premier cour et explication
S'il y avait quelque chose qui n'arrivait pas souvent avec Ombelyne, c'est qu'elle soit en avance.
A l'heure, elle l'était toujours, en retard quelques fois mais jamais à l'avance.
Mais circonstance oblige, elle était dans la Grande Salle la première, et buvait maintenant son concentré de d'essence de plante en rassemblant ses fiches. Elle salua les professeurs, qui tous s'étonnèrent de cette ponctualité. Severus la salua comme à son habitude et s'assit auprès d'elle.
– comment vas-tu ? Demanda Ombelyne, nous ne nous sommes pas dit le bonsoir hier. Tu es si fâché que ça ?
mais comme il ne répondait pas elle le secoua:
-Severus !
– Tout ce passe bien pour moi pour l'instant, Ombelyne. Dit sèchement Rogue, je te remercie de t'inquiéter, mais cela me regarde.
– Promets-moi que tu ne rapporteras pas ta vieille rancune de mon frère sur mon neveu, Severus. C'est tout ce que je te demande.
– Je te promets de faire tout pour son bien, Albus est d'accord avec moi.
– J'aimerai en être, sûre.
Elle voulut partir, mais il la retint.
– on ne peut pas se permettre de se disputer.
– Donne-moi une bonne raison Rogue !
– Je hais quand tu m'appelle comme ça. Je voudrais que tu me cherche des informations sur le nouveau professeur, ce Quirell. Il ne m'inspire rien de bon.
– Tu me demande ça par jalousie ?
– Ombelyne, je...
– c'est bon Severus, je plaisantais, sourit Ombelyne, il est normal de vouloir savoir un peu plus sur ses collègues de travail, surtout quand ils ont l'originalité de se promener avec un turban sur la tête. À ce midi, et bon cours
Ombelyne partit rejoindre sa salle de classe.
C'était un grand amphithéâtre, avec au milieu de l'estrade, une table de pierre en marbre. Enfin, les élèves arrivèrent. Harry était parmi eux. Il avait l'air impatient.
– Bonjour à tous et à toute, je suis Ombelyne Potter, votre professeur d'histoire de la magie et je suis ravie de vous accueillir pour votre première année dans ses murs. Mais je dois vous prévenir, je ne serai pas toute l'année à vos côtés. Car je suis une Auror au service du Ministère. Mes cours seront donc assurés par le professeur Binns.
Elle entendit quelques murmures de mécontentement. Et intérieurement elle en fut flattée.
– Allons, allons. Fit-elle. Commençons maintenant notre cours. Qui peut me dire à quoi sert d'apprendre l'histoire de la magie ?
Entendant des ricanements elle reprit;
-Le premier qui me dis à rien j'enlève des points à sa maison.
Une jeune fille aux cheveux ébouriffés leva précipitamment la main, Ombelyne l'a reconnut pour avoir aidé Neville à chercher son crapaud
– oui, miss ?
– Granger, madame, l'histoire de la magie sert à pouvoir mieux construire notre avenir.
– Je suis impressionnée, miss Granger, 5 point pour Gryffondor. C'est effectivement la raison. Nombre des bévues de notre temps aurait pu être évitées, si les sorciers avaient seulement ouverts un manuel d'histoire. Car je vous le dit, l'histoire ne fait que se répéter. Maintenant sortez parchemins et plumes, et enfoncez-vous bien dans vos sièges et les jeunes filles attachez vos cheveux !
Ombelyne fit soudain apparaître un grand feu sur la table de pierre, d'un coup de baguette, mais celui-ci ne produisait aucune chaleur. Elle envoya alors, une poignée de poussière verte dans le feu, ce qui produisit une petite explosion et le feu s'agrandit encore jusqu'à toucher le plafond. Certains eurent de petits cris effrayés.
Et c'est ainsi qu'elle commença le premier cours de cette nouvelle année. La magie dans l'antiquité était un thème vaste, et à chaque fois qu'elle parlait d'un personnage, on pouvait le voir apparaître dans le feu et se déplacer au fil des paroles d'Ombelyne. Cela en était vraiment très impressionnant. Nombreux regardaient ces personnages évolués avec ébahissement. Il n'y avait aucuns bavardages, jamais. Quand l'heure sonna, ils étaient nombreux à vouloir traîner pour voir ce qu'il allait advenir d' Imhotep l'Égyptien et les premiers Inferis. Harry se dirigea d'un pas hardi vers sa tante.
