A la suite de cet histoire, ce monde tomba dans un chaos de noir total.

Une tyrannie avait débuté...

Après les événements qui ont suivi l'arbre des sentiments, l'être corrompu avait commencé à prendre possession des terres, une par une.

Jusqu'à finalement, qu'il compta ce monde comme sien.

Très peu de personne connaissait son histoire passée, car aucun témoignage n'a été écrit. Alors aux yeux de tous, il était inconnu, mais tous savaient qu'ils étaient cruels.

Au fil de ses actions qu'il ordonnait à ses soldats, il était décrit comme une sorte de roi impitoyable, puissant, qui n'était doté d'aucune générosité, ni de pitié...

Les soldats de ce roi étaient des créatures noires, grandes, sorties des ombres. C'était des squelettes imposants, au regard vide et glaçant. Toute les personnes qui pouvaient croiser leur regard était dit qu'il était destiné à un destin pire que la mort.

Ils écoutaient tous leur maître du doigts jusqu'à l'orbite.

La vie autrefois belle des habitants de ce monde, avait pris une tournure sombre, invivable. Tous vivaient dans la peur.

Et même des rumeurs surgissent de chaque endroit, toujours en rapport avec ce nouveau monstre au pouvoir.

Il y avait la rumeur disant qu'une personne aurait réussi à approcher son château, mais plus jamais il ne fut revu.

Ou il y avait celle d'un survivant d'un village, qui avait réussi à fuir avant de se faire tuer. Il fut bien vite rattraper, jeter en prison, et laisser pourrir la bas.

Il est aussi dit qu'une troupe de personne avait décidé de se rebeller contre la tyrannie de cet être noir. Mais lors d'une réunion, quelque chose s'était mal passé et eux aussi disparurent à leur tour. Certains témoins avaient raconté avoir vu des animaux sortirent de la grange ou avait eu lieu cette réunion.

On supposa donc qu'il avait été mangé par des bêtes, sous les ordres du terrible roi.

Et encore plein d'autres terrifiantes rumeurs que beaucoup se partageaient, comme pour mettre en garde de ne pas faire de bêtise.

Les sujets étaient pris au sérieux, et même les plus courageux n'osaient rien faire. Les risques étaient grands, et il y avait plus de chance qu'on ne n'en revienne pas vivant.

- Vous avez compris, les enfants ? Ne tenter absolument rien contre le roi des ténèbres. Faites votre vie, et restez bien sage pour ne pas vous attirer d'ennuis.

Parla un adulte d'un village, au plus petit.

Les jeunes hochèrent la tête, le message ayant été très clair.

Ce genre de personne, qui racontait des histoires pour mettre en garde, étaient souvent des personnes qui avaient déjà été témoin d'un massacre.

Ils étaient de très bons raconteurs, presque toujours écoutés et obéis.

Un peu plus loin, près de la place où le conteur raconta une autre histoire au sujet du roi des malheurs, une jeune femme avec son panier regardait les enfants attentifs envers la personne qui parlait.

Elle n'afficha aucun sourir, mais le soulagement était en elle. C'était comme même en partie rassurant de savoir que ces personnes-là racontent aux plus jeunes comment il fallait être méfiant et sage, dans ce terrible monde.

La femme quitta la place, se dirigeant vers sa maison, un peu plus loin dans les rues qu'elle empruntait.

Sa marche était lente, elle prenait tout son temps. Après tout, ce matin-là, elle n'avait que le marché à faire. Hier, les pommes avaient toutes été récoltées, les patates sorties de terre, et le lait traité.

C'était une paysanne, comme beaucoup de personnes du village et des villages voisins. Chaque jour, tout au fil de la journée, elle travaillait dans son potager, son jardin.

Elle possédait une petite habitation avec un autre espace, en extérieur, réservé à ses cultures, ses vivres.

La vieille porte en bois s'ouvra en grinçant, la femme entrant dans sa maison en déposant son sac sur la table près de l'entrée. Elle essuya ses bottines de la terre sur le paillasson, posé juste devant la porte.

Après avoir bien vérifié qu'elle ne salirait pas le parquet, l'humaine enleva ses bottes, les rangeant dans une boîte prévue à cet effet. Elle reprit le sac qu'elle avait posé sur la table, l'amenant jusqu'à la cuisine.

Là, la jeune fille sortit ce qu'elle avait acheté, les rangent dans les placards.

Une fois fini, le sac finit poser avec d'autres, dans une armoire. Quant à la fille, elle était partie se reposer un peu sur son fauteuil, dans son petit salon, après la longue marche qu'elle avait entrevue ce matin.

Peu à peu, la femme s'endormît doucement, juste le temps de quelques minutes pour profiter de son temps de repos.

Elle était pleinement détendue...

