La jeune femme continuait à courir a perte haleine. Son angoisse la poussait à continuer, à ne jamais s'arrêter avant d'être sûre qu'elle avait belle et bien échapper à la forme noir.

Elle passa à trévire feuillage et branchage, poussant les feuilles qui lui couvraient le chemin, même si cela pouvait être des ronces.

Finalement, elle s'arrêta enfin devant une petite étendue non-boisée. L'humaine s'appuya contre un tronc d'arbre, la respiration accélérée et forte. Elle était hors haleine, haletant la tête en bas.

Tous ses muscles, surtout ceux des jambes lui faisaient mal. Tandis que son cœur battait la chamade. Elle était épuisée...

Avec le peu de force qui lui restait, elle marcha un peu dans la zone qui n'était pas couverte par le bois dense, vers une souche d'arbre, coupée au ras du tronc.

Comme sur un fauteuil, la fille s'y installa dessus, en continuant à reprendre son souffle.

Doucement, elle ferma même un peu les yeux, laissant le bref vent frais qui soufflait entrer dans ses narines, pour laisser l'air chauffé s'échapper des poumons.

Elle récupérait petit à petit...

Au fond, elle était heureuse d'être sortie vivante de ce massacre qui avait eu lieu dans son village. Mais également attristé par le nombre de personnes qui avaient péri, ils étaient nombreux, cela ne faisait aucun doute.

Était-elle la dernière survivante ? Se demanda-t-elle. Son âme lui disait que c'était possible...

Honnêtement, nous ne pouvions en aucun cas le savoir. Surtout qu'elle espérait le contraire.

Peut être que plus tard, elle pourra retourner à son village pour y jeter un coup d'œil, et voir si elle croisera sans doute d'autres survivants à part elle.

Oh non, non, non, non, non. C'était hors de question de retourner là- bas. Si cela se trouve, les soldats des ombres étaient encore à cet endroit-là, à possiblement attendre, bien caché, à ce que de possible survivant reviennent sur leur terre, pour ensuite les assassinés à leur tour.

A ce moment, des paroles lui revinrent également en mémoire; "va, fuit loin..."

Fuire ? Oui, c'est ce qu'elle devait faire. Et ne jamais revenir. Elle devait continuer à vivre, et ne pas prendre de risque à retourner dans sa maison, juste pour y jeter un coup d'œil.

La jeune humaine, après de longues minutes, reprit enfin son souffle. Sa respiration était redevenue régulière et calme, son cœur battant à une allure plus douce.

Elle se sentait beaucoup mieux.

Elle se releva de la souche d'arbre, étirant un peu ses muscles qui s'étaient posés le temps de la récupération, puis reprit son chemin, mais en marchant cette fois.

La forêt était toujours aussi peu accueillante et rassurante. C'était malheureusement le seul endroit où elle avait pu se réfugier et fuir.

Ce qui était sûr, dans ce bois dense, personne n'aurait pu la suivre. Sinon il se serait perdu avec tout le feuillage qui entourait cette forêt, troublant la vue de loin.

Sachant que... elle-même, notre humaine, c'était perdu également.

Elle n'était jamais entrée dans ce bois, ce fut la première fois qu'elle y allait. Le paysage, comme dis souvent, n'était pas des plus rassurants, mais au fond, il avait une certaine petite gaieté.

Comme les quelques petites plantes au feuillage vert qui poussait, ou encore les animaux que, de loin, nous pouvions voir.

Mais ça restait une forêt... une très grande zone remplie d'arbres, qui cachait ses secrets... Comme un monde magique, où il fallait être tout aussi émerveillé que prudent.

Au fur et à mesure de son avancée, la vue autour d'elle ne changeait que très peu; toujours la végétation, les mêmes troncs d'arbre qui montaient tous vers le haut pour empêcher les rayons de soleil de passer à travers le toit de leur branche rempli de feuilles. Ça devenait ennuyeux... et plus inquiétant.

En continuant sa route, au loin, un grognement résonna dans les lieux. L'humaine tenda l'oreille pour mieux le percevoir, sans forcément réussir à bien l'identifier. Mais d'après la provenance du son, cela se trouvait à seulement deux kilomètres d'ici.

