Sting X Reader

Anime/Manga: Fairy Tail

Titre : Où mène les erreurs

Auteur : Lily Sawaka

Couple : Sting X Reader

Date: 26/07/2020

Choses à avertir les lecteurs: Romance 

N.A: Reader est féminin.

J'avais prévu le sortir pour le 25.07.20. Genre, ça aurait fait pile un mois... behhh.... j'ai traîné et je poste ça oklm à 02:10 du matin. Ouais, bravo moi-même. Toujours à l'heure. Bref, honnêtement je me suis beaucoup éparpillé dans cet OS. Mais j'ai respecté comme j'ai pu Sting. (Il est trop cute sur les gifs uuh. Il a besoin d'amour lui!) Je ne savais pas trop comment faire la reader. Du coup je voulais éviter de la magie trop cheaté. Et changer des habitudes qu'on peut lire. (Du genre, tiens, t'es déjà dans une guilde, blabla). Ben là non. XD Puis on a tendance à oublier que de base, Sabertooth est une guilde un peu prétentieuse, à se croire au-dessus à cause du maître. Avant même que Fairy Tail vienne les corriger. ^^ Du coup voilà! J'ai fait de mon mieux, en espérant que ça vous plaises!

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" Le dragon sauva la princesse des tréfonds des océans. Ensemble, ils luttèrent contre les démons, ramenant ainsi la paix dans tout le royaume."


Les yeux brillant, remplit d'émerveillement, la petite fille assise sur les cuisses de sa mère admirait les illustrations représentant le conte. Tous étaient coloriés, en pastel notamment. Ce qui faisait un magnifique reflet. Agitant ses pieds nues dans le vide, la fillette se tourna vers la femme qui lui sourit doucement, ayant terminé son histoire. Cet instant familial était l'un des moments les plus précieux qu'il soit. Lorsque la fillette se tortilla, sa mère sourcilla, attentive à ce qu'elle allait lui sortir.


Je rencontrerais un dragon et je deviendrais son ami !

Ils ne se montrent pas si facilement... Sourit doucement la femme.

Si ! Car je jouerais avec eux !


L'insouciance de la petite fille et de sa détermination toucha sa génitrice. Doucement, la femme caressa les courts cheveux (C/C) de son enfant, son regard plein de bienveillance envers sa petite protégée. Maternelle, l'adulte déposa ses lèvres sur le front de son bébé à elle, qui grandissait à petit feu avec le temps.


J'ai hâte de pouvoir ça un jour alors...

Promis ! Tu deviendras aussi copine avec le dragon maman !

Merci mon trésor...


Une promesse était scellée par deux petits doigts s'entrelaçant. Les rayons évoqués par la lune traversaient la fenêtre carrée de la chambre, venant doucement éclaircir le sol de bois de la chambre, jusqu'au lit où se trouvaient les deux filles. Sous l'effet du vaisseau de lumière, de la poussière qui s'élevait dans l'air était à présent visible à l'oeil nue. Sous cette atmosphère paisible, la petite eut une petite étincelle colorée qui s'échappait de sa main. La rendant aussi plus féerique, signe que sa magie était en train de se développer. Fasciné par ce qu'elle venait d'effectuer, l'enfant regarda sa mère.

Son sourire. Son affection. Sa gentillesse. Ses encouragements. Sa cuisine. Ses câlins. Tout était si important pour elle.

Lentement, la femme entrouvrit ses lèvres, murmurant quelque chose, mais sa voix était comme sans volume. Muette. Sa main, tiède, se posa sur la joue rosie de sa fille. Ses doigts, fines, douces comme du coton, montaient puis descendaient, comme si elle l'examinait. Et être incapable de pouvoir l'entendre était atroce comme sensation. Pour compléter le malaise, la femme était statufiée.

Ouvrant grand ses yeux (C/Y), le souffle court, se redressant vivement sur les coudes, une jambe pliée sur matelas confortable, une jeune femme haleta, des sueurs froides se déversant sur sa peau brûlante à cause de son rêve, (T/P) passa hâtivement une main sur un oeil. Lentement, en train de reprendre son souffle pour de bon, le temps de se remettre de ses émotions. Elle en avait besoin. De se calmer. Un soupir quitta la base de ses lèvres avant de jeter distraitement un oeil sur son réveil, notant qu'il était cinq heures du matin. Un grognement sourd s'échappa d'elle, tournant le dos à l'heure, veillant à changer de position avec elle le cousin, en quête un peu de fraîcheur avec ce dernier. La fille aux (courts/longs) cheveux (C/C) tenta de faire le vide dans sa tête pour pouvoir regagner son sommeil. Elle se levait tôt. Pas question de sacrifier ses heures de sommeil pour un rêve répétitif !

En effet, (T/P) assistait régulièrement à ce rêve, depuis que sa mère avait disparut de la maison le lendemain de cette promesse. Son père quant à lui, s'était remarié avec quelqu'un d'autre. Ils prenaient des nouvelles chacun, ne serait-ce une fois chaque semaine. Et puis, la petite fille d'autrefois avait grandit, mûrit, apprit à ne plus être dépendant de son père. Elle était une jeune adulte désormais. Et qui dit être adulte, dit plus de responsabilités, plus d'autonomie. Quitte à devoir travailler dans quelque chose de déplaisant, ne serait-ce pour un temps indéterminé, pour trouver meilleur à coté. Oui, la vente n'était pas son point fort. En plus de faire des heures supplémentaires pour obtenir plus d'argents en tant que collègue d'un barman dans une petite chope, à proximité de son domicile. La vie n'avait jamais été palpitante pour la femme aux cheveux (C/C). A vrai dire, elle priait régulièrement avoir un changement dans son quotidien.

Les journées étaient monotones, sans rebondissement. Encore. Le soir où elle devait s'occuper du bar, (T/P) leva ses yeux après avoir surprit une discussion animée au comptoir, à proximité d'elle alors qu'elle nettoyait un verre vide avec une serviette. Elle dû tendre plus son oreille pour écouter, avec toute l'agitation dans les parages, à force, on pouvait devenir sourd. Et ces éclats de rire qui fusaient de partout, n'arrangeait pas trop.


Tu es au courant qu'une nouvelle guilde s'est installé dans Fiore ?

Tu parles de Sabertooth ? Ils se font déjà entendre en l'espace d'une semaine ! Ils gèrent de ouf ! S'exclama un homme, sur un ton euphorique et à la fois, tout exalté.

Ouais. A contrario, Fairy Tail s'enfonce de dettes en dettes ! Ils se sont ramollis chez eux ou quoi ?


Ils commencèrent à rire, à moitié ivres. L'odeur de l'alcool circulait dans la pièce, malgré les fenêtres ouvertes pour aérer un peu.


C'est con ! Y avait cette belle barman, comment elle s'appelle déjà... Mirajane ? C'était une véritable canon dans les journaux !

Depuis que leurs meilleurs membres de la guilde sont partis autre part, ils ne sont jamais repointés. Même leur maître. Les autres, ce sont des incapables ! Ils ne savent même pas gérer quoi que ce soit ! Rajouta l'homme avec une barbe de plusieurs jours.

Non, et puis Sabertooth, c'est une guilde d'enfers. Ils sont trop puissant là-bas et impressionnant. Et chez eux, c'est apparemment propre et respectueux.

Ouais, moins bordélique que chez Fairy Tail. Quels parfaits idiots ils étaient !


Ils redoublèrent leur rire. (T/P) plissa ses yeux en les écoutant et détourna son regard, se concentrant de nouveau sur son verre, à peine terminé, contenant encore quelques morceaux de citron vert. Exhalant un soupir, la jeune femme se fit appeler à l'ordre par un client et sortit aussitôt son bloc-note et son stylo depuis son tablier noir et nota la commande, attentive. La soirée continuait de se dérouler, jusqu'à la fermeture. Après avoir réussi à faire partir les derniers clients les plus agaçant, la femme aux yeux (C/Y) ferma à clé et retourna la pancarte depuis l'intérieur pour informer la clientèle qu'ils étaient close. Le travail fait, la jeune adulte détacha ses cheveux, qui étaient en (queue de cheval/chignon/tresse), histoire de les mettre à l'air libre. A l'appel du patron, l'employée se rapprocha de ce dernier, qui lui tendit une enveloppe en la félicitant pour son dur travail.

Ce n'était que minime, mais ce salaire était mérité. Et il s'ajoutait avec son travail de vendeuse. Honnêtement, cette récompense devrait la rendre satisfaite, mais (T/P) ne l'était pas. Elle enfouissait ses vrais sentiments et émotions à l'intérieur d'elle, utilisant son masque invisible, utilisé par des comédiens en plein rôle. La jeune adulte le remercia et se congédia, après s'être changée dans les vestiaires. Déambulant les rues peu animées par une heure aussi tardive, la femme aux cheveux (C/C) se repérait grâce aux lampadaires qui repoussaient tout les ténèbres. Le silence régnait partout et plus de la moitié des habitants avaient fermés leurs volets pour rejoindre les bras de Morphée. Les bottes faisaient du bruit derrière elle, en plus qu'un oiseau de nuit battait des ailes, s'éloignant d'une branche d'arbre. Levant enfin ses yeux (C/Y) vers le ciel noircit, complètement plongé dans l'obscurité. Sans avoir une once de lumière se différenciant parmi les ténèbres. (T/P) replaça soigneusement la bretelle de son sac à main par dessus son épaule et reprit son chemin. Le temps continuait de tourner, la vie avec.

Les odeurs. Les lieux. Les goûts. Le bruit. Les gestes. Tout se ressemblait. C'était trop monotone. Sans rebondissement. (T/P) avait tellement hâte de s'échapper de ce quotidien. Tout se répétait. Comme si le cours de sa vie avait été tracée de la sorte. Exhalant un soupir, la jeune femme considéra son mur, une fois s'être assise au bord de son lit dès l'aube. Sur le bois de chêne, un tas de journaux accrochés, une carte représentant tout Magnolia. Des punaises y ont été plantés, reliés par un fil rouge et des coups de crayon indélébile entouraient des zones ou notait des noms ou points d'interrogations. Passant une main en coupe sur son visage, la femme aux cheveux (C/C) grommela une injure, s'efforçant de se lever de son matelas douillet, les draps en partis, à terre suite à son sommeil encore agité. En direction de la salle de bain, la jeune adulte retira son pyjama, tourna le robinet pour activer l'eau chaude. Elle n'entra seulement dans sa douche quand elle estimait que la température lui convenait. Ce moment de détente, l'aidait à faire le vide dans son esprit. Les gouttelettes s'écrasaient sur sa peau et son crâne, ce qui lui faisait du bien fou. Son shampoing favoris s'ajouta dans son moment de répit, lavant ses cheveux qui nécessitait beaucoup d'attention de sa part. Plus le gel douche, ce merveilleux parfum à l'orchidée, rien de plus pour se sentir propre ! Une fois avoir terminé, s'être séché et un peu mit de la crème au visage, (T/P) sortit de son cocon à contrecoeur, vêtue de sa tenue favorite, pas osé non plus.

