Yandere!Saryuu X OC X Fey (+18)
Manga: Inazuma Eleven GO Chrono Stone
Titre: Désespoir
Auteur: Lily Sawaka
Couple: Yandere! Saryuu X OC X Fey
Date: 20/07/2018
Note de l'auteur: L'OC est féminin. Cet OS est sombre et les rapports ne sont non consentis.
Sujets traitant à avertir aux lecteurs: Contenu à caractère sexuel - Viol - Séquestration
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Je n'étais pas assez méfiante. Si j'avais su plus tôt, j'aurais probablement réussi à m'enfuir, à éviter à cette punition divine. J'avais pourtant prié, plusieurs fois. Je pensais qu'en allant de l'avant, toujours en gardant le sourire et ma détermination, j'aurais réussi à changer mon univers, qu'était tout simplement invivable.
Mais cette guerre m'avait tout arraché. El Dorado... C'était le nom de cette organisation. Ce nom hantait mes rêves, me pourchassait et m'horrifiait. Je n'avais aucune sortie de secours. Mes parents ont été tués par eux. En fuyant cette guerre, sous les conseils que m'avaient donnés ma mère – qui savait très bien ce qui pouvait lui arriver - , j'ai accompagné mes deux frères vers l'Ouest. Le sol sec était fissuré, il n'y avait aucune zone de verdure et on pouvait entendre de loin que des cris et des pleurs incessants. Quant au ciel, il était sombre et de la fumée se trouvait un peu partout. L'odeur de sang pénétrait dans mes narines, me rendant nauséeuse. Malgré ça, je restais forte pour mes jeunes frères, qui ne méritaient pas de subir toute cette abomination. Mes parents m'avaient confiés la vie de mes protégés, j'exaucerais leurs souhaits, quoiqu'il advienne. Et puis, ils étaient ma seule famille qui me restait à présent.
Nous avons serpentés des arbres morts qui étaient encore debout, encrés dans la terre. Je distinguais à l'horizon, un groupe de survivants qui avaient débusqués un refuge, qu'était une grotte. Au début, j'avais remercié mon Dieu de nous avoir offert cette chance. Les autres personnes étaient comme nous, ils avaient tout perdu ; leur maison, leur biens, leurs provisions ou encore leurs familles. Qu'avons-nous fait pour mériter cela ? Nous n'avions rien fait. C'était El Dorado. Des rumeurs a été propagés, disant qu'ils utilisaient des personnes, en les dopant, jusqu'ils puissent devenir comme des sortes de Dieux. Nous n'avions pas eu plus d'informations, mais cette histoire me donnait la chair de poule.
En étant tous regroupés, recroquevillés sur-nous même, en entendant les armes à feux retentir dans tout le secteur, je serrais mes deux frères contre moi. Mon corps tremblait avec eux, je pouvais même entendre mon coeur battre à la chamade et mon souffle saccadé, mes dents claquer. J'étais sale, je me suis pris de la gadoue, de la poussière, mes cheveux bruns étaient gras et l'idée même que je ne puisse pas retrouver de l'eau chaude, couler contre ma peau était triste. Je sentis une main s'agripper à ma tunique grise. Je tournais ma tête vers le frère aîné.
- Grande-sœur... Me souffla mon frère, la voix tremblante, ses yeux larmoyants. O-On va rentrer quand ?...
Un pincement de coeur m'affecta. Je ne savais pas quoi lui répondre, il était si jeune, si pur... Et nos parents ont reçus une balle, les tuant directement. Je me rappelais de cette scène, où ils hurlaient mon nom, en m'ordonnant de courir le plus loin possible avec mes frères. Et dire que je n'ai rien pu faire... J'étais totalement terrorisé, perdue sans eux.
En gardant mon rôle de grande sœur, un sourire en rictus apparut sur mes fines lèvres rosées, mon regard adoucit.
- Ne t'en fait pas... On rentrera bientôt.
- Enola, j'ai peur... M'avoua mon second frère, qui se mit à sangloter. Son visage était complètement rongé par la peur.
- Je suis là, d'accord ? Si ça se trouve, c'est juste Dieu qui nous met à l'épreuve. Si on ne perd pas espoir, il viendra nous aider.
Si seulement j'avais su...
Seigneur, qu'avais-je fait pour mériter un tel sort ?
Je me souvenais que j'ai dû m'assoupir un bref instant, avant d'entendre un sifflement à coté de moi et quelque chose venant éclater sur ma joue. Sur le moment, j'ouvris rapidement mes yeux, alertée, me disant que c'était sûrement un message de Dieu me prévenant d'une attaque. Mais non... Je remarquais que mon frère avait la tête posée sur mes genoux et j'entendais autour de moi, les cris désemparés de mes confrères.
- Enola ! Ils sont là ! Ils sont là !!
Mon autre frère me tirait par le bras. A l'entrée de la grotte, il y avait des personnes. Avec l'éclair de l'orage, j'ai réussi à retenir un visage parmi eux. Il souriait. Comme si tuer des innocents était un jeu pour lui. Une fois que mon frère avait réussi à me tirer vers l'arrière, mes craintes se sont multipliés. Mon autre protégé, tué, avec une balle dans sa tête, les yeux exorbités et n'avait aucun signe qui montrait qu'il respirait au loin. Les larmes montaient à mes yeux et un haut-de-coeur s'installait en moi. Et pas que cela, une profonde haine contre El Dorado venait de naître au plus profond de mon âme.
