Present Mic X Reader
Manga: Boku No Hero Academia/My Hero Academia
Titre: Similitudes
Auteur: Lily Sawaka
Couple: Hizashi (Present Mic) X Reader
Date: 23/05/2019
N.A: Reader est féminin.
Héhé, il était sympa à faire car Hizashi est juste trop marrant à faire. XD Par contre j'avoue que le romancer était nouveau... Mais ça titille le coté de challenge! xD Ah et sinon ouais, j'affirme poster ça pendant ma formation. En cours du jeudi en plein cours de français (en fait, on corrige notre test mais j'ai eu la moyenne sur 700 doooonc.. >w> Je suis très studieuse! J'vous jure! ...Ca dépend sur quoi. Aheum. Sur ce bonne lecture. ^^
Sujets à avertir aux lecteurs: Drame - Romance
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Be silent.
You must be quiet.
You are dangerous. For the safety of people, you must to shut up. It is clear ?
I don't understand.
Why me.
Why do I have this power ?
I just want to...
To be normal.
To live a normal life.
Like anybody else.
Maybe I should..
No... I'm such a coward.
I give up.
« - Ah ! »
Lentement, tes yeux fatigués se levèrent vers un individu qui venait d'entrer dans ta chambre. Tu étais assise, recroquevillée sur le sol, pieds nues. Tes [c/c] étaient en pagaille, tu t'en fichais éperdument. Être belle, ou même se faire une cure de beauté ne te disait rien du tout.
Aujourd'hui, voici un nouveau stagiaire, envoyé pour faire le sale boulot : te rapporter ton repas. Intimidé, nerveux et méfiant par ta présence, le jeune homme se contenta de poser le plateau avec la nourriture et la bouteille d'eau devant toi. Maladroitement, il s'empressa de se redresser, déglutissant sa propre salive depuis sa trachée. Ses yeux pétillants, remplis de vivacité se lisaient dans son regard.
« - B-Bon appétit ! »
Sans avoir obtenu une réponse, que ce soit oralement ou par une expression du regard, l'individu soupira puis quitta la pièce. Sa blouse blanche traînant derrière lui. Les portes magnétisées s'ouvrirent dans un grincement infernal, avant de se refermer sous tes [c/y]. Sans toucher pour l'instant au plat face à toi, sans bouger ta tête, tes orbes [c/y] se dirigèrent vers les deux caméras de surveillances, situés sur ta gauche et l'autre près de la sortie. De toute façon, tu ne pouvais quitter cet endroit. Tu étais un animal enfermé ici, apprivoisé mais coupé du monde extérieur.
Et ce depuis presque deux ans à présent. Ici, c'était une sorte de prison, enfin, si on pouvait l'appeler ainsi. C'était le C.A.D. Sans abréviation, cela donnait ''Clinique d'Alter Dangereux''. En effet, ton Alter était beaucoup trop dangereux. Et il se manifestait naturellement, sans que tu puisais l'empêcher de s'activer. Tu avais atteint ta majorité il y a peu de temps. D'après un expert connaissances des Alters, qui t'avait fait passer des examens, tu étais atteinte d'un syndrome peu connu. Celui d'une poussée trop excessive de ton alter.
Ingérable, incontrôlable, cela avait causé non seulement la terreur auprès des autres mais aussi cela avait mit fin à ta vie normale.
Une vie autrefois paisible, que tu aimais tant, que tu voulais profiter à fond réduit à néant. Tu étais comme un petit poisson provenant d'un océan, attrapé, placé dans un petit bocal dans un aquarium. Effrayé, replié sur toi même, tu ne faisais que suivre les ordres qu'on t'exigeait. Tu avais même fini par te détester, puisque personne, ni tes amis, ni ta famille ne s'était déplacé pour te voir.
