une nuit de pleine lune
La jeune fille s'assit entre Evans et Alice. Elle fut tout de suite assaillit par son frère avec la télépathie :
- Oh Aiglor, il a quoi Patmol ? il n'a pas l'air dans son assiette et il ne me répond pas quand je lui parle...
- Je n'en ai aucune idée Corny, désolé mais je travaille.
- Lynie je...
Ombelyne mit « le silence radio ». Elle fermait totalement son esprit aux paroles de James ainsi qu'à ses possibles percées télépathiques.
- Et Lynie, regarde les Serpentards, remarqua Franck Londubat en lui indiquant leurs camarades de classe pour l'heure.
Ombelyne sourit, nombre d'entre eux avait été victime de la farce de son frère :
Tâchés d'un bleu éclatant, ils arboraient tous une mine renfrognée et hautaine devant les sourires moqueurs des Gryffondors et des élèves des autres maisons. La plus touchée était sans aucun doute Siren Rhowl, une jeune fille de Serpentard qui avait d'habitude une longue tresse blonde faisant sa fierté. Cette tresse donc, était maintenant quasiment toute bleue et exhalait une senteur nauséabonde, ce qui lui avait valu la remarque du professeur de métamorphose :
- Messieurs et Mesdemoiselles de Serpentard, vous puez cela vas sans dire !
- Mme. Pomfresh les a jetés hors de son infirmerie en criant qu'elle n'était pas une machine à laver, à ce qu'il paraît ! chuchota Alice
- Je vous laisse deviner les auteurs de ce méfait ! soupira Lily
- Avoue que c'était bien trouvé... répliqua Ombelyne
- Toujours à défendre ton frère ! souffla Lily exaspérée
- Tu es bien une Maraudeuse toi ! taquina Alice
- Tel frère, tel sœur ! ajouta Franck
- M. Londubats ! j'admets que Miss Finley est agréable à regarder, mais pas dans mon cours !
L'interpelé rougit jusqu'à la racine de ses cheveux, ainsi que Finley. On entendit des ricanements venant des Serpentards, Franck profita que la McGonagall soit retournée pour leur lancer un geste obscène de la main.
Le regard d'Ombelyne vagabonda dans la classe, ce que le professeur de métamorphose était en train de leur enseigner, elle l'avait déjà appris il y a des mois avec sa tante. Ses yeux rencontrèrent ceux de Rogue qui la fixait depuis un moment.
- Ombelyne...
- Je n'ai pas envie de parler Sev'
- Ombelyne je veux juste savoir, si tu as participé à cette farce grotesque ?
- Non. Fin de la discussion.
- Soit.
Les jours suivants furent maussades pour Ombelyne. Entre elle et Sirius, il y avait une entente silencieuse qui s'était faite : ils ne se parlaient pas. Sans aucune animosité, non, juste une grande tristesse. Lynie avait utilisé la legilimancie contre un de ses amis, elle était délibérément entrée dans son espace le plus privé, son esprit, et Patmol s'était conduit comme un imbécile.
A vrai dire c'était toute son éducation et ses opinions qui en avaient pris un coup. Il n'avait jamais considéré les filles que comme des objets de plaisirs, à part Ombelyne qu'il avait, dès leurs premiers regards, mit à part.
Celui-ci avait rompus avec Marlène McKinnon. Cette dernière avait répandus de nombreuses larmes et lamentations, mais le Maraudeurs s'en fichait complètement. Il croyait avoir perdu Ombelyne pour toujours...
Et pour couronner le tout, la cousine et le cousin des jumeaux, Evangeline Potter de quatre ans plus âgée et Craig son frère de deux ans de plus qu'eux, avaient été kidnappés par les Mangemorts et on n'en avait aucune nouvelle, ce qui stressait le frère et la sœur qui les aimaient tous les deux beaucoup.
Evangeline était une jeune fille sans histoire ainsi que son frère, ils faisaient partie du Département de la régulation des créatures magiques, leur disparition avait étonné tout le monde. On y voyait qu'une explication à cela ; leur place dans l'Ordre du Phénix...
