Retour de Lune de miel!
Unenuit froide à vous faire mourir d'hypothermie. Une pluie aux gouttesénormes et vicieuses capable de transpercer n'importe quel cape devoyage. Un vent du Nord, glaçant jusqu'à la moelle, voici sousquels auspices apparurent trois silhouettes sombres aux contoursfloux devant les vestiges de ce qui avait du être un imposant etmajestueux portail, venue d'un autre siècle, au plus profond d'uneforêt touffue.
-Pestesoit la météo britannique ! S'énerva une voix au fort accentfrançais
-Oùsont passés ces fichus clés ?
-Jevais me transformer, j'aurais moins froid...
-Horsde question ! Tu vas puer le chien mouillé !
-C'estdéjà le cas !
-Tagueule Phil'... bon elles arrivent ces clés ?
-Ouiles voilà !
Laserrure plusieurs fois centenaires, grinça et malgré le vacarme queproduisaient les branches, obéissant au gré des bourrasques, unevoix pure et cristalline s'éleva. Les portes tournèrent sur leursgonds.
Presqueaussitôt, des hénnissements, des bruits de roue et de sabotsretentirent dans la nuit.
-Miracle !Brave a pris la calèche couverte...
-Ill'a mis tout seul ? S'étonna Philippe
-Non,un faune ou un centaure devait lui tenir compagnie, bonjour monbeau ! Je te ferais des papouilles demain, je suis trempée !!
Lestrois personnages s'y engouffrèrent en un soupir commun desoulagement. Tous sortirent leur balai de dessous leurs vêtements etse mirent à l'aise. Ils étaient en sécurité, sains et saufs. Lecheval arriva rapidement à la porte de Learth Castle. Ils yentrèrent avec bonheur, tandis que Brave retournait tranquillementaux écuries.
-Enfinchez moi ! S'exclama la jeune femme en lançant sa caperuisselante à un porte manteau magique ainsi que son balai
-Cheznous tu veux dire, corrigea gentiment le grand homme ténébreux
Sacompagne l'enlaça étroitement et le couvrit de baisers ardents,comme si elle n'en revenait toujours pas du fait qu'elle était envie avec l'homme qu'elle aimait.
-Lynette,je suis trempé, lâche moi deux secondes que j'enlève mesaffaires !...
-Etles amoureux, j'ai allumé un feu, venez vous réchauffer !
Siriuset Ombelyne, main dans la main, marchèrent jusqu'au petit salon quirépandait une douce chaleur.
Iln'y avait plus de guirlande, plus de décoration ; la mariageétait passé, terminé. Le cœur de la nouvelle Black était envahipar une chaude quiétude et caressait avec plaisir l'alliance à sonannulaire
-QuandCatherine pense nous envoyer nos affaires ? Demanda Sirius,brisant le lourd silence
-Quandles choses se tasseront, à la fin de la semaine je pense
-Entout cas, on ne te remercieras jamais assez de nous avoir aidésPhil'.
-Jesuis d'accord, merci pour tout Philippe et tu remercieras aussi Cath
-Biensûr, mais faire la nique aux autorités, c'est un rêve de gosse, neme remerciez pas, répondit il avec modestie.
-Quandmême, nous cacher et nous accompagner en Angleterre...
-Jen'ai aucun mérite, vraiment.
Lesdeux Aurors se sourirent. Se sentant exclu, Patmol toussa bruyament :
-Iln'y aurait pas une bouteille quelque part pour fêter ça ?
-Misère !J'ai complètement oublié ! S'indigna Ombelyne. Il fautabsolument que j'ailles me présenter au Département
-Quoi ?Il est deux heures du matin Lynie !
-Il ya un bureau toujours d'ouvert même la nuit. Je dois m'y faireinscrire dès ce soir, question d'administration, en plus je devaisle faire il y a trois jours !
-Tune peux pas y aller demain ma chérie ?
-Lesgens vont parler Sirius, on a déjà assez d'ennuis pour qu'onpermette aux gens de parler... Mary et Kingsley ne vont pas nous couvrir tout le temps ! Et puis je ne serais pas longue tupourras aller te coucher
-Jevais bouder...
