~ Chapitre 3 ~


L'humaine ne s'était rendu compte de rien. Elle ne comprit rien quand la bête lui sauta dessus, l'immobilisant au sol sans possibilité de pouvoir s'enfuir.

Les crocs de carnivores juste placer près de son cou, près à mordre atrocement fort.

L'animal avait bien visé.

Si seulement, si seulement elle ne s'était pas laissé distraire ! Si seulement elle ne s'était pas arrêtée devant ce petit rayon de Soleil, qui lui offrait une petite chaleur sur sa peau presque froide !

Maintenant, c'était sûr. Elle ne pourrait pas y échapper...

Elle allait finir en tas de chair, mangée par une bête.

En fait, s'enfuir du village n'avait servi à rien. Dans les deux cas, elle serait morte. La petite forme aurait dû la tuer, plutôt que de lui laisser la vie sauve !

Maintenant, tout ce que la jeune femme put faire; ce fut de fermer les yeux, en attendant que la morsure de la bête ne la tue.

Mais rien...

Même une minute plus tard, il ne s'était rien passé...

En ouvrant les yeux, elle remarqua le corps de l'animal inerte, allongé sur elle. Dans ses flancs, une flèche était plantée, et une deuxième dans la poitrine, à l'endroit du cœur.

Quelqu'un avait tué son agresseur !

Vu l'état des flèches, elles étaient faites pas la main d'un chausseur. Le bout devait être en fer, pointue et pouvant trancher la chair la plus large, comme celle d'un lion, par exemple. Le reste n'était que bâton de bois fin et long, avec deux ou trois petites épis de plume d'oiseau.

La jeune femme enleva tout de suite le corps de l'animal d'elle, en se relevant immédiatement. Elle tenta d'essuyer le sang qui avait coulé sur ses habits, en vain.

Puis des bruits de pas, craquant sur les brindilles ou les feuilles mortes, retentirent.

Normalement, l'humaine aurait été tétanisée à l'idée qu'une autre bête ne lui saute dessus. Mais le bruit des pas ne provenait pas d'un animal.

Elle provenait de...

- Ça alors. Une humaine perdue dans la forêt...

Disa la voix grave d'un homme.

Les yeux de la fille se tournèrent vers le propriétaire de la voix, qui surgit des broussailles.

L'homme était grand, habillé d'un long manteau en poile d'ours, avec de la laine de mouton pour la capuche, et qui recouvrait également les parties où se trouvaient normalement les fermeture éclair. Ses grandes bottes d'un vert kakis foncé était recouvert de boue/terre, de feuille écraser ou morte, réduisant les chances d'approcher un animal sans que celui ne les entende. Ses cheveux étaient d'un bruns foncer, presque noir. Sa peau avait des teintes claires, mais rendu sombre avec les ombres des arbres, et ses yeux etait de la même couleur que ses cheveux.

Il s'approcha doucement de la jeune égarée, son but étant de ne pas l'effrayer. L'humaine ne fuya pas, ni ne bougea, regardant simplement les pas de l'homme approcher vers elle, sans rien dire non plus.

- Jeune demoiselle, que faites-vous ici ? Résonna la voix du monsieur.

Sa première réponse fut le silence. Mais enfin la jeune femme parla juste après le blanc.

- ... Je me suis perdu...

Trouva-t-elle comme excuse.

Était-ce bon de parler de ce qui lui était arrivé ? Et de comment est-ce qu'elle y a survécu ?

Non, peut-être pas... Soit on ne la croirait pas, soit tous pourrait aussi croire qu'elle était dans le coup pour raser son village.

Quand ça parlait du roi des ténèbres, ou de ses soldats, rien n'était pris à la rigolade. Si personne n'a survécu aux attaques dans les villages, c'est qu'aucun n'y survit. Sinon, c'est que vous inventez l'histoire, et vous risquiez gros...

Non, il était plus judicieux de mentir. Personne n'allait la croire...

Et puis elle était épuisée, alors même si on la croirait, elle ne serait pas encore d'humeur pour pleinement en parler.

Heureusement, l'homme sembla la croire. Sa réaction fut de hocher la tête, comme s'il n'était pas surpris.