Peut-être que les directions du C.A.D. étaient beaucoup trop strictes et interdisaient aux personnes extérieurs de voir les détenus ici ? Ou bien tout le monde t'avait abandonné ? Tu ne savais pas. Toutefois, tu avais une petite boule lumineuse en toi, qui insistait qu'un jour, quelqu'un viendrait pour te chercher et te parler réellement. Tu avais attendu.
Une semaine, deux semaines, un mois, trois mois, un an. Finalement, cet espoir s'était éteint. Il fallait se rendre à l'évidence. On t'avait condamné à cause de ton Alter. Pourtant, tu n'étais pas une criminelle, ni hors de la loi, ni une vilain. Et tu n'étais encore moins une Héro. Alors pourquoi le sort t'était tombé dessus ? Tu étais comme un animal en cage, surveillé h24 par des caméras de surveillances. Heureusement, tu avais droit à ton intimité dans la salle de bain, avec WC y comprit dedans.
Chaque jours, à une heure spécifique, on venait te donner à manger ; à boire et d'autres matériels si nécessaires. Pour cela, tu devais leur envoyer des signes.
Sans parler. Tu t'étais rendu muette à cause de tout ça. Il était favorable que tout le monde ne t'entendent pas, au risque de subir de lourdes conséquences. Déjà le poids que tu portais dans ton coeur était suffisamment lourd, mais alors s'il fallait compter tous ceux que tu pourrais anéhillier en moins de deux...
En d'autre moins, tu avais atteins le stade de l'aphasie. Et à vrai dire, à force de observer toi aussi les réactions d'autrui, tu avais conclu que ça arrangeait les autres. Après tout, ton alter était tellement puissant, incontrôlable, qui sait ce qui pourrait arriver. Potentiellement dangereuse, enfermée ici, afin de ne pas devenir une arme qui servirait à anéantir des vies. C'était cela la vraie raison. Privée de tout contact extérieur, tu avais seulement le droit à des journaux, à une tablette tactile pour des jeux vidéos ou pour avoir accès à des séries, vidéos qui ne parlaient pas des actualités ou de la vie extérieure puis des musiques.
Ta chambre possédait des peluches, un grand lit majestueux et confortable, une télévision, une table basse. Tu avais des prises électriques et une salle de bain rien que pour toi. Un bureau était disposé au coin de l'angle mort de ta chambre, avec du matériel si besoin pour des créations artistiques ou non.
Interdiction formelle à un animal d'entrer. Ou une personne autre que un employé ici sans sa carte ID. Comme c'était dur, de rester seule. C'était insoutenable, angoissant et sombre. Tu t'en rongeais les ongles avec ta solitude et tu en pouvais plus de cette atmosphère. Maintenant... c'était une habitude. C'était ta chambre, c'était ton espace. Tu t'es renfermé et décidé d'abandonner ton humanité. Tu avais perdu goût à tout.
Aujourd'hui, c'était dentiste. Assis sur ton lit, la bouche ouverte, le médecin examinait l'état de tes dents avec précision. Avec sa main gantée, tenant une petite lumière en poche pour avoir une visibilité garantie.
« - Hm. Tu entretiens bien tes dents [T/P]. » T'affirma le dentiste, en terminant son affaire.
Sans lui répondre, tu essuyais ta salive qui avait coulé sur le coin de tes lèvres avec ta main. Tu ne le regardais pas, désintéressé par lui. Pourquoi une visite comme ça ? Tu savais très bien te gérer toi même. Et si soucis, tu avertirais.
De sa voix posée et un peu fébrile, il ne s'exprima une fois avoir abaissé son masque en tissue.
« - Tu te demande sans doute pourquoi je viens te voir ? »
Tu te contentais de hausser les épaules. Peut-être que oui, peut-être que non. Tu ne savais plus mais à quoi bon de lutter pour la vérité. Tu baissais tes [c/y] vers tes pieds, nus. Les laissant ses balancer dans le vide. Tu ne laissais pas tes orteils toucher le sol, puisque tu n'avais aucune envie. Tu étais [petite/grande] en taille, tu ne complexait pas spécialement dessus. Après tout, tu ne pouvais pas trop te comparer aux autres ici, tout était à ta hauteur.
