•♤ ... ~ 1 ~ ... •♤
Dès le jour où Monsieur Madara Uchiha m'a prise sous son aile, j'ai compris que le hasard faisait bien les choses.
J'étais assise sur le trottoir, les cheveux en bataille, gras et sales et le visage couvert de poussière. Mes habits ? N'en parlons pas. J'étais vêtue d' haillons, un véritable patchwork.
Il s'était approché de moi, me faisant un sourire qui se voulait rassurant. Parce que j'étais vraiment mal en point, Mademoiselle Steinfield était rentrée chez elle, prétextant le fait que son mari et sa fille, dont elle nous parlait toutes les heures durant, Ginger, lui manquaient.
Il me salua et me tendit la main.
Je la regardait avec insistance. Cette main aussi propre et blanche et surtout que j'imaginais toute douce.
Il ressemblait à ces gens de la "haute société", ceux qui n'avaient jamais manqué de quoi que ce soit.
Plusieurs personnes s'étaient attroupées autour de nous, voulant voir comment j'allais réagir. Mon regard traversa alors mon "bienfaiteur" et je plus voir une de ces voitures de luxe que seuls les personnes de cette classe sociale ont le secret.
Il me sourit une énième fois et il m' intima l'ordre de lui prendre la main, sans doute exaspéré de mon manque de réaction. Je la lui saisi.
Et pour la première fois de mon existence, je pu alors comprendre ce que c'était que de se sentir en sécurité, ou peut être d'être en contact avec un homme majeur qui s'apprêtait à devenir mon père.
♡♡♡♡
Nous étions ainsi dans sa voiture et j'étais assise près de lui, sur la banquette arrière. La voiture s'élança sur les chapeaux de roues.
Nous traversions les rues colorées des quartiers d'affaires de Konoha et pour Moi, tout ceci était un rêve. Je n'avais jamais rien vu de tout celà et j'étais vraiment impressionnée par toute la prestance que dégageait mon nouveau "père".
Je l' observait du coin de l'oeil, pauvre enfant timide que j'étais. Je n'avais que sept ans.
Je me souvenais encore de la mort de mes parents. Mon père qui était militaire combattait au premier front lors de la première guerre mondiale et y avait péri tandis que ma mère s'était suicidée. Elle m'avait laissée toute seule, sans défense et je pense qu'elle ne mesurait la gravité de la situation que lorsqu'il était trop tard.
Peut-être que se suicider était la meilleure des délivrances pour elle ?
Bref.
La voiture s'était brutalement arrêtée et je manquais de me cogner la tête sur le siège avant.
Mon père descendit du véhicule en me tenant la main. Je la serrai de réflexe, et il le remarqua pour cause, il me prit dans ses bras et nous fûmes entrés dans une enseigne de vêtement d'enfants.
Tout y était joli.
Il y avait beaucoup d'articles et de jouets, notamment des voitures et des poupées et j'étais émerveillée : Je n'en avais pas vu depuis belle lurette.
Mon père salua une jeune femme derrière un comptoir et ils discutaient. Je pu alors entendre un brin de leur conversation :
《Madara, tu es vraiment entêté ! Tu ne reviens jamais sur ta parole, on dirait.
Il rit de bon coeur et répondit.
《Tu sais, Megumi, C'est impossible de laisser ces enfants à la rue.
《 Ta bonté te perdra.
《 J'en doute fort, vois-tu. Bref, trouve lui quelque chose, elle ne va quand même pas rester comme ça.
Il faisait allusion à ma tenue.
La dite Megumi me jeta un regard bienveillant et je me cachai derrière mon père, le seul avec qui j'avais pu nouer un minuscule lien.
《 Elle m'a l'air timide et craintive. Arrange ça.
《 Ne t'inquiètes pas.
Il se tourna alors vers moi.
《 Comment t'appelles-tu ?
Je regardais partout autour de moi. Y avait il quelqu'un d'autre avec qui il parlait ? Ou était-ce vraiment de moi qu'il parlait ?
《Alors ?
Je pris une profonde inspiration avant de répondre. J'avais vraiment honte mais ce serait malpoli de ne pas le lui dire.
《Je... s-suis... Sa-Sakura.
《 Veux-tu bien répéter ? S'il te plaît.
《Sakura.~ Dis-je timidement.
Il hocha la tête et dit :
《Tu as un beau prénom.
Je lui sourit.
《Et moi j'espère que celà ne va pas choquer le monde que tu adopte cette petite.
Madara Uchiha ou mon père ignora cette remarque et me dit :
《Écoute moi bien, Sakura. Tu vas parcourir les rayons et choisir tout ce que tu veux.
《Vraiment ?!
C'était parti tout seul. Je n'avais jamais le choix, on m'en imposait tout les jours et me voilà confrontée à des centaines de robes et de joujoux.
