▪︎ CHAPITRE 34 ▪︎
Un lourd soupir s'échappe de mes lèvres. Je m'affaisse dans mon canapé, fatiguée, le regard tourné vers le plafond. J'ai comme soudain une perte d'énergie, la pluie ayant drainé toute ma positivité.
« Disparue »
Je n'arrive pas à comprendre, à bien réfléchir, à me poser les bonnes questions. Tout se brouille dans ma tête. C'est presque le chaos à vrai dire. Toujours plus de questions sans réponses.
En vérité, j'ai envie de faire confiance à Rouge Sensuel. Pourquoi ? Je ne sais pas. Peut-être parce que je pense que sa folie l'empêche de mentir. Évidemment, il m'a bien sûr interdit de lui poser toute autre question sur Nina, est ce qu'il savait que ça allait me perturber ?
Je veux le croire, il me l'a assuré. Après tout, je ne peux pas continuer de tourner en rond.
Donc, si Rouge Sensuel me dit qu'elle a « disparue », alors c'est qu'il n'a pas non plus de nouvelles d'elle.
Mais alors, qu'elle-t'elle devenue ? Qui a pris les rênes ?
Plus j'y pense, et plus j'ai la désagréable sensation que Noir Ténèbre ne mentait pas non plus. Il semblait assez inquiet que je rencontre Rouge Sensuel, et puis je n'ai jamais vraiment eu de « problème » avec lui. Certes, il est assez distant, mais il m'a toujours paru plus logique que les deux autres, plus terre à terre. Je ne dirais pas normal évidemment, car pour être mêlé à ce jeu il doit lui aussi avoir une énorme part d'ombre, mais peut-être moindre que les deux autres cas. Je me souviens lorsque je lui avais demandé ce qu'avait fait Jaune Électrique de Nina, il m'avait répondu vaguement « je ne pense pas qu'il lui ait fait du mal ». Plus j'y repense, et plus il ne semblait même pas certain lui-même.
Et... si lui aussi s'était fait berner par Jaune Électrique ? Il est probable que ce dernier ait menti aux deux autres maîtres dans le but de me berner également. Ce serait ingénieux de sa part. Je ne peux pas entièrement faire confiance à qui que ce soit, alors il en profite pour me troubler encore plus dans mes recherches.
Son but : que je remette tout en question, que je me demande qui est le menteur.
Si je suis donc mon hypothèse, Jaune Électrique a menti à Noir Ténèbre en lui affirmant avoir déposé Nina chez elle. Pour ce qui est de Rouge Sensuel, il ne semble pas l'avoir informé. En me répondant donc « Disparue », il ne me dit que ce dont il est au courant. Demander la même chose à Noir Ténèbre est donc inutile.
Il faut que j'aille directement à la source du problème : Jaune Électrique.
Mes paupières deviennent lourdes à force de m'embrouiller la tête. Je regarde l'heure, il est tard, il faut que je dorme un peu. Je verrai tout ça demain.
***
Après avoir passé la matinée chez moi j'ai fini par prendre l'air. Je n'arrivais plus à réfléchir, seule, dans le silence. Et puis, je me sens presque plus en sécurité dehors, entourés de nombreux témoins. En y repensant, les maîtres connaissent mon adresse alors je suis définitivement plus en sécurité dehors.
J'ai mis beaucoup de temps hier pour pouvoir m'endormir. Je n'arrivais pas à trouver le sommeil, trop occupée à me faire un sang d'encre pour Nina. Certes, je ne la connais pas, mais ce qui lui est arrivé peut m'arriver aussi. Je dois savoir jusqu'où ils sont capables d'aller.
Je dois réussir à percer leur secret, à comprendre l'enjeu de tout ça, à comprendre pourquoi je me suis embarquée là-dedans. Pourquoi je n'arrive plus à en sortir, pourquoi j'en suis devenue obsédée. Je veux comprendre.
J'ai peur, peur de ce que je suis devenue. De qui je suis devenue.