D'autres ont été exécutés devant nous, alors qu'on a été poussé vers le fond ; dans une impasse. Je serrais contre moi mon dernier membre de la famille, tellement fort comme si sa vie, dépendait de la mienne. Je lui cachais ces horreurs, quant à lui, il sanglotait en silence, comme d'autres enfants de son âge. Moi, je me mordais les lèvres inférieures, en fermant mes yeux. Je voulais que cet enfer s'arrête, j'en avais assez, j'en étais à bout. Des bruits de pas résonnaient dans la grotte, ce qui devenait pour moi une mélodie infernale. Jusqu'il s'arrête. Ce silence me dérangeait et m'intriguait. Je finis alors par tourner ma tête, mes mèches glissaient sur le long de ma joue pâle et mes yeux marrons foncés s'écarquillaient à la vue de l'individu qui était face à moi.
Ce dernier avait des cheveux blancs, portant des sortes de lunettes d'explorations orangées et une tunique orange et une paire de gants blanches. Doucement, il me la tendit vers moi, avec un sourire qui ne provoquait que mon dégoût et mon mépris à son égard. Il avait peut-être l'air d'avoir mon âge, mais ce n'est pas pour autant que je lui devais accorder ma confiance. Pas après ce massacre.
- Ne t'en fais pas. Nous sommes ici pour te sauver.
J'hausse un cil. Pardon ? Est-ce qu'il se foutait de moi ? Ce garçon devait sans doute capter mon incompréhension dans ma réaction. Qui ma foi, était normale.
- On ne te veut aucun mal, Enola Ostria. Reprit t-il sur un ton plus calme.
- Pardon ? Lui coupais-je, sous la colère.
- Dès que je t'ai vu, j'ai tout de suite su que tu étais différente...
Alors que je m'apprêtais à lui répondre plus violemment, le bruit des armes à feux m'arrêtait net. Les soldats me ciblaient et mon coeur cognait fort contre ma cage thoracique. Ma gorge se nouait et j'avais l'impression d'être étouffée. Par tout. Cet étrange garçon eut un sourire au coin de ses lèvres.
- Je promettrais la sécurité de ton frère, également. Tu peux me faire confiance. En échange, il faut que tu nous aide...
Du chantage ? C'était la goutte de trop. Qu'importe était la réponse que je donnerais, il n'y aurait pas de bon choix. Et autant lui balancer la vérité que devoir supporter quoique ce soit d'autre. Je me contentais de froncer des sourcils et de me canaliser un minimum dans ma voix enrouée et faible. Malgré mon physique qui était faible, que je ne savais pas me battre comme il se doit, comparé à d'autres j'étais intelligente et responsable.
- C'est non.
- Pardon ? S'étonna l'individu, surprit de ma réponse. Il croyait quoi ?
- Je ne rejoindrais pas tes rangs.
Je ne voyais pas la tête des autres derrière moi, mais je pouvais sentir qu'ils me soutenaient dans mes paroles. Femmes enceintes, des personnes âgées, des petits enfants, des mères veuves ou des maris ayant perdus leur famille... On était tous soudés. Déterminés à ne pas nous laisser nous soumettre par cette fichue organisation de malheur.
Le garçon aux cheveux blancs comme de la neige abaissait doucement sa main, son sourire s'effaçait puis, il se redressait.
- ...C'était peut-être trop précipité. Je reviendrais la semaine prochaine. Après nous, nous réglons cette affaire... pacifiquement.
Mon frère serrait ma tunique plus fort et le dévisageait du regard. Je me tournais vers lui et lui chuchotait à voix basse d'arrêter ça, car ce n'était pas n'importe qui.
- Ca cours dans votre sang... Me lança soudainement l'inconnu. Je le considérais en le regardant de travers ?
- De quoi tu parles ?
- Votre audace.
Je restais silencieuse, neutre face à ses dires.
- Au fait, je m'appelle Saryuu Evan. Ravi de faire ta connaissance, Enola.
Je ne daignais pas pour lui répondre. Il ne le valait pas du tout. Ce dénommé Saryuu tourna les talons, claqua des doigts, comme s'il commandait de lui même l'armée et partit, en nous laissant dans notre sort.
Entre survivants, nous avions nommé un chef et des personnes qualifiés pour répartir des tâches importantes. Bien sûr, les plus âgés partais en expédition pour nos vivres, les femmes enceintes se contentaient de faire la cuisine, les adolescents – où j'en faisais partis, puisque j'avais quatorze ans - nous veillons à avertir les autres si des ennemis s'approchaient de nos terres. Pour ma part, j'étais la personne la plus importante dans notre groupe. J'étais toujours celle qui restait optimiste, qui redonnait le sourire aux autres et je donnais même des conseils pour remonter le moral à n'importe qui. Le soir, je jouais le rôle de la grande sœur. Je racontais des histoires aux plus petits, sous les regards attendris des adultes. J'étais très apprécié, en général, tout le monde voulait avoir des câlins avec moi. Qui d'autres n'aimeraient pas avoir un contact humain ? C'était si réconfortant et ça donnait un peu de chaleur...
Les jours ont passés, on était tous rassurés de savoir que El Dorado n'était pas retour pour nous faire du mal. Alors que le soleil se couchait à l'horizon, je me redressais légèrement, en sentant un vent frais venir caresser mes cheveux. Doucement, je redescendais de la pente avec mes nouveaux amis, couverts de poussières comme moi. Sur ma gauche, j'aperçus mon frère agiter sa main droite en courant avec un grand sourire avec son groupe, m'appelant. J'hausse un sourcil puis je m'accroupis vers eux en leur adressant un doux sourire.
- Qu'est-ce que tu as sous ton bras ? Lui demandais-je.
- C'est un ballon ! S'exclama mon petit frère en me tendant la balle. On l'a trouvé derrière la grotte !
- On pourrait se faire du football ! Nous suggéra son ami métis.
Je le regardais, amusée.
- Tu sais y jouer, Alfred ?
- Je connais juste des règles de base... papy adorait ce sport ! Me confia t-il, ses yeux brillant m'éblouissait tellement que je gloussais.
- Pourquoi pas... Ca nous évacueras notre stress !