Et pour rendre ce moment meilleur, elle commença à rêver, un doux et soyeux rêve qui s'offrait à elle, comme un cadeau des cieux.

Rêver dans ce monde, c'était extrêmement rare. Le plus souvent, les gens cauchemardaient. Ils y vivaient des choses épouvantables, horrifiques... avant de se réveiller en sursaut, tremblant de tout leur membre.

A cause de cela, peu de gens arrivaient à dormir la nuit. On en voyait beaucoup avec d'énormes cernes sous les yeux, parfois cachés par du maquillage pour paraître en pleine forme.

Voir pire, certains qui souffraient de maladie qui se déclenchaient au moindre choc violent, ou choc émotionnelle, étaient très souvent retrouvés morts, la nuit, dans leur lit, affichant un visage désemparé, effrayé C'était encore une preuve des effroyables cauchemars que tous faisaient.

Mais là, encore, notre humaine avait eu de la chance de faire un doux rêve. Ça rendrait sa journée encore meilleure...

Elle, elle n'avait pas peur des cauchemars, même s'il était très traumatisant et que ça lui arrivait, comme tout le monde, de se réveiller en sursaut. Mais un cauchemar n'était qu'un cauchemar après tout, ce n'était pas la réalité. C'était juste nos peurs les plus profondes qui se matérialisaient pour nous effrayer.

Malheureusement, ce moment de paradis dû se terminer quand un pit-vert vint détruire une écorce d'arbre. La fenêtre proche de l'humaine n'étant pas fermée, le fort bruit du bec s'enfonçant dans le bois la réveilla.

Elle bailla un coup, se levant de son fauteuil pour aller fermer la fenêtre, et couvrir le bruit que produisait l'oiseau vert.

Elle s'étira pour être mieux réveillée, et en meilleure forme. L'humaine prit le chemin de la cuisine, venant regarder l'horloge accrochée au mur, entre deux placards.

Elle avait dormi 1h, environ.

La journée allait durer encore longtemps.

En s'approchant d'une feuille, posée sur la petite table de la cuisine, elle lisa un papier. Ce papier était le planning de ce qu'elle avait à faire la journée, à tel heure.

Après avoir lu, elle prit un arrosoir, rangée dans une armoire près de la porte de sortie. Ses pieds se déplaçant sur les dalles blanches de son jardin, jusqu'à un tuyau d'arrosage que la jeune femme alluma pour remplir son arrosoir.

Elle prit le chemin vers les fleurs qu'elle avait planté devant chez elle, venant les asperger doucement d'eau avec son arrosoir.

Une fois les plantes rassasiées de leur eau, la fille alla verser l'eau non-utilisée dans une réserve d'eau reliée au tuyau d'arrosage, alla reposer l'arrosoir dans l'armoire, ressorti dehors et alla s'occuper de ramasser les poires.

Elle posa l'échelle, la monta, prit quelques poires, et fis cela sur chaque poirier, comme un cercle.

La récolte ne fut terminée qu'en fin d'après-midi, et une heure de plus fut nécessaire pour ranger et organiser les poires par poids et taille dans de grand panier en bois, protéger de la pluie par une bâche.

C'était un travail de dur labeur, mais duquel on était fier de l'avoir fait à la fin.

Au fil du temps, l'humaine continuait sa routine jusqu'au soir.

Le soleil était bien bas dans le ciel, des rayons orangers se faisaient voir à l'horizon. Quelle belle vue c'était...

Elle rentra chez elle, se préparant à manger. La bonne odeur du potage chaud de l'hiver fit dresser ses narines. L'odeur était d'une telle douceur.

Une fois la cuisine terminée, elle mangea dans son assiette en regardant par la fenêtre, nettoyée plus tôt dans la journée. La nuit commençait à tomber.

La journée avait été plutôt calme, sans être trop rebondissante.

Ça, c'était son quotidien. Un cercle qui se répète. Elle ne quittait jamais le village, restant le plus souvent cloîtré chez elle, ne sortant que pour s'occuper de ses récoltes, de ses plantations.

Parfois, ça lui arrivait de discuter avec des passants, mais cela restait rare...

Elle faisait sa vie dans ce village, perdu au milieu de nulle part comme plein d'autres.

C'était une vie paisible...

Mais...

Une nuit, pendant la saison de l'hiver...

Une catastrophe toucha ce village, qui fit basculer la vie de notre personnage principal...

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Nouveau chaaaaaaap. ! :'D

Comme au Prologue, si probleme de comprehension ou de truc qu'on aucun rapport ou qui sont incoherent, ça me derange pas si vous les signaler ;;v;;.

J'espere aussi que vos yeux tiendront le coup avec les fautes d'ortho, s'y en a ;v;'

Xoxo (Bisou, bisou) :3 !