Le jeu m'a redonné l'envie de vivre. Avant, je n'étais qu'un zombie errant comme tous les autres dans la ville, je n'avais pas d'objectif, pas d'histoire, rien.
Je n'étais rien.
Ce jeu me permet de ressentir différentes choses, et même si la peur et l'angoisse sont dorénavant omniprésentes, l'excitation que me confère cette touche de danger m'obsède. Elle m'ordonne de continuer.
Et c'est ce que je fais.
Revenons en à Jaune Électrique. Il est désormais temps que je lui envoie un message.
Je sors mon téléphone tout en continuant à marcher. Aujourd'hui il fait un peu meilleur qu'hier, bien qu'il ne fasse pas plus chaud. Je tourne ma tête vers l'embouteillage qui s'est créé. C'est toujours comme ça à New York. De nombreux taxis jaunes colorent les routes. Certains klaxonnes retentissent.
Je continue de marcher, sans vraiment savoir où je vais, juste, je continue.
J'appuie sur l'application.
──────────⊱◈◈◈⊰──────────
Eɴᴠᴏʏᴇʀ ᴜɴ ᴍᴇssᴀɢᴇ ᴀ :
ROUGE SENSUEL
NOIR TENEBRE
-> JAUNE ÉLECTRIQUE
─────────⊱◈◈◈⊰──────────
| ᏞᏆᏞᎽ ᎡᎪᏙᎬ :
Il est temps que tu me dises la vérité.
« Je n'ai pas besoin d'attendre une seule seconde de plus que j'ai déjà une réponse. »
| ᎫᎪႮΝᎬ ÉᏞᎬᏟͲᎡᏆϘႮᎬ :
Bonjour à toi aussi !
| ᏞᏆᏞᎽ ᎡᎪᏙᎬ :
Bonjour.
| ᎫᎪႮΝᎬ ÉᏞᎬᏟͲᎡᏆϘႮᎬ :
Ça faisait longtemps que tu ne m'avais pas envoyé de message ! Suis-je le moins préféré ?
| ᏞᏆᏞᎽ ᎡᎪᏙᎬ :
Pour le moment, oui. Et de loin.
| ᎫᎪႮΝᎬ ÉᏞᎬᏟͲᎡᏆϘႮᎬ :
Ah ! Pourquoi donc :(?
| ᏞᏆᏞᎽ ᎡᎪᏙᎬ :
Tu oses le demander ? À ton avis ? Creuse toi un peu la tête et demande toi ce que tu as fait.
| ᎫᎪႮΝᎬ ÉᏞᎬᏟͲᎡᏆϘႮᎬ :
Oh je vois haha, tu veux parler de Nina ?
| ᏞᏆᏞᎽ ᎡᎪᏙᎬ :
Exact.
| ᎫᎪႮΝᎬ ÉᏞᎬᏟͲᎡᏆϘႮᎬ :
Qu'attends-tu que je dise ?
| ᏞᏆᏞᎽ ᎡᎪᏙᎬ :
Je veux la vérité. Qu'as-tu fait d'elle.
| ᎫᎪႮΝᎬ ÉᏞᎬᏟͲᎡᏆϘႮᎬ :
Mmh, ce serait beaucoup trop facile si je t'en parlais comme ça.
| ᏞᏆᏞᎽ ᎡᎪᏙᎬ :
Peu importe comment tu vas t'y prendre j'ai besoin de savoir.
| ᎫᎪႮΝᎬ ÉᏞᎬᏟͲᎡᏆϘႮᎬ :
Pourquoi est-elle si importante pour toi ?
| ᏞᏆᏞᎽ ᎡᎪᏙᎬ :
Elle ne l'est pas, mais plus j'avance dans votre jeu et plus je la comprends. Ce qui lui est arrivé pourra sans doute m'arriver aussi alors j'ai besoin de connaître TOUS les dangers qui me guette.
| ᎫᎪႮΝᎬ ÉᏞᎬᏟͲᎡᏆϘႮᎬ :
Oui, sauf que moi j'en ai pas envie haha !