– Harry !
Ombelyne le prit dans ses bras. Il n'avait toujours pas pris l'habitude de ce genre de nouvelle marque d'affection.
– Alors ? Comment trouves tu Poudlard ?
– C'est vraiment un endroit fantastique ! Je ne me suis jamais autant amusé, sur tout pendant votre cours, enfin ton cour, je veux dire.
– Oui, je préfère que tu me tutoie, sourit Ombelyne, bon, je suis contente que cela te plaise.
– Je voulais en fait te poser une question, tante Ombelyne.
Celle-ci fut un peu troublée qu'il l'appela ainsi, mais en était aussi follement heureuse.
– écoute Harry, dit Ombelyne, je ne voudrais pas te mettre en retard pour tes autres cours, viens me retrouver après ton cours de métamorphose. Je serai dans mon bureau. Tu diras que tu as ma permission. D'accord ?
– Ce serait avec joie ! Alors à plus tard ?
– À plus tard mon chéri.
Ombelyne regarda partir son neveu, avec un sourire. Elle avait fait un grand effort sur elle-même pour ne pas tout lui raconter. Mais elle savait que c'était mieux ainsi. Potter se mit à enseigner avec toute l'ardeur qu'elle retenait en elle, et ses personnages étaient plus convaincants que jamais. Quand enfin elle eut finis elle se précipita chez elle, mais elle se heurta à son parrain
- Albus, excuse-moi, je ne t'avais pas vu !
- C'est ce qu'il m'a semblé, sourit Dumbledore. Où courres tu ainsi ?
- J'ai donné rendez-vous à Harry dans mon bureau. Enfin un moment pour nous deux!
- Oh bien, je vois... cependant, si j'étais toi, Ombelyne, ma chérie, j'éviterai de tout lui dire. Fit Albus d'un ton sombre
- De quoi veux-tu parler ?
- Par exemple, l'assassinat de ses parents.
Ombelyne se raidit instantanément.
- Je connais très bien ton opinion, reprit Albus, mais elle erronée, tu le sais, sinon il serait sorti d'Azkaban...
- Il y a 10 ans, j'ai refusé cette version des faits, je la refuse encore, et je la refuserai toujours tant que je vivrai.
- Je le sais, point de vue entêtée je n'ai jamais vus pire mais vois les choses en face, le souvenir t'empêche d'aller de l'avant, il faut que tu l'abandonnes...
- Comment peux-tu me dire une chose pareille, Dumbledore ! tu ne me connais donc pas assez pour savoir que je n'abandonne jamais ! tu n'as donc jamais connus le feu dévorant qui consume ton âme et ta raison, que le commun appelle amour ?!
Elle hurlait presque, envoyant son poing dans le mur de pierres. De toute façon cela se terminait toujours ainsi, dès qu'Albus remettait le sujet sur le tapis. 10 ans, et toujours le même résultat. Albus était toujours perdant.
- Je ne lui dirai rien par amour pour lui et toi, Albus. dit Ombelyne d'une voix à peine maitrisée. Mais ne parle plus jamais de l'abandonner. Jamais. De toute façon il apprendra bien la vérité un jour.
- Bien. Je crois que l'on t'attend. Soupira Dumbledore.
C'était vrai, Harry se tenait près de la porte du bureau d'Ombelyne et allait toquer.
Ombelyne alla le rejoindre sans plus se préoccuper de son parrain et réussit à sourire à son filleul.
- Tu es à l'heure, c'est une bonne chose ! dit-elle joyeusement, entre j'ai juste quelques petites choses à ranger.
- Bien, fit Harry d'une voix pas très rassurée mais enjouée.
Le bureau était haut de plafond, très haut, avec de très grandes fenêtres qui assurait une parfaite luminosité toute la journée. Le bas de son bureau, la partie la plus proche du sol, était décorée de centaines de photos, de lettres et de meubles qui était recouvert de babioles, le tout dans une sorte de bazar organisé, et plutôt agréable à voir. Dans un coin du bureau il y avait un balai, qui servait à accéder aux étagères qui étaient fixée plus haut. Harry n'avait jamais vus de pareil bureau.
