Lune de Miel
C'était quelques semaines après le mariage secret. De l'eau avait coulé sous les ponts, personne ne parlait de cela, où du moins, quand on était entre soit, que l'on avait vérifié cent fois que personne nous écoutait et que le pigeon qui vous semblait vous scruter pendant des heures n'était pas un Animagus.
Harry avait dû retourner chez sa tante et son oncle. Son existence là-bas était maintenant que solitude et travail. Il communiquait souvent avec ses parrain et marraine. Et sous son lit, il cachait des souvenirs qu'ils lui envoyaient régulièrement, dès qu'ils changeaient de pays. Harry marquait au points rouges toutes leurs escales et les reliait entre eux par des flèches noirs. C'était sa manière à lui d'être avec eux.
Remus et Nymphadora se fiancèrent et décidèrent que leur mariage se ferait dans l'intimité, un week-end de septembre. Si Andromeda fut d'abord effrayée de devoir accueillir un loup-garou comme gendre, elle se rappela, qu'elle aussi avait épouser un homme différent des autres sorciers et que pourtant, elle en était très heureuse. De toute façon, il fallait à Dora un appui sûr, qui pouvait la rattraper à tout moment. Mme Tonks accueillit Remus avec joie.
Les Weasley quant à eux en parlaient à mi-voix, et souriaient comme s'ils avaient fait une bêtise. Malgré tout, le chien et le poisson s'étaient mariés !!
&&&&
Une fine silhouette se glissait, ombre silencieuse, entre les méandres de l'impasse du Tisseur. Marchant d'un pas assuré sous la pluie acide, elle ne faisait pas attention aux quelques pauvres clochards ou chiens abandonnés qui occupaient la rue. On était en pleine été, et pourtant, dans ces banlieues londoniennes, tout étaient gris et sales. Elle maudissait intérieurement son coeur trop grand, qui l'obligeait à venir ici.
S'arrêtant finalement devant une porte en imitation bois, assez vieille, elle sonna à une cloche rouillée, d'un autre siècle. En croisant les doigts pour que l'habitant de cette maison soit là, elle n'eut pas longtemps à attendre.
La haute stature du professeur des potions apparut sur le pas de la porte, enveloppé, comme à son habitude, de ses longues capes ténébreuses .
Salut Rogue.
Bonjour Potter, répondit ce dernier légèrement surpris
Est-ce que je peux entrer ? il ne fait pas très beau et je n'ai pas pris ma meilleure cape pour ce genre de météo, s'excusa-t-elle avec un sourire timide
L'homme s'effaça sans une parole pour la laisser entrer. Ombelyne eut un soupir de soulagement. Cela commençait plutôt bien. Entrant dans le salon plongé dans la pénombre, elle put sécher à coup de baguette ses vêtements trempés.
Veux-tu du thé ? proposa Severus d'une voix neutre
Avec plaisir!
Un silence pesant s'établit dans la pièce
Où est Black ? .... demanda le brun d'une voix moqueuse, ou est-ce trop secret pour que tu me le dises ? après tout, cela fait à peine deux mois où j'ai failli lui faire subir le baiser du détraqueur...
Il disait cela d'une voix grinçante, hargneuse mais n'osait encore lever les yeux vers sa collègue. Il eut un nouveau silence, durant lequel Rogue tendit une tasse fumante à sa collègue.
Sirius se porte très bien, il est en ce moment dans un endroit où il fait encore nuit, répondit-elle froidement en prenant le contenant où flottait un thé noir et corsé
Il sait que tu es ici ?
Non
Alors que veux-tu ? fit Severus d'un air soupçonneux
Mettre les choses à plat.
La remarque fit lever un sourcil à Rogue. Il s'assit confortablement dans un vieux fauteuil de couleur sombre et élimé, puis regarda Ombelyne dans les yeux :
Il n'y a rien à dire. Tu ferais mieux de rejoindre ton mari en cavale
Ce fut au tour de la jeune femme de s'étonner
Je savais que vous n'alliez pas rester longtemps inactifs...
