Chapitre 1
ATTENTION CETTE HISTOIRE SERA DÉPUBLIÉE LE SAMEDI 16 SEPTEMBRE
***ATTENTION, CETTE HISTOIRE CONTIENT DES SCENES EXPLICITES. SI VOUS N'ETES PAS A L'AISE AVEC CE GENRE DE SCENE OU QUE VOUS N'ETES PAS EN AGE D'EN LIRE, JE VOUS INVITE A PASSER VOTRE CHEMIN. IL N'Y AURA PAS D'AVERTISSEMENT COMPLEMENTAIRE***
Comme tous les matins, les vagissements de la voisine me tirent brutalement des bras de Morphée. Et que ça s'insulte, et que ça casse la vaisselle, avant de se sauter dessus et de marteler mon mur de leur tête de lit. Les cloisons, aussi fines que du papier crépon, ne m'épargnent rien des mots salaces dont ils ponctuent leurs ébats. Putain d'immeuble. Un vrai concentré de télépoubelle à lui tout seul. Entre Gisèle, épouse modèle, tombée accidentellement sur la bite du voisin venu lui réparer son chauffe-eau ; Walter, ancien dirlo du bahut local, que les flics avaient surpris à faire prendre l'air à son « petit oiseau » sur son balcon chaque fois qu'une gamine venait jouer dessous à la marelle ; ou encore Maxine, la nympho du 6ᵉ, avec qui tout homme doté d'un calibre sortant un tant soit peu de l'ordinaire redoute de se retrouver coincé dans l'ascenseur. Ou c'est du moins ce qu'ils clament à leurs nanas.
Je tends un bras fébrile pour me saisir de mon téléphone portable posé sur le pack de lessive qui me sert de table de chevet. La lumière bleue de l'écran m'agresse les yeux et je suis forcé de les plisser pour parvenir à déchiffrer l'heure. 7H36.
— Putain de merde.
Soudain parfaitement réveillé, je m'extirpe de mes draps, mon érection matinale déformant mon caleçon. Malheureusement, pas de temps pour m'occuper de ça.
Je force comme un dingue pour extirper mon seul costume du minuscule espace qui me sert de dressing. Je réprime une grimace en avisant l'état dans lequel il se trouve : les plis qui en recouvrent toute la surface pourraient faire concurrence à la gueule parcheminée de Walter.
— Je hais cette vie.
Mes pieds martèlent le couloir dont les lattes de bois à moitié pourri grincent à chacun de mes pas. Je ne prends même pas la peine de m'arrêter et tambourine à la porte de l'unique autre chambre de l'appart.
— Debout là-dedans. Tu as 5 minutes pour te saper, et rappliquer dans la cuisine illico.
Un grognement me parvient pour seule réponse. Une fois dans la pièce de vie, je balance mes fringues sur le canapé tâché, et sort une casserole pour y mettre du lait à chauffer tout en ouvrant les lambeaux qui nous servent de rideaux de l'autre main. Mes pupilles me traitent de sale con lorsque la lumière automnale les défonce plus sûrement qu'un rail de coke.
Une fois passablement habitué à la luminosité, j'avise un assortiment d'emballages de friandises sur l'accoudoir du canapé.
— Pu... Punaise, Théo, tu as oublié où se trouve la poubelle ? Je ne suis pas ta bonniche !
Fais chier. Pourquoi j'ai promis de faire des efforts sur ma façon de parler déjà ? Chienne de vie.
Je mène un véritable combat de catch avec la table à repasser pour la désencastrer du réduit où elle servait de refuge à toutes les araignées du coin, quand mon téléphone se met à sonner. Refusant de me déclarer vaincu, je donne un ultime coup de collier, et la perdante s'écroule dans un tas de ferraille tintant au milieu de l'entrée.
Un « Connard, tu peux pas faire moins de bruit ? » me parvient de l'appart attenant où les voisins ont visiblement terminé leur petite affaire.