Son logement fermé à clé, vérifié au moins une ou deux fois, étant facilement en insécurité si on pénétrait dans ses appartements, la jeune adulte marchait en direction de son lieu de travail. Heureusement, elle ne travaillait que le matin. L'après-midi, (T/P) pourra partir vers une heure de chez elle, vers les ruines désertiques de Magnolia. Apparemment, la dernière piste qui lui restait était par là. Perdue dans ses songes, la jeune femme ne remarqua un individu lui faire obstacle. Elle le heurta malencontreusement et massa son nez en grimaçant.


Pardon, je n'ai pas regardé où j'allais..

La classe ! S'écria l'homme sur qui elle s'était cogné, visiblement, il était trop focalisé devant lui. Sabertooth !


Sourcillant, (T/P) s'écarta sur le coté et laissa ses yeux s'arrondirent. En effet, le groupe le plus fort de Sabertooth, étaient de sortie. Imposant, grandiose et à la fois vantard. Du point de vue de la jeune adulte bien sûr. Plissant ses yeux (C/Y), elle se contenta de maugréer un :


Pfft. Une bande de frimeurs oui... Ils se ridiculisent à faire ça.

Quoi ? Rappliqua subitement l'individu, venant dévisager la dame, n'approuvant pas son opinion. C'est logique s'ils se mettent en avant ! Tu ne crois pas que c'est même honorable que la guilde vient veiller sur nous ? On a pas mal de vol et de cambriolage par ici !

Ca ne changera rien.


Sentant que cet homme commençait à fulminer, (T/P) s'éloigna, ignorant les insultes qui lui ont été adressés. Inutile de perdre du temps avec un homme puéril et pas suffisamment mature pour adhérer aux opinions des autres. En direction de son lieu de travail, la jeune femme se changea dans les vestiaires, calmement, pour l'instant, la seule fille du groupe fraîchement arrivé. A vrai dire, cela ne la dérangeait pas plus que ça. Tous étaient sympathiques, pas de harcèlement ni d'inégalité de sexe concernant le domaine du travail. Bref, ces petits boulots l'aidait à payer son loyer, les factures d'eau et électricité, l'alimentation comme l'hygiène, des habits mais surtout, surtout, ils payaient ses déplacements pour effectuer ses recherches.

Parfaitement plongé dans son propre boulot, en renseignant des clients qui cherchaient des produits ou demandaient conseils, la jeune femme aux (c/c) remit en rayon des bouteilles de lait. Soulevant deux paquets de six, elle s'apprêtait à les élever pour les placer. La rangée, plus haute que sa propre taille. Subitement, une voix toute mignonne l'interrompit dans sa manœuvre, l'incitant à considérer la personne. Étonnamment, elle ne le trouvait qu'une fois en regardant le sol. A coté, un petit chat se tenant sur ses deux pattes, les pattes croisées et vêtu d'une chemise. Avec lui, une étrange créature dans une combinaison de grenouille.


- Pourriez-vous vous écartez madame ? J'aimerais me servir !

- S'il vous plaît ! Ajouta poliment l'étrange chat-grenouille qui levait sa patte.


L'employée sourcilla et sourit.


Okay, attendez juste que je pose ça.

On est pressé ! Lui pressa alors l'autre chat sur un ton arrogant. Il agita sa patte son sourire tout fier. Vous n'avez pas comprit qui nous sommes ?

...Ben un chat qui veut son lait. Lui posa alors (T/P) sur un ton des plus naturels et déconcertés.

Oui...mais non ! On est de la guilde Saberthooth ! Se vanta le chat.

Frosch est d'accord avec Lector !

C'est terrible. Maintenant si vous le permettez...


(T/P) les ignoraient royalement, se mettant sur la pointe des pieds pour poser ses pacs. Malheureusement, face au poids et au manque d'équilibre, elle vacilla et fut subitement appuyée par quelque chose de costaud. Deux bras l'aidèrent à reposer les bouteilles de lait. Le chat brun fouetta l'air avec sa queue, ses deux pattes sur ses hanches.


Bien joué Sting ! Elle avait gaffer !

PARDON ? S'indigna (T/P) en dévisageant cet animal et se retourna aussitôt, faisant face à un client.


Ce dénommé Sting, était un jeune homme mince, de taille moyenne. Avec (centimètre de différence au choix) que (T/P), avait un tatouage blanc sur son épaule, représentant le symbole de Sabertooth. Une belle coiffure blonde, hérissés et courts. Ses yeux bleu foncés brillaient d'une lueur amusée. Au-dessus de l'oeil droit, une cicatrice fine en diagonale. A son oreille gauche, ornait une boucle d'oreille longue qui était attaché par un anneau argenté. Son sourire vicieux collait parfaitement à son visage étonnamment, ce qui faisait frémir légèrement la jeune femme qui le reluquait, sans permission. Ce mage était vêtu d'une veste courte bleu avec les bords extérieurs jaunes. Il était couvert par une fourrure grise laissant ses abdominaux supérieurs musculaires exposées, ce qui le rendait atrocement sexy. Pour la suite, ses bras étaient couverts par de longs gants bleus foncés montant jusqu'à ses biceps. Les bords supérieurs étaient ornés de rubans gris clair et fins. Pour finir en beauté, un pantalon large de couleur grise, maintenu par des bretelles attachés aux boucles du pantalon par des anneaux carrés jaunes. De grande paire de bottes noires lui montaient au-dessus de ses genoux. Il fallait l'avouer, cet individu avait un sacré sens de style.


Tout va bien, madame ?

Euh.. Oui... Merci..


Le sourire aux lèvres, le blond profita que la jeune femme aux yeux (c/y) s'écarte pour prendre une bouteille de lait demi-écrémée au chèvre. Son chat, qui était un exceed, semblait jubiler avec son petit camarade vert. Le blond lança un clin d'oeil à l'employé, son sourire qui serait faire évanouir des femmes au coeur fragile. (T/P) plissa ses yeux. Il s'attendait à quoi ? Qu'elle lui fasse un prix ? Une profonde reconnaissance ? Ce n'était pas avec un joli visage et corps qu'elle se jetterait dans ses bras. A contrario, des clients ou même collègues féminins qui avaient enfin embauchés, commençaient à s'extasier. Une vague de fangirlisme débuta et le monde débarqua pour demander un autographe.

Sting leva ses mains, hébété par autant d'ardeur de la part des femmes. Modeste, il niait d'être le plus beau de Fiore tandis que son fidèle et meilleur ami Lector, lui, approuvait les compliments des dames. Face à tout ce monde, (T/P) fronça des sourcils, perdant patience.


Vous pourriez me laissez travailler et aller faire ce carnage dehors ? Merci ! Grogna t-elle.

Tu es qui pour nous donner des ordres toi ? Riposta brutalement l'une des groupies en la dévisageant.

Cette laideron doit être juste jalouse ! Se moqua une autre en haussant ses épaules, le sourire certain et hautin.


La jeune femme plissa ses yeux et arqua un sourire moqueur. Elle croisa ses bras et porta un doigt à ses lèvres.


Oups... Regardez-moi ça... Un serpent venimeux sous vos pieds~...


Aucune ne la croyait, jusqu'une d'entre elle ne baissa ses yeux et étouffa un cri, prenant ses jambes à son cou. Les autres suivirent le mouvement, blêmissant en moins de une minute, horrifiée. Sting resta sur place, béat. Pendant un instant, il avait cru voir les pupilles de cette femme changer de couleur. Plus, l'élément qui avait fait fuir les filles avait disparu. Le mage esquissa un sourire amusé et aborda la (c/c) à la peau (c/p).


Ta magie est l'illusion ? En déduisit-il.

Je ne vois pas du tout de quoi tu parles.


L'employée s'accroupit pour prend une bouteille de lait. Elle l'inspecta et plissa ses yeux, remarquant un défaut dessus. Date de péremption dépassé. Encore un collègue qui ne surveillait pas assez les dates en faisant du facing. Sting soupira, restant tout de même convaincu qu'il avait entièrement raison. Contrairement aux autres, le jeune homme n'était pas aussi naïf qu'on ne le pensait. Alors qu'il voulait parler à son meilleur ami, ce dernier leva sa patte, l'air offusqué qu'on l'ait ignoré pour un bon moment.


Hé ! Mon lait !

Oui, oui, tiens petit minou. Souffla (T/P) en lui passant une petite bouteille à proximité, ce qui redonnait le sourire à l'exceed. Du poisson aussi ?

Pour qui me prends-tu ? Je ne suis pas un chat sauvage, mal éduqué ! Moi je...


Alors qu'il allait entamer une longue tirade sur son identité, la jeune femme se redressa, fixant le mage, neutre et lui annonçant qu'ils pouvaient prendre la bouteille gratuitement et qu'elle offrait. Ce qui étonnait Sting.


Quoi ?! Tu es sérieuse ?! S'exclama t-il, les yeux ronds. C'est vraiment gentil !

En contrepartie...

Oui ?


Elle désigna du pouce la sortie, juste à coté du rayon de viennoiserie.


Vous partiez. Vous dérangez la clientèle et mon boulot avec.

...C'est un peu rude. Commenta Sting avec un sourire crispé.

A chacun son job mage de Sabertooth. Tout le monde n'a pas la chance d'avoir ce qu'il désire.

Et tu désires quoi ? Si ce n'est pas indiscret.


(T/P) pencha sa tête sur le coté, le fixant intensément et sourit, un peu moqueuse.


Qu'un dénommé Sting de Sabertooth aille faire hurler ses fangirls dehors, car je ne suis pas de cette catégorie.

Tu sais, je ne profite de personne. Si c'est ce que tu penses. Lui corrigea le blond en réprimant une moue. Ne me juge pas trop vite !

Ouais, ben avec ce que j'ai vu et entendu concernant les mages provenant d'une guilde, ça m'a largement suffit. Sur ce.


Coupant net la conversation – tout en restant un minimum courtoise – la jeune femme fit demi-tour et reprit son travail calmement. Le blond la détailla silencieusement, avant de faire signe aux deux exceed de sortir sans faire d'histoire. Une fois qu'ils furent sortis, Sting exhala un soupir, passant une main sur son crâne, l'air ennuyé. En effet, ce jeune homme, qui n'était autre qu'un dragon slayer de troisième génération, de lumière plus exactement, avait bien ressentit de l'indifférence chez cette femme. Qui plus, savait garder sang-froid et ne se laissait pas piétiner. Une personne forte. D'ailleurs, il n'avait pas pu obtenir son nom.

Son attitude vis-à-vis de lui le troublait. Il ne s'était pas montré désagréable pourtant. Le mage posa une main sur sa hanche et l'autre, son doigt grattait sa joue pendant qu'il réfléchissait sérieusement à ses actions. Il se confia malgré tout à son ami qui buvait du lait, partageant cette délicieuse saveur avec Frosch.


Dis-moi Lector. Tu crois que j'ai fais mauvaise impression ?

Mais non ! Elle doit sûrement détester les mages ! Avec son commentaire déplacé, c'est sûrement de la jalousie !

De la jalousie ? Hm..


