7

Plus jamais je ne veux me dégonfler, plus jamais je ne veux regretter, pleurer, crier. Je veux tenter ma chance pour tout et n'importe quoi. J'ai réussi en tant que comédien. Et je vais réussir à aimer Louis. Plus que jamais j'en ai envie.

Et peut-être que ça commence maintenant.

Je veux profiter de la vie putain. Tout ne se passera pas comme je le souhaite, c'est même sûr, mais au moins j'aurais essayé.

- C'est la plus belle chose qu'on ne m'ait jamais dit, il sourit.

Je l'imite en riant légèrement. Il m'invite à entrer et je me sens défaillir. J'avance pour qu'il puisse refermer la porte. J'entends quand même un "Oh putain il est entré  le con !" de la part de mes amis et ça me fait marrer.

Louis ferme la porte et reste dos à moi. Ma respiration s'accélère parce que je sais. Je sais que l'on va s'aimer.

- Lou' ? je l'appelle.

Je l'entends respirer bruyamment et il se retourne d'un coup. Ma respiration se coupe en voyant ses yeux briller comme la lune, en voyant ses pommettes rougir de plaisir. Je vais tout simplement me consumer avec lui.

Je ne perds pas de temps et le rejoins en le plaquant sur la porte. Notre rencontre nous fait gémir, c'est comme si nous avions attendu ce moment depuis des siècles. Alors que ça ne remonte à pas même une semaine. Ça a l'air complètement insensé mais je m'en fous. Je veux profiter des moments qui me rendent heureux. Je veux être l'homme le plus heureux du monde, aux côtés de Louis.

On s'embrasse comme si notre vie en dépendait, comme si c'était la dernière fois. Ou justement la première fois. Je ne sais plus trop mais je ne veux plus penser.

Je me presse tout contre lui en mettant mes mains de part et d'autre son visage. Sa cuisse remonte toute seule le long de ma jambe et je l'empoigne pour qu'il enroule les siennes autour de mon bassin. Nos bassins sont tellement proches que je commence à sentir son début d'érection, et lui doit aussi sentir la mienne d'ailleurs. Il commence, sans que je ne m'y attende, à bouger un peu en me donnant des coups de bassins nous faisant gémir plus encore. Je suis le mouvement en le décollant de la porte.

J'ai besoin de plus.

Je m'avance près du lit, en faisant attention à ne pas tomber avec Louis dans mes bras. Il rompt notre baiser pour m'embrasser le cou et remonter le long de ma mâchoire. Je grogne et m'assieds sur le lit, il est désormais à califourchon sur moi et je bascule la tête en arrière pour lui donner plus d'accès aux parties qu'il n'arrive pas à atteindre. Je pourrais jouir rien qu'avec ça tellement c'est bon, tellement ses gestes sont experts et contrôlés.

Il me pousse pour m'allonger et je le laisse faire en posant mes mains sur ses hanches. Je ne dois pas avoir l'air de grand chose avec mon pyjama The Big Bang Theorie, qui est maintenant déformé par mon envie de lui.

- J'ai envie de toi Louis, je souffle la respiration saccadée.

- J'ai aussi envie de toi Harry, il me répond avec un sourire.

Quand il sourit, le monde entier s'arrête et le regarde pendant un moment. Parce qu'il est incroyable, juste comme il est.

Oui, je cite du Bruno Mars.

Il se relève et enlève son tee-shirt, le laissant en caleçon. Son torse me montre de jolis tatouages qui me donnent envie de retracer leurs contours. Ça va aller vite s'il n'a qu'un seul vêtement... Je souris à cette pensée en me levant moi aussi. On se retrouve face à face et je baisse lentement mon bas de pyjama, en oubliant presque que c'est à l'effigie d'unes de mes séries favorites.

Il suit mes mouvements en respirant de plus en plus rapidement. Cette vision me donne des bouffés de chaleur intenses mais je ne me laisse pas avoir en continuant mon spectacle. Pour une fois que je ne cherche pas à faire rire mon public.

Je veux le rendre fou, je veux qu'il en ait plus qu'assez d'attendre que l'on passe à l'acte. Je veux qu'il me désire plus que tout.

- Harry.., il halète.