Sev', arrête. Je suis venu ici pour m'excuser de t'avoir négligé...
Oublié serait le mot juste.
C'est comme tu veux, continua la brune qui commençait à s'énerver, je suis désolée de t'avoir oublié durant le temps ou Remus était professeur, j'ai mal agis je le reconnais. Je me suis très mal comporté et je ne chercherais pas d'excuses, je reconnais que j'ai eu tort. Sache que pendant deux ans, Remus n'était pas à Learth et j'étais sans nouvelle de lui pendant ce temps. Mais plusieurs fois je suis venus te voir pour en discuter, comme lorsque tu as pris la carte à Harry ! si je suis venu, c'est que quand tu veux, tu es quelqu'un d'extraordinaire et même si... tu es ignoble avec Harry et que tu as été horrible avec Sirius et Remus, je ne veux pas perdre ton amitié... je... tu étais là quand j'en avais besoin et je te remercie, je te présente toutes mes excuses... et...
C'est bien toi Aiglor ? Tu m'as bien ridiculisé avec cette carte ?
Ombelyne eut un sourire ;
- Cette dernière partie de l'élaboration de la carte a été faites sans moi, sonde moi si tu ne me crois pas. Acceptes tu mes excuses ?
Pendant toute sa tirade, Rogue n'avait pas bougé d'un pouce et regardait dans le vague d'un air absent. Ombelyne, pensant que l'ancien Serpentard ne l'écoutait pas, s'arrêta :
Je ne sais même pas pourquoi je suis venu ici finalement, dit-elle d'un air rageur, tu ne m'écoutes même pas, je n'aurais jamais dû venir. Au revoir Rogue.
Attends Lynie !
La jeune femme se retourna vers lui, méfiante
J'accepte tes excuses. Veux-tu accepter... les... miennes ?
Silence, le visage de la Black se fendit en un large sourire
Merci Sev' ! s'écria-t-elle en se jetant dans ses bras, oui je les accepte de tout cœur !
Comme d'habitude, le professeur de potion était surpris par les marques d'amitié soudaine de son amie. Cela lui rappelait le temps lointain où Lily et lui étaient encore amis et qu'elle le gratifiait de marques de tendresse comme celles d'Ombelyne.
Il essaya de sourire mais n'en n'ayant pas l'habitude, cela ressemblait plus à une grimace qu'à autre chose. Ombelyne eut un soupir de soulagement :
Je n'aurais pas pu tenir une année sans nos habituelles séance de thé, plaisanta l'ancienne Gryffondor.
A vrai dire, moi non plus. Il vaudrait mieux maintenant que tu retrouves ton mari, bête comme il est, sans toi, il s'est peut-être déjà fait prendre.
Black le regarda, blasée. Et puis gentiment le rabroua :
Je te retrouve, tu n'as pas changé... bonnes vacances Sev', mais je suppose que tu n'en prends pas ?
Les vacances sont pour moi aussi ennuyantes que de donner des cours à des Gryffondors de première année ou de faire la conversation avec Trelawney.
Ombelyne rit doucement. Ce fut comme un petit rayon de soleil dans la maison si sombre. Et Severus en eut le coeur instantanément réchauffé
- Si je t'es si mal accueillit Ombelyne, c'est que... avec ton air de repentante et après quand tu t'es mise en colère... j'ai crus voir... James. Je n'ai pas pus m'empêcher de .... tu comprends ?
-Je sais. Répondit simplement Ombelyne
Le maitre des lieux raccompagna celle-ci jusqu'à l'entrée. Il pleuvait toujours :
Au revoir Sev', dit-elle en tendant sa main
Au revoir Lynie, répondit-il simplement en lui serrant la main chaleureusement.
L'Auror descendit sans un bruit les marches du perron, s'enfonça dans l'obscurité de la rue, puis transplana.
Pdv de sirius
Non, pas Azkaban, je suis innocent ! partez créatures du Diable, allez-vous en ! je n'ai rien fait ! c'est Peter ! pitié !!
Aaaah !!
