œil incisif qu'elle jette à Alya, elle n'a clairement aucun doute quant à la tournure que s'apprête à prendre la conversation.
Et manifestement, elle n'a guère envie de poursuivre plus loin.
- « Moi, je pense qu'il ne faut pas spécialement en parler », rétorque-t-elle d'un ton presque hargneux. « En plus, je suis sûre que ça va ennuyer Nino et Adrien », poursuit-elle en désignant les deux garçons d'un geste de la main.
- « Pas du tout », réplique Alya avant même que ses amis n'aient le temps d'ouvrir la bouche. « En plus, on en a déjà discuté entre nous. »
- « Alya ! », s'indigne Marinette en s'empourprant de plus belle.
- « Marinette », reprend son amie d'une voix apaisante, « Je pense - ON pense - qu'il faudrait que- »
- « Alya », grogne Marinette, « Ce n'est pas le moment. »
- « Je sais que tu refuses de l'admettre », poursuit Alya, imperturbable, « Mais tu es dans une relation toxique. Tu ne peux pas laisser quelqu'un te faire du mal et ne- »
Marinette serre les poings et instinctivement, amorce Adrien un léger mouvement de recul. D'ordinaire, sa camarade de classe est un véritable concentré de bonne humeur et d'optimisme. Une jeune fille perpétuellement en train de sourire, dont la joie de vivre est contagieuse.
Mais là, ses immenses yeux couleur azur ont pris des allures de ciel d'orage. Ils s'assombrissent, étincellent de rage, menacent de foudroyer Alya sur place si elle s'avise de prononcer ne serait-ce qu'un mot de plus. Mâchoire serrées, menton agressivement relevé en avant, Marinette semble prête à se transformer en véritable furie.
- « Alya », martèle-t-elle d'une voix vibrante de colère, « PERSONNE ne me fait du mal. Surtout pas LUI. C'est un malentendu. »
- « Alors pourquoi ? », réplique immédiatement son amie. « Pourquoi tous ses bleus ? »
- « Je te l'ai dit », soupire Marinette... « Je suis juste... »
- « Maladroite ? », complète Alya en haussant un sourcil circonspect.
- « TRES maladroite ! », renchérit Marinette, clairement exaspérée par la situation. « Franchement, Alya, fait moi un peu confiance ! »
Alya marque un léger temps d'arrêt et laisse échapper un léger soupir.
- « J'aimerai bien », reprend-elle finalement, une expression peinée sur le visage. « Mais Marinette... Pourquoi tu ne me dis jamais exactement d'où viennent tous ces bleus ? Et pourquoi tu ne me parles jamais de ton copain, s'il n'y a rien de bizarre entre vous ? »
Manifestement à court d'arguments, Marinette ouvre bouche, la referme, la rouvre, la referme encore, sans prononcer la moindre parole.
Adrien reste quant à lui muet de stupeur. Jamais il n'a assisté à une pareille altercation entre les deux jeunes filles, et pour être honnête, il ne souhaite guère réitérer l'expérience un jour. En revanche, il commence à se demander très sérieusement s'il ne ferait pas mieux d'intervenir immédiatement pour tenter de tempérer les choses.
En quête d'approbation, il jette un bref regard avec Nino et hausse un sourcil interrogateur à son attention. Une expression affolée se peint aussitôt sur les traits de son meilleur ami. Comprenant manifestement le message d'Adrien, Nino secoue vivement la tête de droite à gauche, l'enjoignant silencieusement à rester en dehors de cette querelle.
Alors qu'Adrien s'apprête à poursuivre leur conversation à grand renfort de nouvelles grimaces et autres gestuelles sourcilières, Alya reprend la parole.
- « Marinette », insiste-t-elle en se penchant vers son amie. « Tu as besoin d'aide... »
- « Je. N'ai. Pas. Besoin. D'aide », siffle Marinette entre ses dents. « Et mon copain ne me ferait JAMAIS de mal », poursuit-elle, le regard étincelant de colère. « Au contraire ! Si tu savais, Alya... C'est... C'est la personne la plus gentille qui soit. La plus courageuse, la plus extraordinaire... C'est... Je l'admire beaucoup, tu sais. C'est mon héros, quelque part », poursuit-elle avec un sourire plein de tendresse. « J'aurai plutôt peur qu'il se blesse un jour en voulant me protéger », ajoute-t-elle d'une voix plus sombre. « Enfin, ce n'est pas comme si j'avais besoin de protection non plus ! Vraiment pas ! », se repend-elle vivement. « Mais il ne me fait pas de mal, je t'assure. »
- « Marinette...», reprend Alya d'une voix inquiète.
- « Bon, je n'ai plus faim ! », s'exclame brusquement son amie, clairement désireuse de couper court à la conversation.
Marinette se lève d'un geste vif et s'empare de son sac à dos pour le faire passer par-dessus son épaule.
- « Je vais en profiter pour finir mes exercices de maths, je n'ai pas eu le temps de les terminer hier », poursuit-elle avec un faible sourire d'excuse qui ne convainc personne. « A tout à l'heure ! »
Le regard rivé sur le siège vide de Marinette, Alya fait machinalement tourner son crayon entre ses doigts. La sonnerie annonçant la fin des cours vient à peine de finir de résonner dans l'établissement et son amie est probablement déjà loin. Elle a bondi de son siège comme on jaillit d'un starting-block, dévalé les quelques mètres qu'elle avait à franchir pour sortir de la classe et filé avant qu'Alya n'ait eu le temps de lui dire ne serait-ce qu'un mot.
A la place de la jeune blogueuse, n'importe qui aurait probablement déjà baissé les bras. Surtout après le fiasco qu'a été le repas de midi.
Mais Alya est quelqu'un de têtu. De très, très, très tenace.
Marinette a beau ne pas vouloir entendre raison, elle refuse de la laisser s'enfermer dans une relation potentiellement dangereuse sans rien faire. Durant l'après-midi, Alya a longuement réfléchi. A sa meilleure amie, à celui avec qui elle sort, à cette situation bien plus alarmante que Marinette ne veut clairement l'admettre.
Elle doit ouvrir les yeux à son amie. Lui faire comprendre qu'elle doit impérativement se séparer de ce garçon avant que les choses ne prennent une tournure dramatique. Pour ça, elle a un plan, encore. Mais cette fois, elle a impérativement besoin d'une aide extérieure.
- « Hey », lance-t-elle brusquement à ses deux voisins de devant. « Vous avez quelques minutes de libre ? J'aurai besoin de vous pour quelque chose. »
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