Zoro X Robin

Manga/Anime: One Piece

Titre: L'affrontement au Shogi

Auteur: Lily Sawaka

Couple: Zoro X Robin

Date: 24/12/2017

Sujets traitant à avertir aux lecteurs: Romance 

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L'odeur de l'océan se faisait parvenir jusqu'aux pirates, naviguant sur leur bateau. Le bruit des vagues se frottaient contre le bois et le vent soufflait sur les voiles blancs ainsi que sur le pavillon en tête mort, où un chapeau de paille y était peint. Le temps était agréable et le ciel était parfaitement dégagé, laissant place à un soleil dominant. Ce quotidien presque monotone commençait à ennuyer certains membre de l'équipage, un peu plaintif sur le fait qu'ils n'avaient rencontré personne depuis quelques jours. Et sans parler que leur provisions diminuaient un peu trop rapidement au goût du cuisiner.

Profitant des rayons du soleil, les deux femmes se bronzèrent sur leur transat blanc, installé à proximité de l'eau sur le pont. Avec leur lunettes de soleil, les deux femmes exposèrent leur corps mince et attirants, seulement vêtus de maillots de bains. Leur modeste poitrine n'attiraient aucun homme sur le bateau, excepté leur cuistot dragueur, toujours là pour servir les belles demoiselles en se comportant comme un gentleman – si on ignorait sa perversité - .

Des soupirs ennuyés s'entendirent depuis le mât de beaupré, où deux garçons et un petit rêne avec un chapeau haut rose pêchaient, en attente qu'un poisson ne se daigne de mordre l'hameçon.


- Nami ! C'est quand on arrive à la prochaine île ?! S'impatienta le capitaine, qui passa une main sur chapeau de paille se trouvant sur sa tête.


La rousse le considéra, sans pour ôtant relever ses lunettes.


- Patiente, on est à des kilomètres. On y sera au moins dans deux jours.

- Aussi longtemps ! S'exclama le garçon, dépité.

- Oui.


Les râlements de ce dernier la fit soupirer.


- Hier il m'a demandé la même chose ! Dit-elle avec lassitude de son comportement.

- C'est tout à fait compréhensible, nous avons eu jusqu'ici des jours banales. Lui raisonna Robin.

- Tout de même...


Se redressant convenablement sur le transat, la femme de carrure mince, longiligne et athlétique enleva les lunettes noires et les posèrent sur une table ronde en pin. Puis, elle se leva, étirant ses bras vers le haut pour réveiller ses muscles jusqu'à présent endormis. Des craquements d'os s'entendirent puis avec un sourire espiègle, la noiraude observa le trio de pêcheur.


- A croire qu'ils font fuir même les monstres des mers. Commenta t-elle sarcastiquement.

- Et c'est mieux comme ça ! Répliqua Nami en souriant, ravie. On est tranquilles !


Les deux femmes furent interpellées par Sanji, le cuisinier blond, arrivant avec un plateau argenté en main, dessus, deux cocktails parfaitement fraîches – aussi qu'il y avait des glaçons - et juteuses avec le citron vert mis à l'intérieur. Avec délicatesse et souplesse, l'homme se pencha vers elles, toujours dans sa bouche une cigarette.


- Pour les deux merveilleuses créatures de l'océan... Dit-il d'une voix remplit de sensualité.

- Merci Sanji !

- Merci.


Sans se priver, elles prirent chacune leur verre et burent à petite quantité.

Alors que le cuistot pirate admirait avec plaisir les deux femmes en maillot de bain, il entendit son nom derrière lui. Avec agitation qui en plus est.


- CA SUFFIT, VOUS ATTENDREZ VOTRE TOUR ! Leur gronda t-il au trio qui l'appelaient.

- Mais Sanjiiiiii ! On a soif nous !! S'indigna Ussop, presque déshydraté pour n'avoir pas bu depuis deux heures sous le soleil grillant.

- Oui ! S'il te plaît ! Supplia Chopper.

- Pense à nous quoi, soit pas radin... Souffla Luffy.


Les sourcils vrillés de Sanji se froncèrent à cette critique. Le blond retira sa cigarette et souffla de la fumée grisâtre, provenant des substituants la composant.


- Comme c'est étrange je vous dirais...

- De quoi ? Lança Luffy en levant un cil.

- Depuis quelques jours, le nombre de provision a fortement été réduite, alors que de base il en restait suffisamment pour une semaine... Poursuivit Sanji avec une voix inquiétante.


Le visage du capitaine blêmit et fit une grimace. Lentement, il tourna sa tête, cachant difficilement ses sueurs froides qui coulaient sur son corps.


