PDV Extérieur :

(La majorité au Japon est de 20 ans, mais ici, ce sera 18 ans... chut !)
(Et aussi, les épreuves se feront à la fin du mois d'août pour avancer plus vite, sinon vous aurez jamais le bisou...)

Lundi était arrivé si vite, il n'avait pas vu le temps passer.
C'était aujourd'hui, il était enfin majeur.
Et en se réveillant, il savait qu'il allait passer une bonne journée.

Il était arrivé un peu en avance avec ses amis qui l'attendaient déjà pour lui sauter dessus en lui souhaitant un joyeux anniversaire.
Après quelques mots, ils sont entrés dans le lycée.
Un arrêt au casier, chacun prit sa route pour sa filière et alla dans son cours.

Ochaco : Alors, 18 ans, ça fait quoi ?

Izuku : Rien de plus tu sais, c'est pas extraordinaire.

Pour leur grand plaisir, la journée se déroula rapidement.
Le seul inconvénient était que l'incident de mardi dernier faisait le tour de l'école.
Dans les couloirs, le nom de Kirā et d'Izuku pouvait se faire entendre, mais le concerné n'en avait que faire.
L'histoire était finie et Kirā avait été renvoyé et placé dans un lycée spécialisé.

Le dernier cours sonna et tous les élèves sortirent dans les couloirs pour se diriger vers la sortie.
Le groupe d'amis de la filière assistance et héroïque se retrouva en souriant.
Ils prirent eux aussi le chemin de la sortie en passant par les casiers.
Et en récupérant leurs affaires, Izuku resta planté devant le sien.

Alors que ses amis l'interrogeaient du regard, il prit délicatement l'énorme bouquet de fleurs pour le sortir de la petite case.
Il prit soin de ne pas les abîmer, mais au vu de la quantité de fleurs, c'était relativement compliqué.
On lui avait offert un bouquet de fleurs blanches, comme il les aimait.

Il retint les larmes de couler contrairement à un grand sourire qui monta jusqu'à ses oreilles.
Il compta les fleurs et en arrivant à 18, il gloussa doucement.

Ochaco : Il est magnifique !

Shoto : Un admirateur secret ? Y'a un prénom sur la carte ?

Ne sachant pas de quelle carte il parlait, Izuku tourna le bouquet sur lui-même et vit effectivement une carte accrochée.
Il la prit entre ses doigts et en voyant le mot, il sourit un peu plus.

Bon anniversaire Deku de mes deux
Ton héros préféré

Ses amis regardèrent plusieurs fois la carte, ne sachant pas trop s'ils avaient mal lu ou pas.
Mais à leur étonnement, ils avaient très bien lu le mot.
Ils regardèrent le vert les yeux grands ouverts en attendant une réponse.

Ochaco : Comment il a su ? Et comment il a mis ça dans ton casier ?

Izuku : Pour le casier, je sais pas, mais on s'est vu la semaine dernière alors il sait que c'est mon anniversaire.

Shoto : J'aimerais bien vous voir tous les deux savoir comment vous vous entendez, peut-être passer la seconde un jour, aller un peu plus loin.

Ochaco : Qu'est-ce que ça doit être bien de sortir avec un héros !

Izuku : Non, mais ça va pas ! Je suis déjà très heureux qu'il me considère comme une connaissance, tu sais, et je ne suis pas amoureux de lui !

Il claqua la porte de son casier et passa devant ses amis pour sortir du lycée.
Mais ne voyant pas ses amis le suivre, il se retourna pour les voir en train de rigoler.

Izuku : Dépêchez-vous ou je pars sans vous.

Shoto : Ne le prends pas comme ça Izuku, je rigolais.

Ils sortirent une bonne fois pour toute du lycée.
Comme à leur habitude, Izuku les accompagna à leur station de métro et une fois partis, il rentra chez lui.
Il arriva très vite devant son immeuble et entra dans son appartement.
Il posa ses chaussures et son sac, mais en posant ses clés sur le petit crochet, il entendit du bruit plus loin dans la cuisine.

