II - Le trois de cœur

«On peut toujours faire quelque chose de ce qu'on a fait de nous.
Jean Paul Sartre.»

À l'étage de la résidence royale, occupant la totalité de l'aile ouest, les quartiers privés du prince s'étendent sur plusieurs immenses pièces, toutes bien trop grandes pour un seul homme.
Ce dernier y passe néanmoins la majorité de son temps, navigant des murs de sa chambre, à ceux de sa salle de bains ainsi que de sa bibliothèque.
En outre, quand il ne gambade pas sur les milliers de mètres carrés de jardins à l'extérieur, il consacre son quotidien à ses livres et à l'entretien minutieux de sa propre personne.

Bien différent de son roi de père, le prince aime particulièrement prendre soin de lui, de la santé de son corps et de l'éclat de sa peau.
Souvent, s'asseyant longuement devant le large miroir de sa chambre, face à son imposante coiffeuse faite de marbre et de bois, il applique sur son visage toute une liste de crèmes et de lotions aux vertus diverses.

_ Oh. On dirait que la réunion de votre père est terminée.

Moins curieux qu'indifférent, le prince Izuku replace minutieusement la mèche de cheveux qu'il vient de coiffer sur son front, avant de jeter un oeil amusé sur la silhouette de son valet de chambre.

_ Il leur en faut du temps, pour ne rien dire d'intelligent. argue t-il alors en quittant son fauteuil brodé.

_ Sincèrement, n'avez vous jamais été curieux de ce qu'il se dit dans ces réunions ? D'assister aux échanges, aux débats ?

_ Aux débats ? ricane doucement Izuku en rejoignant son unique et fidèle ami près de la fenêtre. Personne ne débat avec mon père, Hanta. Quant aux échanges, ils ne sont pas difficiles à deviner. Crois moi, ils ne disent rien d'intellectuel.

Le jeune Hanta, né quelques semaines après Izuku d'une mère blanchisseuse et d'un palefrenier de la cour, fut désigné dès ses premiers jours de vie pour devenir le compagnon permanent du prince.
Élevé par une prestigieuse gouvernante, il a eu l'inestimable chance de bénéficier d'une excellente éducation.
Aussitôt qu'il sut lire, on le plaça au service du prince, auprès de qui il continuait de s'instruire tout en apprenant à maîtriser à la perfection tous les gestes et les codes de son quotidien.

Grand d'un peu plus d'un mètre soixante dix, le corps forgé par le port régulier de toutes sortes de charges, et doté d'un sens affiné de la dévotion, Hanta se dessine sous les traits d'un garçon avenant.
Bien que ses mains portent les stigmates de ses efforts, son visage ne cesse jamais de sourire, et ses iris alezan brillent toujours d'une joie naturelle et spontanée.
En plus de son bel uniforme doré et boutonné, il arbore une spectaculaire chevelure aussi longue que brune, soigneusement coiffée chaque matin à l'arrière de son crâne.

_ Il y a un commandant dans la cour, il semble perdu. ajoute le valet alors que le prince s'est déjà éloigné de nouveau pour retourner à son miroir. Il a l'air de chercher quelque chose.

_ Sûrement sa cervelle. se moque Izuku.

_ Oh, vous êtes durs ! sourit tendrement le valet en promenant un dernier regard sur la cour.

Puis, abandonnant la fenêtre et le commandant à l'extérieur, il rejoint son maître pour se placer derrière lui en posant ses mains sur ses épaules.

_ Votre père va certainement vouloir vous parler de cette réunion ce soir au dîner.

_ Pitié ne m'en parle pas .. Ces conversations m'horripilent. Ne voudrais tu pas y aller à ma place ?

_ Si je le pouvais, je le ferais avec plaisir pour vous soulager de ce poids. Mais je crains que ça ne me soit pas permis.

_ Tu es trop bon pour ce monde Hanta. Je ne mérite même pas ton oreille attentive.