- J'imagine bien que c'est toi...

- Pas du tout.


Il mit un doigt dans son nez et l'agita à l'intérieur.


- Même si j'avoue qu'il y avait peu de viande...

- C'était TOI !


Furax, le blond se rapprocha de lui, le saisit par le col, le pivota puis lui donna un coup de pied sur les côtes du chapeau de paille, le propulsant contre le mur. Sa trajectoire étant bien verticale avait fait de l'air sur le pont. Luffy se prit le bois en plein visage et se laissa tomber sur le sol, mou. Ussop et Chopper hurlèrent de peur, se serrant l'un contre l'autre tandis que Sanji se détendit rapidement et retourna en cuisine, menaçant son capitaine que s'il se goinfrait de nouveau, il payerait cher.

Nami poussa de nouveau un soupir et leva ses lunettes de soleil, les mettant sur ses cheveux roux courts. Presque tous les jours il y avait ce cinéma et ça l'agaçait fortement. Bien sûr, car question de provision demandait de l'argent. Et la pirate avait horreur de gaspiller son argent, ses trésors à elle. Buvant d'une traite sa boisson qui l'avait bien rafraîchit, de ses yeux marrons, la jeune femme fixa la plus grande, l'air perdue dans ses pensées.


- Tout va bien Robin ? Lui demanda t-elle.

- Oui. Pourquoi ?

- Juste comme ça...


Avec un sourire gênée, la rousse sentit une soudaine secousse, la faisant perdre l'équilibre comme tous les membres de l'équipage.


- Il se passe quoi ?! Il n'y a pas pourtant de tempête ! S'écria Nami, surprise.

- HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!

- Quoi Ussop ???!

- Y-Y-YYY AAAAAA !!


Sous les yeux ébahis des autres, celui de Nami se décomposa comme les deux autres pêcheurs. Robin leva sa tête, admirant une grande silhouette sombre, se dressant face à eux, l'eau coulant sur les écailles dorés de la créature marine. Le capitaine de l'équipage ne put s'empêcher de pousser un cri d'émerveillement, attirant l'attention de tout le monde, y comprit le sabreur qui dormait dans sa chambre sur son hamac. Ainsi, tous ceux qui étaient absents sont précipités sur le pont, alertés.

Apercevant la chose, l'homme aux cheveux verts, arborant un bandana vert-noir foncé attaché à son bras gauche musclé, ayant des boucles d'oreilles dorées qui ornent son oreille gauche, vêtu d'un pantalon noir, de son haramaki vert et de ses bottes noires, il se mit en garde, sortant un katana sur trois qui étaient attachés sur son flanc droit. De ses yeux noirs, il regarda d'abord le monstre puis ses camarades terrorisés face à cette chose.


- C'est quoi ce bordel ?!

- Il a apparut comme çaaaaaaaaa !!! Paniqua Ussop, s'agitant dans tous les sens.

- I-Il est gigantesque... Détailla Nami, complètement choquée.

- OOOH DE LA VIANDE ! Cria Luffy, de la bave sortant de ses lèvres sèches. Il s'imaginait déjà en train de le dévorer une fois que son cuisiner favoris l'ait chauffé.


La femme aux cheveux noirs à la frange rabattue sur ses yeux afficha un sourire sur ses lèvres, amusée.


- C'est un Hippogathalus. Leur expliqua t-elle calmement.

- Un Hippo...quoi ? Questionna Franky, la regardant avec curiosité.

- Un mammifère inoffensif. Lui précisa l'archéologue de l'équipage.

- On s'en fiche ! On va le manger !

- Hoho...


C'est sur ces mots que le capitaine de l'équipage se releva, écarta son bras gauche élastique et attrapa le museau de la créature qui semblait grimacer. Grâce à son fruit du démon Gum-Gum, Luffy pouvait élargir ses bras comme jambes comme bon lui semblait, ce qui lui était efficace, malgré qu'il y avait une limite de distance par rapport à son corps. Le noiraud au chapeau de paille sourit jusqu'aux oreilles, satisfait d'avoir chopé sa proie puis s'élança pour le frapper plein à l'oeil. Selon lui, ses écailles étaient très défensifs, alors attaquer un endroit ne possédant pas serait correct.

Tout d'un coup, la bestiole émit un cri strident, perçant les tympans de nos protagonistes qui se bouchèrent leurs oreilles, le bruit étant beaucoup trop élevé pour eux. Face à ce monstre, ils étaient comme des vulgaires moucherons. La queue de la créature sortit de l'eau, formant presque une cascade interminable jusqu'à ce membre soit à coté du crâne de la chose. Des vagues secouèrent le bateau, paniquant ainsi certaines personnes à bord.