— Bonjour à vous aussi, Madame Duchemin, ironisé-je de ma voix la plus mielleuse.
A peine le bouton vert basculé vers la droite, celle rocailleuse de Dylan Brainer me vrille les tympans.
— Dis-moi que tu es prêt pour la réunion.
Calant le téléphone dans le creux de mon cou, je prends le temps de baisser le feu et de verser les flocons d'avoine dans la casserole avant de me laisser choir dans le canapé et d'ouvrir mon ordinateur portable. Mes yeux scannent mes esquisses, comme s'ils ne l'avaient pas déjà fait des centaines de fois au cours des deux derniers jours.
— Stresse pas, mec, je vais assurer.
Un soupir.
— Luck, je risque mes fesses en te laissant ta chance. Déconne pas, OK ?
Un silence.
— Tu as un costard au moins ?
Mon regard se pose sur l'amas de tissus sur lequel je me suis allègrement vautré.
— Mais oui, t'inquiète, tu me prends pour qui ?
Nouveau soupir.
— 9H tapante, précise-t-il. Déconne pas.
— Tu l'as déjà dit, Creep.
Je raccroche et balance le combiné sur le divan. Toujours aucun signe de vie en provenance de la chambre.
— Aux grands maux, les grands remèdes...
Je repasse tant bien que mal mes fringues et les enfile tout en me dirigeant dans le couloir. Les boutons de ma chemise protestent : les 4 confinements et les « quelques » packs de bières enfilés pour tenter de noyer mes problèmes sont passés par là. Je ne m'abaisse pas à promettre à ma barre de traction de me ruer sur elle une fois la porte passée, ce soir. Elle et moi savons parfaitement à quoi nous en tenir, et avons rompu nos vœux de fidélité éternelle depuis plus de 6 mois.
Après un bref coup frappé à la porte qui ne récolte pas plus que le grognement précédent, je pénètre dans l'antre de l'ado de la maison. Des odeurs de vieille sueur agressent mes narines et je manque m'étaler en m'empiergeant dans l'amas de fringues sales qui gît au sol. Sans pitié, j'ouvre les rideaux à la volée, et agrippe la couette pour la déloger des serres qui s'y accrochent.
— Putain, Ethan, encore 5 minutes.
Je tire un coup sec, découvrant un grand corps dégingandé recroquevillé en position fœtale dans son pyjama écossais.
— Surveille ton langage, Théo. Qu'est-ce qu'on a dit, déjà, sur les grossièretés ? Tu mettras une pièce dans ta boîte à gros mot.
— Putain, tu fais chier, je suis plus un gamin, merde.
J'ouvre la fenêtre en grand, laissant le soin à l'air glacial de ce début d'automne de lui rafraîchir les idées, et ses pieds nus.
— Et ça fera 3 de plus.
Il se relève en position assise, ses cheveux noirs se dressant en tous sens. Une monumentale marque d'oreiller barre la peau pâle de sa joue gauche. Il s'apprête à protester, mais je l'arrête d'un geste.
— 2 minutes. Vêtements. Sac à dos. Cuisine.
Je me retiens au dernier moment d'ajouter « Et arrête de me casser les couilles ». A force, c'est moi qui vais finir ruiné.
Je me bats avec ma cravate devant l'unique miroir des lieux quand il laisse enfin son cul tomber sur l'une des chaises de la cuisine.
— Et tu crois que la table va se dresser toute seule ?
Il pousse un soupir qui fait trembler les murs avant de se lever pour s'exécuter.
— Oh non, encore cette bouillie dégueulasse ? se plaint-il en apercevant le porridge qui bouillonne dans la casserole.
Sale gosse. Prenez soin de leur santé, tiens. Comme si je ne préférerais pas moi aussi m'envoyer un paquet entier de ces merdes industrielles bourrées de sucres et de chocolat qui jonchaient tout le sol de mon studio, avant. Avant que je me retrouve avec un mioche sur les bras.