Douteux, il jeta un coup d'oeil par dessus son épaule, repérant la silhouette de (T/P) qui était dans son travail, neutre. Elle semblait aimer rester en solo et ses sourires n'étaient que forcés envers sa clientèle. En méditant sur les paroles de l'exceed, il plissa ses yeux, observant la jeune femme lui tourner le dos, soulever plusieurs cartons à la fois. Elle était une travailleuse, et rigoureuse. Peut-être qu'elle n'aimait pas sa magie ? Ou bien il y avait autre chose...

Las de trop réfléchir, qui surchauffait un peu trop ses neurones, Sting soupira, gratta ses cheveux avec frénésie et décida de tourner la page, s'éloignant avec les deux exceeds, papotant de tout et de rien, avant de rejoindre un noiraud qui volait un de ses oeils avec sa mèche.

A la pause de midi, (T/P) retira son T-shirt avec le logo de son entreprise et mit un haut moulant noir sans manches. Changeant ses chaussures de sécurité avec des bottes, la jeune femme laissa ses collègues interpréter comme quoi elle irait s'amuser dehors. Avec un sourire façade, et un rire quelque peu forcé, la (c/c) leur admit que c'était vrai. Bien que c'était faux. Aujourd'hui, avec sa paye du bar, elle irait sortir, en direction d'un emplacement précis. Saluant à la va vite tous ses collègues, la jeune femme quitta le magasin et accéléra son pas, sortant un papier plié soigneusement. Elle se mit à marmonner à elle-même. Direction Ouest de Fiore, il y avait une énorme cascade et une immense plaine regroupant plusieurs créatures. Généralement, derrière une cascade, se trouvait des passages secrets. C'était exactement la destination à prendre. Peut-être qu'elle trouverait un indice à Heatsul. Sa mère lui avait de nombreuses fois cité cet endroit avec les autres lieux déjà explorés, quand elle était petite.

(T/P) se prit un moment pour prendre une grande bouffée d'air et expira, froissant de ses doigts le papier qui était une carte à elle.


Je sais que tu es vivante. Et quelque part maman. Je vais te retrouver... Se promit la jeune femme aux yeux (c/y) qui se mirent à briller de détermination.


Se déplaçant dans la rue principale, la (c/c) se dirigea jusqu'à une station de métro. Une fois sur place, tout en se repérant sur leur carte avec leurs lignes, elle compara avec son papier à elle, concentrée. Concentré, elle se mit à calculer combien de temps son voyage durera. Sachant que demain elle travaillait – plus au bar – elle ne devait pas trop traîner. Comme son train n'allait pas tarder, la jeune femme se posa sur un banc libre, à proximité d'un lampadaire éteint. Son sac à main bandoulière était suspendue, depuis son épaule opposé. Afin de tuer le temps, (T/P) sortit son livre d'enfance « Prindia ». Cette histoire, était centrée sur une princesse survivante de son royaume Trèfle, attaqué par des démons. Celle-ci, lors de sa fuite, avait rencontré un petit dragonneau tout aussi perdu que lui. Ensemble, ils grandirent et afin de récupérer le royaume des mains du Démon, ils liguent des mages et créatures fantastiques contre le mal. Prindia était le nom mélangé entre le nom de la princesse et du dragon, qui s'étaient liés d'amitié. En bref, une histoire très émouvante sur la fin.

Cette histoire était aussi en quelque sorte, la liaison qu'il lui restait avec sa mère. Jamais elle ne s'en lasserait. Caressant délicatement la couverture orné d'or et de bleu turquoise, (T/P) adressa un doux sourire envers son bien précieux, qui l'avait tant fait rêver et aujourd'hui encore. On racontait sans cesse que tous les dragons avaient disparus. Mais c'était faux, n'est-ce pas ? Comme dans ce livre, il devait avoir un survivant, pas vrai ? Autrement dit, sa mère avait sans doute eu envie de lui ramener un dragon ! C'était ce que la (c/c) avait songé auparavant. Mais aujourd'hui...

Sans avoir de nouvelles, ni de lettres, ni aucun signe de vie, sa naïveté et sa patience avait atteint ses limites. (T/P), avec l'aide de son père, avaient craqués et avaient imprimés de nombreuses affiches pour qu'on la retrouve. Ils n'étaient pas très bien payé. Alors la somme n'était pas intéressante pour des mages provenant des guildes. Même Fairy Tail, qui avait été la guilde numéro une de Fiore, n'avait pas prit la peine d'aider dans les recherches. Personne n'avait aidé. Ni le ministère du conseil de magie, alors que le père de (T/P) avait un ami y travaillant.

Personne n'avait aidé. Ni prêté main forte. Aucun soutien. Rien.

Un an plus tard, le père de la petite s'était trouvé une nouvelle femme. Et après un an, il s'était remarié. Sa fille n'avait rien dit, le laissant vivre son bonheur. Peut-être qu'il voulait recommencer une nouvelle vie sans souffrir ou remédier à la disparition de son ex-épouse. (T/P) ne pouvait pas le blâmer. Qui voudrait vivre sans sourire ? Sans réapprendre à rire ? La maison était sans vie, pas assez animée et les couleurs vives qui les entouraient depuis tout ce temps s'étaient comme assombrit. Pour la fille aux yeux (c/y), elle ne pouvait pas passer à autre chose. Elle aimait tellement sa mère. Elle représentait tout. Si seulement elle pouvait la revoir une dernière fois. Lui parler une énième fois, cela l'aiderait à avancer, un peu comme son père. (T/P) ne pouvait pas passer à autre chose aussi facilement.

Pour compléter le tout, (T/P) n'arrivait pas à digérer avec sa nouvelle mère. La relation familiale était devenue tendue. Qui sait, son manque d'enthousiasme, son absence constant de sourire, le fait qu'elle échangeait très peu oralement avait fini par lasser son propre père. Par conséquent, la (c/c) s'était toujours débrouillée par elle-même la plupart du temps, obstinée par ses recherches. Voilà bientôt un an qu'elle vivait seule, travaillant durement dans ses projets. Les mages de guilde l'avait écoeuré, pour leur manque d'empathie. Ou peut-être ils classaient les annonces ? Bref, dorénavant, la jeune femme s'en foutait.

Soudain, un bruit qui sifflait dans l'air se répandit dans la station. Un autre enchaîna, plus aiguë que le premier. Signe que les roues freinaient sur les rails. La machine se stoppant à bon port. Des passagers sortirent tandis que d'autres payèrent leur entrée. Quittant son banc, rangeant son livre dans son sac, (T/P) avança pour payer sa place et vint choisir son siège. Bien assise, la jeune femme colla sa tête contre la vitre, repartant dans ses songes. A force de trop attendre le démarrage, la (c/c) fini par s'assoupir, sentant ses paupières s'alourdir.

Un flash aveuglant se présentait face à elle. Ses oreilles bourdonnaient, ayant du mal à bien écouter des paroles d'un individu qui était flouté. Encore dans les vapes, (T/P) pouvait sentir une main douce et tiède se poser délicatement sur sa joue gauche. Le temps que ses fonctions cognitifs s'éveillent, la jeune femme grimaçait, prenant le temps qu'il lui fallait pour qu'elle ouvre entièrement ses yeux. Finalement habituée par la lumière, celle-ci écarquilla ses orbes (c/y) face à la personne en face d'elle. Pour être certaine qu'elle ne rêvait pas, elle battit des cils. Evidemment qu'elle rêvassait ! Pourquoi la (c/c) se trouverait en plein champ ? Sur les cuisses de sa mère qui l'admirait avec tendresse comme si rien n'était ? La brise légère qui soufflait sur la peau de la petite fille lui mettait le doute. C'était réel. Et cette odeur parfumée de sa pâtisserie favorite qui ressortait du panier de sa mère ne faisait que empirer les choses. La gourmandise l'appelait. Argh, qu'est-ce que c'était horrible. En plus le ciel était dégagé et un soleil radieux se manifestait au loin, éclaircissant les montagnes. Le bruit du vent qui emportait l'herbe et du blé jouait une douce mélodie aux oreilles de la fillette qui se redressait vivement.


Tu t'es endormi au chapitre dix... Lui fit remarquer sa mère avec une pointe d'amusement.

...J'ai toujours trouvé les romans longs. Se justifia (T/P) avec un gloussement.


C'était tellement paisible auprès d'elle. Loin de tout soucis ou de quotidien monotone. Sa mère pouffa doucement et admirait l'horizon, toute reposée et détendue. (T/P) l'observait, avant que ses lèvres ne se décollaient de l'une et de l'autre, dès qu'elle murmurait quelque chose, tout s'assombrissait.

Se redressant rapidement sur les coudes, le souffle court, une goutte de sueur perlant sur sa joue, la jeune femme s'était éveillée. Une douleur lancinante lui prenait d'un coup à sa tête, l'obligeant à fermer un œil. Le bruit incessant du courant d'eau l'interpellait en plus des gémissement plaintifs ou douloureux. Quelques pleurs éclatèrent avec. Encore toutefois dans le vague, (T/P) massa à la va vite ses paupières et ouvrit grands ses yeux (c/y) et fronça des sourcils. Déjà, à noter qu'elle était allongée. Elle ne devrait pas. Et la vitre était sous son bras. Captant que ce n'était pas normal, la (c/c) s'empressa de se redresser et émit un son déplaisant après avoir sentit un morceau de verre se planter sur sa paume.


Merde, il s'est passé quoi pendant que je me suis endormi ?


Une fois avoir retiré ce qui la gênait, la jeune femme se releva précautionneusement, regarda autour d'elle. Craignant qu'il y ait des blessés, voire graves, (T/P) se déplaça et constata que tous les passagers étaient saufs. Des bébés et enfants sanglotaient dans les bras de leurs parents qui les protégeaient. Haletante, la jeune femme essaya de briser les vitres se trouvant vers le haut. A la recherche de quelque chose qui serait susceptible de l'aider à briser le verre, la (c/c) trouva un extincteur encore intact. Retirant cet objet collé à coté de la vitre, la jeune femme qui avait les cheveux attachés cogna répétitivement l'extincteur contre le verre, jusqu'il éclate en mille morceaux. Une fois ceci de fait, la jeune adulte appela les survivants a essayer de sortir du train, prêtant sa main une fois à l'extérieur.

Evacuer les autres était la priorité. Une fois fini, (T/P) plaça sa mèche rebelle derrière son oreille et se redressa. Ils étaient à l'extérieur, le moyen de transport renversé. Des fuites d'eaux se faisaient entendre, probablement à cause des WC cassés suite à l'accident. Les rails étaient rayés et à présent inutilisable. Sans compter que sur la ligne qui menait à l'endroit de la jeune femme, était complètement défoncé et étrangement, une étrange substance s'y trouvait dessus. Partit pour inspecter par elle-même, tout en remerciant la chance de ne pas l'avoir trop amoché, la (c/c) avança progressivement vers la source de son intérêt. S'accroupissant devant, elle plissa ses yeux (c/y). Quelques passagers aussi intacts, la rejoignait, inquiets.


Qu'est-ce donc ? Osa demander un homme plus d'une quarantaine d'années.

– ....Probablement du vomis d'un Lezdarys.

P-Pardon ? Bredouilla la personne, les yeux exorbités face à la connaissance de cette parfaite inconnue.