Il fut soudain attiré par un arc en argent très ouvragé, qui reposait sur un rebord de la cheminée, prêt à être utilisé. La tentation fut trop forte. Il le saisit et fit le mouvement de tirer sur la corde quand soudain une flèche d'or apparue entre ses mains. Il lâcha toute suite la corde, la flèche partit se ficher dans le parquet puis disparut sans laisser de trace qu'un trou noire.
- Je... je... suis désolé, je n'aurai pas dû y toucher !
- Oh ne t'inquiète pas ce n'est pas grave mon chéri, rit Ombelyne, Reparo ! dit-elle avec sa baguette.
Le tapis redevint comme neuf en quelques instants. Harry lui rendit son arc.
- Qu'est-ce que c'est ? ce n'est pas un arc ordinaire... fit Harry.
- C'est exacte, je doute que tu en trouve de pareille, peu nombreux sont les Aurors à avoir des armes magiques, en plus de leur baguette, pourtant je le trouve très pratique.
Ombelyne fit un mouvement de bras comme pour attraper une chose derrière son dos, et soudain l'arc apparus dans sa main. Harry se retourna vers la cheminée où Ombelyne y avait adossé l'objet quelques instants auparavant, mais il n'y était plus. Elle sourit devant l'air surpris de son neveu, puis fit mine de remettre l'arc derrière son dos, alors il disparut et revint près de la cheminée.
- C'est une arme crée par les gobelins, il appartenait à ta grande tante Adénais. C'était une grande Auror, fit Ombelyne, mais elle était assez... originale, et ton père ne l'aimait pas beaucoup. Veux-tu du thé ?
- Oui avec plaisir. Dit moi Ombelyne, hier à la tour Gryffondor, on a entendus une très belle voix qui chantait durant la nuit. Fred et Georges m'ont dit que c'était un fantôme, mais Ron m'a assuré du contraire et il m'a dit que c'était toi...
- C'était moi, effectivement, sourit Ombelyne, je n'arrivais pas à dormir, j'avais tellement envie de te voir, que j'en perdais l'envie de me reposer, alors dans ses cas là je me promène et il m'arrive de chanter...
- C'était vraiment très joli... Ombelyne, pourquoi, j'ai été envoyé chez les Dursley, et pas avec toi ?
- Cette question te turlupinait n'est-ce pas ? dit-elle avec un sourire triste. Pour de multiples raisons à vrai dire. Dumbledore pensait que tu serai bien plus en sécurité chez ta tante... et puis, je ne suis pas très aimée par les gens du Ministère, alors quand après la mort de tes parents, je me suis retrouvée en dépression, ils en ont profité pour me déclarer inapte à te prendre en charge, alors que justement cela aurait pu me donner une raison d'aller de l'avant, mais non...
- C'est injuste, les Dursley sont sans doute les derniers Moldus à pouvoir accepter un personne comme moi dans leur famille.
- Je le sais très bien, pourtant j'ai tout fait pour t'aider mais je n'avais pas le droit de m'approcher de toi trop longtemps, alors j'ai trouvé d'autres moyens, apparemment tu n'as reçu aucune de mes lettres ?
- Hélas non...
- Bon j'irai te les chercher ce week-end, j'espère du moins qu'ils les ont gardaient, sinon je te promets qui le regretteront !
Harry sourit. Il n'avait reçu de cadeaux magiques et d'ailleurs jamais de cadeaux du tout et il en était impatient.
- Mais tu as du remarqué un aigle de temps en temps ?
- Oui ! il arrivait souvent quand j'avais besoins d'aide ou quand Dudley s'en prenait à moi. L'aigle lui faisait ses excréments dessus, cela me donnait le temps de m'enfuir. C'était toujours le même...
Ombelyne regarda autour d'elle, en cherchant de potentiel espion, et puis soudain, se changea en aigle majestueux, grand, de couleur doré et aux serres acérées.
- C'est génial ! s'écria Harry
- Merci, répondit elle en se re-métamorphosant, mais je dois te demander de ne le dire à personne ! c'est très important Harry, il n'y a que toi et moi qui devons le savoir, d'accord ?