Je me réveille, à bout de souffle, le cœur battant vite et durement dans ma poitrine. Où suis-je ?
Je mets du temps à répondre. Dans un grand lit moderne, à l'intérieur d'une chambre à la décoration exotique. Deux grandes baies vitrées, encadrant le lit, conduisent à la plage dont j'entends le déferlement des vagues sur le sable.
Je suis dans la villa de Dumbledore, je suis dans la villa de Dumbledore, je suis en sécurité avec Ombelyne à mes côtés, tout vas bien ! Je mets du temps à m'en persuader
Je me retourne vers ma femme encore endormie. Je suis soulagé, je ne l'ai pas réveillée avec mes cauchemars qui me poursuivent encore
Sous le fin drap qui la recouvre, je perçois sa respiration lente et silencieuse. Nue, elle me tourne le dos. Je ne peux m'empêcher de contempler, celle dont je rêvais les nuits où j'étais prisonnier à Azkaban. Je frissonne au souvenir de ma geôle.
J'admire ses courbes fines et gracieuses, son teint pâle qui s'est colorée au cours de nos voyages. Sa chevelure détachée, coule sur sa nuque telle une fontaine d'eau noire.
Je peux voir quelques cicatrices, celle du feudeymon de l'année dernière, d'autres reçut lors de la première guerre... au contraire de son mentor, Maugrey, Ombelyne n'a jamais eu de plaies au visage, c'était toujours son corps qui prenait les coups les plus durs. Il n'en reste pas moins une taille et silhouette, digne des sculptures.
Suis-je donc devenus poète ? Cela me fait sourire, le poète des Maraudeurs, c'était Remus, surtout pas moi !
Je respire doucement son parfum de jasmin délicat et odorant, je me sens si bien...
Soudain, je vois un petit aigle doré se promener sur son corps.
Je souris, ce tatouage, nous l'avions fait lors de notre voyage en bateau durant les vacances d'été de notre 6ème année.
J'en ai aussi un ; un chien noir qui se promène un peu partout, surtout dans les endroits les plus improbables et souvent les plus intimes de mon anatomie.
Je caresse le petit aigle doré qui s'est posé sur l'omoplate de ma compagne. Ma main descend lentement le long de sa colonne vertébrale bien visible.
Elle s'étire, baille et se retourne vers moi, les yeux toujours clos. Mais je sais que je l'ai réveillée, sa bouche charnue et rouge, remue tranquillement, signe qu'elle va bientôt se lever.
Je m'en veux un peu, Ombelyne est si belle quand elle dort, totalement détendue.
Je la vois maintenant de face, sa poitrine ferme et menue, mais sexy, sa gorge découverte et son visage ovale aux pommettes saillantes. Ses sourcils un peu arqués lui donne un petit air espiègle comme chez Timna.
Ombelyne ouvre son œil droit. Elle me regarde amusée, je lui réponds par un sourire. Elle referme son œil, pour ouvrir le second. Mon sourire s'élargit et le sien aussi.
Ses yeux sont magnifiques, ils ressemblent à de l'eau de source, teintés maintenant d'une touche verte et d'éclats d'argent.
Il faut vraiment que j'arrête, je ne me reconnaît plus.
Sirius Black la marmotte se réveillant avant moi, c'est extraordinaire dites-moi... plaisante-t-elle
J'éclate de rire.
Pour l'instant c'est plutôt toi la marmotte ! Dis -moi, tu as les pieds gelés ! Tu es partie te promener ?
Peut-être, sourit malicieusement Ombelyne
Je l'enlace rapidement, mais au lieu de frotter mon nez comme à mon habitude, je passe mes bras sous ses aisselles dénudées et lui chatouille les côtes.
Le résultat est immédiat, Ombelyne rit à gorge déployée, elle essaye de sortir de cette entrave, mais je la retiens. Puis à force de se tortillée dans tous les sens, elle arrive à se sauver de mes bras :
Ah c'est traitre ça, Patou ! s'écrit-elle en souriant
Comme si tu ne me l'avais jamais fait...
