Sasuke était énervé et surtout étonné.

Sur le canapé de son appartement, Sasuke fulminait.
Sakura allait être sienne.

Il s'en était fallut de peu, elle avait l'air aux anges. Il aimait quand elle souriait. Mais leur séparation d'hier était des plus cruelle. Yuki avait tout gâché et il ne le lui pardonnerait jamais son affront.

Combien de fois avait-il rêvé de la rose et de lui, réconciliés, amis ou peut-être plus. Il se souvenait de sa séparation d'avec elle, lorsqu'ils étaient des enfants.

Flashback.

Sasuke Uchiwa avait mal.
Dans les rues des quartiers riches de la ville de Konoha, il errait sans but précis mais marchait quand même vers sa demeure.
Les gens de son âge, accompagnés de leurs bonnes, leurs soeurs ou amies étaient en pleine balade.

Ils riaient Et lui était triste.
Pourquoi il a fallut que Sakura soit orpheline ? Pourquoi a-t-il fallu qu'ils soient condamnés à ne plus se voir ?

Il éternua. Une première et une deuxième fois. Puis une troisième et ensuite plusieurs fois.

Il toussa. Une première et une deuxième fois. Puis une troisième et ensuite une vingtaine de fois.

Il n'allait pas bien.
La lavande était sa pire ennemie : Il en était allergique.
Sasuke ne pouvait plus avancer : Il s'était assis sur un banc en bois durable aux bordures en fer de la place.

Il mit correctement son manteau et s'endormit là. Sur la place.

Pendant ce temps, chez Monsieur Fugaku Uchiwa, le majordome annonçait l'arrivée d'une des voitures de la famille Grumfield, les cousins des enfants Uchiwa et leurs parents. La soeur de Monsieur Fugaku avait épousé, lors de ses années universitaires auxquelles elle avait mis un terme, Monsieur Louis Donald Grumfield, un grand homme de race blanche, beau parleur, blond Et de grande taille, stéréotype parfait des dandy du moment.

Il y avait un goûter organisé par Madame Uchiwa pour l'entrée de Sasuke dans une école internationale primaire  Américaine de la place et il était hors de questions de ne pas fêter celà.

Et pourtant ; point de Sasuke. Les bonnes retournerent tout le domaine, à la recherche du jeune maître.

Il n'était tout bonnement pas là et les patrons commençaient à s'inquiéter.
La maîtresse de maison avait ...

Une voix sortit Sasuke brusquement de sa rêverie. C'était son meilleur ami, Naruto Uzumaki. Il était en compagnie d'une jeune dame de la même envergure que la rose, mais avec moins de charisme. Elle s'appelait Hinata et ellle avait les cheveux bruns aux reflets violacés et les yeux d'une couleur un peu particulière comme ceux de son collègue, M. Neji Hyûga.

__ Eh Sasuke ! Que fais tu à rêvasser tout seul sur ton canapé ?

__ Tu ne peux pas prévenir avant d'entrer, Idiot ? Tu n'es pas dans ta chambre ici.

__ Blablabla. Ça a marché la dernière fois ?

__ Disons Que . .. Presque.

__ Mais pourquoi ? Ton plan était infaillible.

__ Yuki Wang Wonder.

__ Oh la pute ! ~ Fait Naruto en s' exclamant.  Tu n'avais pas tiré un trait sur elle ?

__ Bien sûr que si que crois-tu. Elle a débarqué à l'improviste au moment où Sakura et moi allions ...

__ Sakura ? ~ S'exclama la brune.
__ Oui, la vice-présidente directrice générale provisoire de la société des Uchiha. ~ Declara Sasuke.

__ Autrement dit, mon amie.

__ Je sais. Sakura et moi étions amis il y a longtemps.

__ Elle me l'a dit. Elle m'a raconté une fois, à l'université,  qu'elle avait été folle amoureuse d'un jeune garçon qui est parti et l'a laissée seule. ~ Dit Hinata avec reproches. Je n'imaginais pas que c'était toi.

__ Hinata, Sasuke a déjà-
__ Laisse, Naruto. ~ Dit Sasuke en posant ses coudes sur le rebord de la fenêtre et en soutenant sa tête avec ses mains. Il s'était levé tantôt du canapé.