Izuku : Il y a quelqu'un ?

Sa voix tremblante montra bien sa peur et doucement, ses mains se mirent à trembler.
Déterminer, il prit une grande inspiration avant de s'avancer et d'allumer la lumière.
Et sous ses yeux, il découvrit ses quatre amis héros, le sourire aux lèvres.

Amis : Joyeux anniversaire !

Ne s'attendant vraiment pas à ça, ses yeux se remplirent de larmes tandis qu'il rigola.
Il se cacha derrière son bouquet en venant essuyer ses larmes.

Izuku : Merci beaucoup.

Denki s'avança avec le gâteau et les bougies déjà allumées.
Izuku s'empressa de souffler dessus pour les éteindre.
Les applaudissements retentirent et tant bien que mal, un câlin collectif se fit.

Quelque peu gêné, le vert ne bougea pas d'un pouce alors qu'on le traînait dans son salon.
Très rapidement, Eijiro coupa le gâteau pour tout le monde et une assiette finis entre ses mains.

Mina : Oh, mais de qui vient ce joli bouquet ?

Le bouclé regarda discrètement Katsuki en souriant.

Izuku : C'est Katsuki, je pense.

Mina : Donne, je vais te le mettre dans un vase !

Izuku : Mais... je suis chez moi.

Elle lui prit le bouquet pour le mettre dans un vase d'eau à la cuisine.

Izuku : Comment vous êtes rentré d'ailleurs ?

Denki : Il semblerait que Katsuki ait un double des clés.

Katsuki : Ouais, je te les ai volés mardi dernier.

Izuku n'en revenait vraiment pas et cette situation le faisait presque rire.
Il n'avait même plus l'impression d'être chez lui, mais c'était pour une bonne raison.
La fin d'après-midi se passe très vite au goût du vert.

Dans la soirée, après avoir rangé le plus gros bazar, Mina rentra chez elle devant se lever tôt le lendemain matin.
Les quatre garçons restèrent alors à discuter tranquillement, dans la bonne humeur.
Certains ayant repris du gâteau ne laissant pas une seule miette dans la grande assiette tandis qu'Izuku avait du chocolat autour de la bouche.

Katsuki : T'en as partout Deku.

Denki : C'est que c'est bon ! En même temps, c'est moi qui l'ai choisi.

Katsuki : Ça, on avait compris, c'est bon.

N'ayant plus rien à boire sur la petite table, Izuku se leva pour aller rechercher des bières et ainsi se débarbouiller.
Une fois le visage propre, il prit trois bouteilles en verre dans le frigo, ne buvant pas d'alcool.
Seulement, en les mettant sur le comptoir, la troisième glissa de sa main et tomba par terre en se cassant.

En entendant le bruit, les trois têtes sur le canapé se retournèrent et Katsuki se leva pour aller l'aider et lui demander si tout allait bien.
Izuku ramassa les bouts de verres pour les mettre à la poubelle alors que Katsuki lui prenait les mains pour que leurs regards se croisent.

Katsuki : Eh, regarde-moi, tout va bien ?

Izuku : Oui, pardon.

Il tenta de se dégager pour nettoyer le sol, mais le cendré lui tira le bras pour le ramener un peu plus vers lui.

Katsuki : T'es toujours en train de t'excuser. T'es ailleurs depuis tout à l'heure, dis-moi ce qui ne va pas ?

Izuku : C'est bientôt les épreuves, je réfléchis simplement à ce que je vais présenter pour mon épreuve de manipulation technique. On en a parlé aujourd'hui alors ça me travaille un peu.

Katsuki : Et tu sais quoi présenter ?

Izuku : J'ai ma petite idée.

Katsuki : Super, alors tu la laisses de côté et tu profites de ta soirée. Si tu veux, tu m'en parleras aussi.