Mes amis acquiesçaient puis on s'est mis en mixte, pour mieux équilibrer notre petit match. Je n'y avais jamais joué à vrai dire, mais juste en analysant les autres, j'ai vite appris à les imiter. Dès que le ballon était à ma proximité, j'y courais, le réceptionnait, je dribblais agilement en souriant. En vrai, c'était rigolo. Nous n'avions pas de cage, pas de limite, mais ce n'était pas grave. Tous ensemble, on s'amusait comme des petits foufous.
En attrapant mal le ballon, mon ami à la peau chocolat avait envoyé le ballon dans les airs. Mes yeux suivaient son mouvement et sans savoir pourquoi, j'avais plié mes jambes et j'avais sauté en hauteur, mes longs cheveux bruns volaient et mon coeur battait à la chamade. La balle avait rebondit sur ma poitrine et avec un sourire certain, en attendant que le ballon redescende, j'avais ciblé mon frère pour qu'il atteigne la balle. Je l'appelais avant de lui envoyer. Puis, avec la gravité, je suis retombée par terre, sur mes pieds. Au contact, mes jambes flageolaient, mon souffle était coupé. Les autres adolescents et enfants m'applaudissaient, en me complimentant pour mon talent. Je leur souris et en restant tout de même modeste, je leur disais que c'était sans doute un coup de chance, que ça ne risquait pas de se reproduire.
Le lendemain matin, au chant des oisillons, je grognais légèrement et j'essayais de m'habituer à la lumière du soleil depuis la grotte. Je n'avais pas de lit, mais juste un tas de foin et une couverture pour me couvrir la nuit. Une fois habituée au jour, j'ai presque cru faire une crise cardiaque. Sur mon réflexe, j'avais reculé, mon dos heurtant la paroi de la grotte. Mon corps se mit à trembler comme une feuille.
- Bonjour, Enola. Me salua Saryuu avec un sourire en rictus.
- ...Bonjour... ? Hésitais-je à lui répondre, mal à l'aise, je remontais la couette jusqu'à mon menton.
- Très beau jeu, hier.
En rassemblant toute ma mémoire, je grimaçais. Il m'avait vu joué avec les autres ?
- Stalker, c'est mal. Lui crachais-je en le dévisageant.
- Personnellement, je n'ai jamais vu quelqu'un jouer aussi bien, surtout pour une première fois. Poursuivit le garçon, en ignorant ma remarque.
- C'était juste de la chance...
- Absolument pas. Tu as un don, Enola. Comme moi, comme nous autres de El Dorado.
Mon visage se crispa sous cette nouvelle. Qu'attendait-il de moi ? Que e voulait-il ? Tant de questions se bousculaient dans ma tête et j'étais comme, paralysée.
- Tu possèdes des pouvoirs similaire à la génération seconde phase. M'avoua t-il en s'accroupissant vers moi.
- D-De quoi tu parles... Bredouillais-je, sous la peur.
- On a besoin de toi, pour changer l'Histoire.
Alors qu'il tendait de nouveau sa main gantée vers moi, je la repoussais en la giflant violemment. Mes yeux me piquaient et encore une fois de plus, l'adrénaline parcourait dans mes veines. Mes poils s'hérissaient, je le sentais dangereux. Mon corps lui même ne le supportait pas, mon dégoût envers lui n'avait cessé de croître juste en le voyant.
Saryuu regarda sa main, d'un air soucieux et resta un moment silencieux avant de se relever. A travers ses lunettes orangés, je pouvais distinguer ses yeux gris voire violets, sombre, d'une lueur semblable à celui qui avait donné son âme à la folie. Je tressaillis.
- N-Non... t'approche pas...
- En fait, je ne demande pas ton avis. Me trancha-t-il sèchement. Son ton me poussa à me lever. Mh ? Que fais-tu ?
Je ne sais pas me battre. Et en étant plusieurs à le retenir, il pourrait devenir notre captivité. Dès que je m'apprêtais à m'enfuir sur le coté, un sorte de mur verdoyant apparut sous mes yeux ronds. C'était quoi cette sorcellerie ?! Un ballon de foot tomba en face de moi, puis rebondit sur le sol avant de rouler sur la terre.
Une main se posa délicatement sur mon épaule, me faisant sursauter.
- Allons, tu ne peux pas fuir, Enola. Tu sais très bien...
- C-C'était quoi... Bégayais-je, terrifiée de la réponse.
Je l'entendais ricaner doucement. Puis, il se rapprocha de mon oreille. Son souffle me fit frisonner et une larme se versa de mon œil droit.
- Mon pouvoir. Tu imagines ce qui attend à ton frère, si tu refuse ? Ou aux survivants ?
Il avait raison quelque part, j'étais devenue une cible pour El Dorado. Etait-ce à cause de moi que tout le monde était mort ? Tout ce malheur abattu... à cause de moi ?...
Je devais être à deux doigts prêt de céder à son chantage, pour ne pas causer plus de soucis aux autres. Jusque notre chef soit intervenu, nous interpellant au loin. Bien sûr, il ne pouvait pas discerner qui était avec moi. Saryuu tiqua et relâcha la pression qu'il exerçait sur mon épaule et avait soudainement disparu. Au fond de moi, je paniquais, j'étais au bord de l'angoisse. Il reviendrait à coup sûr, c'était tellement évident...
La journée fila à une allure ahurissante. En finissant de raconter l'histoire de Peter Pan, je commençais à coucher les petits dans leurs lits respectifs, en embrassant leur front, comme si j'étais une mère pour eux puis je remontais leur couette sur eux.
Quand ce fut mon tour pour m'endormir, j'ai eu énormément du mal, rien qu'en pensant ce qu'il s'est passé ce matin. Je voulais juste la paix... Et puis...
- Grande sœur.