Izuku, dont les convictions divergent de celles de son père, ne supporte pas l'idée de devoir, un jour, récupérer les rênes de ce royaume.
Les guerres que le roi s'amusent à déclarer le rendent nauséeux, lui qui n'aspire qu'à une vie de paix et de sérénité.

Quand il était encore petit garçon, bien avant le décès de sa mère adorée et l'émancipation de sa façon de penser, son père le convoquait chaque jour en tête à tête pour lui expliquer l'importance de ces conflits, et le former à devenir un homme aussi mauvais que lui.
À cette époque, la frontière au nord du pays commençait tout juste à s'étendre sur les territoires fraîchement conquis de Fukuoka et de Shiono.
Ces deux derniers n'ont bien sûr pas tardé à lancer des représailles.

Entre eux deux, Hosu n'avait pas encore conscience de ce qui l'attendait.
Izuku se souvient très bien des justifications de son père quand celui-ci a pris d'assaut ce tout petit territoire enclavé.
"Si nous laissons le moindre lopin de terre à un voisin, il en voudra toujours plus. C'est pour cela qu'il nous faut tout posséder, afin de garder le contrôle sur l'ensemble de ce qui nous entoure."

Finalement, quand Fukuoka et Shiono se sont dressés à leur tour face aux armées de Musutafu pour l'empêcher de prendre Hosu, Izuku a commencé à prendre conscience de la stupidité du mode de pensée de son géniteur.
Aucun territoire ne saurait prendre le contrôle total du monde entier, chaque assaillant trouvant systématiquement un adversaire face à lui, et ainsi la guerre serait infinie.
Les conflits n'ont plus fait que s'envenimer, se prolonger, et l'avidité du roi ne cessait de grandir en même temps.

Quelques années plus tard, Izuku qui fêtait son seizième anniversaire, a tenté de s'opposer au siège du royaume de Deika, au sud du pays.
Territoire riche de ressources agricoles et de commerces, ses habitants vivaient une sérénité parfaite avant que Musutafu décide de les envahir, puis d'absorber totalement leurs terres pour supprimer la frontière.
Depuis, ce peuple pillé et séquestré emploie toute son énergie à se révolter années après années, et il n'en ressort qu'un conflit permanent de plus.

S'il en possédait le pouvoir, Izuku rendrait à Fukuoka et à Shiono les terres que son géniteur leur a volées.
Il renverrait chez eux les hommes qui saccagent le petit territoire de Hosu et qui meurt à petit feu de l'avidité morbide des souverains du continent.
Il rendrait aussi sa liberté à l'ancien royaume de Deika.

Ainsi, il s'imagine que chacun pourrait vivre sagement chez soi, échanger diplomatiquement et ne plus jamais avoir à se battre.
Un raisonnement sans doute utopique, et qui entretient chaque jour les tensions entre lui et son père, mais auquel il veut croire.

_ Izuku, reprend Hanta après une poignée de secondes silencieuses, je vous vois occupé avec votre miroir, mais le dîner sera servi dans moins de deux heures, et vous n'avez toujours pas pris votre bain.

Soupirant toute son âme en levant les yeux au ciel, il se met instantanément à bouder.
Ces dîners malheureusement quotidiens avec son père le rendent malade à chaque évocation.

_ En plus, rajoute son valet, vous ne pouvez pas vous présenter ainsi.

N'ayant qu'à peine mis une oreille dehors aujourd'hui, le prince s'est offert la permission de passer la journée en tenue de nuit.
Bien à l'aise dans sa longue chemise en coton, enfiler des vêtements simplement pour rejoindre un homme qu'il déteste dans une salle à manger ne lui donne envie que de se plaindre.

_ Hanta, et si nous jouions aux cartes ce soir après le dîner ? quémande t-il alors pour se réconforter.

_ Nous ferons autant de parties que vous le voulez, à condition que vous veniez prendre votre bain maintenant.

_ Marché conclu.

Puis, la mort dans l'âme malgré tout, Izuku se sépare de son confortable fauteuil pour trainer ses pieds sur le parquet, suivi de près par son ami inexorablement souriant.
Traversant le couloir de ses quartiers, il se conduit ainsi jusqu'à la salle de bains, qu'il fixe nonchalamment comme pour lui reprocher son existence.