| ᏞᏆᏞᎽ ᎡᎪᏙᎬ :
Espèce d'enfoiré
| ᎫᎪႮΝᎬ ÉᏞᎬᏟͲᎡᏆϘႮᎬ :
Oh oh doucement Lily on se calme, je comprends ta colère mais souviens-toi, tout ceci, n'est qu'un jeu.
| ᏞᏆᏞᎽ ᎡᎪᏙᎬ :
Sérieusement ?! Un jeu ? T'appelles ça un « jeu » quand tu kidnappes quelqu'un et qu'on a plus aucune trace d'elle après ?
| ᎫᎪႮΝᎬ ÉᏞᎬᏟͲᎡᏆϘႮᎬ :
Oui bon, vu comme ça aussi haha
| ᏞᏆᏞᎽ ᎡᎪᏙᎬ :
Et le pire c'est que ça te fait rire
| ᎫᎪႮΝᎬ ÉᏞᎬᏟͲᎡᏆϘႮᎬ :
Évidemment, mieux vaut en rire qu'en pleurer, souris à la vie Lily !
« Quel taré, je me demande finalement si c'est pas lui le plus cinglé. »
| ᏞᏆᏞᎽ ᎡᎪᏙᎬ :
J'attends toujours.
| ᎫᎪႮΝᎬ ÉᏞᎬᏟͲᎡᏆϘႮᎬ :
Tu peux encore attendre alors :)
| ᏞᏆᏞᎽ ᎡᎪᏙᎬ :
Punaise alors tu ne vas vraiment pas me le dire ?
| ᎫᎪႮΝᎬ ÉᏞᎬᏟͲᎡᏆϘႮᎬ :
Lily, que tu es naïve, tu es dans Evil Game, jamais je ne révélerai une info pareille. Par contre on peut trouver un compromis :)
| ᏞᏆᏞᎽ ᎡᎪᏙᎬ :
Je t'écoute.
| ᎫᎪႮΝᎬ ÉᏞᎬᏟͲᎡᏆϘႮᎬ :
Je vois que tu ne recules devant rien, c'est bien ! Rencontrons-nous à un endroit pour en parler.
| ᏞᏆᏞᎽ ᎡᎪᏙᎬ :
C'est ça ton compromis ? Une rencontre ?
« Après, il faut dire que je ne serai absolument pas rassurée. »
| ᎫᎪႮΝᎬ ÉᏞᎬᏟͲᎡᏆϘႮᎬ :
Exact :)
| ᏞᏆᏞᎽ ᎡᎪᏙᎬ :
Et donc, où ça ?
| ᎫᎪႮΝᎬ ÉᏞᎬᏟͲᎡᏆϘႮᎬ ::
Je viendrai à ta rencontre. A tout à l'heure, Lily :)
〘 ᴊᴀᴜɴᴇ ᴇʟᴇᴄᴛʀɪϙᴜᴇ
s'ᴇsᴛ ᴅᴇᴄᴏɴɴᴇᴄᴛᴇ. 〙
──────────⊱◈◈◈⊰──────────
C'est une putain de plaisanterie ! Alors comme ça je suis censée marcher, errer, sans but, jusqu'à ce qu'il me trouve ? Le plus effrayant, c'est de savoir qu'il me suit peut-être à la trace... ou alors, il me connaît et sait où je compte me rendre.
Dans les deux cas c'est la merde totale.
C'est peut-être un stalker ? J'avoue ne jamais avoir pensé à cette optique, il est peut-être temps que je me penche sur cette hypothèse. Est ce qu'il me connaît personnellement pour être si sûr de lui ? Ou est ce qu'il me suit depuis que je suis sortie de chez moi ? J'ai un horrible frisson de peur. Merde, je suis putain d'effrayée.
Ce cinglé a réussi ce que les autres n'avaient pas encore réussi : je suis terrifiée. Vraiment. Je vais en devenir folle.