Pourtant, lorsqu'il pose le dernier couvert sur la table, qu'il m'observe un long moment, et qu'il finit par s'approcher de moi en frappant mes mains, mon satané de cœur ne peut s'empêcher de se tordre dans ma poitrine quand il me dit :
— Laisse, tu fais n'importe quoi.
Il effectue le nœud d'une main experte puis rabat le col de ma chemise, les yeux soudain perdus dans le vague. Putain, j'ai jamais été doué pour ces conneries. Je me racle la gorge.
— Merci. Maintenant magne-toi, on va finir par être en retard.
Nous prenons place, et avalons silencieusement notre repas. Ce gamin doit être le gosse le plus calme de la planète. De quoi ça peut bien causer, des gosses de 15 ans, de nos jours ?
— Alors, il y a quelqu'un qui t'intéresse dans ta nouvelle classe ?
3 mois. 3 putains de mois depuis la rentrée et il n'a pas prononcé une seule fois le nom d'un camarade, ou invité qui que ce soit à la maison. Pas que j'aurais eu envie, à sa place, de ramener du monde dans ce trou à rat.
Il replace ses lunettes du plat de la main avant de m'adresser un regard en coin.
— Est-ce que nous allons de nouveau avoir cette conversation ultra gênante sur les MST et les préservatifs ?
Avait-il vraiment besoin de me remettre ce moment en mémoire ? Je ne sais pas qui avait été le plus gêné de nous deux. Pour ma tranquillité mentale, je décide d'éluder :
— Tu veux quoi, pour Noël ?
Pas que les 253 euros de mon compte bancaire, en négatif bien évidemment, m'offrent de nombreuses options. Mon banquier allait me rôtir les couilles si je m'autorisais la moindre folie. Quand bien même pas un centime de ce que je dépensais n'allait dorénavant à mon confort personnel.
Théodore relève la tête de son bol et essuie sa bouche d'un revers de manche. Ce gosse va me rendre dingue.
— Quitter cet appart et ce quartier pourri ? Changer d'école ? Retrouver mon ancienne vie ?
Erf. C'est un coup bas. Je sors mon rouleau de scotch mental et bâillonne la répartie qui menaçait de sortir de ma bouche. Comme si moi aussi, je n'aspirais pas à retrouver ma vie d'avant. Comme si j'avais demandé à élever un ado de 15 ans qui n'a visiblement aucune idée de ce qu'est la discipline. Mais je ne peux pas tout foutre en l'air. Ce gamin a déjà assez souffert comme ça sans que j'y rajoute mes états d'âme. Se rendant compte qu'il a dépassé les bornes, Théo pose doucement sa cuillère sur la table, et recouvre ma main libre de la sienne.
— Je... je suis désolé. Ce n'est pas ce que je voulais dire. Je sais que tu fais de ton mieux.
Mon mieux, ouais. Ça n'a jamais été suffisant. Pour personne. Ethan le cancre, Ethan le raté de la famille. Mais cette fois, je n'ai pas le droit de merder. Bousiller ma vie est une chose, gâcher celle d'un môme de 15 ans en est une autre.
— On devait aller à Édimbourg pour Noël, avec Papa et Maman, ajoute Théo.
Comme précédemment, son regard se voile. Même après 6 mois, c'est toujours difficile pour lui, de parler de ses parents. La blessure ne guérira certainement jamais. Mes yeux se portent instinctivement sur la photo de famille qui trône au-dessus de la télé.
Putain, Nath, qu'est-ce que t'as foutu, mec ?
Je ne sais pas quoi dire, pas quoi faire. Je n'ai jamais été doué pour les paroles réconfortantes. Encore moins pour les câlins. L'horloge sonne 8 heures. Sauvé par le gong, comme on dit. Théo jaillit de sa chaise, et se dirige vers son sac à dos.
— 8 heures déjà ? On va vraiment être en retard.
Je débarrasse ma place, puis fourre mon ordinateur et quelques documents dans ma sacoche en cuir élimé.