- Tu peux me faire confiance, mais pourquoi ?
- Je suis ce que l'on appelle une Animagus mon chéri, mais normalement je devrai le déclarer, chose que je n'ai pas faite, pour un tas de raison.
- Lesquels ?
- Je te le dirai en temps voulus, mais tu vas devoir t'habituer à ce que je ne réponde pas à toutes tes questions, fit Ombelyne en souriant, notre histoire est ponctuée de mystères mon chéri.
- Bon, dommage.
Il commença à se promener dans le bureau sa tasse de thé à la main. Toutes les photos lui adressaient de grands sourires. Il en prit une où figurait 4 garçons et une fille. Tous avaient à peu près dix-sept ans et regardaient Potter avec des expressions de défis et de grands sourires aux lèvres, ils avaient l'air de se taquinaient à tour de rôles. Dans un coin de la photo, il y avait écrit : « les Maraudeurs, ensemble pour toujours. » Et cinq signatures.
- Qui sont-ils tante Ombelyne ?
- Oh c'est une vieille photo qui date de quand j'étais à Poudlard. Nous formions un groupe d'amis qu'on surnommait les Maraudeurs, j'étais la seule fille, mais je m'y accommodais très bien. Et puis j'avais toujours ta mère, qui n'était jamais très loin, et qui me soutenait quoi qu'il arrive. Nous étions meilleure amies, bien que nous n'étions pas souvent ensemble, cependant on se comprenait si bien l'une l'autre... Là tu vois c'est ton père avec son Vif d'or. Il était très doué au Quidditch, il était attrapeur. Il a l'air embarrassé car il a demandé à Lily, ta maman, si elle voulait bien sortir avec lui, ce à quoi elle avait répondus oui.
Harry eut un sourire ému.
- Celui qui taquine James, dit-elle en montrant un grand brun aux yeux noirs et aux traits nobles, c'est Sirius Black, le meilleur ami de ton père. C'était aussi mon fiancé...
Ombelyne laissa sa phrase en suspens, elle l'avait laissé échapper celle-là, et comme elle s'en voulait maintenant.
- Et vous ne vous êtes pas marié ? demanda Harry avec innocence.
- Après la mort de tes parents, nous... nous avons pris des chemins différents. Là le petit trapu qui rigole aux taquineries de Sirius, c'est Peter Pettigrew, il était dans la même maison que nous à Gryffondor, il était très gentil, mais pas très malin et faisait tout ce que demandait Sirius et ton père. Et la grande asperge blonde à côté de moi et qui a l'air un peu fatigué, c'est Remus Lupin, c'est comme un frère pour moi, il s'occupe de mon manoir quand je ne suis pas là et à coté, c'est moi, en train de parler avec James, je...
Elle s'interrompit, Harry avait posé une main compatissante sur son bras. Avait-il remarqué son trouble ?
- Je suis désolée pour ton fiancé, essaya-t-il de dire...
- Pas autant que moi tu peux me croire, mais ne parlons pas de chose anciennes et ennuyeuses, j'ai une bonne nouvelle pour toi. Le Ministère de la Magie m'a autorisé de te prendre chez moi durant les vacances de Noel, ainsi que les enfants Weasley, comme leurs parents partent en Roumanie durant cette période. Et aussi je suis la marraine de Fred...
- Mais c'est génial ! en plus tu es la marraine de Fred ?! s'écria Harry
- Oui, évidement, Ron ne te l'a pas dit ? s'étonna Ombelyne
- Je ne crois pas, mais...
- Oh j'ai cours dans 5 min ! s'écria soudain Ombelyne, je vais être en retard ! il faut que je file !
- Mais quand est-ce que l'on pourrait se revoir ? demanda Potter
- Je suis libre le lundi et le jeudi à la même heure ainsi que le dimanche si tu veux...
Elle se rapprocha de son neveu :
- Tu ressembles tellement à ton père, dans le train, j'ai même crus que c'était lui ressuscité... mais tu as le caractère de ta mère... parfait alliage...
Harry sourit, et Ombelyne l'embrassa sur le front avant de partir en courant retrouver sa salle de classe.
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