L'odeur parfumée de l'essen était agréable et ça t'apaisais un peu. Oui, le dentiste en avait allumé un, prétextant que ce serait plus sympathique. Un peu comme un rituel de purification. En effet, cet individu était l'un des plus bizarres ici. Enfin, de ton point de vue. Et après ses analyses, tu avais le droit à une sucrerie. Sauf si tu avais une carie bien entendu. Peut-être que cet homme était du genre zen. Ouais, tu imaginais déjà le type de famille. Leurs habitudes, la belle vie quoi...
En plus, il savait être drôle. C'était le seul à vraiment blablater plus que tes surveillants. Tu fermais tes paupières lorsqu'il commença à détailler sa venue soudaine.
« - Quelqu'un va venir te voir dans pas longtemps. Il faut bien que tu sois prête ! C'est une occasion en or ma chère [T/P] ! »
Surprise, tu levais ta tête, tes orbes [c/y] s'arrondirent et brillèrent sous cette nouvelle. Comment ça ? Quelqu'un s'apprêtait à venir ? Te voir ? Toi ? Une personne oubliée dans les tréfonds de l'obscurité ? Tu entre-ouvris tes lèvres avant de te pincer les lèvres. Tes sourcils se froncèrent, te montrant plus expressive que tout à l'heure.
Ravi, ton dentiste te sourit, acquiesçant doucement. Il se montrait patient, amical et compréhensif. Ce que d'autres personnes n'étaient pas. Comme par exemple, Mr.Utawara. Cet homme, chargé généralement pour te ramener toutes les semaines des nouveaux produits hygiéniques était un sale tyran. Déjà qu'il te toisait souvent du regard avec un sourire pervers, à vouloir caresser ta joue souvent... A demander si tu avais des vergnitures... Tu avais un corps assez [mince, avec des formes, rond] et cela l'attirait.
Curieuse, tu te penchais vers ton dentiste qui fouillait dans sa valise de cuir, où il transportait des tas d'outils. Il sortit son portable et l'alluma. Sur l'écran de verrouillage et sur son fond, tu compris rapidement que c'était une photo de lui et de sa famille. En un instant, tu ressentis un petit pincement au coeur. Ta famille que tu chérissais tant, t'avait abandonné. Et pourtant, tu les aimais encore. L'attention de ton père, les câlins de ta mère ou encore la présence chaleureuse de tes amis, tu en avais besoin. Y comprit ton [nom] préféré, ton [animal domestique] que tu adorais tellement.
Avec son gros pouce, ton médecin tapota sur google, pour te présenter un drôle de type.
Present Mic,
Un héro Japonais, connu généralement en tant que présentateur et professeur d'anglais dans la plus prestigieuse académie Yuei, de filière héroïque. Son Alter était sa voix.
Une seconde, sa voix ? Tu te figeas, les yeux ronds. Lentement, tu levais tes orbes [c/y] face à ton ange gardien. Ce dernier, te souriait doucement en hochant de la tête, comme pour te confirmer ce que tu venais de lire.
« - Oui, c'est lui qui va venir te voir en personne ! »
Honnêtement, tu ne savais que trop quoi en penser. Tu fermais les yeux, perdue. Tu cherchais une réponse à cette véritable raison. Tu étais en Amérique. Les héros d'ici n'en avaient que faire de toi. Pourquoi il a fallu qu'un héro d'un autre pays vienne te voir ?
Parce que vos Alters étaient identiques ? Stupide. Il ne t'aidera pas. C'était qu'une illusion, les personnes autour de toi croyaient au miracle. Toi, cela faisait longtemps que tu avais abandonné à tout ça. Tu étais comme noyé dans une mer noire, tes bulles contenant ton oxygène remontant lentement à la surface, quittant la barrière de tes lèvres glacées. Ton corps était lourd, tu ne sentais même plus tes nerfs sciatiques, tu n'arrivais plus à trouver la force à te réveiller. Tu avais tout simplement abandonné.