À l'intérieur de cette grande pièce, presque vide en comparaison de sa superficie, une baignoire en fonte grise, perchée sur quatre pieds sculptés, occupe le centre de l'espace.
Posés sur son rebord, un drap de bain et deux linges propres attendent sagement d'être mis au travail.
Aussi, juste à côté, une simple chaise en bois permet à Hanta de s'y installer pour assurer, avec confort, la toilette du prince.

En face de tout ça, un large et haut miroir fixé au mur renverra à Izuku son reflet lorsqu'il se tiendra dans l'eau.
Puis, outre quelques bibelots décoratifs et la fenêtre offrant toute sa lumière à cette pièce, il ne s'y trouve rien de plus.

_ Ne faites pas cette tête. taquine Hanta en tapotant son épaule. Le dîner passera vite et nous serons de retour dans vos quartiers avant que vous n'ayez eu le temps de vous ennuyer.

Pendant qu'ils parlent, commence alors le bal des domestiques du château, allant et venant les mains chargées de cruches d'eau expressément chauffée, le tout sous l'oeil maussade d'un prince qui aurait préféré rester devant le miroir de sa chambre.

_ Comment fais tu pour demeurer si enthousiaste et optimiste ?

_ Sans doute est-ce ma manière de survivre à ce monde. Nous mourrions tous de désespoir sans un peu d'optimisme.

_ Si ce que tu dis est vrai, alors me voilà mourant.

Ricanant devant son expression exagérément dramatique, Hanta secoue la tête comme pour chasser ces inepties de ses oreilles.

_ Les habitants de ce royaume deviendraient fous à vous entendre. Ils ne demanderaient qu'à prendre votre place.

_ Qu'ils la prennent ! Je leur fais don de mon père et de ma destinée avec grand plaisir. soupire le prince en suivant du regard le départ de la dernière domestique.

Enfin, alors que le jeune valet ferme la porte de la pièce pour garantir l'intimité de son maître, Izuku peut désormais se dégager de toute forme de pudeur.
Levant sa longue chemise par dessus sa tête, en dessous de laquelle il ne porte rien, il promène calmement son corps nu jusqu'au rebord de sa baignoire.

_ Entrez dedans temps que l'eau est chaude. Vous geignez déjà suffisamment, il ne manquerait plus qu'elle devienne froide.

Par habitude, Izuku ne se vexe pas des gentilles réprimandes de son compagnon qui, à ses côtés depuis son enfance, partage avec lui une amitié sincère et solide.
Et pour sûr que, sans sa lumineuse présence, le prince aurait déjà pris soin d'enrouler une corde à son propre cou.

Alors, en gardant le silence, il se glisse à l'intérieur du bain fraîchement préparé sans grâce ni élégance.
Avachi dans l'eau, ses longues jambes repliées contre son buste svelte, il croise ses bras sur ses genoux.
Sur presque toute la surface de son corps, sa peau blanche de vivre enfermé se décore de centaines de tâches de rousseur éparses.
Une caractéristique qu'il tient de sa mère bien aimée, et qui embellit son visage d'une manière peu répandue.

Du reste, le large miroir d'en face le lui renvoie, ce visage.
Fin, à peine arrondie de chaque côté, et encadré de mèches brunes de ses cheveux bouclés.
Juste assez longue pour venir se frotter à ses joues et effleurer le haut de ses épaules, cette magnifique chevelure occupe chaque jour plusieurs heures de son temps, consacrées à l'entretenir et à la rendre aussi soyeuse que possible.

Car, en plus des constellations sur sa peau et de ses grands iris d'émeraude, ces boucles brunes sont ce qui le rapprochent le plus de l'apparence de sa défunte mère.
En prendre soin lui permet de rendre presque invisibles les traits hérités de son père.
Plutôt mourir sur le champ que de ressembler physiquement à l'ogre sans âme qui occupe le trône de ce royaume !

_ Sa somptueuse majesté consent-il à ce que je lave ses cheveux aujourd'hui ?