Madara rit : Il me trouvait drôle m'a t'il dit. Mais je ne voyais pas en quoi ce que je venais de dire était comique.
Ma vie était compliquée. Avoir le choix ? Un privilège.
《Tu es un sacré numéro. Allez, vas-y.
Je m'avançait, indécise, vers le rayon de robes. Je tournai la tête vers mon nouveau père qui me fit un sourire rassurant. Je me dirigeai, suivie de près par mon nouveau père vers les rayons de vêtements. Je ne voulait plus garder ces immondices qui me servaient de vêtements, j'avais envie d'être ingrate et de faire payer au monde qui m'a traitée de souillon, de moins que rien et le souvenir douloureux de Sasuke qui me disait des atrocités refaisait surface : Mais cette fois, j'avais l'impression de passer pour la vainqueure et non la vaincue.
Je ne savais pas quoi choisir, et je me tournai nonchalamment vers mon père qui était intéressé par une robe à paillette rose. Elle me plaisait vraiment.
《Elle te plait ?
J'hochai la tête positivement. Il saisit la robe et j'en choisis plusieurs encore, ainsi que de nombreuses poupées. J'étais comblée.
Je me rappelle qu'il m'avait même demandé d'en rajouter et que c'était trop peu. Mais j'étais humble et ceci était vraiment suffisant.
♡♡♡♡
Après avoir acheté mon lot de bricoles, Madara, Mon père et moi même étions montés dans le véhicule et Madara m'informa que nous rentrons à la maison.
Une maison ? Pour moi ? La souillon ?
C'était un honneur.
Nous étions entrés dans un quartier résidentiel de luxe et je m'imaginais mal vivre ici, délaissant Tante Sue et mon quartier malfamé. Nous penetrions dans une énorme bâtisse, un domaine.
J'en déduis que c'était ma nouvelle demeure et que j'allais y vivre et grandir. Nous sommes descendus du véhicule et je pus apercevoir cinq domestiques alignés devant le bâtiment central de la maison, me regardant ave pitié et désolation. J'étais si malepoint que ça ? Mon père fit signe à une jeune femme parmi les domestiques et elle accouru à nous.
《Monsieur. ~ S'inclina-t-elle.
Il lui intima l'ordre de se relever.
《Transportes les affaires de la jeune demoiselle dans la chambre.
Elle avait compris où son employeur voulait en venir. Il avait passé tout une journée à l' aménager rien que pour elle.
《Ayano, fais lui un brin de toilette et ramène la moi avant le dîner.
《 Oui monsieur. ~ Fit la jeune femme.
Je fus soulevée de terre et l'on m'emmena dans une salle de bain, toute blanche et propre, le contraire de lorphelinat. J'avais même peur d'y entrer, croyant que je salirai la salle d'eau.
《Entre donc ! ~ Me dit Ayano.
Je me hatai donc et elle me devêtit pour jeter mes haillons que je récupère aussitôt.
《 Oh mon dieu. Quel est ce genre de créature ? ~ Dit-elle en levant les yeux au ciel. Bref. Je suis Ayano, ta nouvelle nounou, du moins si tu en as déjà eu. Glisse toi dans le bain.
Je m'executais lentement, je pensais encore que ce n'était qu'un rêve. Dès que je vis les bulles dans le bain je me mis à rigoler d'un rire cristallin, ce qui fit sourire Ayano.
《 Dites, Ayano, Ce sera comme ça tout les jours ? N'est ce pas un rêve ?
《 Non mon enfant, Non.
Je detournai le regard de ma nouvelle nounou et humais l'odeur des huiles essentielles qu'Ayano avait ajouter à mon bain. Je mis un pied dedans, puis l'autre et je me retrouvai au pays des merveilles. Cependant, Ayano me rappela vite à l'ordre comme quoi mon père voulait s'entretenir avec moi, après mon bain et avant le dîner.
Elle m'avait apprêtée d'une telle manière ! J'étais belle et surtout propre. Pour une première fois.
Ayano me conduisit dans une pièce, un salon où mon père regardait la télé, journal en main. En ce moment, je n'avais aucune idée de ce que c'était que la télé et je l'appellais la boîte magique ou la boîte qui parle.
《Sakura ! Viens me voir. Que tu es belle !
《 Merci beaucoup, père.
《 Papa. Pas de formalités avec moi, je suis ton papa.
《Merci... Papa. ~ Dis-je en m'asseillant près de lui.
Nous avons discuté toute la soirée et même pendant le dîner !
C'était un gentil homme.
🌸🌸🌸🌸🌸
Désolée ! J'ai écris le chapitre 1 avant le prologue et du coup C'est entremêlé ! Désolée encore ❤
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