- Il est enragé !!! S'écria Nami, devenant aussi blanche que du linge.

- Yohohoho ! Son cri m'a fait souffrir ! Même si je suis qu'un tas os ! Yohoho ! S'exprima Brook, le musicien squelettique à la coupe afro noire.

- Luffy, pourquoi tu l'as frappé !? Robin avait dit qu'il est inoffensif !

- Mais Ussop, on a presque plus de viandes ! On va mourir ! S'indigna son capitaine.


Tandis qu'ils se plaignaient chacun, le monstre se pencha et ouvrit sa grande gueule, dévoilant ses dents pointues, ses yeux remplis de haines. Zoro souffla et avança un peu plus.


- Qu'importe, il gêne le passage...

- Attend, je le frappe et tu le découpe pour qu'on le mange !

- Avant de manger, je dois le cuire. Répliqua Sanji qui retira sa cigarette de ses lèvres.

- Non mais une seconde...


Nami n'eut le temps de les retenir que le trio sautèrent, provoquant le duel à la créature. Entre une jambe enflammée, des coups successifs de poings et de trois katana lui briser ses écailles peu résistantes, le monstre des océans céda puis retomba dans l'eau. Les vagues secouèrent de nouveau sur le bateau et deux pirates atterrirent sur le bois. Sanji ne daigna pas de se retourner pour Zoro.

Un cri désespéré suivit de glouglou attirèrent leur attention.


- A-A l'aiiide !!! glouglou--


Luffy se noya et commença à couler.


- MAIS C'EST UNE BLAGUE ??! COMMENT T'AS FAIT POUR TOMBER DANS L'EAU ABRUTIT ??!!!! Gueula Zoro qui ne se pria pas pour faire un plongeons pour secourir l'idiot.

- C'est affreux ça... Commenta Chopper, inquiet.


Une fois que le sabreur ait remonté le capitaine sur bord, tous deux haletèrent, trempés jusqu'aux os. Robin posa ses yeux bleus sur l'ancien chasseur de pirate, en train de balancer tous les défauts du noiraud qui recrachait tout l'eau salée qu'il avait bu sans le vouloir réellement. Son ventre gonflé se dégonfla petit à petit alors que le petit renne chercha rapidement des herbes médicinales pour le soulager.

Admirant cet homme aux cheveux courts mouillés, grincer des dents, irrité fit sourire Robin. Depuis qu'elle avait affirmée qu'elle voulait vivre, tout se passait merveilleusement bien, L'archéologue appréciait d'être en leur compagnie et sa joie de vivre lui avait reprit le dessus. Tout son passé qui l'avait tourmenté durant toutes ces années ont été délaissé derrière. La noiraude s'était épanouie et était aussi avide d'aventure que les autres. Cependant, même si elle avait un profond respect et de gratitude envers son capitaine, la femme avait des sentiments étranges éprouvant envers Zoro.

Ce sabreur talentueux, complètement nul en sens d'orientation et pourtant tellement fiable. Quelque chose en lui l'attirait, elle ne savait quoi et préférait simplement clore ce sujet. Ils étaient simplement « amis » bien qu'il eut beaucoup de mal à l'accepter au début. Et malgré cela, Robin avait du mal à dévier son regard de lui. Son tee-shirt blanc mouillé et dorénavant transparent lui permettait de mieux contempler ses muscles, abdominaux et quelques cicatrices qui ne se laissaient pas inaperçus. Et pour combler le tout, ses cheveux mouillés et son regard mélangé à de la colère et de l'inquiétude. Ses expressions étaient les meilleures parmi l'équipage, c'était un régal pour cette dernière. Le vert était probablement le plus attirant que les autres.

Quand l'homme aux boucles d'oreilles se tourna vers elle, il fronça des sourcils, cherchant à déchiffrer en elle. Cette femme était un mystère et son sourire toujours placé sur ses lèvres avait le don de l'agacer. Etait-elle en train de se moquer de lui ? Sûrement, Robin était toujours très ironique et son humour était vraiment pas aussi marrantes qu'elle ne le pensait.

Finalement, le reste de la journée se termina paisiblement.

Quelques jours se défilèrent rapidement et des cris de mouettes s'entendirent tandis qu'ils survolèrent au-dessus d'une île à peine visible à cause de la brume. Tout en sortant de sa chambre, vêtu d'un pantalon simple noir et d'une chemise fermée jusqu'au milieu de sa grosse poitrine, Robin contempla silencieusement le paysage.

