évasion et démission
Ombelyne se réveilla lentement. Elle se remit immédiatement sur pieds.
Elle était dans la Grande Salle, occupée par les professeurs et de deux employés du Ministère qui emmenaient un Sirius complètement affolé à la limite de l'hystérie.
- Sirius ! attendez ! il est innocent !
Elle essaya de le dégager, ils purent se regarder dans les yeux un instant, elle représentait son seul espoir de ne pas se faire prendre son âme et il essaya de la rejoindre tel un naufragé et sa balise.
- OMBELYNE !
Mais elle fut happée par la main ferme de Dumbledore qui malgré ses cris l'emmena hors de la salle.
- LAISSE-MOI !! ILS VONT LE TUER ! hurlait Ombelyne
Il ne l'écoutait absolument pas. Mué d'une force surprenante, Albus traîna sa filleule déchaînée par son épaule blessée à travers toute l'entrée jusqu'à un petit salon contigus. Elle remarqua Rogue dans un coin qui la regardait avec écœurement. C'était à cause de lui tout ça ! S'il n'était pas venu, ils seraient revenus à temps avant que Remus ne se transforme !
Albus la remit sur pied et la regarda droit dans les yeux, la passant aux rayons X.
- Ne bouge pas d'ici. Je m'en occupe, dit-il à voix basse
Puis il se retourna vers McGonagall qui l'avait suivie un peu en retrait, au cas où il y aurait besoin de renfort.
- Surement sous l'emprise du sortilège impero, déclara-t-il d'une voix sombre. Rester auprès d'elle.
- Bien M. le Directeur.
Il sortit de l'endroit. Ombelyne voulut le suivre, McGonagall s'y opposa fermement :
- Résister au sortilège Ombelyne ! je vous pensais plus coriace que cela !
- Je ne suis pas sous impero ! s'écria celle-ci totalement hors d'elle, laissez-moi sortir Minerva sinon ils vont tuer Sirius ! Sirius !
Elle était tellement en colère qu'elle repoussa violement sa collègue contre le mur et essaya d'ouvrir la porte quand :
- Pas sous impero ? C'est ce que nous allons voir !
Potter n'eut pas le temps de réagir, Minerva lui envoyât une terrible décharge à travers tout le corps. Elle hurla, tombant à genoux, mais trouva la force de relever la tête :
- Si vous n'êtes pas sous impero, fit McGonagall d'une voix incrédule, cela veut dire...
- Vous savez très bien que jamais, JAMAIS ! JE NE SERAIS DU COTE OBSCURE MINERVA!! Rugit la jeune femme
- Pretrificus totalus !
Ombelyne ne pouvait plus bouger et se retrouvait dans une désagréable position ; à genoux, les cheveux devant les yeux et la tête relevée. McGonagall la dévisagea très pâle :
- Je suis... vraiment désolée... Potter.
Puis elle partit encore toute tremblante. S'écoulèrent alors les pires heures de sa vie. Sans aucune nouvelle de son neveu et de ses amis, ni de Remus, Sirius qui allait perdre son âme à tout moment et l'incompréhension totale de Dumbledore la rendait extrêmement malheureuse.
Pendant un instant elle avait vu le bonheur si proche, mais qui était maintenant hors d'atteinte.... malgré elle, le sommeil vint s'emparée de son esprit tourmentée...
- Finite incantatem.
Ombelyne s'effondra dans les bras de son parrain. Elle y resta sans bouger. Ayant été réveillée en sursaut par l'incantation, elle analysait son environnement avant toute chose ainsi que les évènements de la veille. Elle leva ses yeux fatigués vers Dumbledore.
- Sirius s'est enfuie à dos d'hippogriffe, Harry vas bien ainsi que Ron et Hermione, ils sont en ce moment même à l'infirmerie et Remus est revenus de sa nuit, murmura-t-il doucement à son oreille
Sa filleule lui fit un grand sourire, plein de gratitude et de reconnaissance.
- Je te présente toutes mes excuses pour ne pas t'avoir crus plutôt et pour ton épaule, hier soir...