Elle inspira un coup, pour se calmer, et se dire que cela ne venait pas d'une bête dangereuse, voir, qu'elle s'était simplement imaginée ce grognement à cause de l'inquiétude qu'elle avait envers la forêt.

A force de tenter de se calmer, la jeune humaine parvint, et continua son chemin comme si de rien n'était, même si il y avait toujours une petite partie qui restait sur ses gardes.

Elle lança des regards à droite et à gauche, marchant d'un pas ni trop lent, ni trop rapide.

Comme toute personne qui s'aventure en forêt, au bout d'un moment, nous cherchons tous la sortie. Mais ici, c'était dur de la trouver.

Elle poussa une seconde branche qui lui barrait la vue, et au loin, la femme aperçu enfin quelques choses qu'elle n'avait pas vu depuis être entrée ici; de la lumière !

La lumière était faible, mais ça faisait comme un rayon de Soleil qui passait à travers les nuages gris.

Son pas devint plus rapide, presque à deux doigts de courir. La lumière, elle voulait absolument aller vers la lumière.

Une fois qu'elle atteignait son objectif, elle s'arrêta bien vite...

En face d'elle, yeux dans les yeux, une sorte d'ombre là fixait depuis un buisson. Une de ses jambes fit un mouvement en arrière, pour prendre du recul. Elle regarda rapidement derrière elle pour voir si elle n'allait pas marcher sur une brindille, avant de poser le pied sur l'herbe, foncé par les ombres des feuillages du haut.

Sa tête se retourna immédiatement vers la silhouette, mais étrangement, celle-ci avait disparu.

Aurait-elle halluciné... ?

Finalement, elle se reprit en main et reavança vers la faible luminosité, faisant comme si elle n'avait jamais vu d'ombre. Une fois que l'humaine senti de la chaleur que sa peau, elle s'arrêta et profita de cet instant qu'elle n'avait pas ressenti depuis des heures.

Bien entendu, elle ne se détendait pas complètement. Elle gardait une pointe d'inquiétude, les oreilles levées au moindre bruit proche d'elle. Surtout que l'ombre d'avant, elle restait plus méfiante avec ça...

Les minutes tournaient, et se rendant compte qu'aucun bruit ne fut entendu, ses oreilles cessèrent automatiquement de surveiller, tout comme les paupières qui se refermaient sur les yeux, pour profiter pleinement de ce bref rayon de Soleil, qui sûrement, ne rearrivera pas de sitôt.

Erreur...

Alors que toute sa garde fut baissée, le même grognement que plus tôt retentit, plus fort, plus proche. Tout comme l'ombre qui revient, située au même endroit, caché dans les buissons.

Malheureusement, la jeune femme n'avait rien entendu. Trop concentrer sur ce simple et petit rayon de lumière.

Ne voyant aucun mouvement de sa part, une sorte de bête poilu sorti du buisson, à quatre pattes, les crocs acérés... C'était un prédateur, qui a pas de loup, s'approche sa proie pour, que d'un seul coup, un coup bien placé et au niveau du cou, n'en finisse avec ce qui allait le nourrir.

C'était comme cela, que cette bête chassait.

Son dos était recourbé, pour être de plus petite taille. Si les herbes avaient été bien plus hautes, elles l'auraient entièrement caché, et impossible de détecter l'animal.

Le prédateur, de ses yeux jaunes brillant, fixait sa proie, plus précisément le point faible, sensible, là où il allait frappé.

PUIS !

La bête attaqua...

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Alooooooors !

Concernant ce chap- Vous trouvez qu'entre le passage de "elle "visite" la forêt" et le "elle se fait attaqué par la bete", les deux fonctionne bien .v." ? 

Nan car j'ai l'impression de sois tout mélangé, sois de passer trop vite a un autre truc ;v;"

Time; Tu as un esprit trop pessimiste, ça peut être lier a ça, que tu es ce genre d'impression...

C'est déjà ce que je me dis ;v;

Akumu: Et c'est un régal que tu es cet esprit-là ! UwU

Byyyyyye :'DD

(Ecrivez si c'est chiant les commentaires de fin ;v;')