☀️Chapitre 2
De retour à leur base, Machi soigna la rescapée sous les ordres de son chef.
Cependant, elle eu beaucoup de mal à la remettre sur pied, ses cicatrices assez profondes avaient déjà commencé leur infection, sans compter que la chaleur y avait joué pour beaucoup.
Il a fallut injecter à la jeune femme des anti-douleurs, les cicatrices ayant eu besoin de points de sutures.
Ses pieds reprirent un volume normal, néanmoins, Machi constata quelques déchirures musculaires au niveau des muscles de ses jambes et une au niveau de la hanche droite.
Elle conclut qu'elle aura à prendre un bon moment de repos avant un rétablissement complet.
Voici trois jours et trois nuits que celle-ci dormait. La voici qui ouvrit soudainement les yeux et se leva brutalement, ses cheveux flamboyants en bataille. Cependant elle fût vite ramenée en arrière, ses poingets attachés à des menottes en acier liés au lit.
Elle jura et arracha de toutes ses forces ses poignets, ce qui réussit mais laissa tout de même des traces violacées et sanguinolantes.
Elle regarda un peu autour d'elle. Elle était dans une chambre vide, habillée d'une tunique blanc cassé, des murs de béton effrités en pas très bon état, un lit médical, et des ustensiles de soin étaient disposés un peu partout.
Peu importe. Elle devait sortir d'ici et vite. Elle se leva précipitamment mais dès que ses pieds touchèrent le sol, elle s'effondra, les douleurs se réveillants.
Elle pesta et se releva grâce à la rambarde du lit et arracha avec violence le tube qui lui infusait les médicaments et sortit de la chambre, avec le reflet de la lune sur ses cheveux rubis.
Elle devait absolument reprendre la route et s'en aller le plus loin possible. Avant qu'elle ne se refasse attraper et finir ses jours en pourissant dans cette maudite cellule.
Elle effleura le collier d'acier, doté d'une LED rouge, la peur aux entrailles. C'est ce qu'elle était. Un chien servant de cobaye au gouvernement. Elle s'était elle-même perdue de vue, se retrouvant au bord de la folie et ne savait que faire.
Dernièrement, pour vivre, elle travaillait en tant qu'assassin. Elle avait déménager récemment à Yorkshin City, dans un hôtel, et c'est là que les problèmes surgirent.
Elle s'était faite acculée par des hunters professionnels chargés de la capturer et de la rendre aux scientifiques de l'association Hunter.
Elle réussit tout de même à s'enfuir en faisant des morts, mais elle n'en sortit pas indemne.
Ce collier indestructible, elle le portait depuis son séjour dans les sous-sols, il permettait aux scientifiques de la contrôler, mais seulement dans un périmètre restrain. C'est pour cette raison qu'elle devait essayer de mettre le plus de distance possible entre elle et ses ravisseurs.
Elle longeait à présent le couloir en s'aidant du mur éffrité, se dirigeant vers le hall en ruines principal éclairé par la lumière de l'astre lunaire.
Elle restait à la fixer de ses yeux émeraudes et c'est lorsqu'elle se retourna pour quitter le répère qu'une voix calme et douce venue du fond s'éleva:
-Escapade nocturne?
La jeune femme sursauta et recula d'un bond en arrière. Elle était tellement concentrée sur sa fuite qu'elle ne sentit pas la présence du jeune homme, assis sur les rochers, une bougie illuminant sa lecture.
Celui-ci posa la question sans daigner regarder son interlocutrice.
Elle l'observa de ses yeux verts perçants. Il était habillé d'une légère chemise blanche à moitié fermée, d'un pantalon noir droit et portait des mocassins de la même couleur. Cette fois-ci, ses cheveux lui retombaient sur ses yeux gris, et elle remarqua une drôle de croix sur son front.
-Quel genre de gus j'ai à faire cette fois-ci... Pensa-t-elle sarcastiquement.
Celle-ci resta silencieuse et fit glisser sa main dernière son dos et saisit la poignée de son sabre.
-Pourtant, je ne pense pas que tu sois en état de déserter tout de suite. Comment te sens-tu? Lui demanda-t-il, un semblant de ton concerné dans sa voix.
-Je doute que ce soit vraiment mon état qui vous intéresse. Vous m'avez soigné en espérant quelque chose de moi. Cependant, je ne vous ai rien demandé, cracha-t-elle.
Elle vit un sourire se dessiner sur le brun, qui continuait de lire.
-Cette façon de penser me rappelle les habitants de Yorkshin City. Mais j'admet que tu n'as pas tort, mais ton état importe beaucoup dans ce que je souhaite.
-Ce n'est pas uniquement les habitants de Yorkshin City qui pensent comme ça. L'humain est fait comme ça. Parle. Qu'est-ce que tu veux de moi.
-Les négociations peuvent donc commencer. Tout d'abord, sais-tu qui je suis?
-Parce que je suis censée savoir? Dit-elle, exaspérée.
-Je suis Kuroro Lucifer.
La jeune femme écarquilla les yeux à l'entente de son nom.