— ça ne te dispense pas de mettre tes couverts et ton bol dans le lave-vaisselle.
Il maugrée, mais effectue la corvée malgré tout. Je t'en donnerai des enfants roi. Pas une seule notion de vie en société, et encore moins de colocation. Théodore avait toujours eu tout ce qu'il voulait, tout cuit dans le bec, et ses parents ne l'avaient jamais laissé faire la moindre tâche ou expérience.
La vieille boîte de métal qui nous sert d'ascenseur semble mettre une éternité à faire son apparition. Comme si l'univers tout entier s'était ligué pour que je perde mon job. Je surprends Théo qui se masse le ventre.
— ça va ? m'enquis-je.
Il baisse les yeux au sol. Je commence à le connaître par cœur. Monsieur s'apprête à me débiter un mensonge de son cru.
— Ouais, ça va, t'inquiète. J'ai juste un peu mal au ventre.
Mes entrailles se nouent à leur tour. Ça ne peut pas être une coïncidence si ces maux intempestifs se manifestent toujours lors des semaines de cours et jamais le week-end. J'aimerais pouvoir l'aider. Pouvoir casser la gueule aux petites merdes qui doivent forcément lui mener la vie dure, au collège. Il faut dire que Théo est une cible de choix pour les prédateurs dans leur genre : grand mais aussi frêle qu'une brindille, de grosses lunettes d'intello et autant de répartie qu'un bébé de trois jours. Et encore, c'est médisant pour le bébé.
La cage d'ascenseur s'immobilise enfin devant nous, transportant avec elle son odeur de vieille pisse. Maxine se trouve déjà à l'intérieur.
— Bonjour, voisin. On a sorti le costume ? susurre-t-elle de sa voix chaude qui doit porter à ébullition la testostérone de tous les mâles en rut de l'immeuble.
J'évite de jeter un œil à Théo qui doit être rouge jusqu'à la racine des cheveux. Il faut dire que détacher les yeux du décolleté plongeant qu'offre la jeune femme doit être sacrément difficile. Heureusement pour moi, j'ai été doté d'une résistance naturelle à ce type de personne.
— Réunion importante, me contenté-je de répondre.
Nous parvenons enfin au sous-sol, et laissons descendre la créature qui roule du postérieur avec une assurance toute indécente.
— Je crois que tu as un peu de bave, juste là, taquiné-je Théo en me dirigeant vers le box pour lequel je dois vendre un rein chaque putain de mois.
Il rougit de plus belle.
Théo s'installe sur le siège passager de la vieille Honda défoncée. Lorsque j'ouvre la porte à mon tour, le rétroviseur couine et menace de tomber en lambeaux. Je hais cette caisse. Je la hais d'une force. Je lance un regard au fond du box, vers la forme recouverte d'une bâche. Je peux presque sentir mon sang répondre à l'appel silencieux que l'engin semble me lancer. Je dois me faire violence pour m'arracher à son attraction. Putain, ce que cette vie me manque.
La route jusqu'au collège se déroule sans embûches et je commence à croire que je vais finalement arriver à l'heure pour cette satanée réunion. Ça évitera à Dylan de me tanner le fion. Et quand son paternel verra les esquisses que j'ai réalisées pour sa campagne de communication visuelle, la mâchoire du vieux va se décrocher. Je me rends à peine compte que nous sommes déjà parvenus à destination et lance un signe discret de la main à Théo auquel il ne répond bien évidemment pas. Trop la honte.
Je m'apprête à repartir lorsqu'un bruit de taule sinistre me fait tinter les oreilles. Un bref coup d'œil dans l'épave qui me sert de rétroviseur m'en apprend rapidement la raison : une espèce de conne vient d'emboutir toute mon aile arrière gauche. Merde. Dylan va me tuer.
Je m'extirpe de la voiture, tout en prenant garde à ne pas respirer pour ne pas que ma bedaine fasse sauter les boutons de ma chemise.