Elle fait une petite moue amusée. Ombelyne se dirige vers son dressing où elle prend sa robe de chambre en soie. Je regarde discrètement ses jambes fuselées. Et sans plus de cérémonie, elle commence à faire des pompes :
Mais qu'est-ce que tu fais ?
Nous vivons une vie de patachon, en se levant et couchant quand nous voulons et en mangeant n'importe quoi ! et comme je ne veux pas me retrouver avec une bouée au niveau du ventre, je fais des pompes. Tu devrais en faire aussi, cela te fatiguerai un peu.
Rien qu'en te regardant faire du sport tu me fatigue ma chérie.
Ombelyne arrête soudain de faire des pompes et vient me regarder dans les yeux :
Sirius Orion Black, en clair mon mari que j'aime à la folie, ce que je viens de dire ce n'était pas un conseil mais un ordre.
Je soupire, je n'ai aucun échappatoire. Quittant ma couchette confortable et chaude avec regret, je rejoints ma femme, qui me regarde triomphante.
Alors Madame Black, quelle sera ma première torture ?
On va faire du sport en amoureux. Assis-toi en face de moi, les jambes pliées, bien. Je fais de même. Et maintenant on va s'allonger, puis on remonte le buste sans l'aide des mains.
Je m'exécute avec un peu de mal :
Et maintenant ?
Tu m'embrasse...
Oh je préfère largement ça.
...Et on recommence !
Miséricorde !
Je l'entends rire. Cela m'encourage. Après de nombreux et rudes abdos, des baisers langoureux, puis des flexions (mot ignoble) et des altères ma femme me signale la fin de mes douleurs.
Je prépare la table du petit déjeuner dehors, tu me rejoins quand tu auras vêtu une tenue décente...
McGonagall, sort de ce corps !
Elle éclate de rire. Je la retrouve, inchangée même après toutes ces années... je prends un caleçon qui traine et un t-shirt posé sur la commode. Après quelques jours où j'avais peur de déranger ne serait-ce qu'un bibelot, j'avais pris enfin mes aises. Dumbledore est le parrain d'Ombelyne, qu'avais-je à craindre ?
Regardant dans le miroir, je coiffe quelques mèches rebelles. Je retrouve avec délice, le temps pour se faire beau.
Je sors par la baie vitrée. Ma petite femme a déjà préparé la table sur le bord de plage. Actionnant sa baguette magique, elle grille des toasts et fait du thé. Puis s'assit et m'attend, lisant un livre.
Il fait bon, beau et chaud, bien que nous soyons maintenant en fin aout. La Coupe du Monde est passée et je ne la regrette pas, Alexeï et Ruby m'ayant juré qu'ils me filmeront le match.
Si un jour je suis proclamé innocent, je viendrais m'installer en Jamaïque avec Ombelyne, marre de la météo anglaise. Mais je sais au fond que ce ne sont que des paroles en l'air, puisque l'Angleterre me manquerait trop. Même avec tous ce qui s'y passe.
J'enlace Ombelyne par les épaules, respirant son parfum de jasmin qui commence à se diluer. Elle m'embrasse mes bras nus en faisant un petit ronronnement presque imperceptible. J'aime quand elle fait ça, rien que pour moi
Qu'est-ce que tu lis ?
Histoire et utilisation d'artefacts magiques à travers les âges de Godith Diggle.
La mère de Gemma ?
C'est exact.
Ombelyne à un soupire. Elle s'en veut encore après toutes ces années.
Tu n'y pouvais rien, je te l'ai déjà dit
Mmm...
C'est bien sinon ?
C'est génial, intéressant et bien écrit, s'emporte Ombelyne ravie. J'ai appris pleins de choses ! par exemple, tu connais l'histoire de l'Allandur ?
Et voilà elle commence. Elle me fait rire quand elle me parle d'histoire. Ombelyne regorge de savoir et je pense que si Hector n'était pas mort, Lynie aurait fait professeur d'histoire de la magie à Poudlard. Je ne l'écoute que d'une oreille, tout en buvant mon thé vert auquel j'ai ajouté une petite touche Whisky pur feu, en enfonçant avec délice mes pieds dans le sable blanc.