Le ton ouvertement taquin de son ami lui arrache, malgré lui, un rire étouffé, qu'il accompagne d'un relâchement de ses muscles pour se détendre davantage.

_ Non, pas aujourd'hui s'il te plaît. Mes boucles sont parfaites. Nous les laverons demain.

_ Vous m'avez déjà dit ça hier, ainsi que le jour précédent.

_ Je te fais la promesse que nous les laverons demain. supplie le prince pour attendrir son valet.

_ Entendu. Demain vous n'y échapperez pas !

Enfin, sans maugréer davantage, Izuku se laisse manipuler par Hanta, levant et baissant les bras pour que ce dernier puisse frotter, partout sur son corps, son linge humide et savonné.
L'esprit divagant, préoccupé d'avance par la conversation prochaine qu'il devine avec son père, il ne dit rien, bougeant comme une marionnette sous les ordres de son ami.

Il le sait, après chaque réunion stratégique comme celle qui s'est tenue cet après midi, le roi fournit beaucoup d'efforts de colère et de négociation pour tenter de faire entendre raison à son fils, déterminé à lui faire abandonner ses idéaux de paix.
Ce soir encore, il devra probablement l'écouter pendant de longues, très longues, dizaines de minutes, lui raconter à quel point il est utile de piller et de massacrer.

Comme toujours, Izuku le décevra, et le dîner se terminera sur la sempiternelle dispute.

_ C'est terminé. annonce Hanta après l'avoir lustré sous tous les angles. Allons vous habiller.

S'extirpant de son bain, laissant à Hanta le soin de sécher son corps à l'aide d'un nouveau linge sec, il daigne ensuite faire l'effort d'enfiler un peignoir de soie pour se déplacer jusqu'à sa chambre.
En y entrant de nouveau, posant son regard à travers l'une des deux grandes fenêtres, il constate que le soleil commence doucement à descendre.
Les rayons rougeâtres, qui se couchent progressivement sur l'horizon, s'étalent sur les lattes du plancher et dansent sur les murs couverts de papier peint.

_ Je mettrai mon corset ce soir. annonce t-il alors en observant son plafond.

_ Pour le dîner avec votre père ? s'étonne Hanta en le dévisageant. Vous savez ce qu'il en pense.

_ Je me moque bien de ce qu'il pense. Si je le pouvais, j'enfilerais quatre corsets les uns sur les autres, juste pour le provoquer.

_ Vous auriez l'air d'un rôti. rigole son ami en préparant ses vêtements.

_ En effet, c'est la seule raison qui me dissuade de le faire.

Ainsi, décidé à ne pas se laisser abattre, encore moins intimider, et après avoir enfilé un pantalon en lin brun et une blouse blanche à volants, il tourne le dos à son valet pour que ce dernier serre correctement le laçage du dit corset contre sa colonne vertébrale.
Puis, coiffant à nouveau ses cheveux et appliquant une ultime couche de crème sur son visage, il sourit à son reflet pour se donner du courage.

_ Qu'est ce qui vous fait sourire ?

_ L'espoir que mon père s'étouffe en mangeant ce soir. C'est ce qui me maintient en vie chaque jour.

_ Je vois. C'est .. fidèle à vous-même finalement.

Enfin, quand l'heure de descendre à la salle à manger s'impose, les deux garçons quittent ensemble la chambre de plus en plus sombre.
Hanta, limité par sa position de valet, s'arrête avant d'atteindre la destination d'Izuku, restant alors avec ses semblables le temps du dîner : les domestiques.

Quand au prince, il continue son chemin sans gaité, venant prendre place dans cette pièce aussi immense que vide, au centre de laquelle reigne une table en bois sculpté, ridiculement grande pour le nombre de personnes qu'elle accueille.
Déjà installé à une extrémité, le roi fronce immédiatement les sourcils en suivant son fils du regard.
Les bras posés de part et d'autres de son assiette, le dos droit et rigide, il l'accueille finalement en secouant négativement la tête.

