à ste mangouste


Ombelyne ouvrit péniblement les yeux. Elle se trouvait à plat-ventre, essaya de se relever mais une douleur atroce lui transperça l'épaule droite. Un guérisseur se précipita :

- Ne bougez surtout pas. Vous êtes en sécurité ici, vous êtes à Ste-Mangouste.

- Et vous croyez que cela doit me rassurer, grogna Ombelyne.

- Est-ce que vous vous souvenez de qui vous êtes ? c'est juste de la procédure, mais je dois voir si l'attaque du Feudeymon n'a pas endommagé votre système nerveux...

- Je me nomme Ombelyne Potter, Auror de 1ère Classe au Ministère de la Magie, ça suffit ? et vous vous êtes qui ?

- Je suis le guérisseur Lekreton, du service des sortilèges

- Si je vous répondais Enchantée, je serais hypocrite...

- Bien, bien... dit le guérisseur d'un ton conciliant.

- Qu'est-ce que j'ai à l'épaule qui m'empêche de bouger ? gémit Ombelyne

- Vous avez été gravement brulée par un Feudeymon durant votre mission. Vous n'étiez pas belle à voir quand ils vous ont ramené...

- Merci c'est sympathique ! s'exclama Ombelyne outrée

- C'est pas ce que je voulais dire, s'excusa-t-il, mais de toute façon vous n'avez quasiment plus de séquelles physiques si ce n'est qu'une grande trace de brûlure sur votre épaule qui devrait bientôt disparaître avec vos bandages...

- Je n'aime pas les bandages...

- cependant elle restera douloureuse un certain temps, je...

Mais soudainement, Kingsley, son boubou et son chapeau en désordre, déboula dans la chambre de la malade. Le guérisseur se précipita :

- Elle vient à peine de se réveiller, je vous interdis...

- Mais je vais très bien ! s'écria Ombelyne qui se mit en position assise en grimaçant, c'est sûrement important, laissez le venir et sortez ! je n'ai plus besoin de vous !

Elle était très intimidante quand elle prenait ses airs de « reine outrée » comme disait James. Le guérisseur pâlit devant cette ingratitude, il sortit en balbutiant.

- Eh ma vieille ! ça fait plaisir de te voir en forme ! plaisanta son collègue.

- Moi aussi mon cher King', non, pas l'épaule, dit-elle alors qu'il allait la serrer dans ses bras.

- Ah oui désolé... tu n'aimes toujours pas l'hôpital ?

- Oh King', je haie cet endroit, son atmosphère qui sent le vieux, son ambiance sombre et triste, je haie les personnes qui y travaille, des pompes funèbres, voilà ce qu'ils sont ! dès que je peux tenir debout, je me casse !

- le Ministre a décidé de te remettre la prime d'honneur pour la capture de la Mangemort et pour blessures reçut au combat, alors se serait préférable que tu surveille tes manières, sourit l'Auror, il ne devrait pas tarder...

- Intéressant... maugréa Ombelyne de manière ironique.

- Mais ils vont te demander quelque chose d'un peu particulier, c'est pour ça que je le devance, pour ne pas que tu sois surprise.

- Et quelle est cette chose?

Kingsley prit soudain un air grave qui ne lui ressemblait pas. Ombelyne prit peur.

- Sirius s'est échappé...

Il laissa à sa collègue le temps de digérer la nouvelle.

- ...Alors le premier Ministre a dit qu'il voudrait sans aucun doute se venger et tuer Harry Potter, alors il se demande dans quel camp sera tu...

- Si Sirius ose approcher d'Harry avec malveillance, il regrettera d'être né, déclara-t-elle d'une voix sombre mais ferme. Mais il ne le fera pas, non non non.

Rien qu'à cette seule pensée, Ombelyne aurait bien aimée se rendormir. Mais non, il ne fallait pas abandonner... jamais... elle entendit Kingsley soupirer d'exaspération.

- Où est Harry ? demanda-t-elle

- Il s'est enfui de chez lui après avoir gonflé sa tante Marge, tel un ballon de baudruche. Heureusement il a étais récupéré par le Magicobus qui l'a amené au Chemin de Traverse où l'attendait Fudge.

- Non sérieux ?

Ombelyne pouffa.

- C'est bien le fils de son père ! s'écria-t-elle

- Ce n'est pas drôle Ombelyne, Black aurait pu en profiter pour le tuer.

- Shackelbolt, Sirius n'aurait jamais fait une chose pareille, je...

Elle s'arrêta de parler, cela ne servait à rien comme d'habitude, que d'essayer de convaincre une tierce personne de l'innocence de Sirius, c'était le seul cas, où elle se permettait d'abandonner.

- Ça faisait longtemps que tu ne m'as pas appelé comme ça, dit tristement Kingsley.

- Je suis désolée, je suis un peu fatiguée...

- Oui je comprends...

- ...Quel jour sommes-nous ? demanda Ombelyne d'une voix radoucie

- Le 31 août.

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