Naruto regarda son ami. Il était pris d'une détresse incommensurable. Sakura était, d'après les faits et gestes de Sasuke, la seule qu'il ait vraiment aimé et le fait que leur relation parte en cacahuètes était de trop pour Sasuke. Il la voulait pour lui seul, chez lui, avec lui et deux enfants ou même plus.

Il n'arrêtait pas de se projeter avec elle dans une relation imaginaire. Quelques fois, il lui suffisait de penser à Sakura lors de ces parties de plaisir à lui seul, pour qu'il soit ... comblé.

Hinata poursuivi son monologue.

__ Sakura pleurait son meilleur ami. Elle voulait qu'il revienne, qu'il la prenne dans ses bras. Elle disait que c'est maintenant qu'elle se rendait compte à quel point son meilleur ami lui manquait. ~ Dit Hinata avec compassion pour Sakura. Et toi, tu te la coulais douce à l'université.

__ Ça ne s'est pas exactement passé comme ça ... ~ Dit Naruto.

__ Bref, je rentre chez nous, Naruto. Et avec la voiture. ~ Dit Hinata avant de sortir du salon.

__ Hinata, ma chérie ! Attends moi. ~ Dit Naruto après avoir salué son ami et avant de sortir rejoindre sa femme.

Sasuke était étonné.
Sakura avait pleuré.
Lui, ne l'avait pas fait.

À vrai dire il l'avait oublié.
Ce n'est que le jour de
l'entretien que...

Il se sentait lâche.

.

♡

S

akura était arrivée, avec Ginger, après une heure de route environ dans le vieux quartier où se trouvait l'ancien  orphelinat de Mademoiselle Steinfield. Il y avait une multitude de maisons abandonnées tout autour de l'ancien bâtiment et la nature reprenait ses droits dangereusement. La route était glissante et parsemée de mousse verte et étoffée.

Elles n'étaient pas encore arrivées à l'orphelinat mais la route était difficile à emprunter et le ruisseau d'eau stagnante et usée qui avait trouvé place au milieu de la voie, séparant les maisons était sans pitié pour les chaussures de quiconque s'y aventurait.

Avenue Daifuku.

E

lles y étaient. Curieusement, ici, la mousse n'était pas présente par endroit mais le temps avait laissé ses traces sur les bâtiments de la vieille avenue inhabitée.

Aucune âme qui vive dans ce quartier.

La maison où se trouvait l'orphelinat était délabrée. La route, saccagée et la fière allure d'antan de cette maison avait disparue, évaporée comme de l'eau au soleil trop ardent.

__ Je n'imaginais pas que les dégâts du temps pouvait être aussi énormes... ~ Commença Sakura.

__ Je t'avais bien dit. ~ Continua Ginger.

La rose fit un pas, puis entra dans la maison. Tout était sale, délabré, rempli de rats.

Les meubles qui auparavant, n'étaient déjà pas modernes ni jolis avaient été bouffés par les blattes, les mites, les souris et les rats. Le tapis du grand salon, où Mademoiselle Steinfield racontait l' Angleterre avait disparu ainsi qu'une montagne de livre se trouvant sur la table de bois sec, qui lui aussi avait fini en dépôt de poudre aux côtés de la cheminée qui était hors service.

Sakura s'avança dans la minuscule  cuisine où Mademoiselle Steinfield préparait les dîners en compagnie de Mirta, la plus grande recrue de l'orphelinat et la plus mature aussi.
Sakura se souvenait qu'à part Mademoiselle et Mirta, personne n'avait accès à la cuisine tellement celle-ci manquait d'oxygène et qu'elle était minuscule.

Maintenant, elle était saccagée et regorgeante de rats et d'autres bestioles dont elle ne connaissait que le nom scientifique.

Elle prit l'escalier en bois qui menait aux chambres des quinze personnes qui vivaient auparavant dans cette maison.

Sakura eut mal au coeur. Tout ses souvenirs étaient à présent éteints sous toute cette masse de saleté et de moisissures. Elle n'aurait jamais imaginé que personne n'ait envisagé de préserver celà. Elle pensait aussi que quelqu'un avait eu la gentillesse de le faire mais la réalité la rattrapait. Pensait-elle que tout était rose dans la vie de chaque personne comme pour elle ? Les gens avaient leurs propres problèmes ...  .

Elle, dans son enfance avec son "père" pensait que ça irait pour ses amis orphelins.