Portant un doigt sur ses lèvres, concentrée, fouillant dans sa mémoire, la jeune adulte lui expliqua brièvement, tout en détaillant son soupçon.


Un Lezdarys a pour don de vomir régulièrement pour que son estomac fasse un meilleur travail de digestion. En gros, il rejette de la bile. C'est pour ça que c'est vert... et que ça pue.


(T/P) détourna son regard, un haut-de-coeur lui remontait. Pas question de regarder cette chose encore plus longtemps. Elle se releva et inspira un grand coup, regardant une autre vue, nettement plus agréable. Toujours de la même personne, on l'interrogeait si c'était normal que ces vomis longeaient sur la route, sur les rails. La (c/c) fronça des sourcils et se observa silencieusement tout cela mener quelque part. Soudain, des bruits semblant à des galops se rapprochaient des survivants qui avaient encore du mal à se remettre de leurs émotions. Tous se tournèrent vers l'élément qui n'était pas rassurant.

En effet, une silhouette floutée se rapprochait. Puis une deuxième. Une troisième... Le nombre fléchait, ce qui alertait les passagers du train qui tressaillirent aussitôt, horrifiés. Une horde de lezdarys faisaient leur apparition. Ils avaient deux pattes en forme d'oiseaux, la tête d'un lézard avec des écailles et une queue droite. Des yeux globuleux, fonçant sans réfléchir vers les Hommes à terre. Si personne ne réagissait, ces créatures seront sans pitié et les tueraient à coup sûr. Bien qu'ils mesuraient deux mètres de hauteur, leurs mâchoires et dents étaient capables de déchiqueter n'importe quoi ! En plus qu'ils sont carnivores ! Vérifiant si quelqu'un se sentait prêt à agir, (T/P) grinça des dents. Heureusement, elle avait un plan de secours avec sa magie ! L'école lui avait apprit que ces bestioles avaient peurs d'un colosse.

Rapidement, la jeune femme se tourna vers le train, rentra dans la vitre brisée et attrapa l'extincteur. Appuyant sur ce qu'il fallait, sous l'incompréhension la plus totale de la part des autres qui la laissait faire, elle éjecta tout le CO2-eau de la bouteille rouge dans un mouvement demi-circulaire. Cet effet lui permettait de faire comme des projections au théâtre. Usant de sa magie, ses orbes (c/y) se mirent à briller et dès qu'elle écartait ses bras et les élevaient vers le ciel dégagé ; une épaisse fumée opaque apparut. Se dressait alors une dizaine de géant, avec des marteaux. Cette apparition fit freiner les créatures dans leur course, les yeux exorbités. Certains décampèrent, craintifs. Les plus tenaces, foncèrent malgré tout, refusant de se soumettre face à des humains plus de dix mètres de hauteur. Comme l'avait douté (T/P), elle fronça des sourcils. Sa magie d'illusion n'était pas la plus efficace, en revanche, elle pouvait tout créer. Et donc, faire halluciner – ou perdre la tête – de l'ennemi. Plus, elle ne dépendait pas seulement en sa magie mais aussi de ses atouts. Oui, malgré sa morphologie, et le fait qu'elle n'avait jamais pu entièrement se vouer aux combats rapprochés, la jeune femme restait néanmoins agile et très maline. La musculation et quelques séances de jogging aidait souvent.

De toute façon, avec tous les dangers qui couraient, il était plus prudent d'apprendre à se gérer soi-même ! Bon, peut-être que (T/P) n'avait pas une magie puissante ou hors pair, mais elle était débrouillarde. Avec ou sans arme en main.


Deuxième round, piques illusoires !


Ces créatures n'étaient pas intelligentes. Sauf le chef de meute. Donc, il était nécessaire de vite mettre ce dernier hors de porté, pour que les autres aient peurs et fuient. Levant encore ses mains vers le ciel, la (c/c) se déplaça le plus vite possible, faisant apparaître des piques argentées du sol. Les lezdarys couinèrent, contournant les pièges qu'invoquaient (T/P). Elle tiqua de sa langue, grinçant des dents. Une goutte de sueur perlait sur sa joue, suivant les trajectoires de ces bêtes têtues. Qui menaient les ordres ? Tous se ressemblaient ! Derrière la femme, les autres l'encourageaient comme ils le pouvaient, s'accrochant à leur sauveuse.

Entendre tout ça encourageait la jeune femme. Jamais elle n'avait fait quelque chose d'aussi intense jusqu'à aujourd'hui. Son coeur battait à la chamade et ses poumons faisaient leur rôle plus rapidement que la normale. Les jambes de la jeune adulte flageolaient face à ce danger, pas habitué ni entraîné pour ça. Toutefois, (T/P) devait faire face et se montrer courageuse. Personne ne pouvait aider. A part elle. Après une rapide observation, la (c/c) repéra enfin le meneur de la troupe. Sprintant jusqu'à ce dernier, la jeune femme s'écarta rapidement et agilement avant de plonger sur la bête, s'accrochant à ce dernier. La sensation revenait à chevaucher un cheval, sans équipement. Désagréable. Abusant encore de sa magie illusoire, la femme aux yeux (c/y) lui faisait croire que le lezdarys se ruait vers un mur de pierre. La créature couina, bascula sa tête vers l'arrière. Profitant de ce moment de faiblesse et de panique, (T/P) croisa ses bras autour de son cou et pencha tout son poids et corps sur le coté.

Très vite, la bête perdit son équilibre et s'échoua avec la femme. Se retrouvant très vite étranglé et à bout de force, la créature s'éternisa, après avoir lâché un dernier gémissement. Cette scène avait horrifié les autres bêtes, qui émirent des sons plaintifs avant de faire très vite demi-tour, sans se retourner. Haletante, avec quelques mèches collant sur son front trempé du sueurs, (T/P) relâcha la pression du lezdarys et se leva doucement, titubant un peu après cette action. Les passagers du train applaudissaient, admiratifs, certains se ruant sur la mage, les larmes aux yeux. C'était la première fois que la (c/c) était aussi félicité et recevait autant de compliments à la fois. Toute cette attention rivée sur elle la faisait rougir un peu.

Elle n'était qu'une personne normale parmi eux. Sa magie pas si puissante. Disons simplement qu'elle avait la volonté de protéger des innocents et refusait de se laisser marcher dessus et être dépendante de quelqu'un... Exceptionnellement, aujourd'hui, (T/P) se permit de se féliciter elle-même intérieurement, se sentant pour la première fois de sa vie, briller plus que n'importe qui.


Madame ! Généralement, je fais payer pour lire l'avenir dans des cartes... mais pour vous remerciez, acceptez mon tirage !


Une femme avec une longue robe violette et voilée sortit son jeu de tarot depuis son sac à main orné de pierre brillante et commença à mélanger son jeu, sous l'attention de tous. Elle souleva une carte depuis le lot. Son sourire s'élargit aussitôt.


Je vois un bel homme dans votre vie !

Hein ? Je vais être en couple ? Beugla (T/P). (Pitié, je ne veux pas de gosses moi!) S'indigna t-elle dans ses pensées, ayant déjà fait du baby-sitting, ça l'avait achevé !

Oui...


Elle tira une seconde carte et ouvrit sa bouche, stupéfaite. La mage sourcilla à la voyante, confuse.


Quoi ? Qu'est-ce que ça dit maintenant ?

Hé bien... Que tu le soigneras ! Maux de coeur ? Trahison ? Mort ? Mystère... en tout cas, ta présence l'apaisera dans ses tourments !


Tout en récapitulant dans sa tête, la jeune femme aux cheveux (courts/longs c/c) plissa ses yeux. Un bel homme, qu'elle aiderait à aller mieux. Impossible que ça arrive maintenant. N'entendant pas un bruit semblable à un chariot se rapprocher, (T/P) écouta le dernier tirage de la voyante qui écartait son bras gauche, ses yeux brillant.


Et tu vas le revoir.. maintenant !

Hé ?


Se tournant vers une appellation qui semblait provenir d'une autre femme, depuis le chariot, elle repéra un blond, le visage vert, se mettant à vomir sur le sol. Son chat lui demandant si ça allait.

Oh.

Hors de question que je me mette en couple avec un gerbator ! S'époumona (T/P) en pointant du doigt Sting qui avait le mal de transport, sans avoir vu son jumeau Rogue faire de même de l'autre coté. RECOMMENCE TON TAROT !

Bien que on me demande de recommencer, revienne toujours les cartes_

Passe voir !


Rouge de honte, (T/P) s'accapara trois cartes au choix, sans avoir vu la voyante remettre en place les cartes tirées. Et visiblement, lui revenait à elle la même chose. Des sueurs froides se versaient sur son visage, la bouche mi-ouverte, le visage assombrit. Est-ce que le sort du destin se jouait contre elle ou bien il se foutait de sa gueule ? Ouais, sûrement la seconde option.

Tentant une quatrième carte, elle voyait un mariage.

Oui, on se foutait carrément de sa gueule en fait.


Tout le monde va bien ? Nous avons apprit un accident sur la ligne ! Leur interrogea une jeune femme mignonne, aux courts cheveux argentés, vêtue d'une longue cape blanche et robe courte et moulante qui mettait bien en avant ses formes. Et en plus, elle avait une robe bleue attachée sur ses mèches.

Allez Sting ! Le voyage est fini ! Reprends-toi ! Le secoua Lector avec ses petites pattes, ne voulant pas qu'il soit vu dans cet état.

Uugh.. plus...jamais... Parvint alors Sting à articuler, ayant encore un haut-de-coeur. Le pauvre dragon slayer avait comme tout les autres de son espèce, un mal de transport atroce.

Rogue... Murmura tristement Fosch en fixant son meilleur ami aussi dans le même état que le blond.

Ca...ca...ça va aller. Lui rassura le noiraud en se redressant doucement, essuyant sa bouche avec un mouchoir que leur avait passé leur camarade avant de sortir du chariot magique.


Les autres survivants écarquillèrent leurs yeux, éblouis et encore plus rassurés de voir ces mages venus jusqu'à eux.


Ouah ! C'est Sting, Rogue et Yukino ! De Sabertooth ! S'exclama un homme, admiratif.

On va pouvoir rentrer sain et sauf ! Ajouta une adolescente, ses mains joints, comme si elle remerciait Dieu d'avoir été là.


Adieu succès de (T/P) qui aura été de courte durée. Soupirant légèrement, restant à part, elle fut soudainement surprise de voir que la dénommée Yukino se trouvait face à elle, examinant attentivement ses égratignures et ecchymoses. La blanche se sentait concernée pour son état. Elle plissa ses iris et les plongeaient dans les orbes (c/y) de la mage. Sans sourire, essayant de rester un minimum professionnelle, elle la remercia, ce qui étonnait la mage illusoire.


Pendant que je conduisais avec mon énergie, j'ai eu le temps d'apercevoir une horde... Tu les as tous repoussés à toi seule. Tu as été impressionnante.

Oh.. euh.. ce..ce n'était rien. Balbutia (T/P), flattée qu'une vraie mage puisse la complimenter ainsi.

Bien qu'il n'aurait été plus sage que tu nous laisses nous en charger.