La voix de mon frère me fit sortir de mes pensées. Je me redressais, inquiète.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Je n'arrive pas à dormir. Maman me manque... Papa aussi, et aussi...
Avant qu'il ne prononce le nom de son autre frère, je le blottit contre moi et je le berce, avec tendresse.
- Ca va aller. Je serais toujours avec toi...
- Promis.. ?
- Je te le promet.
Sur cette promesse, j'embrasse doucement son front et je lui tendit mon petit doigt en lui souriant, essayant d'être rassurante. Cela fonctionna rapidement, il serra mon petit doigt avec un grand sourire, qui était comme une sorte de curarisation pour mon coeur qui s'alimentait de mes peurs.
Plus tard, je finis par rejoindre les bras de Morphée, avec un sourire niais sur mes lèvres. Je rêvais d'un monde de paix, où j'étais entourée de végétation, d'animaux tout jubiles de leur liberté, comme tout le monde. Mon frère courait en jouant au loup avec ses amis. Le ciel était dégagé, les nuages blancs défilaient paisiblement et une brise légère soufflait, soulevant au passage des pissenlits. Ceci était un monde de prospérité que je souhaitais avoir quotidiennement. Alors que je me suis mise à courir vers ma nouvelle grande famille, que tout le monde tournait sa tête en souriant vers moi, mon bonheur fut soudain brisé.
Par des ombres.
Qui ouvraient grands leurs bras vers moi, me susurrant un « Viens avec nous... ». Je ne voulais pas. Non, c'était un cauchemars. Je reculais, sentant quelque chose griffer ma jambe. Dès que je posais mes yeux vers le bas, je sentis un sentiment de répugnance et un mal être total : des squelettes s'agrippaient à moi, comme si leur vie en dépendait. Les craquement d'os se faisaient entendre partout comme des cris et pleurs désespérés, m'hurlant frénétiquement des : « Viens ! ». J'avais peur, j'étais tombée dans un tourbillon infernale ; une vision de l'Enfer même. Tandis que je me dégageais vainement, j'aperçus au loin la silhouette de Saryuu, avec son sourire sadique qui me faisait tressaillir. Mes mains étaient moites, je transpirais comme pas possible et je voulais craquer. Ma tête était en ébullition et menaçait d'exploser, comme une bombe de retardement.
Lentement, il me tendait sa main. Le ciel se teinta d'une couleur rougeâtre, ce qui était mauvais présage. Je me suis alors mise à hurler en me recroquevillant sur moi-même.
Seigneur, pourquoi ?
En haletant comme une bœuf, j'ouvris mes yeux, je me redressais en serrant mes bras autour de moi. J'étais vulnérable, j'en pouvais plus de cet affreux cauchemar, j'en suis à bout, pitié, quelqu'un...
- Ah, tu es réveillée ?
Une voix qui ne m'était pas familière me fit sortir de mes sombres pensées. Lentement, je tournais ma tête, croisant les yeux verts fluo d'une personne qui m'était inconnue. Il avait des couettes, aussi vert fluo, portant un gros gilet orange, un pantalon noire et des chaussures de même couleur. Sur ses mains, une paire de gants noires où on pouvait voir le bout de ses doigts. Ce garçon paraissait plus sympathique, à vue d'oeil. Ce dernier sourcilla, pencha sa tête sur le coté.
- Tout va bien ?...
- Je... je suis où ?
Ce n'était sans doute pas la meilleure des questions, mais pour moi ça l'était. Je n'étais plus dans la grotte. J'étais dans un lit double, confortable d'ailleurs, maculé en bois. Je n'avais pas la vue de l'extérieur, même pas une fenêtre ! Les quatre murs étaient fait en plaque de fer et seule, une lanterne posée sur du carton éclairait la pièce. Après, il y avait juste un petit mur, qui séparait une douche... avec des toilettes et un lavabo en blanc. Puis, derrière cet inconnu, il y avait une porte verrouillée, avec un code barre, une lumière rouge sur la petite ampoule, qui devait sans doute signifier que c'est CLOSE.
C'est alors que j'ai commencé à comprendre. Mon visage se crispa et je déglutis difficilement, osant lui demander ce qui me perturbais.
- ...C'est...le... QG de El Dorado ?...
- Oui. Bienvenue Enola. Me sourit l'inconnu.
- C'est une blague !? M'esclaffais-je en soulevant la couverture de mon corps.
Il me regardait, neutre.
- Pas du tout. Saryuu t'a emmené ici pendant que tu dormais. D'ailleurs... Tu cauchemardais ?
- On s'en fiche ! Qu'on me ramène ! M'indignais-je.
- Ce n'est pas possible, désolé.
Furieuse, je serrais mes dents et mes poings, où mes os craquaient sous la frustration.
- J'ai été la seule emmenée hein ?! Est-ce que mon frère va bien ??!
- Calme-toi.
- COMMENT VEUX-TU QUE JE GARDE MON CALME ! M'époumonais-je. C'EST LE DERNIER MEMBRE DE MA FAMILLE QUI EST EN VIE !
Son visage s'assombrit aussitôt, me provoquant un mouvement de recul.
- ...Je n'ai pas de famille, moi. Me souffla l'inconnu.
Cette révélation me brisa le coeur. Je ne pouvais que compatir cette sensation d'abandon, cette sensation de solitude. Tantôt, je me calmais et je baissais ma tête, m'en voulant de lui avoir fait rappeler un mauvais souvenir.
- Désolé... Je ne savais pas. M'excusais-je.
- Tu es bizarre... On t'emmène de force, tu éprouves de la compassion pour quelqu'un que tu connais à peine ?
- Je... Ben... tu te sens seul, non ?
Le garçon aux cheveux verts fluo écarquilla ses yeux, surprit et à la fois hébété par ce que je lui ai dit.
- Tu t'en préoccupe ?...