Ou tout court, abandonné ton humanité. Tu n'étais plus qu'une petite créature à nourrir, qui est exploité que si un grand danger se tramait dehors. Quand ce jour tombera, tu feras tout ton possible pour mettre fin à tes jours.
« - [T/P] [T/N]. Tu m'entends ? Tu m'écoutes ? ».
C'était avec un plaisir pour une fois que tu ignorais cet homme. Tu avais besoin d'être encore seule. De flotter dans ton monde sans couleur. Sa bouche étant fermée, un scotch dessus.
Quoi qu'il fasse, le dentiste soupira, se redressa et attrapa sa valise. Il fit demi-tour, en direction de la porte magnétisée.
« - Sache que si tu t'obstines toujours à rester enfermé comme ça... Tu ne pourras plus être sauvé. »
Lui, et ses paroles de sage. Tu ne réagissais pas à son affirmation. Tu ne savais pas non plus qu'il disait cela pour ton bien, puisqu'il te traitait comme une personne normale à part entière. Du moins, il essayait.
Pour les autres, on aurait dit une poupée facile à jouer avec. A contrecoeur, l'homme quitta ta maison, ne se daignant pas de se retourner. Intérieurement, il priait que ce héro japonais puisse t'aider à remonter.
**
*
« - Ah ! Comme c'est excitant de se rendre à Los Angeles ! »
Les mains levées au plafond, on entendit des craquements d'os se manifester après s'être bien étiré comme il le fallait. Toute souriante, en plus de s'être bien habillée, Midnight se tourna vers son collègue, radieuse.
« - Encore merci de m'avoir invité pour ce séjour Yamada ! Depuis le temps que je rêvais d'aller aux Etat-Unis ! Surtout pendant les vacances scolaire !
- It's nothing ! Lui répondit le blond tout souriant avec son accent anglais. De base j'avais proposé à Shota, il a refusé puisqu'il est en garde avec Eri !
- Quel père attentionné. »
Hizashi écarta ses mains, lui rajoutant d'une voix peinée :
« - Je ne te le fais pas dire ! Dès que je veux saluer la petite, il me fusille du regard, ne voulant pas que je sois aussi proche d'elle. On dirait qu'il me prend pour un fou qui l'effrayerait ! »
En l'écoutant lui raconter ce détail passé, Nemuri plissa ses yeux bleu, le sourire crispé. En même temps, vu comment il débordait d'énergie, sa façon de s'exprimer et encore, tellement qu'il était surexcité... Pensa t-elle intérieurement, ne voulant pas le blessé davantage. Mieux vaut qu'il reste dans son innocence.
Tous deux étaient un peu déguisés. Après tout, ils étaient dans un avion public, mélangé avec des civils. S'ils venaient à se faire découvrir, les heures en avion deviendraient pénibles et plus longs. Tous deux portaient des lunettes. Les cheveux de Hizashi étaient attachés en queue de cheval, avec une fausse barbichette au niveau de son menton. Vêtu d'une veste en cuire noire, d'un jean dépravé et de bottes, il tenait une tablette en main. Pour tuer l'attente, il se regardait des interviews et pas n'importe lesquels – ceux où il s'y trouvait. Afin d'éviter de reproduire des erreurs publics (bien qu'il n'y trouvait aucune négativité ou faute!). Quant à sa collègue, ses cheveux étaient en chignon, vêtue d'une jupe moulante noire, de talons de même couleur, de collants marron-beige, d'une chemise blanche avec une veste noire. En bref, comme si c'était une employée de bureau. Au passage, elle se vernissait les ongles, pour mieux se préparer à son super séjour.
Bon, peut-être pas avec l'homme de ses rêves... Mais qu'importe ! C'est Los Angeles !