Toute sympathie envers cette mage, s'était envolée. (T/P) plissa ses yeux et la dévisagea. Elle ne lui laissait pas le temps de se retourner vers ses camarades, qu'elle ripostait oralement. Elle avait ouïe que Fairy Tail, ils étaient sympas et abordables, bien qu'une majorité se comportaient comme des gosses, avant que les plus puissant n'avaient disparus. Chez Blue Pegasus, ils étaient frimeurs et se mettaient trop en avant question beauté. Quattro Cerberos, inutile d'en discuter. Mermaid Heel était composé majoritairement de femmes ; mais cela n'était pas forcément équitable sur certains points... Et Lamia Scale était relativement bien, mais pouvait aussi se montrer spéciale...

Sabertooth, comme elle s'en était douté, ils se sentaient important, supérieurs et recadraient les plus faibles. Répugnant. Catégoriser les gens de la sorte.


Sauf qu'aucun d'entre vous n'aurais réagit à temps, avant qu'il n'y ait plus de blessés. Répliqua la mage illusoire, dévisageant Yukino.

J'aurais évalué. Et on serait intervenu de loin.

Yukino est notre mage constellationniste ! La plus forte que n'importe qui ! Valorisa Lector en s'approchant. Tu serais incapable de la battre ! Ses esprits sont trop puissants !


(T/P) foudroya du regard l'exceed, en désaccord.


Vous savez, trop se valoriser ou se mettre sur un piédestal, vous tomberez de haut. Alors redescendez, je ne supporte pas les frimeurs.

Hé ! Mais je te reconnais ! T'es la vendeuse de ce matin ! Remarqua Sting, les yeux ronds. Il esquissa un sourire amusé. Alors comme ça, on a juste battu un lezdarys ?


Il fixait la créature inerte à proximité. Moqueur, il ajouta :


C'est tout ? Un seul ?

C'est tout ? Répéta calmement (T/P) avec sarcasme. Vous n'avez pas pu venir plus tôt ? J'aurais pu éviter de me blesser légèrement ou me salir avec de la poussière.


Le tarot racontait qu'il serait son prétendant ? Pas question. Il était arrogant, désagréable à prendre les gens au-dessus comme il le faisait avec les autres. En revanche, le moins bavard, Rogue, s'imposa, histoire de calmer les jeux. Celui-ci portait une longue cape noire avec le symbole de sa guilde dessus. Ses yeux étaient rouges avec des fentes semblables à celle d'un serpent. Son intervention avait calmé le jeu.


On a plus important. On va escorter les passagers à Heatsul. C'est certes, un petit village, mais il y aura de quoi abriter tout le monde, avant la nuit tombée.

Rogue a raison ! Confirma son compagnon chat-grenouille en levant sa patte.

On va commencer par placer les enfants dans le chariot. Conseilla Yukino. Ils ne pourront pas tenir une longue marche à pieds. Les femmes enceintes aussi..


Alors qu'ils comptèrent le nombre de personnes potentiellement inapte de marcher longtemps, qu'ils les montèrent dans le moyen de transport, (T/P) regardait la créature, mutique. Elle s'accroupit vers la bête, posant sa main sur le cou de ce dernier et plissa ses yeux. Ce lezdarys était un carnivore. Mais lui aussi, avait de la famille. Et personne ne pouvait dompter des créatures sauvages comme eux. C'était étrange que ces bêtes avaient attaqués les rails. Habituellement, ils préféraient vomir autre part, comme sur des plantes pour cacher...

La mage constata qu'elle avait quelques coupures au niveau de ses phalanges qui avaient rougies. Mince, avec les dents pointues de la créature, on avait dû lui faire ça pendant qu'elle étranglait.. C'était un peu profond et au toucher, la douleur était présente. Au moins, ce n'était pas venimeux ni avait de lourdes conséquences... Alors que la mage était perdue dans ses pensées, elle fut très vite ramenée sur terre en voyant des pansements et un flacon de désinfectant se placer sous ses yeux. Surprise, (T/P) se tourna vers le dragon slayer de lumière lui tendre ceci, avec un moue gênée, les sourcils froncés. Il gratta nerveusement sa nuque de son autre main libre, déviant son regard du sien, empêchant tout contact visuel.


...Pour toi. Désolé, j'ai été un peu pas cool. Alors que tu n'es pas une vraie mage... et que tu voyages seule. Tu as eu du courage d'avoir protégé tout ce monde.


La (c/c) battit des cils. Ses oreilles déconnaient ou bien Sting Eucliff présentait ses excuses ? Stupéfaite, (T/P) le fixa intensément. Peut-être que au fond, ce type avait bon coeur. Et on l'obligeait à se comporter comme quelqu'un de hautin et supérieur. Doucement, la jeune femme le remercia à son tour et se servit des soins, le faisant par elle-même. Le blond la considérait d'un œil et esquissa un vrai sourire, satisfait que leur dispute s'était terminée. Après tout, il avait été honnête quand il s'était exprimé auprès d'elle. Personne n'aurait eu les tripes de réaliser ce qu'elle avait fait.

Guidé par Sabertooth, le groupe furent contraint d'avancer à leur rythme jusqu'au village, avant que la nuit ne tombe. Bien que certains avaient reçus les premiers soins, la plupart restait néanmoins fatigués, tenant à peine sur leur jambe. Régulièrement, Rogue et Sting portait des enfants déclarant capables de marcher sur leurs épaules. Des fois, ils épaulaient les survivants, comme pour (T/P) qui refusait de laisser quiconque derrière elle. C'était une question d'entraide et de soutien. Même les exceed faisaient de leur mieux pour remonter le moral de la troupe.

La route avait été extrêmement longue. Cependant, tous parvinrent à arriver dans le village. Les habitants écarquillèrent leurs yeux en voyant tout ce monde. Des familles et proches des blessés se ruèrent sur eux, apportant tout ce qu'il était nécessaire. D'autres ramenaient des chaises, histoire de se poser au centre de leur village, à proximité d'une fontaine. Les ampoules provenant des lampadaires vinrent s'allumer automatiquement dès que le ciel s'était assombrit. Une petite fête s'était organisée, pour remercier l'intervention de Sabertooth. Les meilleurs cuisiniers et pâtissiers s'étaient rassemblés pour faire un excellent festin digne de ce nom tandis que les chanteurs eux, mettaient de l'ambiance. Les villageois ainsi que les survivants se lâchaient complètement, oubliant ainsi tous les tracas. (T/P) restait en retrait, mangeant à sa faim. Demain matin, elle devrait emprunter un téléphone pour appeler à son lieu de travail, pour leur prévenir de l'accident. Ce serait aussi une bonne excuse, pour lui laisser le temps de faire ses recherches de son coté la journée entière.

Son manque d'investissement vis à vis de cette ambiance festive, n'échappait pas à Sting qui la considérait depuis sa table, dévorant une grande quantité de viande depuis ses crocs. Le simple fait qu'elle soit ailleurs, l'intriguait pas mal. En plus, après avoir tenu deux heures, elle avait quitté la table pour aller se coucher à l'hôtel. Le propriétaire avait fait exception, ne demandant pas de cotisation pour les pauvres blessés. Un geste humble qui avait été récompensé par d'immenses compliments et remerciement.

Comme prévu, le lendemain, à l'aube, (T/P) prévenait ses patrons, précisant – mentant – qu'elle avait une jambe en plâtre. Obtenant des jours de repos, la (c/c) quitta assez vite l'abri et le village, grignotant une pomme qui avait été offert en guise de déjeuner. L'herbe à ses pieds étaient fraîches, le ciel un peu gris et bleu à la fois, les nuages survolaient tout l'espace, imposant. Une brise légère soulevait la chevelure (c/c) de la jeune femme qui se repérait à l'aide de sa carte. Encore une fois, celle-ci voyageait seule. Dans cette plaine, isolée de tout.

Sting émergeait doucement de son sommeil, torse nu. Les draps blancs glissaient tout le long de son buste dès qu'il se redressait sur ses avants-bras. Soudain, il laissait échapper un bâillement audible, ses yeux au début clos, qui se ré-ouvraient doucement après, le regard dans le vague. A coté de lui, Lector dormait sur le coté, sans sa petite veste, le sourire neko. Il semblait faire de beaux rêves et profiter de cette grasse matinée. Le dragon slayer inspira un coup par le nez et expira par la bouche, définitivement réveillé. Aussitôt, il gratta un peu ses cheveux blonds et s'extirpa du lit. Pas aussi douillet que son matelas à lui. Il posait ses pieds sur le plancher, fixant le vide, posé au bord du lit, songeur. Puis, le jeune homme se leva, traversant la pièce jusqu'à une chaise pour attraper le reste de ses habits et accessoire et se chaussa. Alors qu'il mettait sa dernière botte, Sting entendit un gémissement provenir de son meilleur ami qui se redressait, frottant un œil avec sa patte.

Ils se saluèrent avec un sourire complice. Une fois prêt, ils descendirent, amusés de voir que Rogue et Frosch étaient eux-aussi éveillés, prêt pour cette nouvelle matinée. Yukino elle, déjà prête, était en train de déjeuner tranquillement au bar, ignorant les sifflement de certains pervers qui lui ont été adressés. Elle sourit à ses camarades et mangèrent ensemble. Surprenant une conversation à une table derrière eux, Sting tendit son oreille et fronça des sourcils. On parlait d'une jeune femme qui était partit à l'aube après les avoir sauvés. Choqué, le dragon slayeur quitta son tabouret sous l'étonnement de ses compagnons et, dans un mouvement précipité, il demanda à avoir plus de renseignement.

Enfin arrivée devant la cascade, (T/P) écarquilla ses yeux, fascinée. Se dressait devant elle, un grand lac, où des animaux sauvages venaient pour boire ou même se rafraîchir. Après deux longues heures de marches, la jeune mage avait pu enfin trouvé ces lieux. Les cliquetis de l'eau se faisait entendre au loin et les oiseaux qui étaient venus eux aussi se recueillir dans cet endroit prirent leur envol, fuyant la femme qui se rapprochait vers de la source d'eau. Partit pour contourner la cascade et passer à travers, la mage s'assura s'il n'y avait pas un autre passage autre que de foncer tout droit.

Une voix familière la surprit. S'arrêtant pour voir si elle ne rêvait pas, son coeur fit un bond dans sa poitrine. Dans les airs, Lector avec des ailes sur son dos, portant avec ses pattes Sting qui apostrophait (T/P). A l'ordre de son compagnon, l'exceed relâcha le blond qui atterrissait sans problème au sol. Très vite, le dragon slayer courut jusqu'à la femme, puis la prit par les épaules, inquiet.


Mais pourquoi tu vas aussi loin pour une simple voyageuse ?! Tu sais que ici y a des bandits qui rôdent dans ce secteur ?!

...Ah ? Lâcha (T/P) en sourcillant. Depuis quand ?

Trois jours !


Le cerveau de la jeune femme se stoppa de fonctionner, la laissant statufiée. Après quelques secondes de silence, elle rapprocha de son visage du sien, le dévisageant avec une grimace.


Tu...déconnes ?

Puisque je te le dis ! Tu es inconsciente jusqu'au bout !

Pourquoi je n'ai pas été mise au courant !?

Les villageois me l'ont dit tout à l'heure !