- Bien sur. Si ça se trouve, tu es comme moi, tu ne voulais pas être ici ! M'écriais-je, soudainement illuminée par l'espoir.
Apparemment, il voulait en placer une, mais je me levais, allant vers la porte, tapant quatre chiffres au hasard. On n'allait pas rester enfermés ici, on va s'en sortir ! J'essayais plusieurs codes pour sortir de cette cellule.
- Au fait, c'est quoi ton prénom ? Lui questionnais-je sans me retourner vers lui.
- Fey...
- Enchanté. Compte sur moi pour nous évader ! On est dans le même train nous deux ! N'est-ce pas ?!
- Non.
Sa froideur m'arrêta brusquement dans mon élan. Mon index tremblait devant le chiffre trois. Mon coeur avait cessé de battre avec le seul mot qu'il avait employé.
C'était pas vrai, hein ?
J'entendais le bruit de la chaise reculer. Fey devait sans doute s'être levé. Ses mains me cachaient la vue. Je frémis. Sa voix était douce, mais pas rassurante pour moi.
- Tu es vraiment gentille et attentionnée Enola... On dirait une ange. Marmonna Fey, d'un ton rêveur.
Je me mordis la lèvre. Hors de question de me laisser me toucher aussi facilement. Je me laissais glisser vers le bas, je me retournais en le poussant violemment, jusqu'il touche le bord du lit, en tombant en arrière. En haletant, je retournais à cette fichue barre codée, utilisant plein de méthodes.
Fey soupira au loin et me lança la réponse, ce qui me laissa bouche-bée.
- C'est quarante et trente-trois.
En m'y hâtant, la porte s'ouvre à mon plus grand étonnement et je trace mon chemin. Je n'avais aucune idée où je me dirigeais. Je voyais des adolescents de mon âge marcher nonchalamment, me lançant un regard d'incompréhension. Les couloirs étaient répétitifs. D'un blanc maculé, des portes toutes codées avec des plaques au-dessus avec des chiffres. Puis une odeur de propreté s'y faisait sentir de partout. Je n'avais aucune idée où aller, je veux juste sortir, retrouver mon frère et le protéger ! Je lui avais fait une promesse ! En ce moment, il doit être en panique et--
- Enola ! Tu es enfin réveillée, ma princesse ?
A peine j'eus le temps de me retourner, que je fus violemment plaquée contre le mur. Avec le contact et la peur, j'avais fermé mes yeux. J'entre-ouvris mon œil et je remarque que mon géôlier n'était d'autre que Saryuu, avec son fichu sourire mauvais.
- Toujours à te mettre en scène. Dis-moi, comment as-tu pu sortir ?
- Lâche-moi ! Lui criais-je en me débattant vainement. Face à sa force, la mienne était identique qu'un chaton.
- Mh. Sans doute Fey... Soupira t-il, en me soulevant par la taille.
Mes yeux s'arrondirent.
- Qu'est-ce que tu fais !? Relâche-moi !
- Tu sens pas la rose... Viens, je t'escorte jusqu'aux sanitaires.
- Mais... mais.. mais !?!
Je n'avais donc pas le droit à la parole ou quoi ?! Sans me demander mon avis, il m'y emmena et attendit à la sortie. C'était réservé pour les filles. Pas le choix, il n'y avait aucune issue de secours, bien évidemment. Je me résigne donc, en abandonnant mes bottes marrons, mon pantalon noire, ma tunique marron, mon haut blanc. Puis, j'ôtais mes sous-vêtements bleus ciel. C'était peut être idiot, mais Saryuu n'avait pas tord, je sentais mauvais et mes cheveux me grattais comme pas possible. En même temps, suite à cette bataille, je n'ai pas eu un moment de détente, sous de l'eau chaude...
Une fois avoir posé mes affaires dans un panier vide, je me hâtais sous la douche futuriste. On avait trois boutons ; l'un pour invoquer la pomme de douche, l'autre était pour sortir de l'eau depuis le haut et le troisième... c'était pour quoi ? Y avait un symbole de zigzag... Au pire, pourquoi ne pas l'essayer ? Je touche à ce bouton.
- KYYYYAHHHH ???!!!
Je sursaute, fuyant sur ma droite, trempée. Je rougis de ma bêtise. D'accord ! De l'eau sortait depuis le bas ?! Mais pour quoi faire !!! J'entendis de l'autre coté Saryuu rire avant de parler à voix haute pour bien que je l'entende.
- Alors princesse, tu as trouvé un jeu amusant ?
- C-Ca ne te regarde pas, obsédé ! Lui gueulais-je en étant rouge pivoine, cachant ma poitrine avec mes mains.
Toutefois, au fond de moi, je m'estimais chanceuse d'avoir accès à de l'eau chaude. Je sais que je ne devrais pas, que je devrais être méfiante mais... je ne savais plus trop quoi en penser. Je change de bouton, en cliquant sur le premier choix. J'attrape un gel de douche qui était à la noix de coco, se trouvant suspendu dans les airs et je me laisse m'en verser sur le long de mon corps. L'eau ruisselait sur ma peau blanche et le son du liquide m'apaisait légèrement. Je me sentais revivre, ne serait-ce qu'un court instant. Puis après, je pris du shampoing et je m'en étalais sur mes cheveux, en les soignant. C'était tellement agréable, ce petit moment de tranquillité! Mais il fallait bien au bout d'un moment arrêter ce monde trop utopique.
Une fois sortie de la douche, je pris une serviette, je m'y enroulais dedans et j'en pris une plus petite pour sécher mes cheveux. Je constatais plus tard que mes vêtements avaient disparus. Sauf mes sous vêtements. Je rougis et je commençais à grommeler.
- Saryuu ! L'appelais-je.
- Oui ?
- Où sont mes fringues ?!
- Tu les as posés dans la panière vide, au niveau des casiers ? M'interrogea t-il de l'autre coté.