Son moment de détente terminé, Nemuri regarda un moment les nuages planer derrière les vitres de l'avion. Elle se remémora leur raison du pourquoi ils ont dû se déplacer. Depuis peu, Present Mic avait reçu une invitation. Pas n'importe lequel ; celui d'une demande pour voir une jeune femme enfermée pour cause d'un Alter dangereux, semblable au sien.
Apparemment, ses tests sanguinaires baissaient et devenaient de plus en plus vulnérable, pratiquement plus humaine. On avait alors demandé à Hizashi de les rejoindre au plus vite, afin d'obtenir un entretien avec elle. Et cela dépendra la réponse du professeur et héro de Yuei, la vie de cette femme. Parce que en effet, si il estimait qu'elle pouvait être sauvé, elle pourrait sortir. Si ce n'était pas le cas, elle resterait enfermée, devenant plus qu'une poupée manipulable. Et certains avaient même décidé de lui faire un lavage de cerveau.
Par ordre de sa propre famille, qui ne voulait plus du tout avoir contact avec elle. C'était ignoble. Midnight lança soudainement ce sujet à son partenaire de voyage.
« - Dis-moi... que comptes-tu faire une fois devant la fille ?
- Lui parler. »
Ingénieux.
« - Ce que tu lui diras, devant elle. Se corrigea Nemuri, veillant à garder son visage neutre.
- Ah ça... »
« J'improviserais. »
Après des bonnes heures dans l'avion, ils finirent par atterrir à l'aéroport. Leurs valises récupérées, escortés par un taxi jusqu'à leur hôtel, le duo d'enseignants et héros se posèrent, lessivés par ce long voyage. Tous deux avaient une chambre séparée, afin de garder leur intimité. De plus, c'était une chambre privée, pour VIP. Avec une magnifique vue sur les grattes-ciels sous un ciel nocturne. Les lumières brillaient de partout dans Los Angeles. On pouvait déceler les reliefs des machines de chantier.
Son reflet de visible à travers la vitre, Hizashi soupira doucement, retira ses lunettes. C'était joli par ici. Il n'avait qu'une semaine à profiter de ce lieu. S'il pouvait, il irait se balader partout, pour charrier son ami Shota Aizawa, encore au Japon à faire du baby-sitting. Puis, avec plusieurs photos, il susciterait la jalousie auprès de ses élèves. Quoi de mieux de se sentir sur un piédesdal ! Et non, au lieu de ça, le blond était en charge pour une jeune femme, majeure il y a quelques mois.
Avec le même Alter que lui. Identique, mais largement plus élevé et incontrôlable. Present Mic pouvait se souvenir de son passé. Sa famille étant elle aussi, dynamique, toujours souriante et toujours présente, sa vie a toujours été dans la bonne humeur. Il avait toujours était plein d'entrain, surexcité mais savait se calmer pour autant. Il était facile pour lui de se faire des amis – bien que le blond avait forcé la main sur Shota – mais devenir un Héro plus être présentateur était son rêve. A force de persévérer et de croire en ses propres capacités, Hizashi avait réussi à accomplir son objectif.
Imaginer un clone, qui n'avait pas la chance qu'il avait le fit grimacer. Honnêtement, Hizashi n'avait aucune idée comment s'y prendre avec cette femme.
Oh bon, demain est un nouveau jour. Il avisera ! Sur ces pensées positives, il se coucha rapidement, rejoignant les bras de Morphée.
**
*
Vingt-trois Novembre.
Tu notais cela avec un ciseau sur le mur de pierre de ta salle de bain, insonorisé. Ce seul endroit où tu avais ton espace intimité. Le bruit de l'acier venant gratter la pierre était infernal. Mais tu t'en foutais. L'eau chaude ruisselait sur ton corps nu, ce qui te faisais un bien fou. Doucement, tu levais tes yeux [c/y] vers le pommeau de douche. Les gouttes s'écrasaient sur ton visage. Perdu dans tes pensées, tu imaginais de nouveau un scénario avec le visiteur d'aujourd'hui. T'aidera t-il ? Ou bien t'abandonnera t-il à ton sort comme beaucoup ?