ALORS POURQUOI ILS M'ONT RIEN DIT ??

ILS N'ONT PAS EU LE TEMPS, CAR TU AS FILE EN DISANT JE VAIS AUX PLAINES !


On aurait dit deux adolescents en train de se chamailler pour chercher un prétexte que c'était la faute à une autre personne. Lector se posait, faisant disparaître ses ailes. Il observait leur dispute se relancer, les yeux ronds, ne sachant pas du tout où se placer dans cette histoire. Il abaissa sa queue et oreilles, faisant une moue abattue avant qu'il n'entende un bruit suspect derrière lui.


Sting ! Derrière nous !


Une flèche filait entre les deux adultes. Avant que (T/P) n'ait le temps de réagir, Sting attrapa à la main l'arme qui était destinée à les blesser. Il dévisagea l'individu qui se relevait des hautes herbes, un foulard pour couvrir son nez et sa bouche. Visiblement, à son expression faciale, il ne s'attendait pas à se retrouver face à un mage de Sabertooth. Le blond grogna et croqua sur l'arme, la dévorant sous l'étonnement de la femme et de son ennemi qui reculait, perturbé. Personne ne pouvait manger une arme ! C'était inconcevable ! Essuyant ses lèvres, le jeune homme exhala un soupir.


Pas mauvais. Admit-il, sans lâcher du regard le bandit qui tentait de relancer son attaque, tout tremblant, le traitant de monstre.

Que... Souffla (T/P), les yeux exorbités.

Sting est un dragon slayeur ! Autrement dit, il peut manger tout ce qui est blanc !

Dragon...Slayeur ? Cita la jeune mage, troublée.


L'exceed agita sa queue et lui expliqua.


C'est un chasseur de dragon. Il a tué un dragon petit et on lui a implanté une lacrima dans son corps, il est de la troisième génération !


Et il ne plaisantait pas là-dessus. Alors que Sting attrapait une énième flèche volante et qu'il la dévorait sans laisser une miette, tout en avançant progressivement – et dangereusement – vers son ennemi, (T/P) regardait, comme si elle était hypnotisée. Lector croisa ses pattes, ajoutant d'une voix tremblante, habitué qu'on le traite de menteur :


...Et c'est vrai. Je ne mens pas.

Pourquoi avoir tué un dragon ? Demanda (T/P), la voix étranglée, le visage peinée et les yeux brillant, presque larmoyant. Ils ne sont pas tous méchants...


Elle la croyait ? Surprit, Lector la considérait, comme si elle lui avait fait revivre un peu plus d'espoir en lui. Sting lui avait promis qu'un jour il vaincrait le Salamander. Pour que tous reviennent pleurer et s'excuser devant son meilleur ami de toujours. C'est ainsi que le petit chat, un peu prétentieux, vint la questionner sur si elle le croyait. A l'approbation et au sourire sincère de celle-ci, l'exceed eut les yeux larmoyant. Quelques larmes lui échappaient, surprenant encore la jeune mage, qui oublia le combat se dérouler sous ses yeux.


Hé ! P-pourquoi tu pleures ? Bégaya t-elle, concernée, s'accroupissant, voulant le toucher.

Je pleure pas !

...Si, des larmes coulent.

C'est faux..s..snif... Renifla l'exceed, ému. Intérieurement, il se sentait réellement content que quelqu'un d'autre que Sting, Rogue et Frosch lui fasse confiance dès la première fois.


Voir cette pauvre bête tout triste, fondit le coeur de (T/P). Très vite, incapable de résister à ce pauvre chat, elle l'attrapa et le serra doucement contre sa poitrine, le berçant, lui souriant. Lector était tout doux, un peu comme une peluche. Et ses coussinets ! Ils étaient si doux quand ils étaient posés sur sa joue ! Tellement doux ! C'était rare pour la jeune femme de sentir ça contre sa peau !


Lector t'apprécie bien on dirait.


Sting souriait, ayant fini t'asséner son ennemi avec facilité. C'était un jeu d'enfant pour lui. Dès qu'il venait de commenter, son meilleur ami s'empourpra et se détacha de (T/P), essuyant ses larmes et se rapprocha du blond, se la jouant grand.


Oui ! Ce n'était qu'un test ! Et elle m'a cru quand je lui disais pour toi !

Sérieux ?


Médusé, il fixa (T/P) intensément, ce qui fit rougir un peu la dame, embarrassée de son regard.


P-Pourquoi ? Je ne devrais pas vous croire ?

Si... enfin... c'est juste que tu.. non, oublie. C'est sympa de nous croire. Tu es quelqu'un de bien.


Sting lui adressa un beau sourire, dévoilant ses dents blanches, extrêmement ravi qu'elle les croient, aussi facilement. C'était nouveau. Et pas déplaisant. Le dragon slayer était si sincère, et son sourire des plus innocents qui soit. Le coeur de la jeune femme battait à la chamade en voyant cela. Décidément, cette image de lui restera gravé dans sa mémoire à jamais, bien imprimé. Elle avait dû passer de rouge à rouge cramoisie. De la fumée s'évaporait depuis son crâne, en surchauffe face à tant de... mignonnerie ou plutôt de classe ? Elle ne savait plus trop comment qualifié. Juste, il était trop craquant.

Ils finissaient enfin par échanger, histoire de connaître les véritables intentions de l'autre. Portant un doigt sur ses lèvres, réfléchit, Sting plissa ses yeux. Il lui proposa son aide. (T/P) crut mourir d'overdose. En plus d'être très beau, en dépit de son coté prétentieux des fois – et mesquin – il était attentionné ! Elle l'avait jugé trop vite. En plus, il ne demandait rien en retour. Elle ne refusa pas. Finalement, cette guilde remontait dans son estime.

A trois, ils explorèrent les environs. Pas de passage. Précisant au dragon slayer et à son chat qu'il fallait passer sous la chute d'eau, ils y allèrent sans broncher. Après avoir traversés, trempés jusqu'aux os, (T/P) se crispa à la vue à coté d'elle. Torse musclé. Gouttes d'eau qui ruisselaient sur ses traits bien formés et travaillés. Buste luisant... Argh. C'était trop pour la jeune femme qui tourna la tête, plaquant sa main sur son nez et bouche, grimaçant, rouge. Le blond plaça ses cheveux aplatis vers l'arrière et sourcilla en voyant sa camarade de dos.


Tout va bien ?

...xy...

Hein ?

RIEN ! Cria t-elle en voulant éviter de prononcer le terme « sexy » devant lui.


Innocent avec Lector, ce duo échangèrent un regard, n'ayant pas capté le sous-entendu. Ceci placé de coté, ils acheminèrent, constatant qu'il y avait bien une grotte derrière la cascade. Y allant, Sting nota un drapeau accroché aux parois, signe que des bandits s'y étaient installés. Il le fit part aux deux autres qui acquiesçaient, prêt à se défendre si besoin. Plus ils s'enfonçaient dans la grotte, plus il faisait sombre et le bruit de leurs pas faisaient écho. C'était silencieux et paraissait presque inhabité. Une fois s'être engouffré dans les ténèbres, alors que (T/P) allait sortir une lampe torche de son sac à main, elle fut arrêtée dans son émancipation. En effet, le dragon slayer de lumière avait ouïe de quelque chose. Inspirant une grande bouffée, il utilisa le « hurlement du dragon de lumière », créant une titanesque tornade de lumière traçant son chemin horizontalement. L'effet de lumière permit aux ennemis de glapir et sursauter. Mais aussi, de localiser leurs emplacements. A l'ordre du blond, la mage illusoire alluma son objet et créa à son tour son jeu de magie, suscitant la peur ou le malaise de ses adversaires avec de faux araignées se dirigeant vers eux. Pendant ce temps-là, Sting tabassait les bandits sans aucune retenue. Les poings et coups de pieds volèrent un peu partout.

Après plusieurs minutes, une fois que tous furent mis k.o, (T/P) avançait et plissa ses yeux, voyant une représentation de dragon sur le mur. Lector fut bouche-bée et Sting béat. Ils se regardèrent et fouillèrent la grotte. Juste des provisions pour les bandits, des dessins obscènes et des butins d'or et joyaux. Rien d'utile pour les recherches de la jeune mage. Dépitée, elle dû faire demi-tour avec les deux garçons. Une fois à l'extérieur, elle remonta à la surface, tout aussi trempé que le blond qui lui avait tendu sa main pour l'aider. Conscient qu'elle était démotivée, hésitant, il gratta sa nuque, les joues rosies. Il se mit à réfléchir.


Oh ! Avant, quel est ton nom ?

(T/P)...

(T/P) ? C'est un chouette nom ! Lui sourit-il.


Voici le sourire tout aussi rayonnant que le soleil. Aveuglée, la (c/c) ferma ses yeux, ses joues s'empourprant de nouveau. Maintenant, elle comprenait pourquoi il avait autant de fangirl qui lui courait après... Tout prenait un sens. Au moins, son sourire l'avait contaminé. C'était important. Maintenant qu'ils s'étaient enfin familiarisés, ils firent le chemin de retour ensemble, apprenant plus sur l'un et l'autre. Au retour, bien accueillit par les villageois et les autres membres de Sabertooth, ils mangèrent ensemble, racontant ce qu'ils avaient fait.

Une courte aventure, qui prenait fin. Les rails avaient été réparés, le train de nouveau disponible. Apparemment, les lezdarys avaient été paniqués à cause des bandits, d'où l'accident. En parlant d'eux, ils avaient été dénoncés et arrêtés. Bref, une sacrée expérience pour (T/P), qui avait conscience qu'elle et Sting ne se reverraient plus pour un bon moment. Cette pensée la blessait intérieurement. Mais ils ne pouvaient rien y faire. N'est-ce pas ?

Au chemin de retour, (T/P) avait beaucoup discuté avec Yukino. Finalement, elle la trouvait très douce et gentille. Elle lui avouait qu'elle devait se montrer un peu autoritaire des fois, bien qu'elle n'appréciait se comporter ainsi. Aussi, la constellationniste expliquait au sujet du maître de guilde. Avoir des détails sur cet individu donnait des frissons pour la jeune femme, qui préférait ne pas l'avoir en face. Bien qu'il doit être un parfait connard qui méritait de se faire punir. L'idée de « pas de faible à Sabertooth » donnait la nausée pour elle. Et le fait que les membres approuvaient, la déstabilisait. Ils étaient aveuglés...

Au grand soulagement de la jeune femme aux cheveux (c/c), Sting lui proposait de se voir de temps en temps – surtout grâce à Lector qui disait adorer (T/P) et qu'il avait son estime –. Elle acquiesça et se quittèrent avec le sourire.

Les jours et mois s'enchaînèrent. De temps en temps, le dragon slayer et son chat venaient rendre visite la jeune femme à son boulot. Et ils discutaient en chemin, notamment la nuit tombée pour éviter une foule de fangirl et faire la une des magazines. Pour Sting, (T/P) n'avait certes, pas le niveau adéquat de Sabertooth, mais elle restait néanmoins une femme formidable et courageuse. Audacieuse et charmante à la fois. Plus ils passaient du temps ensemble, plus il avait du mal à se séparer d'elle. Il avait apprit pour sa mère. Sa disparition. Lui aussi, souhaitait l'aider dans ses recherches. Mais il ne pouvait pas quitter son poste. Au risque de se faire réprimander par son maître de guilde, qui était d'une sévérité accrue. Si la (c/c) demandait à rejoindre la guilde... le blond aurait du mal et n'oserait imaginer les atrocités qu'elle vivrait. Le niveau était si élevé. On ne prenait pas de débutant qui ne valait pas la peine. Même si la personne était pleine de volonté.

