au chemin de traverse
La cérémonie avait paru tellement longue à Ombelyne. Tout ce qui était officiel lui provoquait une horrible aversion. Les journalistes avaient été nombreux et c'était sans doute ceux qu'Ombelyne détestait le plus, avec les guérisseurs. « Ce ne sont que d'horribles sangsues, irrespectueuses et abominables. » elle avait repérée Rita Sketeer dans cette foule, cependant elle ne s'était pas trop approchée de la blessée. Et Ombelyne, se rappelant les raisons de cet acte ne put s'empêcher de sourire. Mais elle se trouvait maintenant sur le Chemin de Traverse, il faisait beau, les passants étaient agréables, tous lui souriaient ?! Cependant elle n'arrivait pas à retrouver son calme.
Sa blessure déjà lui faisait mal, pourtant elle ne pouvait rester à Ste-Mangouste, c'était impossible, trop de mauvais souvenirs, elle était « hôpitalophobe » comme disait James. Ensuite, elle ne pouvait se détacher des affiches de recherche de Sirius. Ses yeux fous et cerclés de cernes, semblaient la suivre, elle en éprouvait un terrible malaise, tout était confus en elle. Azkaban pouvait-il changer à ce point un homme ? elle ne retrouvait plus les traits du Sirius d'autre fois, sur cette affiche officielle, et pourtant c'était le même... Pour faire le point elle décida d'aller rendre visite à Florian Fortarôme, qui lui offrait toujours des sorbets gratuits, depuis qu'elle avait sauvé son frère de la mort ... qui lui devait de l'argent. Soudain elle vit Harry qui était déjà à la table du glacier.
Ombelyne sentit tout désarroi la quitter. Elle l'observa un peu à distance, il avait grandi où était-ce son imagination ? il semblait travailler, sa tête suivant les oscillations de sa plume. Soudain il leva les yeux dans sa direction. Son neveu se leva avec un sourire radieux et se précipita vers elle, mais elle l'arrêta juste à temps :
- Pas mon épaule !
Harry la prit donc, délicatement par la taille et l'embrassa avec force sur la joue
- Ma chère marraine, ça fait plaisir de te voir ! comment vas-tu ? comment c'est passé ta mission ? qu'as-tu à l'épaule ? c'est grave ?
- Laisse-moi au moins m'assoir ! rit Ombelyne
Elle lui raconta tout, l'ordre de Mission ministérielle, comment elle avait retrouvé la sorcière Antynova, une ancienne Mangemort qui avait réussi à échapper à Azkaban, mais qui avait poursuivis ses envies de meurtres, l'Auror avait détruit ses salles de tortures, ses maléfices, comment elle l'avait tuée et comment, avant de partir, elle s'était faite attaqué par un grand Feudeymon et comment elle avait réussi à arriver au Ministère de justesse avant de tomber dans le coma.
- Mais au faite je parle, je parle, il paraît que tu as gonflé ta tante !
Harry raconta comment Marge avait insulté ses parents. Ombelyne en fut tellement outrée, qu'elle renversât son sorbet par terre.
- Je ne te blâme absolument pas, j'aurais fait pareille ! à ces Moldues ! elle mériterait une bonne paire de gifle !... au faite ton jeu de Bavboules, il te plait ? celui que je t'ai envoyé pour ton anniversaire.
- Il est vraiment très beau, dommage que je n'avais personne avec qui jouer...
- A oui, c'est vrai, j'avais oublié ce détail, nous en feront une ce soir, d'accord ? se mit à rire Ombelyne
- Avec plaisir ! s'écria Harry
- Eh qu'est-ce que tu étais en train d'écrire avant que je ne vienne te distraire ?
- Un devoir de Binns sur la chasse aux sorcières durant le Moyen-Âge.
Ombelyne soupira.
- Je suis désolée Harry de ne pas avoir été très présente l'année dernière... je suis sans doute la plus nul des marraines, je...
- Ne dis pas ça, tante Ombelyne ! tu es géniale ! très peu d'enfants peuvent se vanter d'avoir une marraine telle que toi. Tu es la meilleure ! je suis sincère
Ombelyne lui sourit. Elle se sentait détendue avec la compagnie de son neveu. Elle se laissa aller, laissant les échos des compliments d'Harry raisonner en elle. Celui-ci rompit le silence, un peu gêné.
- Ma tante je... tu sais pour...
- Pourquoi mon chéri ?