Tu battais tes cils avant d'arrêter l'eau de couler, ton coeur battait d'un rythme irrégulier. Surprenant émanant de chez toi. Tu sortis de la douche, séchant avec une serviette sèche. De la vapeur s'échappait dans l'air, réchauffant la salle. De la buée se forma sur les miroirs. Tu attrapais tes habits [au choix du style vestimentaire] avant de sécher tes cheveux. Puis tu sortis. Tu lançais un regard vers les caméras de surveillance, toujours muette.
Patiemment – mais pas trop – tu attendais cet individu. Tu faisais tes occupations habituelles, pour tuer le temps. Jusque tu entendes des bruits de pas. Tu manquais de sauter du lit, tes orbes [c/y] s'écarquillaient dès que la porte s'ouvrit. Devant toi, Present Mic. Ses cheveux levés au ciel, en pique, ses drôles de lunettes au bout de son nez. Sa tenue d'héro sur lui. A vrai dire, ta première impression était « C'est quoi ce clown grotesque ? ».
« - Hell yeah ! It's you the famous girl ?!
- Sir, hm, if i'm not bothering you, she is not american.
- It's that so ? Cause, I know how to talk in english, because i'm a teacher ! In addition, I can totally- »
Oh bordel, ils se racontaient quoi là ?! Tu restais figé, crispé et bouche-bée. Et pourquoi le blond agitait son bras circulairement ? Derrière lui, il y avait tes surveillants et une femme avec une tenue très sexy. Midnight elle, n'arrivait absolument pas à décrypter ce que ces hommes échangeaient. Suite à un accord, Hizashi entra, les portes se refermant derrière lui avec un grincement sourd. L'enseignant et héro grimaça à ce bruit puis passa une main derrière son crâne, une jambe pliée tandis que l'autre restait fixe. Il t'examinait attentivement.
« - Bien ! Alors comme ça, on a le même Alter ? »
Ta réaction se limitait par un froncement de sourcils. Tu te sentais comme déçu. Oui, c'était décevant cette présentation et être aussi direct ne mènera à rien. Du moins, c'était ce que tu pensais. Tu préférais attendre, pour mieux l'évaluer. Tu ne jugeras qu'après votre ''conversation''.
Perplexe de ton manque de réactivité, Present Mic posa ses mains sur ses hanches, te lançant naturellement :
« - Tu me permet d'écouter ta voix ?
- Present Mic. This kind of pratice is prohibited.
- What ?! Scandalisa le blond avec un mouvement de recul. It is a joke ??!
- No. »
La voix off qui s'échappait depuis un micro installé au mur cessa après cette réponse sèche. Hizashi poussa un râlement, agacé. Il devait avoir un traducteur avec eux. L'idée d'être enfermé et surveillé vingt-quatre heures sur vingt-quatre lui paraissait un véritable enfers ! Se fichant littéralement de ces individus cachés derrière leurs caméras, le blond se lâcha.
« - [T/P] [T/N] c'est ça ? Ce n'est pas gonflant de rester enfermé ici ? Sans même parler ? Tu n'as jamais eu l'envie de chanter ou même de te plaindre ? De te rebeller ? »
Hébétée par ce qu'il venait d'aborder, tu grimaçais, serrant fermement tes poings. Ton visage exprimait ta détresse, ta souffrance et ton mal être. Tu détournais ton regard du sien. Qui était si insistant pour avoir ta réaction.
« - Come on [T/P] ! Tu as le droit de t'exprimer ! Si tu t'obstines à rester dans ton aphasie, tu deviendras réellement muette et tu pourrais avoir plus de soucis avec ton Alter ! Il faut que tu l'acceptes ! »
Tu secouais vivement ta tête en te mordant les lèvres, avant de saisir ta table basse, le soulevant au-dessus de toi, énervée. A sa grande surprise, tu l'éjectas sur lui, ce qu'il esquiva très vite. Le meuble se brisant contre les portes magnétisées. L'adrénaline parcourait dans tes veines et te haletait, tes orbes [c/y] brillaient d'une lueur mystérieuse. Tes épaules montaient puis descendaient.