— Putain, mais achetez-vous des lunettes ! râlé-je en constatant les dégâts.
Je reconnais immédiatement la femme qui pose son mètre cinquante de jambes sur le bitume tout en arborant une expression confuse qui ferait mourir de honte le plus doué des faux-culs : c'est la rouquine qui s'évertue à me faire du gringue depuis le début de l'année scolaire chaque fois que j'ai le malheur de me pointer à une réunion parents/profs ou autre « événement scolaire ». Comme si les mots « merci, mais je ne suis pas intéressé » ne parvenaient jamais à s'imprimer dans son cerveau primitif.
— Oh mon dieu, Ethan, je suis confuse. Je ne vous ai pas du tout vu. J'avais la tête ailleurs.
Comme fixée sur ma barbe et mes tatouages avec de la bave coulant au coin des lèvres ?
Je prends une grande inspiration pour me forcer à me calmer. Je refrène mon instinct qui me pousse à porter ma main au canif que je garde toujours caché dans ma poche droite. À l'heure actuelle, l'envie de ne pas perdre mon job outrepasse largement celle de lui encastrer sa sale tête dans son Audi de luxe. Quand bien même cette envie soit à peu près aussi grande que celle de pisser lors des soirées concours de bière que j'organise avec Bruno et Fati tous les mois.
J'extirpe une carte de visite de ma poche de costume toujours légèrement froissée malgré tous mes efforts de la matinée, et la lui tend.
— Écoutez, je n'ai pas le temps pour faire un constat, là, maintenant. Appelez-moi ce soir, et nous conviendrons d'un rendez-vous.
Elle étend vers moi ses doigts manucurés, et se saisit de la carte avec une délicatesse et une lenteur agaçante. Comme si elle avait toute la putain de journée pour me faire son charme. À la façon dont ses yeux se pose sur mon numéro de portable, il n'est pas impossible que cette garce ait flingué sciemment sa caisse dans le seul but de l'obtenir. Je me retiens de passer une main dans mes cheveux de peur de ruiner la queue de cheval que j'ai particulièrement soignée en vue de ma réunion.
— Oh mais avec plaisir, Ethan. Vous passerez à la maison. Un jour où vous avez le temps.
Oh putain, je vais me la faire ! Et pas dans le sens où elle le souhaiterait !
— OK, on fait comme ça. Mais dégagez votre putain de caisse.
Bien loin de la choquer, mon langage coloré semble l'émoustiller. Ses pupilles se dilatent et ses pommettes gagnent encore une teinte de rouge. Elle doit déjà m'imaginer lui crier des mots cochons pendant que je lui tire les cheveux en la prenant en levrette. Putain de mal baisée. Elle ne peut pas se contenter de son mari ?
Furieux, je remonte dans ma voiture, et attends qu'elle s'exécute. Mon regard est pourtant attiré vers le côté du bâtiment, où le pull bordeaux reconnaissable que j'ai acheté à Théo la semaine précédente disparaît, encadré par deux malabars.
Mes yeux fixent quelques secondes l'horloge. 8H20. La voix de Dylan me répétant de ne pas déconner tourne en boucle dans ma tête. Pourtant, je revois la main de Théo masser son ventre, et son regard fuyant lorsqu'il m'a menti.
— Fais chier.
Je me gare, et sort du véhicule. Après tout, 40 minutes pour filer la frousse à des petits morveux et arriver au bureau, je suis large. Pas de raison que quoique ce soit se passe mal.
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J'ai longtemps hésité à vous partager cette histoire qui est mon projet Nanowrimo de cette année. Elle change pas mal des autres choses que j'ai posté jusqu'ici puisqu'il ne s'agit pas d'une comédie. Pour rassurer celles qui subissent les temps à rallonge entre deux chapitres sur Le Complexe du Cactus, 18 chapitres de celle-ci sont déjà écrits. J'ai donc de quoi voir venir! Je pense poster 2 chapitres par semaine, un le dimanche, et un le mercredi.
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