.Parenthèse.21.06.18.

J'entendais les rires, et la musique à m'en percer les tympans.

Hier, parmi la foule, je me suis sentie plus seule que jamais. Dans le tumulte et les éclats de voix, j'ai cherché quelqu'un à qui me confier. J'aurais voulu crier pour recevoir un seul regard, un sourire, un mot réconfortant.

Et dans cette chaleur suffocante, j'étais morte de froid.

J'ai pensé que je pouvais disparaitre ainsi, engloutie par la masse compacte et bruyante autour de moi. Et ce gouffre qui grandit, et que rien ne semble vouloir combler, m'a fait me sentir toute petite ; minuscule. L'insignifiance, cette odeur nauséabonde de désespoir et de tristesse, m'ont inspiré une telle pitié que j'en ai eu le souffle coupé.

Et dans cette foule, de tout mon cœur, j'ai souhaité disparaître.

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