J'avais décidé de partir du bureau plus vite car j'en avais tout simplement marre. Marre que Sasuke ne me prenne que pour sa petite pin-up. Les larmes aux yeux, je fermai mon bureau avec un double tour de clés.

Il continuait. Oui, il continuait de jouer avec mes sentiments. Ce soir j'étais prête à tout pour lui, j'allais me laisser faire, j'allais me laisser embobiner par son jeu d'acteur et laisser mes sentiments amoureux pour lui, prendre le dessus.

Heureusement pour Moi, la mère de son enfant avait tout éclairé au sujet de Sasuke et de Moi et sur le destin qu'il prédisait pour nous.
Le chauffeur, s'était arrêté par ma demande sur l'avenue Goldfish. Il y avait une boutique de vêtements où j'avais l'intention de me refaire une garde robe.

J'allais tout oublier. Me faire belle, rencontrer d'autres hommes qui en valent la peine et m'aimer plus que tout. Il ne fallait plus que je me dégrade pour Sasuke, j'en avais assez bavé avec lui. C'est pour cela qu'aujourd'hui, j'avais accepté le rendez-vous d'un des protégés de mon père, Hashirama Senju, 28 ans et toute ses dents.

*Dans cette histoire, Madara et Hashirama sont d'âges différents. Et n'ont pas de relation amicale proprement dite*.

Pov Temari.

Dans une arène de boxe et sur le ring, Temari No Sabaku s'entraînait encore une fois avec son coach, Johan. Le championnat féminin de boxe allait être organisé dans trois mois et il fallait que celle-ci gagne, encore une fois dans le secret.

Oui.

Les championnats féminins n'avaient lieu que clandestinement car, l'on pensait que la place de la femme était aux fourneaux et qu'une femme devait être douce et attentionnée comme le présentait le stéréotype de ces années là. D'ailleurs sur son sac de frappe couleur kaki, se trouvait une propagande sur les avis machistes des hommes de la presse.

Quand elle voyait cette image, elle rageait. Pourquoi diable ne pouvons nous donc pas simplement admettre que les femmes sont aussi utiles que les hommes ? Sa mère en avait fait les frais avec son père et tout les hommes qui étaient amis avec ce dernier.

Elle, avait décidé que ça n'en serait pas pareil pour elle.
C'est pour cela que sur le ring, elle se libérait, laissait parler sa rage en pensant à tout ces visages de machistes qu'elle demolirait.

Pour l'instant, sa séance de sport était fini et elle allait de nouveau se remettre à son travail de militante des droits de la femme à temps partiel et son vrai métier qu'est l'assistance maternelle.

Elle était donc sortie de la salle de sport et avait pris soin de camoufler ses habits de sport "pour homme" dans sa Toyota SA blanche, en bas d'une interminable pile de livre sur les enfants, leur éducation et tout le tralala.

Elle parcourait les rues de Konoha à la recherche d'une petite pâtisserie qui venait d'ouvrir. Oui, l'effort avant le réconfort c'était sa devise. Bien que Temari ait fait du sport, il fallait impérativement que celle-ci trouve une sucrerie rapide à manger. C'est ainsi qu'elle s'arrêta sur l'avenue Otagani, en face, se trouvait une pâtisserie énormément colorée que ça en donnerait la nausée.

Temari saisit le prospectus de la pâtisserie qui traînait dans la poche de son manteau vert. C'était là.

Elle entra dans la bâtisse et fut frappée par la candeur des lieux. Tout était rose, en partant du comptoir et des fauteuils, de la décoration, aux gâteaux. 

Tout semblait sortir de l'imagination d'une fillette.

Ainsi, elle s'avança vers le comptoir et passa sa commande. Il fut l'heure de payer et pour son grand malheur, les prix de cette pâtisserie était exorbitants. Et pourtant, sa chère amie lui avait répété qu'on ne payait trois fois rien et ainsi, elle n'avait apporté que le prix standard pour une pâtisserie.

__ Et merde alors ! Pourquoi diable vendez vous ces cupcakes aussi chers qu'une paire de gants de boxe ?! ~ S'énerva-t-elle.

__ Madame ! Je vous prie de rester courtoise, nous ...

__ Madame ? Avez vous, nom de Dieu, vu une quelconque dame ici ?

__ Je suis sincèrement désolée, mada- mademoiselle. Mais nous faisons tout pour que nos pâtisseries soit de très bonnes qualités et ...

__ Celà n'excuse rien. Bref j'exige que vou-

__ Je ne pensais pas que cette pâtisserie  soit en fait un cirque. Que vous êtes drôle, madame. ~ Dit un jeune homme à l'allure nonchalante.

__ Qui traitez vous de dame ? Et en quoi suis-je drôle, m'avez-vous confondue avec le clown qu'est votre bonne femme ? ~ Dit Temari, énervée.

__ Je vous en prie épargnez moi cette souffrance. Les femmes ? Très peu pour moi. Et si je puis me permettre, pour vous même, demandez de l'argent à votre pauvre mari, au lieu de vous ridiculiser à cause de neuf euros le cupcake. ~ Dit-il, joueur.

__ J'hallucine ! Parce que neuf euros un cupcake c'est trop peu ? Et les hommes ? Très peu pour moi. ~ Crie Temari.

Le jeune homme la nargua, et lui paya ses cupcakes.

Il la trouva fort attrayante. Il n'avait jamais vu de femmes comme elle.

Ce jeune homme se nommait Shikamaru Nara et était l'un des associés de l'entreprise "AMATERASU". Elle avait dû répondant, du caractère : C'était pile ce qui le faisait fondre chez une femme. Il invita la belle blonde à dîner au "Paris by Konoha" un des restaurants phare de la ville.

Elle était hésitante mais il lui rappela qu'elle lui devait une petite chandelle face à son geste de ce matin. Temari se résigna.

Ils allaient dîner à huit heures, au Paris by Konoha.

◇♡◇

Ino rentrait chez elle après une très longue journée de travail.
Son mari avait pris du retard et elle allait s'endormir peut être sans lui.

Elle savait que la tension entre eux était palpable. Son métier déplaisant aux parents de Sai, une certaine dispute à ce sujet avait éclaté au sein du couple mais c'était depuis lors presque réglé.
Elle soupira.

Les parents de Sai voulaient des enfants, elle, pas spécialement. Elle n'était pas prête psychologiquement et ce, ni pour arrêter son métier ni pour autre chose... Du moins pas pour l'instant.

Elle s'installa sous sa couette après s'être débarrassée de son manteau violet qui cachait des vêtements spécial pin-up.