Ombelynel'embrassa langoureusement.
-Bonnenuit Phil', on se revoit demain, Patmol te montrera ta chambre
-Boncourage Lynie
ilsse firent l'accolade des Aurors. La brune changea de cape, lança dela poudre de cheminette dans l'âtre, annonça « le Ministèrede la Magie » et s'élança dans le feu pour disparaîtrepresque aussitôt.
-Vousavez de drôles d'obligations chez les Aurors, lâcha Black la minedéconfite
-Etencore, les anglais sont pire que nous, sourit le français, je vaisme coucher, tu me montres ma chambre s'il te plait ?
-Vas-ysuis-moi
Lemanoir était extrêmement silencieux, les tableaux et les statuessemblaient dormir à poing fermé. Les deux hommes se quittèrentaprès une poignée de main chaleureuse devant la chambre d'ami, puisl'Animagus regagna la sienne seul.
Sedéshabillant rapidement, il se fourra sous les lourdes et agréablescouettes du lit.
Leurpériple avait été éprouvant pour tout le monde. N'ayant plus dePolynectar, ils avaient du donc rentrer en Angleterre illégalement,Sirius oblige. Un périple en balai au-dessus d'une Manche déchainée.Plus d'une fois ils avaient failli se perdre dans la tempête. Plusd'une fois, ils avaient failli basculer dans le vide. Le bruitinfernale des vagues résonnait encore en lui.
Supercomme fin de Lune de Miel ! Mais ils étaient rentrés. Ilallait pouvoir s'occuper d'Harry. Enfin, pour vraiment servir àquelque chose, il ne pouvait pas rester à Learth, quoi qu'en dise saLynette . Il demanderait de l'aide à Remus et Dumby.
« jet'ai promis de les protéger James, je le ferais »
Unetrès lourde tâche en perspective. Ombelyne attendrait le lendemainpour rejoindre Poudlard, juste le temps qu'Alexeï et Ruby reviennentet qu'elle discute de la date du mariage de Lûnard et Dora. AvecMaugrey et Ombelyne comme protecteurs,rien ne pouvait arriver àHarry. Sirius ne voulait pas pour autant rester en arrière.
TocToc.
Blacksursauta. Qu'est-ce que c'était ?
TocToc .
Ilouvrit la fenêtre pour laisser passer une chouette harfanggrelottante et mouillée. Celle-ci alla prendre place sur le perchoiret s'ébroua, laissant tomber une missive au nom de Sirius etOmbelyne. L'homme l'ouvrit et parcouru les quelques lignes :
Chers Ombelyne etSirius,
Jecrois bien que la douleur de ma cicatrice n'était qu'un effet de monimagination. J'étais à moitié endormi la dernière fois que jevous ai écrit. Il n'y a aucune raison pour que vous reveniez plusvite que prévu, tout va très bien, ici. Ne vous inquiètez pas pourmoi, je n'ai plus du tout mal à la tête.
Votrefilleule
Harry
« Cecher petit, pensa Sirius, il sait aussi bien mentir que sa mère ! »
Prenantpapier crayon, il rédigea hâtivement une réponse :
Bienessayé, Harry,
Jesuis de retour au pays et bien caché.
Jeveux que tu me tiennes au courant de tout ce qui se passe àPoudlard. N'utilise plus Hedwige, change toujours de hibou et net'inquiète pas pour moi, fais plutôt attention à toi. Et n'oubliepas ce que je t'ai dit au sujet de ta cicatrice. Ta tante arrivebientôt et t'expliquera plus en détail
Sirius
-Allezgrouille Edwige ! S'exclama le Maraudeur en poussant le volatilhors de la chambre.
Letemps était toujours infect et Patmol eut du mal à refermer lafenêtre. Un coup de vent fit tomber quelques grimoires du bureau desa femme. Il allait les ranger, quand un en particulier attira sonattention. Ce livre n'était pas large mais très épais. Lacouverture, assez singulière, semblait avoir été reliée par undébutant et les dates de 1981-1993 y était inscrit.