- Evidemment !
Un rire s'échappa de lui, m'inquiétant un peu plus de mon sort.
- Il ne fallait pas ! Ca les envoies à la déchéterie !
- QUOI ?! M'indignais-je. Mais tu pouvais pas me prévenir plus tôt !?!
- Tu ne m'avais pas demandé.
- Joue pas l'innocent ! C'est de ta faute si je suis ici !
- Et j'en suis ravi...
Je tressaillis.
- Que tu ais refusé ou non, tu finirais ici. Tu as un don pour le football, on compte le détruire. Et tu as un talent identique que la génération seconde phase. Il faut qu'on te teste pour être certain. M'expliqua Saryuu.
- Je n'y ai joué qu'une fois !
- Tu me plais depuis que je t'ai vue. Je sais que je ne me trompe pas sur toi. Bon, comme tu as plus rien sur toi, autant te ramener dans ta chambre, non ?
- Dans cette tenue !?
Je le sentis sourire.
- Tu ne peux que t'en prendre par toi-même. Et puis autre chose... ici, respecte-moi un peu plus.
- Et pourquoi ça ? Grognais-je, en serrant ma serviette contre moi, inquiète.
- Je suis le Roi.
Oh non... Dans quel pétrin je me suis foutue...
- Dépêche-toi de sortir. Ou c'est moi qui vient te chercher, Enola. Dit-il sur un ton plus dur.
- T-Très bien...
A quoi bon que je résiste ? Autant obéir sagement... jusqu'à je trouve une faille. Oui, une faille...
En sortant, il me toisait avec intérêt, tête à pied. Cet obsédé n'était pas gêné. Puis toujours avec son sourire dégoûtant, il m'escorte jusqu'à ma cellule, pour ma part. Je me sentais humiliée dans les couloirs. Tout le monde me regardait, en se moquant, en chuchotant, comme si j'étais une marchandise jetée sur scène. Je me contentais de marcher tête baissée, les joues en feux. J'avais horreur de ça. Puis, dès qu'il eut un sifflement, Saryuu s'était arrêté, se tournant vers la personne qui l'avait fait. Je voyais très mal avec mes mèches mouillés, mais apparemment, son visage était sombre et menaçant, d'un coup, il avait fait taire l'individu qui m'avait sifflé.
Mais pourquoi faisait-il ça pour moi ? Qu'étais-je pour lui ?
Une fois arrivée, il y avait Fey sur le lit, avec deux plateaux avec de la nourriture. Mon ventre se mit à gargouiller d'un coup, m'embarrassant encore plus. Puis, Fey qui était à peine en train de déguster du riz, qu'il lâcha ses baguettes en me voyant presque nue.
- Que... Pourquoi... Bégaya t-il, sous le choc.
- Elle a jetée ses vêtements par erreur. Soupira Saryuu, en passant une main dans ses cheveux. D'ailleurs, pourquoi l'as-tu laissée s'enfuir ?
- Pour faire connaissance avec les lieux. Lui répondit Fey, neutre.
Juste pour ça ? Je grimaçais.
- Tu ne veux pas rester ici, Enola ? M'interpella Fey.
- Bien sur que non ! Lui crachais-je, révolté.
- Elle n'écoutera rien, hein ?
- Il semblerait. Mais c'est ce qui fait son charme.
Je me tourne vers Saryuu. Mon charme !? Ah non, ne me dîtes pas qu'il est amoureux de moi, c'est hors de question. Je reculais dans la salle, tremblante.
- Vous plaisantez... Vous allez me faire quoi ?
- Ben dès qu'on t'aura bien évalué, tu feras partie de notre groupe. M'éclaira Saryuu en fermant soigneusement la porte derrière lui. Mais comme tu es toujours contre, ça ne sera pas facile. Pour exploiter ton pouvoir...
Je lançais un regard de détresse vers Fey.
- A-Aide-moi...
- Les ordres de Saryuu sont suprêmes, désolé Enola...
- Il est sous mes ordres. Appuya Saryuu avec un rictus sur le coin de ses lèvres. Et puis... Oui, il n'a plus de famille, à qui il pourrait avoir confiance ?
En finissant par me coller contre le mur, je commençais à avoir le souffle saccadé. Saryuu s'arrêta face à moi, avec un sourire de fou.
- Et puis entre nous deux... Une manipulation et un lavage de cerveau, c'est utile.
- Tu... l'utilises.. ?
- C'est juste une marionnette, qui va être un espion pour mes projets, bien sur, ma très chère Enola.
Il passa sa main dans mes cheveux, s'agrippa et m'attira vers le bas. Il murmura plus près de mon oreille quelque chose.
- Il a tout perdu. Mais toi, il te reste quelqu'un. C'est obéir, pour le sauver... Désobéir et lui faire un lavage de cerveau ? Tu perdras tout. Que désires-tu au fond, ma princesse?~
Sans que je puisse les retenir, des larmes coulaient sur le long de mes joues rosies. Avec sa main gantée, il les essuya puis colla son front contre le mien, son sourire toujours plaqué sur son visage. Au loin, Fey prit les plateaux, les posa dans un coin de la pièce.
C'était un cauchemar. Que quelqu'un me réveille.
- Ma douce Enola, plus je suis près de toi, plus je me dis à quel point tu es resplendissante...
- V-Va t'en espèce de cinglé... Le repoussais-je, écoeuré par sa voix qui paraissait mielleuse.
Doucement, il déposa ses lèvres sur mon cou, me faisant frémir. Non, c'est dégoûtant, ne me touche pas, je ne veux pas !