Enfin ils pouvaient s'approvisionner et visiter les lieux. La deuxième femme de l'équipage la rejoint, vêtu d'une jupe courte bleu et de son haut de marin et de ses bottines marrons. Dans ses mains, une carte. La rousse la salua avec un sourire amical.


- Bonjour Robin !

- Bonjour.


Remarquant que l'équipage s'excitait, Robin sourit.

Une fois arrivés sur l'île, avoir jeté l'encre en mer au niveau du grand port, les pirates descendirent. Nami passa de l'argent à chacun puis s'éclipsa pour faire des boutiques, les autres partirent à leur occupation. Ne sachant où aller, Zoro s'aventura dans les quartiers de commerçants. Des poissonneries, des tissus, des fruits et légumes, des fabriquant d'armes, armureries, tavernes... Il y en avait pour tous les goûts. Profitant pleinement de son anonymat dans ce coin, - sachant qu'il était recherché pour 60 000 000 de Berry, il était favorable de rester prudent -, l'homme aux cheveux verts admettait qu'il était dangereux et justement, le fait de savoir qu'il représente une menace dans la marine lui procurait un sentiment de satisfaction.

Or, Zoro demandait plus. Devenir le meilleur sabreur au monde. Et cela nécessitait des rencontres avec des types dans son genre pour se comparer dans un duel intense, où les aciers s'entrechoquent et cris leur volonté pour dominer l'autre. Perdu dans ses pensées et sans réellement savoir où il marchait, il se perdit dans l'inconnu.

Le laisser seul était la pire idée qu'il soit.

Ce dernier avait même traversé une jungle, remplit d'animaux sauvages. Il les avaient intimidés avec son regard menaçant avant de poursuivre son chemin, menant nul part. Le soleil s'était couché à l'horizon et Zoro avait enfin retrouvé la ville. La terre se mélangeait avec de la poussière au niveau de ses bottes noires. Un brouhaha interminable attira son attention. En effet, plusieurs personnes s'étaient rassemblés au niveau d'une petite échoppe. Intrigué, l'homme aux trois sabres se rapprocha, écarta quelques personnes âgées pour regarder ce qui faisait autant animation.

Il y avait un affrontement sur un jeu de plateau, entre un vieux chauve avec des rides contre Robin, qui souriait naturellement, assise sur une boite en bois, sa main posée sur sa joue, les jambes croisées, dos au mur.


- Qu'est-ce que tu fabriques ? Lança Zoro en la dévisageant du regard.


La jeune femme le considéra, amusée.


- J'ai défié le champion du Shogi du secteur. Lui répondit-elle. Il sait très bien se défendre...

- C'est quoi ?


Un homme barbu à coté de lui, répondit à la place de sa compagne.


- Le Shogi signifie « Le jeu des généraux ». Le jeu se déroule sur un tablier de neuf cases sur neuf. Chacun joue l'un après l'autre et le but est de prendre le roi adverse.

- Ca semble nul.

- Absolument pas ! S'écria l'homme, offusqué par ces paroles. Il s'agit d'un jeu stratégique !


Zoro roula des yeux, ennuyé. Cependant, il remarqua que son amie galérait contre le chauve. La noiraude plissait des yeux, se concentrant. Apparemment, elle était en mauvaise position.

Il apprit que le joueur peut soit déplacer une pièce, soit « parachuter » une pièce prise sur la surface du jeu. Les pièces se déplaçaient selon leur type. Si une pièce s'arrêtait sur une case occupée par une pièce adverse, cette pièce était prise.

A vrai dire, plus le jeune homme observait, mieux il comprenait le système. L'intérêt ? Il n'en voyait aucune. Le vert croisa ses bras contre son torse, décidant d'attendre la fin du jeu. Tout se passait bien...

Hormis ce regard obsédé qu'avait le vieillard en face de Robin. Evidemment, le chauve était intéressé par elle, de son corps si fin et digne d'une femme de ce nom. Une fois qu'il posa sa pièce sur une case vide, un sourire se dessina sur ses lèvres pâteuses. Et avec son kimono kaki qui ne lui allait pas du tout et ses tongs. Pour approfondir d'avantage la description, il avait des poils sur ses jambes nues et sur son torse ! Il avait l'air d'un animal affamé, prêt à bondir sur sa proie.


- Et si on rendait le jeu... plus oppressant ? Lança soudainement le vieux.

- Qu'avez-vous en tête ? Demanda Robin, restant impassible.

- Le perdant aura un gage.


Vieux obsédé. Pensa intérieurement Zoro, se sentant énervé. De toute façon, que Robin gagne ou non, le sabreur comptait bien lui faire regretter amèrement ses paroles, traiter ses amis comme ça le mettait dans une colère. Et c'était de l'archéologue en plus qui est, il n'allait pas laisser passer ça.