Perturbé, Present Mic se redressa, ses mains devant lui, signe qu'il se rendait. Il cherchait malgré tout à t'apaiser. Tu devais être sur les nerfs, compréhensible ? En fait, il n'en avait aucune idée.
« - Yes, i see that you are not a coward... Alors relax ? Okay ? Te convainquit-il avec la voix un peu stérile malgré lui.
- ...Nh. Réussis-tu à répliquer avant de prendre un vase avec une fleur artificielle dedans. Le blond tressaillit, le sourire crispé.
- Non, attend, tu ne vas tout de même pas... AHHHHHH !!!!! »
Assez vite, c'était terminé en un vacarme. Tu lui jetais tout ce qui te passais par dessus. Tu avais besoin de te lâcher, de lui faire comprendre que ce n'était pas évident d'être comme lui. Tous deux étiez différents sur un point : la zone de confort. Lui avait eu la chance de n'avoir aucun problème, toi si. Tu le jalousais réellement.
Si seulement vous pouviez inverser vos rôles. Peut-être qu'il te comprendrait un peu plus. Tu avais tellement souffert. Si tu pouvais éradiquer ton pouvoir, tu l'aurais fait ; à n'importe quel prix. Fatigué, énervé, frustré et à bout, tu ne savais plus quoi en faire de cette malédiction. C'était trop lourd. Non pas que tu étais faible, ou encore vulnérable aux yeux de tous, cependant, l'arrivé de ce héro t'avait comme libéré d'un poids sur ton dos. Des larmes s'échappaient. Les gouttes perlèrent sur tes joues rouge suite à ton excès de colère. Des cheveux [c/c] cachèrent ton visage dès que tu abaissais ta tête. Ce moment de relâchement était plus que bénéfique pour toi.
Hizashi avait bien comprit – seulement après avoir remarqué tes pleurs notamment - . On ne dirait pas, mais tu avais quasiment une ressemblance frappante avec une mineure, sous cet aspect. Ce n'était pas du tout négatif. Au contraire, ça lui procurait chez lui un sentiment de sécurité. Oui, celui de te protéger, d'être là pour toi, te soutenir.
A quoi tu ressemblerais en souriant ? D'un pas décidé, Present Mic se rapprocha de toi, diminuant votre proximité. Délicatement, sa main se posa sur tes cheveux.
« - Ca te dirait de manger une délicieuse crêpe ? Te suggéra t-il. »
Combien de temps tu n'en avais pas goûté ? Rien qu'à ce nom, ça te mit l'eau à la bouche. Une seconde, c'était pour plaisanter ou jouer avec toi ? Il n'avait pas le droit de te faire sortir d'ici ; Il n'en n'avait pas le statut pour. Ni l'autorisation préalable.
Present Mic sourit.
« - Je peux te faire sortir d'ici, tu pourrais retourner prendre du bon soleil. »
Ah, le soleil. C'était indescriptible tellement que la chaleur des rayons émanaient. Ca aussi ça te manquait. La vue fascinante qu'était le ciel et le sentiment des courants d'airs se frappant contre ta peau. L'odeur de la mer, les froissements des feuilles... Même le bruit des voitures étaient trop absents dans cette nouvelle vie. Tout te manquait terriblement.
Qu'il te fasse sortir de ce merdier. Ou tu deviendrais complètement folle. Sa présence venait de réveiller ton lion indomptable en toi, qui sommeillait. Tu sentais ta conscience reprendre du poil de bête, s'efforçant à remonter de ton océan sans couleur. Assez des chaînes qui te retenaient.