Elle pensait que chacun d'eux avait eu un foyer et elle avait toujours gardé cette image en tête pour éviter de se morfondre, de pleurer et de paraître pathétique.
Elle avait oublié qu'il n'y avait que six chambres dans la maison pour quinze personnes et certains de ses amis dormaient aux salons où ils jouaient jusqu'à pas d'heures. Une fois, Sakura les avait rejoint et ils avaient joué à la guerre. C'était fascinant. Elle pénétra dans la chambre qu'elle partageait avec Mirta.

Étrangement, cette chambre avait été bien conservée. Sakura avait des doutes. Quelqu'un avait-il logé ici pendant quelques temps ?

Quand était-il des autres chambres ?
Elle entre dans la chambre de ses trois anciens amis, Suhoon, Ame et Annie, une petite rescapée de la première guerre mondiale. Ils étaient frêles et de ce fait il partageait le même lit.

Cette chambre avait été improvisée dans la tuyauterie de la maison où se trouvait la chaudière qui avait été enlevée faute de moyens financiers. Ils se douchaient à l'eau froide. Le temps y avait fait des ravages, la tuyauterie était rouillée et les meubles en bois de la chambre à moitié rongés par les termites.

Sakura passa à la chambre suivante. À chaque pas, elle revoyait les éléments de son passé qui lui manquait terriblement.
Elle entra dans la chambre la plus grande de la maison. C'était celle de ses anciens amis. Étant triplés métissés Africano-Japonais dont on ne connaissait ni le père ni la mère, ces enfants avaient été retrouvés sur la place du marché d'antan et recueilli par Mademoiselle Steinfield. Dans le panier qui leur servait de refuge, on avait retrouvé la photographie d'un ancien soldat noir datant de la seconde guerre mondiale. Sans doute était ce leur père et sans doute était que leur mère, honteuse d'avoir la preuve palpable de s'être mise sous la couche d'un "nègre" n'est déposé le fruit de leur amour sur la grande place du marché.

Les enfants qui dormaient au salon venaient quelques fois avec les triplés et dans ces cas là, c'était la petite fête des orphelins, on jouait, riait, causait et tout allait pour le mieux. Quelques fois les autres enfants du pensionnat rejoignait les propriétaires de la chambre.

La prochaine chambre était celle des plus grands de la maisonnée. Sundy et Oichirô était les adolescents  ( En ce temps là ) de la grande maison. Refusant de dormir ensemble, les deux garçons avaient improvisé un rideau qui  séparait la grande chambre en deux. Improvisant également une décoration "cool", les deux garçons avaient fait de leur chambre une chambre d'adolescents turbulents mais naïfs en pleine croissance.

Il ne restait plus que la chambre à Mademoiselle Steinfield.

C'était une petite chambre au style steampunk et elle était sombre. Il n'y avait que le strict nécessaire.

La jeune femme n'hésitait jamais à accueillir dans son petit lit, un enfant qui n'arrivait pas à dormir. Car les démons du passé des orphelins refaisaient surface quelques fois.
Sakura aperçu des petits cadres photos à moitié cassés dont les vitres avaient été ensevelies sous les herbes qui prenaient place on ne sait comment.

Il y avait Mademoiselle Steinfield, enceinte et souriante. Sûrement qu'elle n'attendait que Ginger.

Il y avait aussi cette photo que cette première montrait tout les jours à ses pensionnaires, leur parlant des charmes du pays britannique d'où venait la petite dame. C'était Ginger et son mari, Monsieur Louis Donald Grumfield.

Il y avait celle là où elle était sur le point de prendre le train et de venir installer sa petite affaire sur Konoha. Ginger avait l'air heureuse.

Sakura sortit. Elle trouva Ginger qui était allée traîner dans la rue. Et même si elle ne présentait pas l'envie de voir la maison, elle ne pouvait pas y entrer.

Elle avait peur de cette maison même si elle l'aimait profondément. C'était un sentiment confus.

Ensemble elles firent le chemin de retour et Sakura rentrait chez elle.

Elle avait passé une belle journée et elle se sentait apaisée, elle avait réconcilier avec le fait que Mademoiselle Steinfield fut partie en Angleterre, en avait parlé avec Ginger.

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Salut. Oui je ne fais pas de petit mot à la fin des chapitres de Đēstīny. Mais l'heure est grave : J'ai perdu l'ancienne sauvegarde qui était nettement mieux que celle là et j'en suis désolée.

Vraiment et ça me fait mal car elle était mieux et celle là est une catastrophe. 😭😭😭😭😭😭😭