Le vert hocha la tête, heureux de pouvoir compter sur quelqu'un pour un petit avis.

Izuku : Merci pour les fleurs Katchan.

Katsuki : Avec plaisir.

Ils finirent de nettoyer le sol et, avec les bières, ils retournèrent au salon.

Denki : Tu t'es blessé Izu ?

Izuku : Non, tout va bien, c'est gentil !

Katsuki : Depuis quand tu lui donnes un surnom ?

Il ne le cachait pas du tout, il puait la jalousie.
Ce qui fit rire les deux garçons et froncer les sourcils d'Izuku.
Pourquoi réagissait-il comme ça ?

Denki : Ça va mec, détend toi, quand je donne un surnom, c'est que j'aime bien la personne et tu le sais aussi bien que moi.

Eijiro : Espèce de jaloux.

Bien que ces mots furent murmurés, ils mirent un peu plus en rogne Katsuki qui lui balança un coussin.

Izuku : Calme-toi Katchan, pourquoi t'es jaloux ?

Katsuki : Je suis pas... c'est juste... merde quoi !

Il tourna la tête en jurant, semblant faire la gueule.
Ce comportement presque enfantin fit rire le groupe.

Denki : Ça va, on t'embête blondinet.

Le bouclé voulut rire, mais à la place, ce fut un bâillement qui sortit de sa bouche.
Sa journée d'anniversaire et de cours était en train de lui tomber sur les épaules et la fatigue lui tirait la capuche.
Pour ne pas gêner les autres, il se coucha en ramenant le plus possible ses jambes vers son torse.
Il se fit tout petit et tenta de suivre la conversation.

Denki : Arrête de faire ton grincheux !

Il ne comprenait qu'un mot sur deux. La fatigue l'emportait d'un seul coup et il avait du mal à résister.
Mais il sombra dans un sommeil profond juste après avoir entendu son prénom murmuré par quelqu'un dans le salon.

Denki : Il s'est vraiment endormi en deux minutes ? J'aimerais en faire autant.

Eijiro : On va le laisser dormir et rentrer chez nous, on est restés assez tard alors qu'il était fatigué.

Le petit couple mit leurs bouteilles dans un coin de la cuisine et partit mettre leurs chaussures.

Eijiro : Tu viens pas avec nous ?

Katsuki : Je vais rester ranger un peu alors cassez vous et aller échanger votre bave ailleurs.

Denki : Encore une fois, tu es jaloux.

Katsuki : Certainement pas, à plus.

Il leur claqua la porte au nez et retourna au salon pour ranger l'assiette de gâteau et les bouteilles restantes.
Au final, ils avaient tellement passé un bon moment qu'ils en avaient oublié de manger et avaient fait du gâteau le repas de ce soir.

Katsuki passa un coup d'éponge sur la table basse, lava les verres et alla mettre une couverture sur le petit corps endormit.
Il mit correctement la couverture, le recouvrant presque entièrement.
Sans trop comprendre, il resta quelques secondes à le regarder dormir.
Sa petite tête ronde le faisait rire, il la trouvait presque mignonne.

Il lui ébouriffa doucement les cheveux et se releva.
Se permettant de chercher quelque chose, il trouva son bonheur avec une feuille et un stylo sur lequel il mit un mot avant de partir.
Il éteignit toutes les lumières, mit ses chaussures et sortit de l'appartement en souriant.
Ce maladroit lui donnait le sourire à n'importe quel moment, c'était plus fort que lui.

P'tite tête,

Tu t'es endormi sur le canapé en fin de soirée, les autres sont partis et j'ai juste rangé un peu le salon. Tu m'en veux peut-être de m'être énervé pour le surnom que Denki t'a donné, mais j'aime pas trop partager ce qui m'appartient, tu comprends ;)

À bientôt Deku

•••

1865 mots !

J'ai eu du mal avec ce chapitre...