Subitement, Saryuu attrapa mes mains, les plaçant au-dessus de ma tête, scellant ses lèvres chaudes contre les miennes. Je ne pus que gémir dans son baiser, c'était mon premier, volé et violé par cet homme... La serviette glissa sur le sol, me laissant seulement en sous-vêtement. Ne me laissant pas faire, dès qu'il voulut introduire sa langue dans ma cavité buccale, je mordis violemment sa langue, le faisant lâcher un juron. Le garçon aux cheveux blancs me prit par les cheveux et me balança sur le coté, me faisant tomber sur le sol. Cherchant à fuir, je levais mes yeux marrons vers Fey, qui se contentait d'admirer cette scène.
- Fey ! Aide-moi ! Lui suppliais-je.
- Pourquoi je devrais ? S'étonna t-il.
- Parce que je te fais confiance ! Je suis certaine que tu cherches un véritable ami !
Ses yeux s'écarquillaient. Je plaçais mes espoirs sur lui. Il pouvait être sauvé, ainsi, ensemble nous pourrions...
- Tu cherches à le corrompre ?
- Non ! Saryuu, t'es vraiment...
- Oui ? Continue... Une punition t'attend.
Mes jambes flageolaient. J'arrivais à peine à bouger, je me sentais tellement faible... Mon corps ne voulait pas du tout bouger, c'était injuste. Trop...
( (+18) Début de la scène à caractère sexuel )
Saryuu me souleva par la taille, me fit allonger sur le lit et saisis mon menton, me forçant à plonger mes yeux dans les siens. Il avait un regard luxurieux, qui voulait tout dire. Mon corps se mit à trembler, mes doigts froissaient les draps. Dès que cet individu réembrassa mon cou, je frémis, me mordant mes lèvres une énième fois, fermant mes yeux. En ce moment, il devait déguster ma peau, avec plaisir. Il mordillait, suçait, en me laissant avec des marques sur mon corps.
Je sanglotais en silence, sachant pertinemment que personne viendrait à mon secours. Saryuu essuyait mes larmes avec ses gants, venant m'embrasser avec délicatesse. Puis, Saryuu vint glisser ses mains dans mon dos, cherchant à dégrafer mon soutient gorge. J'avais beau protesté, ça ne fonctionnait pas. Une fois poitrine nue, mon violeur ne tarda pas à venir lécher mes mamelons qui commençaient à durcir sous l'effet de sa langue. Je poussais des petits gémissement, tout en me tortillant, perdant toute mon assurance que j'avais plus tôt. Qui aurait cru que j'aurais fait le sexe plus tôt...
Le fait que je gigotais trop, avait fait avancer Fey, sous l'ordre de Saryuu. Il appuya sa main sur ma cuisse, venant déposer de chastes baisers dessus. Cela me fit ébranler d'un puissant frisson, je n'ai jamais connue cette sensation. Je ne sais pas qui, et quand, mais mon dernier tissu à été enlevé également. Je me sentais chaude, gênée et humiliée. Cependant, quelque chose venait tout contredire. Une envie. Mon appareil génital avait envie de sentir les leur. Non, c'est une blague, je ne devais pas aimer ! Ils me violent !
Fey et Saryuu enlevaient tous deux leurs gants et me caressaient doucement. Leurs mains étaient tièdes, c'est agréable. Je frissonnais de plaisir sans le vouloir réellement. J'étais en sueurs, j'essayais de gesticuler, mais mes deux geôliers me retenaient fermement. Ils avaient l'air excités et une bosse s'était formé au niveau de leur entrejambe. Je rougis, frémis et détourne mon regard d'eux. Le duo gloussaient, face à mon innocence. Ils savaient que j'étais vierge... Et pourtant, ils voulaient plus ? Saryuu et Fey ne tardèrent pas à se déshabiller devant moi. Une fois nus, Fey s'approcha de mon oreille, me caressant ma joue.
- Tu es si attentionnée Enola. Et sublime...
Je rougis et il m'embrassa à en perdre l'haleine. Il venait de rentrer deux doigts dans mon vagin, accélérant tantôt son rythme de va et viens, me faisant gémir plus fort. Cette sensation était tellement bizarre et à la fois agréable. J'avais l'impression de ne pas être moi en gémissant. Quant à Saryuu, il laissait ses marques sur ma peau, me rendant de plus en plus folle. Leur petit jeu dura un bon moment. Alors que je sentais une boule de chaleur au bas de mon ventre, Fey retira ses doigts aussitôt, coupant ainsi le baiser. Nous avions tous deux le souffle court, ses yeux verts plongés dans mon regard envieux et à la fois perdue. Je ne savais plus quoi penser, je voulais fuir mais...
Le second vint lécher mon entrée avec envie, on aurait dit qu'il s'était retenu depuis un bon moment, me faisant ainsi basculer ma tête en arrière. De la bave s'échappa du coin de mes lèvres, ce que Fey lécha avant de m'embrasser intensément, venant s'attaquer à ma langue, pour l'entraîner dans une danse de folie. Entre temps, il jouait en malaxant mes seins, me rendant de plus en plus excitée. Non pas que je le voulais, mais mon corps réagissait tout seul, de son plein gré. Je perdais petit à petit mes esprits pendant qu'ils me violaient, me dominaient entièrement.
Sa langue qui me léchait entièrement, ainsi qu'à mon jus tandis que l'autre mélangeait nos salives, je ne savais plus où donner la tête. Puis, mon premier orgasme arriva.
- Quelle quantité. Tu aimes ta punition?~ Me questionna mesquinement Saryuu qui avait bu à mon jus, nettoyant ses lèvres avec la paume de sa main.
Son partenaire coupa le baiser, me laissant l'opportunité de souffler un peu. J'étais rouge pivoine, mon souffle saccadé. J'avais le regard vide.
- Tu en veux plus ?
Sa question me donna l'eau à la bouche. En me voyant ravaler la salive, Saryuu sourit, s'assit sur le bord du lit double et désigna son membre, déjà bien grossit.
- Suce.