Se perdre en forêt, surtout dans celle-ci, ce n'était pas vraiment nouveau. Bon nombre des villageois du village de l'homme se perdaient dans cette même forêt. Et chaque soir, on envoyait d'autres hommes chercher les autres. Souvent, on en retrouvait quelques-uns, mais jamais tous. Et parfois, ça allait même encore plus loin, les hommes qui avaient été envoyés chercher les autres se retrouvaient eux-mêmes perdu.

Mais la, la seule chose qui changeait, c'était que ce n'était pas une personne de son village.

Malgré ça, il lui proposa de la ramener chez lui, juste le temps d'au minimum une nuit pour récupérer des forces. Il avait bien vu que la jeune femme était mal en point, et avec la bête qui lui avait sauter dessus, ça n'arrangeait rien.

- Dans ces cas-là, que diriez-vous que je vous escorte jusqu'à chez moi ? Vous y serez déjà en bien meilleure sécurité, surtout que la nuit ne va pas tarder...

La nuit ? Alors ça veut dire qu'elle aurait marché une journée entière dans cette forêt ?

Enfin, ce n'était pas étonnant. Elle n'a pas pu voir le temps qui passait, et de combien de kilomètres elle s'éloignait de son village. Aucune carte, aucune boussole... Rien.

Ni même le Soleil ou la Lune pour se repérer, les grandes feuilles des arbres en hauteur cachaient la vue du ciel. C'était comme s'ils faisaient toujours nuit, ici.

Surtout que quand son village s'est fait attaquer, elle n'a eu le temps de ne rien prendre. Le temps était compté.

Donc aucun moyen de repérage naturel, ni fait par la main de l'homme.

En réponse à la proposition de la personne en face d'elle, la jeune femme accepta.

L'homme fut plutôt soulagé de cette réponse positive, tandis qu'il lui tendit la main pour la guider à travers la végétation.

Elle accepta également de prendre sa main, se laissant guider dans la forêt.

À cet homme, la femme lui faisait en parti confiance. Mais resta tout de même un minimum dans la méfiance.

Un inconnu qui surgit comme ça, dans une forêt extrêmement sombre et terrifiante, qui plus est, au moment où elle allait se faire tuer par un carnivore. Ça te met un peu la puce à l'oreille, alors mieux vaut rester un minimum méfiant à son égard.

Parfois, elle regardait derrière elle, au cas où une autre créature les suivait, mais à chaque fois, il n'y avait rien. Il y avait juste toujours ce paysage naturel, avec la terre recouverte de plantes et de champignons. Et c'était toujours d'un calme extravagant. On entendait juste le vent qui sifflait entre les petits espaces, comme un tronc qui se séparait en deux, formant un mini trou ovale où passait le vent.

Le reste, il n'y avait que le silence.

Tout seul, on avait peur. Mais à deux, c'était plus rassurant. Même si l'homme n'était peut être pas de confiance, mais il restait quelqu'un qui avait l'air agréable et sympathique.

La marche était longue, mais ça continuait à avancer sans se plaindre. Et enfin, à l'orée des bois, après une ou deux heures de marche, plusieurs maisons se font voir.

- Nous y voilà. C'est mon village ! Clama l'homme.

Le village semblait accueillant, paisible. Comme un petit coin de paradis dans ce monde ténébreux.

En entrant à l'intérieur, il y avait quelques habitants, l'air tranquille, qui soit se promenait, soit travaillait.

L'homme mena la jeune femme vers une petite cabane, fais en bois, pareille pour le toit.

Il ouvra la porte, qui émit un bruit de raclement contre le parquet en bois. Il proposa à la femme de s'allonger sur le canapé, ce qu'elle fit sans rechigner.

- J'espère que tu t'y plairas, même si ce n'est pas très confortable... Quelque chose à boire ?

La femme leva ses yeux fatiguer vers l'homme, venant se couvrir d'une couverture qui se trouvait à côté du canapé pour se réchauffer.

- Mmmh... Juste un verre d'eau, s'il vous plaît.

Elle demanda.

Vite fait bien fait, l'homme mis l'eau dans un verre et alla lui apporter.

Alors qu'il posa le verre sur la table basse, il s'arrêta quelques seconde pour voir la jeune femme endormi, le someille l'ayant bien vite rattraper.

Un petit sourire se forma sur son visage. Tandis qu'il disa à son invité.

- Reposez-vous bien...

Il laissa le verre sur la table pour quand elle se réveillerait, puis prit le chemin d'une porte qui s'ouvrait sur des escaliers allant vers le bas.

Et il y entra...

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