_ Tu n'as pas daigné descendre ce midi, et tu présentes ce soir habillé comme une catin. Qu'ai je fais à ce monde pour mériter une telle punition ?

_ Bonsoir, père. répond laconiquement Izuku. Ma journée s'est bien passée, je vous remercie de vous en inquiéter.

_ Ne te moque pas de moi. Regarde toi, tu ressembles à ta mère tellement tu n'as rien d'un homme.

_ Le compliment me touche. Mais mère était bien plus jolie que moi. Malheureusement, j'ai également hérité de vos traits ..

_ A quoi joues-tu ce soir ?! s'énerve soudainement son père en frappant du poing sur la table.

_ Eh bien, il se trouve que j'aurai préféré me faire frapper par la foudre de tous les dieux de l'histoire plutôt que de vous rejoindre pour prendre le dîner ensemble. Pardonnez donc mon manque d'enthousiasme, j'ai tout de même fait l'effort de venir.

Le visage subitement recouvert de rage, le roi quitte sa chaise pour s'avancer, longeant la table jusqu'à se poster face à son fils.
Ne se montrant pas impressionné, Izuku l'imite alors, se plantant debout et droit devant lui afin de lui tenir tête.

_ Tu es supposé prendre ma place le moment venu, et j'ai encore tant de choses à te transmettre d'ici là. Et toi, tout ce que apprends à faire, c'est me décevoir et te rebeller comme un enfant !

_ Je refuse de suivre vos pas et de devenir un homme semblable à vous.

Finalement, se pourrait-il que ce dîner s'annonce plus court que prévu.

_ Tu devras porter l'avenir de ce royaume ! hurle son père en écartant ses épaules pour se grandir. Tu es destiné à t'asseoir sur le trône, mais tu n'es même pas capable de faire quelque chose de ta propre peau. Tu me fais honte, tu es la honte de ma vie, et si ta mère te voyait aujourd'hui, elle mourrait une seconde fois tant la honte l'étranglerait.

_ Après avoir vécu tant d'années à vos côtés, mourir est sans doute la meilleure chose qui lui soit arrivée. grince amèrement Izuku sans baisser les yeux.

Puis, en guise de réponse, la main du souverain s'abat bruyamment sur le visage de son fils, qui accuse la douleur sur sa joue sans se défendre.
Un long silence pesant s'en suit, plongeant la pièce entière dans une camisole de haine et de malaise et, après un claquement de langue, Izuku frôle l'épaule de son père pour quitter la salle à manger, s'échappant en direction de la sortie du château.

_ Reviens ici ! Le dîner n'est pas encore servi !

_ Votre dîner, père, je vous invite à le poser sur votre derrière afin de le faire glisser dans votre fondement !

Furieux, et sentant la chaleur parcourir sa joue, Izuku ignore les cris de colère de son paternel derrière lui, continuant sa course jusqu'à la sortie du château.
Passant les grandes portes, puis dévalant les quelques marches qui les bordent, il passe à côté d'une fontaine avant de croiser le regard d'un commandant militaire, visiblement surpris de le trouver là.
Puis, remarquant l'insistance de ce dernier, qui le fixe comme s'il s'apprêtait à parler, il se souvient l'avoir déjà aperçu cet après midi, par la fenêtre de sa chambre.

_ Qu'est ce que vous regardez ? attaque t-il. Vous n'avez rien de mieux à faire ?

Le dévisageant brièvement, sondant l'espace d'une seconde la confusion qui traverse soudain ses iris de braise, il tourne finalement les talons pour partir dans une autre direction sans se justifier.

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Hellooow !

Voilà le deuxième chapitre de cette fiction, qu'on va surnommer 18M pour aller plus vite !
J'espère qu'il vous a plu et que vous n'avez pas eu trop de mal à assimiler les infos que j'ai dû insérer concernant le contexte de guerre et de territoire !

Notre petit Izuku fait son entrée, et j'espère que sa personnalité vous plaît aussi ! 🥰

En attendant la suite, je vous embrasse fort fort 😘

Prenez soin de vous ❤️🦩






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