...Eh donc, pour accéder à la demande de sa fille, la reine offrit l'Allandur. Une table où quand on pose les quadruplés né de l'union de deux grandes familles de sorciers, apparait quatre colonnes ; une de feu, une d'eau, une d'air et une de terre.
On peut reconnaitre les parents de l'Allandur, par le fait que leur prénom viennent d'un poisson et d'une étoile. C'est poétique non ?
Je suis bien d'accord
Sauf qu'il y avait le frère, qui aimait la sœur. Cependant comme cette dernière avait donné son amour à un autre, le fils demanda à sa mère, un moyen infaillible pour arrêter la magie de l'Allandur en toute occasion disant que sa sœur allait se servir de l'Allandur pour provoquer la terreur. La reine prends peur et lui donne un poignard... tiens il ressemble à ma dague, dit-elle en regardant le dessin. Bref, la reine meurt et la sœur s'aperçoit du mensonge de son frère. Alors elle invoque toute la vieille magie pour que l'Allandur ne soit utilisé qu'en des moyens de bien et donne à chaque mère de l'Allandur un moyen de sécurité pour se protéger que seul le poignard peut transpercer. Là je te l'ai fait à la mode rapide, mais l'histoire est passionnante, je te l'assure !
J'en suis persuadé, dis-je sans en avoir compris grand-chose
Ombelyne soupire heureuse. Un bon bouquin, un cadre de vie agréable et sans me vanter, moi, et elle nage dans le bonheur. Elle ferme les yeux.
A quoi tu penses ?
Lynie me regarde surprise
A quoi tu penses ? je n'ai pas tes dons en legilimencie mais je peux au moins te poser cette question...
D'accord... je réfléchissais...
A quoi ?
Je réfléchissais à quoi aurait ressemblé notre vie, si... si on avait découvert pour Peter...
C'est à moi de soupirer. Ombelyne me sourit, réconfortante
Là, c'est à moi de te dire que tu n'y es absolument pour rien. Personne ne pouvait le savoir, personne.
Mmm...Et alors ? je réponds avec une petite moue amusé
Eh bien, si James et Lily avaient survécut à tout ça... James aurait arrêté son métier d'Auror et aurait ouvert l'usine de prothèse de ses rêves. Je parie quelle serait devenus très rentable, importante et reconnue. Lily serait sûrement devenue chef de service, avec toutes ses qualités...
Ils auraient eu plus d'un enfant je pense.
Je le pense aussi, Lily ne se serait pas arrêter à Harry ! peut-être quatre ou cinq ! assez en tout cas pour faire des matchs de Quidditch à la maison... Remus aurait continué à travailler pour Jamy et il aurait rencontré une jolie femme. Peut-être Nymphadora après tout.
Peut-être.
Nous on serait mariés depuis longtemps et nous aurions pleins de petits marmots Black bruyants et gesticuleurs
Tout en disant ça, elle s'était approchée de moi, taquine. Je l'embrasse avec passion
Cela m'aurait bien plus, dis-je sincère, si bien sûre tu sois avec moi pour les gérer.
Evidemment, je ne te laisserai sûrement pas seul avec eux...
De peur que j'en change un en crapaud ?
Elle rit. Finalement, elle me rejoint s'asseyant à califourchon sur mes cuisses et me regardant de face. Nos fronts et nez se touchent, nos regards s'entremêlent, ses mains s'enroulent autour de ma tête, une harmonie sensuelle s'établit entre nous.
Pas de bébé qui disparait, des enfants comme ils nous ont tomberas sans empêchements et avec le sourire, dit-elle soudain grave
Je te le promets.
Nous allons nous embrasser quand un piaillement nous interrompe.
Hedwige ! s'écrit Lynie
C'est qui ?
Le hibou d'Harry !
Elle prend le papier rapidement et le déplit, fébrile.
Je te lis ;
Chers Ombelyne et Sirius,
Merci pour votre dernière lettre.