La noiraude le considéra puis sourit avant de poser une pièce sur l'autre, commençant à reprendre le dessus. Bientôt, le Roi sera menacé et il y aura échec pour l'adversaire. Elle remarqua que la personne âgé blêmit face à son stratagème, des sueurs froides commençaient à couler sur son visage dépité.


- Hé bien, qu'y a t-il ?


Lentement, le vieux déglutit, cherchant mille solutions pour parer son coup pour le moins inattendu.

Zoro comprit alors que Robin le dominait entièrement. Il sourit, légèrement rassuré.

Avec difficulté, l'adverse annonça sa défaite, la voix étranglée. Un mouvement d'acclamation s'entendit dans la foule, applaudissant la jeune femme qui avait vaincu leur champion – qui à ce qui paraît, abusait des autres une fois vainqueur du match - . Le pirate souffla, s'avança vers sa compagne qui se faisait apostropher par plusieurs hommes, la prit par le bras et l'entraîna hors du cercle humains. Les remarques et critiques des autres commença à l'irriter, lui pesa le coeur. C'est avec un regard noir et intimidant qu'il fit taire la population et traça sa route, tenant fermement le bras de Robin.

Arrivés sur les quais, alors que Zoro était pourtant très mauvais en sens d'orientation était un exploit. Il finit par relâcher la pression de sa main pour laisser libre la jeune femme.


- Tu es vraiment dur. Ils étaient juste reconnaissants. Lui expliqua calmement Robin.

- Ah ouais ? Alors qu'ils allaient juste te sauter dessus ?!

- Serais-tu jaloux par mon succès ? Lui rétorqua t-elle, cynique.

- Comme si ça m'intéressait de jouer à un jeu qui n'a aucun sens et utilité !

- Pourtant, je t'ai vu en train de réfléchir à comment jouer. Quand tu fronçais des sourcils, par exemple.


Et c'était vrai, Zoro s'imaginait à la place d'elle quand il l'observait. C'était gênant pour lui d'avouer. Surtout qu'il était mauvais joueur.

Ses joues s'empourprèrent alors qu'il lui tournait le dos.


- Tsch... Fais comme tu veux, mais viens pas pleurer s'il t'arrive malheur.

- Aurais-tu oublié que je sais me défendre ? Le taquina t-elle avec un sourire.

- Pas entièrement.


Cette remarque la blessa.


- Oh, tu essayes de passer ta colère sur moi ?

- Tu étais consciente qu'il allait t'abuser ?!


Surprise intérieurement, elle lui permit de voir ses yeux ronds. Une seconde, était-il en train de lui dire qu'elle comptait beaucoup pour lui ? En tant qu'amie ? Elle décida de le titiller un peu plus.


- A ce que je sache, mes relations avec d'autres ne sont pas tes affaires ?

- A Enies Lobby c'était différent. Comme avec Spandam, ce profiteur.


Bim, en plein coeur de la jeune femme. Robin grinça des dents, se rappelant de ce passé. Elle serra ses poings sur le longs de ses hanches, sa tête baissée. C'était une horreur. La noiraude se mordit les lèvres, complètement sans défense. Zoro remarqua sa boulette, confus, il tenta de s'excuser.

Rien ne marchait. Il commença à râler puis passa une main dans ses cheveux.


- C'est juste que... Raah...Tu me plaît beaucoup et je ne veux pas qu'on abuse de toi !


Cette confession l'étonna. La jeune femme se redressa, choquée.


- Tu... ?

- Allez on rentre !


Robin le retint grâce à son fruit du démon Eclosion. Des mains sortirent un peu partout, le paralysant. Le sabreur ragea, se débattit du mieux qu'il le put. Le temps que la jeune femme se rapproche de lui fut infernal pour ce dernier, complètement à sa merci. Face à face, la pirate déposa ses lèvres contre les siennes. C'était un doux baiser, rien de plus normal. Quand elle se retira, elle profita pleinement de sa vue : un Zoro rouge pivoine.

L'archéologue gloussa puis le libéra. Alors qu'elle voulut remonter à bord, le jeune homme la retint, l'attira vers lui et l'embrassa plus férocement. Un peu maladroitement, mais c'était remplit de passions et d'affections. Ravie, Robin se laissa faire, fermant ses yeux, se laissant bercer par les caresses de son coup de coeur avant qu'il ne la relâche.

Il s'éloigna d'elle en grommelant des mots incompréhensible, probablement gêné par ce qu'il venait de faire.

Avec un petit gloussement, la noiraude le suivit, amusée.


« Je t'aime aussi. »


° The End °

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