(T/P) était devenu quelqu'un de cher pour lui. Tout autant pour Lector, qui ne se lassait de parler d'elle. D'ailleurs, lui avait la chance de finir coller à elle, dans ses bras, contre sa poitrine. Sentir son odeur. Oui, son délicieux parfum qui apaisait tout maux. Elle était extraordinaire. Chaque mimiques exposées, ses réactions, sa voix, ses goûts, ses plaintes ou ses amusements, c'était presque devenu additif pour le jeune homme. Ses sourires constant qui lui sont adressés étaient sincères. C'était comme s'il pouvait se sentir libre et respirer convenablement, à contrario de sa guilde. La femme avait beau lui reprocher – ou même lui faire comprendre – que Sabertooth avait des attitudes pas acceptables. Il fermait les yeux et secouait sa tête.

Le crédo de Sabertooth était ainsi. Point. Rien ne changera quoique ce soit.

Aujourd'hui, débutait le grand tournois inter magique. Grâce à son lieu de travail, (T/P) avait pu obtenir des places pour assister depuis les gradins les matchs. Ce qui avait énormément fait plaisir à Sting. L'opinion de la jeune femme tout au long du tournois ? Le malaise. Le choc. La scène où Yukino s'était fait battre par Kagura des Mermaid Heel, la mage de l'illusion ne put que compatir ce sentiment d'infériorité. Le visage dépité et brisé de la blanche avait retourné l'estomac de la jeune femme, mal pour elle.

Ce soir-là, (T/P) était en charge du bar. Complètement bondé de clientèle. L'alcool se faisait sentir à plein nez, les rires fusaient de partout, tous ne parlant que du tournois magique. Cette année, c'était du feu, notamment avec le retour fracassant de Fairy Tail et des combats complètement dingues qui avaient eu lieu. Pas mal prise par son travail, allant et venant partout avec des chopes de bière et d'accompagnement, le barman appela la jeune femme pour qu'il vienne derrière, car un appel lui était destiné. Surprise, elle prit congé et se dirigea à une porte à coté des toilettes publiques, endroit privé sauf pour le personnel. Prenant le téléphone que lui tendit une collègue en souriant, elle approcha son oreille du téléphone relié à un fil.


Oui ?

Hey. C'est moi... Lui salua Sting à l'autre bout du fil. Tu travailles ? Je croyais que tu étais de repos ce soir. Je t'attendais à notre lieu de rendez-vous habituel.

Désolé, ce n'était pas prévu, on avait besoin de mes services. Puis c'est sur ma paye. Lui expliqua (T/P), entendant toujours le brouhaha derrière la porte à proximité.

Ah...


Il eut un blanc occasionné. Jusqu'à ce que le dragon slayer lui confesse quelque chose qui pétrifia (T/P).


Yukino est exclu de Sabertooth.

...Quoi ?

Le maître l'a renvoyé. Après l'avoir humilié.


A cause de sa défaite en public donc ? Comprit alors la mage de l'illusion, la gorge nouée. Elle ne pouvait pas l'accepter. Yukino était adorable et déterminée. Elles étaient même devenues amies avec le temps et à force de se fréquenter de temps en temps ! La blanche avait même proposé à (T/P) de l'entraîner au corps à corps, ce qui serait très utile pour elle. Secouée par cette affreuse nouvelle, elle osa tout de même lui demander son avis là-dessus. Sa réponse lui glaça le sang.


...Elle était juste faible.

...Tu es en train de me dire qu'elle méritait cette punition ? Abrégea froidement (T/P) ce qui réussit à faire sourciller Sting de l'autre bout, alors qu'il lui téléphonait depuis sa chambre. Lector sur le lit, fixant le plafond, rêvassant.

...Je... écoute, et si on passait à autre chose ?

Tu déconnes Sting.

Quoi ?

Personne ne mérite de souffrir et de se faire humilier ainsi. Tu déconnes là. A quel point tu peux être une enflure ?


La violence de ses mots surprit ses collègues qui la dévisageait, cherchant à obtenir le sujet de cette dispute si soudaine. Le visage de (T/P) s'était assombrit et elle serrait ses poings. Son coeur se serrait. Elle savait bien qu'il se faisait manipuler en beauté... qu'il était aveuglé... mais de là à ignorer la souffrance d'une amie ? A quel point était-il sans coeur ? Et dire que la jeune femme avait commencé à développer des sentiments à son égard, bien qu'elle refusait de l'admettre, apprendre de sales choses sortir de la bouche de ce dernier, la tiraillait de l'intérieur.


Je t'interdis de m'appeler comme ça ! L'engueula Sting, révolté par ce qu'elle venait de lui sortir. Et puis depuis quand t'éprouves de la sympathie pour elle ??!

Depuis que je la fréquente et la considère comme une amie ! Répliqua (T/P) en haussant sa voix, les sourcils froncés.

Elle ne te mérite pas !

Tu n'as pas le droit de juger avec qui je dois fréquenter ! Tu n'es personne pour me donner des ordres !

(T/P) ! Lui hurla le dragon slayer.

Tu aurais réagis pareil avec Lector ??! Va s'y, continue de te faire manipuler comme un parfait imbécile !


Sur ces paroles, ne lui laissant pas le temps de répliquer à son tour, elle décrocha, enfonçant le téléphone à la machine, frappant brutalement le mur avec son poing, lâchant une injure, répugnée. Ses collègues qui avaient tout entendu sursautèrent, pas habitués à la voir perdre sang-froid aussi facilement.


Putain de merde ! Quel con !


La jeune femme inspira un grand coup, alla prendre à boire et essaya de se calmer, avant de reprendre le travail. Les plus curieux et courageux vinrent lui demander ce qu'il se tramait. Elle soupira, leur expliquait tout sans citer des noms, pour limiter la propagation et rumeurs.

De son coté, Sting tenait le téléphone, rouge de colère. Dans un élan précipité et vexé, il reposa le téléphone et souffla, passant sa main en coupe sur son visage, se laissant s'asseoir sur son lit. Où avait-il merdé ? Bien sûr que si, si c'était Lector, le dragon slayer de lumière aurait tout fait pour essayer de le sauver de cette situation... Or, il n'était pas concerné. Le blond ne pigeait pas. Où avait-il à ce point déconné ? Il s'était sentit offensé par ces insultes de la part de la femme sur qui il tombait petit à petit amoureux. Et subir tout ça, de distance en plus, le rendait fou et mal. Alors que l'exceed somnolait, il lui demandait ce qu'il se passait.

Son ami était exténué. Et après la scène qu'il avait assisté, il était lui aussi secoué. Avec un sourire rassurant et forcé, Sting passa sa main nue sur la fourrure de son ami, lui caressant doucement sa tête. D'une douce voix, il lui conseilla de dormir, puisqu'ils devaient se lever tôt demain. Ecoutant les sages paroles du dragon slayer, le jeune homme le laissa se coucher et fermer ses yeux. De ses yeux bleu, il observait la nuit sombre, sans aucune étoile à travers sa fenêtre. C'était vide. Exactement comme ce qu'il ressentait actuellement. Son coeur se serrait et il grimaça. Il se sentait faible vis à vis de ses sentiments. Marrant, c'était presque la même sensation qu'il avait éprouvé quand il avait tué le dragon.

Ce dragon qui lui avait tout enseigné. Apprit à aimer. A lire, à écrire, à se battre. Jusqu'il lui demande de le tuer de ses propres mains pour qu'il soit réellement un dragon slayer. Cette créature avait été comme son père tout ce temps. Il l'avait chéri. Protégé. Fait rire et pleurer. Et il ne s'était pas débattu quand il avait dû lui obéir. Cette marre de sang, son corps encore chaud était devant lui. Sting avait tellement pleuré, en serrant la tête du dragon de lumière. Une séparation des plus déchirantes, jusqu'il fasse rencontre de Lector. Qui l'avait toujours soutenu. Et maintenant que le jeune homme voulait se raccrocher à une personne, celle-ci lui tournait le dos.

Sting ne pouvait se permettre de la perdre. (T/P) était quelqu'un d'important pour lui. Ses sourires, ses rires, comme ses tentatives de blagues nulles étaient attirant. Et ses regards vers lui savaient lui faire chavirer son coeur. Il ne voulait pas la perdre. Elle était unique en son genre. Au plus profond de son être, le blond désirait même qu'elle intègre la guilde, qu'elle arrête ces petits boulots qui ne lui plaisait pas du tout et qu'elle soit à ses cotés. A vivre l'aventure. Qu'elle connaisse plus souvent l'adrénaline, qu'elle se sente plus utile en plus de découvrir de nouveaux horizons. En plus qu'elle puisse retrouver les traces de sa mère.

Souvent, elle avait parlé de son livre préféré. Prindia. Sting n'avait jamais été un grand fan de lecture, ni de roman en soit. Mais du peu qu'elle en parlait, ou même citait des scènes avec des yeux brillant, le jeune homme était intrigué. Au point de vouloir lire ce qui la rendait toute émerveillée. (T/P) lui avait parlé du résumé, en lui laissant sa dose de suspens, exprès pour que un jour, il cède pour lire entièrement. A ses yeux, la (c/c) était sa princesse. Et il était son dragon, sous forme humain. Et comme dans ce roman, il souhaiterait vivre auprès d'elle le plus longtemps possible. Et de la protéger en plus de la chérir autant qu'il le fallait.

S'il ne voulait pas la perdre définitivement, Sting devait se montrer plus imposant au tournois. Vaincre Natsu Dragneel. Vaincre le Salamander pour Lector. Et pour elle aussi. Après cette victoire, il irait s'excuser auprès d'elle, lui promettant qu'il ne perdrait jamais. Ce sera mieux ainsi. De toute façon, (T/P) le regardait, il en était convaincu.

Ce qu'il ne savait pas, c'était que (T/P) était épié depuis son lieu de travail. Et que quelque chose se manigançait dans l'ombre.

La malchance avait tourné. Sting avait tout perdu. Son match contre Natsu et Gajeel. Le maître, furieux, s'en était prit à Lector et l'avait tué. Fou de rage, le dragon slayer avait attaqué son maître de guilde, en larme. Minerva, qui était la fille de ce dernier, l'avait rassuré en assurant avoir évacué son ami avec sa magie. Mais qu'elle ne le rendrait qu'à une condition ; remporter le dernier match du tournois. Se retrouvant seul, abandonné à lui-même, affaiblit et secoué, le blond rentrait dans sa chambre, dépité, le coeur serré. Les larmes redoublèrent de volume chez le jeune mage. La colère. L'humiliation. La tristesse. L'abandon. Tout de négatif l'assaillit. Ca le rendait malade. Il était seul. Définitivement. Il ne pouvait pas dormir dans ces conditions. Plus, c'était devenu nécessaire de se changer les idées. Sting composa le numéro du travail de (T/P). Préférant se faire réprimander par elle, juste pour oublier ses horreurs. Sa voix pourrait l'aider.