Cet oiseau était énorme, il a eu du mal à se glisser à travers ma fenêtre. Ici, c'est comme d'habitude. j'ai retrouvé le régime de Dursley qui se passe assez mal. Hier, ma tante a surpris Dudley en train d'emporter en douce des beignets dans sa chambre. Ses parents lui ont dit qu'ils allaient lui supprimer son argent de poche s'il continuait comme ça et il s'est mis tellement en colère qu'il a jeté sa PlayStation par la fenêtre. Il s'agit d'une sorte d'ordinateur pour jouer à des jeux électroniques. C'était plutôt bête de sa part, maintenant il ne peut même plus jouer à Méga-Mutilation III pour se changer les idées.
Pour moi, les choses vont bien, surtout parce que les Dursley sont terrifiés à l'idée que vous puissiez revenir et les transformer en chauves-souris si je vous le demande. Il s'est quand même passé quelque chose de bizarre ce matin. Ma cicatrice a recommencé à me faire mal. La dernière fois que ça s'est produit, c'était parce que Voldemort était à Poudlard. Mais je ne pense pas qu'il puisse se trouver près de chez moi en ce moment, qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous savez si les cicatrices provoquées par un mauvais sort peuvent encore faire mal des années plus tard ?
J'enverrai Hedwige vous porter cette lettre quand elle reviendra. Elle est partie chasser pour le moment.
Dites bonjour à Buck de ma part.
Harry
Lynie relève la tête effarée. Je le suis autant qu'elle.
Tu penses à ce que je pense ? je lui demande
Elle referme les yeux pour me sonder. Ma femme pâlit
Oh non, c'est impossible... gémit-elle
Je la prends dans mes bras, plongeant mes yeux dans les siens qui commencent à pleurer
On le savait que ce n'était pas fini, on le savait. Mais maintenant on est ensemble et tout vas bien se passer.
Je l'embrasse sur le front. J'ai confiance en elle, elle va rebondir.
Je rassemble nos affaires, il faut que l'on prépare notre départ immédiatement.
Elle acquiesce vivement.
Je prépare une réponse à Harry
Je lui souris. Je trotte jusqu'à notre havre de paix que nous devons quitter si précipitamment. En quelques coups de baguette, je range nos affaires dans notre malle. Nous en avons bien profité, c'est le cas de le dire et je pars sans regret. Je dois maintenant m'occuper d'Harry, puisque James me l'a confié ainsi qu'à Ombelyne.
Même si nous n'avons eu que peu de temps pour faire connaissance et s'apprivoiser, si je puis dire, je me sens lié à lui et je l'aime beaucoup.
Je commence à charger Buck, qui est revenu de son excursion dans la jungle voisine de la villa, qui bouillonne d'impatience. Nous ne le sortons que peu souvent le pauvre.
Enfin je retourne auprès de Lynie qui me passe le parchemin où elle a écrit la réponse :
Très cher Harry,
Nous nous envolons immédiatement vers le nord.
Ce que tu nous dis sur ta cicatrice n'est que le dernier élément en date d'une série d'étranges rumeurs qui nous sont parvenues jusqu'ici.
Si elle te fait à nouveau mal, va tout de suite voir Dumbledore.
Il nous a dit qu'il avait sorti Maugrey Fol Œil de sa retraite, ce qui signifie qu'il a su lire les signes, même s'il est le seul.
Je reviens vite, le temps de mettre Sirius à l'abri, nous te contacterons bientôt. Mes amitiés à Ron et à Hermione. Et ouvre l'œil, Harry.
Ta tante et ton parrain qui t'aiment,
Ombelyne et Sirius
Tu n'aurais pas dû signer avec moi, lui dis-je, si quelqu'un tombe là-dessus on t'accusera de complicité.
Et tu sais quoi ? je m'en fous totalement
Je lui souris bien que je sois encore inquiet. On dirait tellement James...
On s'arrêtera d'abord chez Philippe, il pourra nous cacher le temps que l'on voit pour comment nous faire rentrer en Angleterre ! s'exclame Ombelyne
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