Je regarde dans tous les sens, le souffle court, quelqu'un qui me paraîtrait louche. Mais on est à New York, comment pourrais-je trouver une toute petite fourmi dans une fourmilière ?! Je ne connais même pas son visage contrairement à lui. Il pourrait très bien être à visage découvert, l'air de rien, que je ne pourrais même pas le savoir.
Ça y est, la panique attaque chaque parcelle de mon corps jusqu'à pénétrer mon âme.
Ok ok, du calme. Rien ne peut m'arriver dehors en plein jour, il y a trop de témoins pour ça.
A moins... qu'il ne soit carrément cinglé.
Fait chier.
Je continue de marcher en accélérant le pas. Ma vision se floute, j'ai la respiration saccadée. Je dois changer de trottoir. S'il me suit, je dois le semer. Sans penser à rien d'autre je traverse presque les yeux fermés, toujours en regardant dans tous les sens, mais sans même voir quoi que ce soit tellement la panique m'assaille.
Mais soudain, un klaxonne retentit très fort dans mes oreilles et je tombe à la renverse par instinct.
Il me faut quelques secondes pour comprendre ce qui vient de se passer. Quand je prends conscience, je suis à terre, un taxi jaune à moins d'un mètre de mon visage. J'écarquille les yeux, le souffle saccadé. Un monsieur en sort et commence à me hurler dessus mais je n'entends rien.
Je suis trop occupée à essayer de calmer le flot d'émotions qui me parcourt.
Je viens d'échapper à la mort.
Elle m'a effleuré, et j'en suis la seule fautive, trop paniquée par le jeu.
Je me relève rapidement, finalement rien de cassé ou que je ne puisse ressentir pour le moment, et m'enfuis.
Je cours, sans même me retourner, m'excuser.
Je fuis, tout. Que ce soit la scène ou mes propres émotions.
Des larmes perlent tandis que je cours toujours. Je n'ai pas le temps de savoir où je me dirige, et je n'ai même pas envie de le savoir. Je veux juste me perdre, fuir ce qui est en train d'arriver.
C'est une catastrophe, je suis en train de perdre le contrôle. Evil Game est en train de me tuer à petit feu. Ils sont en train de gagner. Je dois me reprendre, et vite, si je ne veux pas devenir comme l'était Nina.
Oui, ça ne peut pas continuer comme ça.
Je suis Lily, il est hors de question que j'abandonne par peur. Ça n'arrivera jamais, et ce n'est pas un accident ou les trois maîtres du jeu qui réussiront à me briser.
J'ai certes perdu le contrôle pendant quelques instants mais c'est fini.
Oui, je vais gagner.
C'est une promesse que je me fais.
Enfin calmée, je cesse de courir peu à peu. Essoufflée, je regarde autour de moi pour me repérer où je me trouve. Je ne connais pas cet endroit, combien de temps ai-je couru ?
Ah, je vois. Au loin, je repère cet endroit touristique connu pour offrir une très belle vue sur New York.
Après quelques secondes de réflexion, je décide de m'y rendre. Ça me fera peut-être un peu de bien de prendre du recul et surtout, de me calmer.
Ce n'est qu'à quelques minutes de marche alors je suis vite arrivée. Devant, il faut payer pour rentrer. Je prends un ticket une heure et rentre dans le bâtiment. Il y a un bar, un café, quelques magasins, des toilettes et un restaurant. Je prends l'ascenseur pour me rendre à l'endroit voulu. Arrivée au 60ème étage, l'ascenseur s'ouvre sur un toit à ciel ouvert, entouré de grandes barrières protectrices afin de ne pas, évidemment, tomber dans le vide. Je décide de m'avancer un peu plus près, jusqu'à m'appuyer sur la rambarde. Après ça, il n'y a qu'un petit muret et faible grillage qui me sépare du vide.
Je ne regarde pas en bas mais plutôt à l'horizon. Je n'ai pas peur du vide, mais je dois avouer que je n'aime pas trop ça.