- J-Je ne peux..
- Tu veux qu'on transfère la vidéo à ton frère ? Aurais-tu remarqué les caméras cachées ?
Mes yeux s'écarquillaient. Non, pas possible... Il avait tout prévu ? Je tremblais sous cette révélation et je baissais la tête, étant obligée d'obéir. Je me levais, m'accroupis à son entrejambe. Je voyais son pénis bouger légèrement, ne désirant que moi. Je fermais les yeux, pour ne pas avoir à regarder cette horreur. Je me motivais à le faire, sinon, c'était fichu pour moi... J'ouvris ma bouche et mit son sexe à l'intérieur. Je commençais à sucer. Je pouvais entendre les gémissements de Saryuu, qui avait l'air d'apprécier cette sensation. Pas moi en tout cas, c'est dégoûtant, visqueux et...
Fey poussa ma tête pour mettre tout le gland de l'adolescent de mon âge dans ma bouche. Mes yeux s'ouvrirent sous le choc, c'était trop d'un goût. Je gémissais tandis qu'il me mettait des fessées régulièrement en m'ordonnant de bouger entièrement mon corps pour suivre les mouvements. J'obéissais en pleurant. C'était douloureux, désagréable, je n'aimais pas ça, absolument pas ! Au bout d'un moment, Saryuu finit par éjaculer en serrant les draps. Son sperme entra dans ma cavité buccale, me faisant ainsi reculer. Je voulais tout recracher, mais Fey me regarda méchamment, me forçant à mâcher et à tout avaler. C'était difficile à faire, sachant que c'était dégoûtant. Le vert s'approcha de moi, me soufflant quelque chose.
Je levais mes yeux vers Saryuu, de la bave coulait encore sur le coin de mes lèvres et le reste de sperme qui s'était échappé dégoulinait sur ma poitrine. Je souriais faiblement.
- D-Délicieux... J-Je vous aime...
Ce dernier fut ébranlé d'un puissant frisson, ma voix était brisée par le plaisir et suintante d'impatience, puisque ma chatte était chaude, à cause de l'action de Fey, qui frottait sans arrêt son membre entre mes fesses. Il me faisait languir, j'en pouvais plus, qu'ils en finissent avec moi, je perdais mon esprit !
Saryuu me sourit, me souleva, m'attrapa par les cuisses afin de m'attirer contre lui en même temps qu'il s'enfonçait en moi. Cette violence soudaine me fit hurler de douleur. Il venait de s'entrer en moi, d'un coup, entièrement, écartant mes parois internes. Cette sensation m'avait coupé mon souffle, je tremblais, comme coupée de ce monde. Du sang vint couler depuis mon entrée, ma virginité étant arrachée par cet homme cruel et sans pitié. Mes larmes redoublaient en volume, c'était trop douloureux ! J'ai mal !
Sans me prévenir, il entama les va et viens, bien sur, férocement. J'hurlais sous ses coups, jusqu'à mon corps ne sente presque plus la douleur... Et j'ai même commencé à aimer. J'enroulais mes bras autour de sa nuque, basculant ma tête en arrière.
- Plus ! Plus ! Encore ! Ahhhn~ !
- Ma Enola...~ Gnn..
Mes cries étaient devenues une mélodie pour les oreilles de mon Roi. Des vagues de chaleurs électriques et humides dévastaient tout dans nos corps et dans nos pensées alors qu'on approchait de la fin. Je ne me souviens plus quand j'ai jouis en lui, en me cambrant sous ses coups de reins qui ont été les meilleurs. Une nouvelle fois, Saryuu éjacula, mais cette fois, en moi. Je risquais d'être enceinte, mais j'avais perdu mon esprit, je ne pensais plus à rien à part au sexe.
Fey quant à lui, s'était masturbé en nous regardant. Au final, il m'a pénétré par derrière. Ce fut comme tout à l'heure, douloureux, mais celui-ci prenait plaisir, vu que c'était tellement étroit à son goût. Leurs sexes en moi me rendait folle. J'étais devenue un instrument sexuel, demandant toujours plus, toujours plus... plus.
La salle se réchauffa de plus en plus comme si une canicule arrivait subitement, l'ambiance de la pièce déjà pesante s'alourdissait d'avantage. L'humidité prit place elle aussi, créant un nuage de buée tout autour de nos prisons charnels comme si on était dans un sauna. Je n'entendais même plus le lit grincer sous nos cris, grognement de plaisir, nous étions à trois sous l'extase. Jusqu'à l'orgasme intervienne une nouvelle fois...
( (+18) Fin de la scène à caractère sexuel )
El Dorado était devenu ma prison. J'ai appris qu'il n'y avait pas de caméras cachées, je me suis fait dupée comme une débutante.
Par contre, j'avais adoré le sexe. Chaque soirs, Saryuu venait me baiser en me susurrant que j'étais sienne, qu'il m'avait espionné durant tout ce temps. Quant à Fey, dès qu'il avait l'occasion, il avait l'autorisation de m'embrasser mais ça s'arrêtait. Parfois plus si son supérieur lui permettait.
J'étais forcé à jouer au football et j'ai été diagnostiqué. Pour couronner le tout, on m'avait forcé d'intégrer un groupe, le football que j'avais à peine prit goût n'avait plus aucun sens pour moi.
J'étais dans une prison, dans un Enfer insoutenable. Personne n'était là pour me libérer.
Je priais Dieu pour me sortir d'ici.
Il n'est jamais venu.
J'ai perdu en l'espoir. Tout ce que je pouvais faire, c'était de disparaître pour mon frère. J'espérais seulement qu'il soit sauf, heureux...
J'ai détruis notre promesse. Mais du moment qu'il va bien... Car moi, je ne vis que dans cette prison. Et un terme ne pouvait que définir ma situation :
« Désespoir »
° BAD END °
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