-Han, han... J'ai donc devant moi le très célèbre voleur voleur et le grand leader de la brigade fantôme... Si on m'avait dit que j'allais te rencontrer personellement, je me serais moquée ouvertement.
Son sourire s'agrandit.
-Tu dois être une grande habituée du milieu si tu arrives à me reconnaître qu'à mon nom.
-Assez, que je te connais. Tes "exploits" sur le marché noir sont contés comme on raconterait des légendes.
-Tu m'en vois flatté.
-Prends-le comme tu le sens. Je ne dis que ce que j'entends. Maintenant dis-moi ce que toi et ta petite clique vous voulez.
-Quel est ton nom?
-Tu peux m'appeler Gesshokû*, le nom que j'utilise pour le boulot.
-J'en déduis que je ne peux te demander ton nom d'origine?
-Tu t'en doutes.
-Gesshokû... éclipse lunaire... Veux-tu faire partie de nos rangs?
-Hors de question.
-Je m'y attendais. Laisse moi te demander pourquoi.
-Pour des raisons personnelles, je ne peux rester à un endroit fixe.
Kuroro ferma son livre avec un soupir et se leva pour se diriger vers la jeune femme.
À chaque pas que celui-ci faisait, l'aura de la rouquine se faisait de plus en plus menaçante et puissante, néanmoins, cela ne semblait l'affecter le moins du monde, ne daignant même pas activer son Nen.
Lorsqu'il fût seulement à quelque centimètres d'elle, celle-ci brandit son sabre avec une rapidité hors du commun et le mis sous la gorge du brun.
-Est-ce que ça a un rapport avec ce "collier"? Dit-il en posant un doigt dessus.
Agacée par sa perspicacité mal placée, elle grinça des dents et accentua l'appui de sa lame sur sa chaire.
Soudain, il disparu surprenant la jeune femme pour apparaître derrière elle, lui fit tomber son sabre des mains et lui fit dérober le sol au même moment et lui pointa son sabre dessus, agenouillé au sol, la femme entre ses jambes.
-Ta garde n'est pas si mal mais elle comporte beaucoup de failles, Gesshokû.
Le regardant méchamment de ses yeux verts plissés, elle le fit basculer avec ses hanches grâce à sa force titanesque, s'asseya sur le bas ventre du jeune homme tout en maîtrisant ses deux bras d'une main, le menaça de l'autre munie du sabre placé sous son oesophage.
-Tu ferais mieux de ne pas jouer avec le feu, Araignée.
Kuroro écarquilla de surprise, sourit grandement et écarta les bras.
-Je le savais... Tu es exceptionnelle. Tu devrais nous rejoindre.
Gesshokû ouvrit les yeux, surprise, puis soupira et se grattant la nuque.
-Quoi... C'était une sorte de test...? Murmura-t-elle agacée en se relevant, suivie par le brun.
Celui-ci épousseta ses vêtements et dit calmement:
-Tu devrais y réfléchir, il y'a beaucoup d'avantages à nous rejoindre.
-Je ne peux pas. Je ne dois jamais m'arrêter de courir. Peu importe où cela me mène.
-Je ne pense pas que tu puisses y aller avec tes jambes en cet état. Pourquoi ne pas attendre quelques jours? Insista-t-il.
-Il vaut mieux courir après sa liberté avec les jambes meurtries que de se faire attraper et être sûre que ces mêmes jambes se feront couper.
-Jolie métaphore. Tu lis?
-Un passe-temps comme un autre. Sur ce.
-Une dernière chose. Je ne sais pas si cela à un lien avec toi, mais avant de te rencontrer, nous avons éliminés un groupe d'homme en blancs et mis le feu à un car tout aussi blanc avec le logo de l'association Hunter.
Le visage de Gesshokû se déformit sous le choc. Elle lui attrapa le col violement.
-Comment?! Tu es sûr? Ils étaient bien en blanc? Est-ce que tu te souviens d'un qui avait une sorte de béret beige? Hurla-t-elle, paniquée.
-Effectivement j'ai du en abattre un qui portait un béret.
-De quel direction venaient-ils?!
-La direction contraire à la tienne.
-Je vois... ces enfoirés voulaient m'intercepter... Je n'y ai vu que du feu. Bon, je dois aller vérifier quelque chose. Kuroro, cette information m'a été très utile, tu as ma gratitude.
-Une minute. En guise de remerciement, répond à cette question.
Elle le regarda en silence, l'incitant à continuer.
-D'où viens-tu?
Elle sourit, pleine de sous-entendus.
-Du même endroit que vous autres, et elle s'en alla, sa chevelure voletant dans les airs, replaçant son arme dans son fourreau.
Au moment où les deux individus se tournèrent le dos, ils savaient que ce n'était certainement pas la seule fois où ils se croiseraient.
Kuroro alla chercher Sharnalk, bien décider à dicerner cette femme.
-Sharnalk, saurais-tu me chercher des information sur une personne grâce à son pseudonyme?
-Ahh... Ça sera certainement compliqué donc ça prendras à peu près trois voir quatres ou cinq jours, ça dépendra de la personne.
-Trouve moi des informations sur Gesshokû.
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