Bar de Magno, bonsoir ?

Bonsoir. Est-ce que (T/P) est là ? Demanda t-il poliment d'une petite voix.

Oh ! Elle vient juste de terminer ! Je crois qu'elle va rentrer chez elle !

...Je vois, merci madame.


Il coupa. Sting grimaça. Il mourait d'envie de la revoir. Avant demain. Aussitôt, le blond quitta son lit et sortit de la guilde, presque en courant, sachant pertinemment vers où elle habitait. Après tout, une fois, il l'avait escorté jusqu'à son appartement. La nuit était cette fois-ci éclaircit par les étoiles, la voie lactée était visible aussi. Il faisait même frais, tard le soir. Les mèches blondes du jeune mages étaient traînés vers l'arrière pendant sa course, tandis que la respiration de ce dernier était irrégulière, à cause de son surplus d'émotion. Il était à bout. Ca le rendait malade de savoir que son meilleur ami était prisonnier de mademoiselle Minerva.

Encore une erreur, tout sera fichue. Absolument tout. Et il sombrerait. Et deviendrait sûrement un monstre. Un cri le fit sortir de ses pensées, le faisant réagir. Remarquant une silhouette en détresse, à terre, apeurée, en danger, Sting accéléra sa course et ses yeux s'écarquillèrent. (T/P) avait en réalité esquivé un couteau et s'était fait coupé un peu la joue. Face à elle, un bandit, brandissant son arme sur elle, menaçant.


Salope ! A cause de toi et des Sabertooth, vous avez enfermés mes potes !


(T/P) leva ses mains, grinçant des dents, usant de sa magie. En vain, son ennemi s'était bien ressourcé, et allait la poignarder. Soudain, lorsqu'il plantait son couteau, il constata avec stupeur qu'il avait touché une épaule musclée. Qui n'était pas de la femme qu'il ciblait. La (c/c) écarquilla ses yeux, témoins de la scène. Elle se crispa.


Sting... ?

Plus jamais. Murmura t-il.


Sous l'incompréhension la plus totale des deux individus, Sting pivota sa tête, lançant un regard meurtrier envers le bandit qui, effrayé, tomba sur son post-antérieur, blême, tremblant. Il savait à qui il avait affaire. Et même s'il avait perdu son combat contre Fairy Tail, le dragon slayer de lumière restait néanmoins fort. L'agresseur reculait avec ses mains et pieds sur les dalles, ravalant difficilement sa salive dès que le mage se redressait, retirant le couteau. Le sang se versait depuis la plaie qui n'était pas profonde du tout.


Plus jamais on s'en prendra à ceux que j'aime.. Ou je les buterais.. !


Dans un élan de colère noire, le blond cogna violemment le bandit, le plaquant avec son poing, contre le mur. Qui, à l'impact, s'enfonçait avec le corps. Surprise, (T/P) se leva rapidement, enroula ses bras autour de la taille du mage, essayant de le retenir de faire pire. Bien que Sting avait mit k.o en un coup l'agresseur, la jeune femme le tirait comme elle le pouvait vers l'arrière, l'appelant sans cesse, jusqu'il se calme.

Fort heureusement, elle y parvint après avoir hurlé son nom, presque à l'agonie. Se reprenant, Sting relâcha le corps du bandit qui s'écroulait au sol, inconscient et défiguré. (T/P) haletait, ses bras tremblaient. Elle s'était doutée qu'après la défaite du jeune homme, il avait dû subir lui aussi, de lourdes conséquences. Et la (c/c) était morte d'inquiétude pour lui. Mais après l'avoir engueulé l'autre jour, elle n'avait osé l'aborder. Etonnée, elle entendit un hoquet sortir de lui. Les yeux ronds, elle se déplaça, pour le voir. Celui-ci l'en empêchait, pleurant encore.


Sting... Souffla (T/P).

L-laisse...

Non...


Doucement, elle le prit par les joues et l'obligea à lui faire face. Le voir aussi brisé lui faisait mal au coeur. Elle lui dirigea sa tête à son épaule, plongeant ses mains dans les doux cheveux de celui-ci, humant doucement son odeur. Cette douce étreinte ne fit que redoubler de volume les larmes du dragon slayer. Tremblant, hésitant, il se décida finalement à la prendre dans ses bras, sensible et mal. Il avait besoin de soutien. Besoin de quelqu'un. Besoin de (T/P).

Il avoua tout. Il se confessait, lui partageait tout ce qu'il ressentait, tout en évacuant tout ce qui lui pesait le coeur. (T/P) écoutait sagement, lui caressant ses cheveux, opinant à chaque fin de phrase. Elle aussi, en avait les larmes aux yeux, se sentant parfaitement concernée par les événements. Sting soupira, pessimiste. Il lui confirmait d'être un crétin et un idiot infini ce qui fit réagir la jeune femme.


Non. Tu ne l'es pas.

Si... Si je ne fais rien, Lector va...

Tu trouveras une solution. L'encouragea (T/P) en lui caressant ses joues. Et tu apprends à changer Sting. En bien. Tout le monde fait des erreurs.

Tu me sembles si parfaite toi...


La mage haussa ses épaules, avec un sourire maladroit.


Parfaite ? Après une blague du style que un pingouin respire par les fesses et meure en s'asseyant ? A avoir tenté de porter des tallons aiguille et de me casser la gueule en plus de la chaussure en boutique ? A fatiguer mon père avec mon obsession pour ma mère ? D'avoir la flemme de me lever, et de baver parfois en dormant ? Tu as de drôles de goûts.

Ne te dévalorise pas... Grimaça Sting, encore mal.

T'inquiète, je me dévalorise tous les jours, que j'ai appris à devenir pote avec moi-même. Genre, je me traite de conne chaque jours, voire de garce, mais j'assume recadrer des cons.


Ce qu'elle avait sortit réussit à faire pouffer Sting. Surprise d'avoir réussit cet exploit, (T/P) rougit un peu et lui essuya ses larmes de ses pouces. Elle lui lançait un regard doux et réconfortant. Subitement, le dragon slayer de lumière la prit par les joues et colla son front recouvert d'un bandage suite à son combat et plongea ses orbes bleu dans les iris de la jeune femme, qui rougissait de plus belle suite à ce rapprochement soudain. Leurs coeurs battaient à l'unisson. Ils se contemplaient. L'un était désespéré tandis que l'autre avait du mal à garder ses yeux ouverts. Leurs corps bougeaient pour eux. Lentement. Jusque leurs lèvres se réunissent. Un baiser doux, hésitant et timide. Et maladroit à la fois.

Leurs paupières étaient fermées. Mais tous deux avaient parfaitement conscience de ce qu'ils faisaient. Ca ne dérangeait ni l'un ni l'autre. A bout de souffle, tous deux séparèrent à contrecoeur leurs lèvres, les joues rouges, collés à l'un et à l'autre. Reprenant leur souffle, ils se regardèrent de nouveau, s'interrogeant s'ils devraient recommencés. Avec un sourire timide, il reprirent, cette fois-ci moins timidement. Leurs mains, quant à elles, rencontrèrent les cheveux de l'autre, jouant avec les mèches, avec un fort besoin de connaître la sensation au toucher.

Il était difficile de les séparer. (T/P) était bien obligé et Sting la raccompagnait, tenant fermement sa main. Chez elle, la jeune femme lui appliquait les premiers soins. Il grimaçait régulièrement, comme cela piquait. Et très vite, il se détendait sous les sourires de la jeune femme. Une fois les soins terminés, le mage de Sabertooth prit les mains de la jeune femme, lui faisant promesse qu'il ramènerait Lector. Et qu'il irait aussi s'excuser auprès de Yukino pour tout le mal qui lui avait été envoyé. Sous l'approbation de (T/P), le blond la prit une énième fois dans ses bras. Intérieurement, la jeune femme notait qu'il était très tactile, ce qui était mignon chez lui.

Au moment de la séparation, (T/P) avait prié. Toute la nuit pour que la chance tourne de son coté. Aussi pendant le tournois. Sting avait été instable et affaiblit. Quand les membres de Fairy Tail s'étaient dressés devant lui, forts, déterminés, le dragon slayer avait abandonné. Et avait retrouvé Lector. Tous deux s'étaient serrés si fort, pleurant des deux cotés, rassurés de se réunir. Cette scène avait même émue la (c/c), qui avait dû essuyer ses larmes.

Après plusieurs accidents produits, que le calme s'était enfin instauré, l'heure à la fête avait sonné au royaume. Tous étaient bien habillés et l'ambiance festive se faisait entendre partout dans l'immense pièce, qui accueillait beaucoup de monde. Tout enjoué et plus lui-même, Sting trinquait avec n'importe qui, radieux. En le voyant ainsi, arrivant un peu tardivement, (T/P) descendit des marches, vêtu d'une magnifique robe (au choix) et s'était coiffée pour l'occasion. Dès qu'elle l'appelait, le nominé se tournait et rougissait à la vue de cette resplendissante femme.

Comme un parfait gentleman, après avoir reposé ses verres sur une table avec une nappe blanche, il lui tendit sa main en faisant une révérence. Ce simple geste significatif fit rougir et rire (T/P) qui lui offrit sa main et marchait avec lui, l'incitant à parler à Yukino. Celle-ci, à coté de Mirajane, discutant aisément avec les autres. Après que Sting s'est excusé et lui promit de changer Sabertooth de lui-même, tous se mirent à se disputer pour la blanche afin qu'elle rejoigne une guilde. La constellationniste en perdit des larmes, émue. Même après avoir retrouvé la (c/c), elle s'était jetée dans ses bras, pleurant de joie.

Echangeant avec elle tout en souriant, (T/P) se fit interpellée et le discours de Sting fit un bond au coeur dans sa poitrine.


Aussi, en plus de Yukino, je veux que toi aussi, (T/P), intègre Sabertooth. Tu n'es pas faible. Et je te veux à mes cotés. Pour le reste de mes jours. Je te jure t'aider dans tes démarches personnelles et de te faire une femme heureuse.


C'était carrément une confession en public ! Yukino ouvrit dans sa bouche, rejoignant ses mains devant, les yeux ronds. Les autres filles firent de même, rougissant violemment face à cette déclaration. Les garçons furent médusés, bouche-bée. Même Lector, dévisageait Sting, surprit aussi. Le blond fixait sérieusement (T/P), droit, comme un I. Il était tellement nerveux à l'intérieur et stressait comme pas possible si elle refusait.

Lui, maître de Sabertooth, il changerait tout. Et en mieux. La jeune femme à la magie d'illusion en était convaincue. Avec un sourire attendrit et lumineux, les joues rosies, elle accepta, allant lui sauter dans ses bras. C'était une naissance du premier couple à Sabertooth.

Et ensemble, ils vivront de grandes aventures... Comme dans le livre préféré de (T/P). En plus qu'ils enquêteront sur une mystérieuse disparition, tout en restant ensemble. Main dans la main. 


° The End °

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