- C'est pardonné ! tout est pardonné ! pleura Ombelyne
Quand elle put enfin se mettre debout sans avoir de nausées, (ça veut dire quelques heures après son réveil) son premier réflexe fut d'aller voir Lupin dont Hermione lui avait appris la démission.
Qui peut faire de la voile sans vent ?
Qui peut faire de la rame sans rame ?
Qui peut quitter son ami, sans verser une larme ?
Ombelyne s'était adossée contre les gonds de la porte du bureau de son ami et continua à chanter tout en le regardant.
Je peux faire de la voile sans vent,
Je peux faire de la rame sans rame,
Mais je ne peux quitter mon ami, sans verser une larme.
Harry qui était présent lui aussi, sourit à sa tante puis après avoir dit au revoir à son professeur, les laissa poliment tous les deux. Remus avait l'air fatigué, sa dernière lune s'était mal passé, mais il arriva à sourire à son amie.
- Je voulais justement venir te voir à l'infirmerie avant de partir, fit Remus, tu m'as évité le déplacement...
- Alors c'est vrai que tu as donné ta démission ? demanda-t-elle
- Exacte. Tu peux le comprendre, non ?
- Hélas... soupira celle-ci, j'espérai, folle comme je suis, que la malédiction ne s'appliquerai pas à toi... je ne t'ai pas trop fait mal ?
- Non, ça vas Lynie, franchement.
Il lui sourit puis la prit dans ses bras dans un bon gros câlin fraternel qu'Ombelyne aimait tant.
- Désolé de ne pas t'avoir cru avant, murmura Remus.
- Le principal maintenant c'est qu'il soit en vie et libre, déclara Ombelyne... tu comptes disparaître encore ? continua celle-ci après hésitation et d'une voix tremblante.
- Eh bien comme l'interdiction de revenir à Learth à cesser. Je ne vois pas de raison de ne pas y retourner ? à part si tu ne veux plus de moi...
- Espèce d'abruti ! s'exclama Ombelyne en riant et en lui ébouriffant les cheveux, tu es naturellement le bienvenu ! tout le monde en sera très heureux !! ainsi que mes oiseaux ! si tu savais combien tu leur manque !
- Sacrés piafs ! je ne sais pas comment je puis avoir autant de succès avec les volatils...
Ils rirent de bon cœur et la jeune femme raccompagna son presque-frère jusqu'à la diligence qui devait l'emmener à son manoir. Mais elle devait rester encore au château pour la fin des cours.
Maintenant qu'Harry savait à propos de Sirius, c'était comme un poids enlevé à Ombelyne, ils purent d'avantage parlé de leur relation et surtout du rôle de Sirius comme parrain.
- Le jeu que l'on faisait souvent quand tu étais petit, c'était que tu prennes ton mini-balai et que tu passes entre les jambes de Sirius ou des miennes ; on faisait de véritables parcours pour toi. Des fois, pour corser le jeu, Sirius fermait brutalement les jambes, juste avant que tu ne passes et il profitait de ton hésitation pour te surprendre en te soulevant du balai et te faire voler dans les airs. Tu pouvais être sûr de voir arriver ta mère dans les minutes suivantes, menaçant ton parrain d'une cuillère en bois pour qu'il te redonne.
- Tu étais un bébé dormeur, tu t'endormais si vite, qu'une fois Sirius, qui te tenait dans ses bras dû faire la sieste avec toi pour ne pas que tu te réveilles ! je crois que j'ai encore la photo...
Et elle lui tendit une photo en format paysage, où on pouvait voir un Sirius affalé sur le sofa, serrant sur son torse, Harry bébé qui dormait paisiblement. Harry en avait les larmes aux yeux.
- tu pourrais me montrer comment c'était quand tu étais à poudlard? maintenant que je sais.
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voila je pense que vous avez compris que les chapitres suivants seront sur la vie des maraudeurs. je ne ferais que la 6ème et la 7 ème année mais pas tout d'un coup.
petit sondage, voulez-vous que je soit comme dans les livres et Sirius meurt dans le 4 ou pas?
voulez-vous que remus et tonks meurt ou pas? n'hésitez pas à commenter, j'aime trop les lire!!
je dedie ce chapitre à tous mes lectrices!!
bises!!
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