Je me relève en jetant le vêtement je ne sais où. En vient au tour de mon tee-shirt Sheldon que j'enlève sans jouer aux allumeurs. Il s'approche et pose ses mains sur mon ventre qui se cambre sous son touché. Il les remonte jusqu'à mes pectoraux pour ensuite toucher mes épaules du bout des doigts. Je ne sais pas comment je fais pour me retenir de me jeter sur lui, il est magnifique.

Le châtain continue son chemin en passant ses mains sur mon dos, jusqu'en haut de mes fesses. Je me cambre de nouveau, mais vers lui cette fois-ci, ce qui nous rapproche encore plus. Louis joue avec l'élastique de mon boxer en s'approchant de moi. Il m'embrasse encore une fois le cou en aspirant ma peau. Ses doigts se faufilent en même temps sur mes fesses et je crois mourir en sentant son sexe dur comme la justice contre le mien. Je passe mes mains dans ses cheveux et bascule ma tête encore une fois, je regarde le plafond en lâchant des gémissements sourds.

- T'es tellement beau Harry, il dit et je sens son souffle qui me provoque des frissons.

Je ne réponds pas, incapable de former une réponse correcte et je me contente de serrer ses cheveux plus fort en l'enlaçant comme un koala. Il baisse mon caleçon et rejoint ma bouche en le laissant tomber. Je décide de faire la même chose avec le sien, je le laisse tomber en un rien de temps. Je le ferai languir après.

On se recule pour rejoindre le lit, nos mouvements sont plus brouillons qu'au début, plus incontrôlables et impatients. Allongés sur le lit, nos sexes remplis de désir se touchant, je décide de me détacher de lui pour l'observer un instant.

Louis ouvre les yeux, ils sont dilatés et brillants. Ses cheveux sont en bataille, sa respiration hachée et son corps est recouvert d'une fine pellicule de sueur. Il est si beau qu'il pourrait faire jouir une sainte.

- Tu es magnifique, tu es si beau comme ça, je lâche dans un souffle.

- Je veux que tu me fasses l'amour Harry, je veux que tu m'aimes, il me demande la voix suppliante.

J'hoche la tête et il me dit qu'il va chercher quelque chose dans sa valise. Il se lève et je n'arrive pas à décrocher mes yeux de lui, c'est impossible de ne pas le regarder. Louis revient et je remarque qu'il s'agit d'un préservatif et une bouteille de lubrifiant. Il s'assoit en tailleur en face de moi et je ris.

- T'es mignon, tes boucles c'est du grand n'importe quoi, il pouffe.

- J'ai même pas envie d'imaginer.

- Ça te va bien...

Je me mets à quatre pattes et m'approche de lui doucement. Il pouffe une seconde fois en posant ce qu'il avait dans les mains à côté de lui. Je l'embrasse sensuellement et le mécheux passe ses bras autour de mes épaules.

- Il va falloir que je te prépare, je dis entre deux baisers, tu es propre ?

Il acquiesce et retire ses bras pour passer ses mains dans mes boucles.

Je prends le lubrifiant et remarque qu'il est comestible. Je souris et en dépose une noisette sur mes doigts, j'écarte ses cuisses et me faufile entre elles, ses mains toujours dans mes cheveux. Je passe mes doigts au bord de son antre. Il gémit aussitôt en se cambrant. Je décide de le rendre fou en pressant, cette fois-ci, ma langue. Il ne s'y attendait pas car le son qui vient de sortir de sa gorge me le prouve.

Il souffle mon prénom en continue pendant que j'insère ma langue en lui. Ses gémissements sont comme une mélodie à mes oreilles. Je tourne ma langue, je la rentre, la sors et je ne réponds plus de rien quand il crie presque.

- Harry stop.., il arrive à dire en tirant sur mes boucles.

Je me relève et quand je vois ses yeux remplis de larmes je me sens fier. Fier de le rendre aussi fou rien qu'avec ma langue. Il aime ce que je lui fais et ça me rend heureux.

Je prends le préservatif mais je me pose une question.

- Tu n'as rien ?

- Non pourquoi ? il répond.

- Pas besoin de ça alors, je n'ouvre pas la capote et la mets sur la table de nuit.

- Tu me fais confiance ?

- Bien sûr, je murmure.

Louis sourit en suivant mes mouvements et je me place finalement au dessus de lui.