- Black.
« oh, non ! il ne vas pas s'y mettre lui aussi ! »
elle soupira.
- Je sais.
- Et ?
- Et quoi ?
- Je voulais dire, que vas-tu faire ? tu savais qu'il était un espion de Voldemort ? c'est ça tes « chemins différents » ?...
- Harry !
Il se tu, décontenancé. La seule fois où elle lui avait parlé de cette manière c'est quand Ombelyne avait appris qu'il était choisi comme attrapeur à Gryffondor. Ombelyne le regardait la respiration saccadée, que pouvait-elle lui répondre ? elle aurait aimée avoir Remus en ce moment même. Il aurait su quoi faire.
Soudain, Ron et Hermione apparurent au coin de la rue. Ombelyne en profita pour disparaitre et retourner au Chaudron Baveur. Son épaule lui faisait atrocement mal, elle changea de pansement, s'allongea dans son lit et aurai voulu dormir, mais à chaque fois qu'elle fermait les yeux, elle se voyait, dans les bras de Sirius, où James avec Sirius. Il est innocent...
Elle décida de sortir en fin d'après-midi en évitant soigneusement d'être en vu d'Harry. Mais partout où elle allait, il y avait lui, l'autre qui la regardait. Ombelyne alla à ste-Mangouste où elle retrouva Andromeda qui était de service, ainsi que les Londubats. Elle resta longtemps à leur parler. Ceux-ci la regardaient sans comprendre avec leur air vague. Mais il fallait qu'elle leur parle, à eux, ses amis d'enfance, compagnons des premières joies et des premières peines.
Alice la regardait avec des yeux exorbités, et en tirant la langue de temps en temps. Elle n'avait pourtant pas beaucoup changé : le visage toujours aussi rond avec son petit nez en trompette, ses yeux gris, ses cheveux châtains coupé court.
Frank et son visage ovale, ses cheveux bruns bouclés, il avait une expression d'une éternelle douceur sur son visage et dans ses gestes, bien qu'il ait été un grand Auror et qu'il soit maintenant interné pour folie à Ste-Mangouste...
Ses anciens voisins, ses anciens condisciples de Gryffondor, ses anciens collègues de travail et de l'Ordre, mais encore et toujours ses amis.
Puis elle sortit rapidement de cet endroit pour rejoindre le centre des Aurors où elle put avoir une entrevue avec sa pupille. Celle-ci était comme les autres.
« et Black ? alors Black ? vous allez faire quoi ? »
mais elle se tut rapidement quand elle se rendit de son manque de tact immense et du regard hostile que lui lançait Ombelyne. Tonks se plongea avec elle dans un débat approfondit sur la façon de s'introduire dans différent lieux magiques.
Elle passa à son bureau au Département des Aurors où elle fut ovationnée par ses collègues pour sa prime. Elle aimait cet endroit car il y régnait un très bel esprit de fraternité, de solidarité et ici au moins personne ne se prenait au sérieux et personne ne pensait à lui parler de Sirius. Pourtant la récente retraite de Maugrey laissait un vide palpable au Département. Elle croisa ses vieux amis, Mr. Weasley, Kingsley et sa chère amie Mary McDonald. C'était une Auror comme elle et elles s'entendaient à merveille faisant souvent des missions ensemble et un tas d'autres choses. Et même si Mariy, et elle se connaissaient depuis longtemps et s'aimaient beaucoup, elle n'était pas sa Meilleure Amie... jamais elle ne pourrait combler le trou laissé par Lily... SA meilleure amie... Elle ne mangea pas de toute la journée. La jeune femme ne revint que le soir tard au Chaudron.
Elle était allée acheter des confiseries pour se faire pardonner du ton qu'elle avait employé avec son filleul. Cependant quand elle arriva, elle vit les époux Weasley se disputer. Ombelyne aurait voulu transplaner directement à sa chambre mais quelque chose la retint. Ils parlaient des intentions de Black. A ce qu'elle comprit, Black n'avait pas été touché par le pouvoir des Détraqueurs, il était sain d'esprit et ses intentions seraient de tuer Harry. Soudain elle vit celui-ci cacher dans un coin qui la regardait. Ils se fixèrent ainsi jusqu'à ce les Weasley partirent. Alors elle s'avança vers lui, puis, maladroitement elle lui tendit les confiseries :
- Désolée, pour tout à l'heure, bonne nuit.
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