James et Ombelyne s'étaient mis à lire la Gazette, espérant recevoir des informations et s'étaient mis à un sport qui devenait national ; râler au sujet de l'incompétence du Ministère
Sirius et Ombelyne faisaient semblant de tout quand James s'écriait soudain agacé :
- Mais il se passe quoi ici ?!
- Rien Corny, qu'est-ce que tu racontes ?
- Tu veux une cigarette ?
Les deux Maraudeurs se tournaient autour comme deux lions blessés dans leur estime. Ils se fascinaient mutuellement, mais aucun des deux ne voulait faire le premier pas. Sirius savait que, s'il y allait, cela deviendrait du sérieux. Cela lui faisait peur. Lui le volage, le libertin, rester fidèle à une seule ? car, s'il disait oui, il partirait pour toujours avec Ombelyne. Elle serait la seule.
Elle Ombelyne Potter, qui ne pensait qu'à entrer dans la cour des grands pour défendre le faible, quelques soit le temps, les malheurs... elle l'insomniaque, l'alcoolique, la colérique, si on s'en prenait à un de ses amis ou famille, la jeune fille toujours en manque d'affection, qui vous prenez par surprise pour vous faire un câlin. Optimiste, courageuse et sportive. S'attacher enfin avec Sirius, celui qu'elle avait toujours aimé, cela lui faisait peur. Peur de le perdre.
Un soir elle s'ouvrit à ses amies de dortoir :
- Tout cela est tellement bête ! soupira-t-elle
- Rien n'est bête en amour, répliqua une Alice rêveuse...
- On sait Alice, ne te la ramène pas tout le temps s'il te plait, fit Lily exaspérée
Alice Finley sortait avec son cher FRANCKY ! depuis maintenant une semaine, et on n'avait jamais vus de couple plus fusionnel de toute l'histoire de Poudlard. On ne voyait maintenant plus jamais l'un sans l'autre, ce qui fit que les filles de Gryffondors côtoyèrent de plus en plus Londubats
- il faut que tu te jettes dedans ma grande ! s'écria Alice
- me jeter dans quoi ? rétorqua Ombelyne
- dans l'amour !! l'amour !! s'exclama Alice en virevoltant sur son lit à baldaquin
- crotte, c'est son moment « loveuse »qui prends le dessus... grogna Mary McDonald en envoyant un gros oreiller sur sa condisciple.
- Qu'est-ce qui t'empêche d'aller le voir et de mettre vos sentiments à plat ? demanda Lily en coiffant les cheveux de Lynie
- J'ai peur de cette entrevue...
- Attends, la grande Ombelyne Potter, n'a jamais peur pour faire des bêtises, pour se promener seule la nuit dans le château pour chasser des épouvantards, mais elle a peur de parler à un garçon qui plus est, est ton ami ! railla Mary
- Moi, j'avais peur la première fois qu'un garçon est venu me voir pour me parler de ses sentiments, fit Dorcas Meadows pensive
- Ouai, mais aussi la tête qu'il avait ton Benjamin Fenwick, franchement, avec tous ses boutons, mais je comprends que tu es eu peur... marmonna Mary
Ce fut à son tour de se prendre un coussin de la part de sa voisine de lit.
- Il n'avait pas de boutons !
- Oh les filles ! c'est du problème d'Ombelyne dont on parle, les vôtres se sera après ! arrêta Lily
- Lily-Jolie a raison Lynie, reprit Mary plus sérieusement (si Mary pouvait être sérieuse), j'ai déjà couché plusieurs fois avec Sirius...
- Mary ! s'écria Evans outrée
- Mais Laisse-moi finir, mais pendant ces moment-là, il était comme absent, il me regardait mais en faites en regardait une autre, c'était sympa, mais il n'y avait rien... que dalle... mais devine quoi, après quand il dormait, la seule chose qui disait c'était « pardon Lynie », mais putain ça me soulait. Mais t'inquiète paupiette, je ne l'aime plus ton Sirius....
- Lynie ! Lynie tu m'entends ?
Toutes les filles du dortoir s'arrêtèrent de parler et se regardèrent, surprises.
- Lynie, c'est moi Remus...
- Qu'est-ce qu'il te veut ? interrogea Dorcas
Lily et Lynie se regardèrent. De toutes les filles Gryffondors, Lily était la seule qui savait pour la lycanthropie de Remus Lupin.