- Ça va ? je demande.

- Très bien, il sourit en passant sa main sur ma joue, tu es nerveux ?

- Un peu, j'avoue.

- C'est pas ta première fois je suppose.

- Non, j'ai déjà été nerveux avant.

Il rit en levant les yeux au ciel et je le rejoins.

Je mets mon sexe devant son entrée et rien qu'avec ce contact je ressens le besoin de plus. Je rentre finalement mon gland en lui et nos souffles se coupent le temps que je m'arrête à la moitié. Ses jambes s'enroulent d'elles-mêmes autour de mon bassin, pendant que ses bras passent en dessous de mes aisselles pour griffer mon dos. Je m'enfonce un peu plus et nos respirations sont chaotiques. Une goutte de sueur perle sur ma tempe tellement je suis en trans.

Ne tenant plus je me mets à bouger plus rapidement. Je gémis comme un puceau et Louis n'est pas mieux. Je donne des coups de reins de plus en plus brutaux pour relâcher toute la frustration qui nous consume. J'espère que les gens de l'hôtel ne vont pas nous entendre mais c'est peine perdue quand je l'entends crier.

- Là ! Harry c'est là !

Je comprends qu'il parle de sa prostate et essaye de taper de plus en plus fort pour lui donner du plaisir, comme jamais il n'en avait eu avant.

Nous ne sommes que gémissements, respirations coupées et corps en sueurs. Nous sommes envahis par le plaisir, nous crions en faisant claquer le lit contre le mur. Tous ses bruits sont ceux du sexe.

Je touche sa prostate un bon nombre de fois et je me sens venir petit à petit. Je l'ai tellement désiré que je ne me retiens plus. Je cris son prénom en accélérant la cadence, nos peaux se claquent sous le mouvement et je lui dis que je vais venir. Louis aussi et il se met à se masturber devant mes yeux remplis de luxure. Je l'aide et un dernier coup de rein plus tard je viens en puissance en lui en grognant.

Je continue de le masturber et il se libère lui aussi finalement dans un long gémissement, les larmes perlant aux coins de ses yeux. Sa semence se répartie de part et d'autre de son ventre et son visage.

Je souris et pense à quelque chose dont j'ai toujours rêvé de faire. Je passe alors mon pouce sur la giclée de sperme qui a atterri sur son front et l'étale en disant:

- Simbaaaa !

Il reprend sa respiration pour exploser de rire. Je le suis en me retirant de lui, je bascule ensuite sur le côté en me tenant le ventre.

- Putain tu viens de me faire l'amour comme un dingue, c'était magique et tu me sors ça, il dit toujours mort de rire.

- Pardon, j'essaye d'articuler entre deux esclaffements.

- T'es trop con, il rit.

Il s'assoit et prend un paquet de mouchoir sur la table de nuit. Il m'en tend plusieurs et je m'essuies. Il m'imite pour ensuite se glisser sous les couvertures, je fais de même et m'approche de lui pour entrelacer nos jambes. Il niche sa tête contre mon cou en déposant un petit bisou dessus. Je souris comme un gamin et embrasse son front avec la plus grande des délicatesses.

- C'était magique Harry.

- Ça l'était oui, j'approuve.

Nous nous endormons complétement épuisés.

J'ai tenté ma chance.

Et j'ai réussi à aimer Louis.

☆☆☆

Putain il fait 2045 mots ??? Sah quel plaisir 💅🏼

En plus c'est un chiffre tout rond mdrr quelle satisfaction

Alors ce lemon ? Ça a bien comblé le manque de bisous du précédent chapitre en tout cas x)

On peut dire "but if you like causing trouble up in hotel rooooms" mdrrrr parce que miskine les chambres à côté 😭

Je l'avais écrit d'un coup celui-là, j'étais grave inspirée (huummm Lucie la perverse bonsoir)

Imaginez ma gueule à 1h du mat' entrain de l'écrire jdjsusjdj

J'avais fini de l'écrire vers 2h45...woooops ?

(j'avais pas assumé mais c'est rien, c'est la rue)

Ce soir le concert en live de LOOOUUEEEEH ! Avec JennyFaire on va chialer notre mère ^^'

See you tomoroooow °~°

Lucie 💙💚

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