Disons que je n'en raffole pas.
J'éternue, plusieurs fois de suite. Je frissonne un peu. Tiens, aurai-je attrapé froid ? Le pression de l'accident et de la course retombée, je me sens désormais fatiguée, sans plus aucune énergie.
Pourtant, j'apprécie la vue sans me soucier de rien d'autre. J'inspire un bon gros bol d'air frais, ça fait du bien. Je savoure le moment, presque apaisant.
Plus aucunes pensées néfastes ne traverse mon esprit.
Je reste là, simplement à regarder New York, intense et palpitante, regorgeant de défis.
Mais soudain, alors que je suis enfin apaisée, un corps se cogne contre mon dos.
- Lily.
Un frisson d'horreur m'attaque. Sans même me retourner je sais que c'est lui.
Ses deux mains se posent à côté des miennes sur la rambarde. Je ne peux pas me retourner. Son torse est collé au mien et il doit bien faire une ou deux tête de plus que moi. Je ne dois pas paniquer. Surtout pas. Il est primordial de garder mon sang froid.
- Je t'ai facilement trouvé ! Rit-il, ce qui me glace le sang.
- Dit plutôt que tu m'as suivi.
- Je ne révèle pas mes petits tours, c'est le propre d'un magicien, s'amuse-t-il.
T'es pas un magicien bordel.
Encore une fois j'éternue puis me mets cette fois à tousser sans pouvoir me contrôler. Merde, qu'est ce qu'est en train de me faire mon corps. Je me sens presque fiévreuse. Jaune Électrique semble en faire abstraction puisqu'il n'évoque pas le sujet.
- Maintenant que tu es ici, dit moi ce que tu as fait de Nina, ordonné-je sans laisser mon état patraque transparaître.
Il prend quelques secondes pour me répondre.
- Ne fais pas la forte tête avec moi, je pourrais très bien te jeter par dessus, me souffle-t-il au creux de l'oreille tout en poussant lentement mon corps sur la rambarde.
- Tu montres enfin ton vrai visage, craché-je presque. Tu as tué Nina, avoue.
Mes jambes commencent à se faire lourdes et mes paupières aussi. Est-ce que j'aurai attrapé froid à cause de la pluie d'hier ? Ou l'accident a fait plus de dégâts que je ne le pensais ? Ce n'est vraiment pas le moment.
- J'ai l'impression d'être un monstre pour toi, se met-il à rire. Je n'en suis pas un, rassure-toi. Même si je dis des choses effrayantes, il ne faut pas toujours me croire.
- Il est là le problème, il est impossible de te faire confiance. Dis-moi ce que tu as fait d'elle, c'était le compromis.
- Bon, bon, il est temps que je crache le morceau, soupire-t-il. Mais profitons un peu de la vue avant, tu sais bien que j'adore le vide.
Oui, tu raffoles du danger, ça je l'ai bien compris. Je me suis même parfois demandée si je ne te ressemblais pas par moment à cause de mon attraction pour ce jeu. Mais je ne suis définitivement pas aussi folle.
Il prend une grande inspiration. Ça y est, je le sens, le moment de révélation est arrivé. Je ferme les yeux, de plus en plus à bout de forces.
- Elle est morte.
Mon cœur rate un battement, et c'est malheureusement ce moment que choisis mon corps pour me lâcher. Il fallait s'en douter, je n'ai jamais eu de chance.
Je m'effondre par terre, épuisée, fiévreuse. Mes paupières se ferment peu à peu sans que je puisse les contrôler. J'ai juste le temps de voir un grand sourire sur son visage, le reste étant caché par une capuche.
Un sourire bien effrayant.
***
Ehe, alors, surpris ?
Vous en saurez plus sur sa mort dans le prochain chapitre ;)
En ce qui concerne l'endroit où se trouve Lily, il s'agit bien évidemment d'un bâtiment fictif ! J'aurai pu choisir l'empire state building mais je trouve que l'endroit n'était pas assez dangereux pour nos deux amis ;)
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