C'étaitla durée de sa captivité plus la troisième année de Harry.
Unpeu anxieux, Sirius l'ouvrit. La page de garde était manuscrite,assez usée et il reconnut immédiatement l'écriture :
« Lettreà destination de Sirius Orion Black.
Monamour éternel, Ombelyne Euphémia Potter »
Les battements de son cœurs'accélérèrent. Prenant une grosse inspiration, il poursuivit salecture :
« 3novembre 1981
Siriusmon amour, je sais que tu es innocent, que ce n'est pas à cause detoi que James et Lily sont morts, et personne ne m'en fera démordre.Harry a été placé chez la sœur de Lily et j'ai interdictiond'aller le voir.
Siriusje suis déchirée, anéantie ! Je ne peux pas écrire plus, çafait trop mal, je t'aime, joyeux anniversaire »
« 4novembre 1981
onles a enterrés. La foule était immense. Et pourtant je ne me suisjamais sentie aussi seule, je t'aime, dès que je vais mieux, je tesort de là »
Et leslettres s'enchainaient, chaque jour sans interruption. Des lettrespleine d'espoir :
« 24mars 1981
.......Mary,Remus et moi avons rouvert ton dossier, tu vas sortir de prison,j'ai confiance.... »
« 27mars 1981
... Andronous a rejoint à nous quatre, on vas réussir !... »
Deslettres de chagrin et de déception :
« 20Janvier 1983
.....ils se sontrésignés. Je suis seule à y croire encore. Remus dit que jedivague. Je n'en peux plus, le juge a clos définitivement ledossier. Pardonne moi... »
Desmots de haine :
« 7 avril 1985
....Je hais ce Croupton, il nous a détruit... »
d'amitié :
« 15 mars 1987
.... au cour de ma mission j'ai rencontré un aurorfrançais absolument adorable, il s'appelle Philippe d'Ennebont, ondirait Remus !!! ....»
« Harry est rentré à l'école !... Ilressemble tant à ses parents... »
" Mary et Kingsley ont faillit s'entretuer en pleine mission! c'est deux là ne sont pas prêt de s'entendre..."
« Harry a tué le monstre de la chambre dessecret... »
Mais toujours le mêmemanque, la même solitude. Ombelyne, après la perte de son frère etde Lily, avait murit. Cela se voyait rien qu'à ses écrits. Siriuspleurait. Sa femme ne l'avait jamais oublié. Tant de courage etd'amour il lui avait fallu ?!
Le dernier écrit dataitde la veille, du jour où ils s'étaient retrouvé à la CabaneHurlante.
« où es tu ?Mon amour est resté intact, fais moi un signe je t'en prie... »
Saphrase de fin, hors des lettres, était : « En espérantne plus jamais à avoir besoin de ce livre. »
-Sirius ?Que fais-tu ?
Ombelynerestait les bras ballants sur le seuil de sa chambre. Des cernescerclaient ses yeux, il était six heures. Ayant mis plus de tempsque prévue, elle avait pensé retrouver son mari endormi. Et voilàqu'il était recroquevillé contre le lit, sanglotant devant ungrimoire.
Songrimoire à lettre...
Siriusse leva d'un bond, lui prit la tête entre ses mains et l'embrassaavec force
-Jet'aime tellement Ombelyne, je t'aime tellement....
-Chut,je suis là...
Leslarmes aux yeux, elle l'enlaça. Elle devait être forte, il étaitlibre, ils s'aimaient, ils avaient trente ans, ils devaient vivre.
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salut tout le monde! je vous poste ce soir car je ne sais pas si j'aurais le temps demain. j'espère que vous avez aimé et surtout commenté! si vous voulez voir des personnages plus souvent ou des idées n'hésitez pas!!
et je pensais faire une galerie de portrait, la voulez-vous au début ou à la fin?
car on approche doucement de la fin ;)
d'ailleurs, quand je finirais cette fanfiction, j'hésite entre faire un recueil d'os sur l'odre du phénix, ou une Jily où ils auraient survécu à Voldemort...
dites moi tout, big bisous
et JOYEUX NOEL!!!!!!!!!!!!!!!!!
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