- Nous sommes la pleine lune, oh misère... chuchota-t-elle
- Merde...
Ombelyne se leva rapidement, du lit de son amie, prenant au passage sa cape.
- Qu'est-ce que tu fais ? s'étonna encore Dorcas
- une farce à accomplir ma chère ! sourit Ombelyne après une hésitation
- Vive les Maraudeurs ! s'écria Alice
- Mais tu nous raconteras hein ? s'empressa Mary
- Je vous le jure, bonne nuit les filles !
Ombelyne sortit rapidement de son dortoir, reboutonnant sa cape, elle referma la porte sur ses amies qui lui souhaitaient bonne chance.
Descendant l'escalier, la Gryffondor se retrouva nez à nez avec Remus.
- Oups, désolé, s'excusa-t-il
- Il n'y a pas de mal, c'est moi qui n'y ai pas fait attention.
Il sourit gêné.
- Ça vas aller tu penses ? demanda Ombelyne à son ami
- Tant que vous êtes là... répondit Lunard en marchant vers l'entrée de la salle commune déserte. Tu sais, si tu n'as pas envie de croiser Patmol, je comprendrais, je...
- Lunard, ce n'est pas lui qui m'empêchera de venir t'aider juste à cause de sa présence. Dis, je peux te faire un câlin avant que tu ne prennes ta forme de bête sauvage ?
Et avant même qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, elle l'enlaça doucement. Ombelyne était en terrible manque d'affection et ce câlin lui fit du bien. Toute cette tension, ces malheurs, c'était devenus un lot quotidien, et le seul moyen d'en échapper quelques instants, c'était un bon gros câlin d'un Remus tendre et doux.
Ce fut le moment que choisis James pour rouvrir le passage.
Il s'arrêta net, bouche bée.
- Lupin lâche ma sœur tout de suite, dit-il d'une voix blanche
- Jamie tu fais pitié, soupira Ombelyne
- Ce n'est pas ce que tu crois...
- TOUCHE PAS A MA SŒUR JE TE DIS !
- Tais-toi Cornedrue, ou il y en a qui vont rappliquer! couina Peter apeuré
- Pour une fois Peter à raison, James, répliqua Ombelyne à voix basse, alors arrête de dire des conneries, lâche Remus et partons vite pour la Cabane, compris ?! tu n'es pas mon père.
Le frère et la sœur se dardèrent du regard pendant un instant. Tout ce passait par télépathie. Remus et Peter regardait cette bataille, immobile et silencieuse, avec inquiétude. Le jour descendait et Lunard se sentait peu à peu faiblir, s'appuyant de plus en plus sur un Queudver déjà essoufflé. Soudain, James parut se radoucir et se retourna vivement vers lui :
- Je te présente mes excuses Lunard, je suis con.
- Excuses acceptés vieux, on est tous un peu protecteur quand il s'agit de Lynie.
- Je me demande bien pourquoi, grogna cette dernière
- Bon on y va ? s'impatienta Sirius qui s'était adossé à l'entrée, il y a la Grosse Dame qui s'impatiente.
Ombelyne partit en première. Elle s'arrêta un moment à la hauteur de Sirius, voulut le regarder, mais se ravisa et continua son chemin. Ce dernier eut un imperceptible abattement. Cependant il se contint. Les Maraudeurs la suivirent en silence.
Du haut du palier des filles, Lily avait regardé ce manège discrètement. Elle était toujours impressionnée par la télépathie des Potter et elle se demandait bien comment les Maraudeurs pouvaient aider Remus dans ses transformations. Lily avait confiance en Ombelyne et ne s'en souciait pas plus. Cependant Evans n'en revenait pas que James soit aussi protecteur avec sa sœur, il devait vraiment l'aimer ou alors c'était une obsession.
Finalement elle alla se coucher de bonheur, laissant Mary et Alice imaginer les bêtises imaginaires des Maraudeurs, tandis que Dorcas avait ouvert un nouveau livre sur l'étude des us et coutumes des sorciers américains
Mais sa nuit devait être courte.
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bref, je vous aime ;)
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