« - Je pourrais obtenir une dérogation pour toi. Après tout, je sais ce que je fais. »
Tu hochais ta tête, retrouvant ton esprit combatif. Tu ne souriais pas, mais on pouvait sentir que tu jubilais intérieurement. Liberté. Dieu, que cela te manquait. Maintenant, tu ressemblais moins à une poupée. Cette impression rassura Present Mic. Mission réussite. A présent, ton Alter.
Et si possible, recontacter ta famille et renouer les liens qu'ils ont coupé avec toi, par peur. Le blond interpella le chef qui avait installé la surveillance dans cette pièce. Bien qu'il s'adressait principalement devant une caméra, Hizashi commença.
« - Hey you ! Tu peux faire un effort de la laisser sortir avec moi dehors ? »
Sans réponse au début, le blond ne broncha pas et attendit patiemment. Quoique, sa patience avait des limites. Tapant du pied sur le sol, les bras croisés, il tilta avant de commencer à râler. Avec son accent anglais.
« - Don't fuck with me ! And let her go with me ! Just a little ! C'mon ! Don't be silly !
- Euh, il dit quoi ? Voulut savoir Midnight derrière le chef de direction. »
La pièce était à proximité de la chambre de [T/P]. Plusieurs écrans diffusaient la chambre et on y distinguait un Present Mic assez vénère, se tortillant comme un enfant. Quant à [T/P], elle resta stoïque, quoique un peu amusé du comportement enfantin de ce dénommé héro. Drôle de vision. Les japonais étaient tous un peu... maniaque ? Non, fous ?
Assit sur une chaise de cuir, les sourcils froncés, le directeur caressa sa barbe qui datait de quelques mois. Du haut de ses cinquante ans, jamais il n'avait vu une personne aussi barbante que [T/P] [T/N]. En effet, son pouvoir pouvait être dévastateur et ensuite ? Il n'y a rien eu. Elle était docile, s'était rendue muette au point d'atteindre l'aphasie et s'enfermait dans son qui était sien. Quelle emmerdeuse. Il se mordit un ongle. Alors elle, plus ce héro japonais qui lui manquait deunivers respect... C'était louche. Sans traduire pour la femme derrière lui, le vieil homme se pencha, appuya sur un bouton et s'approcha du micro avant de lui répondre en japonais :
« - Non. Je suis contre cette pratique. Tu n'es pas gardien ici. Tu n'as pas un rang. Un héro se limite simplement à rapporter justice. Pas à rendre la justice !
- Such a persistant person. Bougonna Hizashi de l'autre coté. Sérieux, même pour une heure ?
- Non !
- Je prendrais toute responsabilité !
- Non ! »
Nemuri soupira, plaquant sa main au visage. Inutile de débattre avec lui enfin. Cette pauvre fille devait rester ici. Les actions se limitaient à parler ou à bouger dans la chambre de [T/P] qui avait, des couleurs plutôt sobre.
A force d'assister à cette scène pitoyable, hâtivement tu entrais en scène en prenant un grande inspiration, menaçant à parler pour la première fois depuis que tu étais ici. Le chef écarquilla ses yeux avant d'appuyer sur un bouton pour ouvrir les portes. Avec un grognement audible, il aacepta pour les une heure de sortie. Fière de ton chantage, tu lançais un regard triomphant à Present Mic qui lui, rendit ton sourire en te complimentant.
Parfois, il fallait forcer la main !
Vos pas résonnaient dans ce couloir d'un blanc immaculé. Cette couleur te donnait envie de vomir, tellement que cela l'importunait. Les lumières de LED éclairait votre chemin, menant à la sortie. Un panneau vert désignant la sortie de secours se situait sur ta gauche, une grande porte accessible d'accès s'y trouvant. L'odeur des produits ménagers prédominaient de partout. Bien entendu, tu n'étais pas la seule à être ''hébergé'' ici. D'autres étaient aussi enfermés dans leur soit disant chambre. Des nouveaux suppliaient qu'on les sortes, d'autres menaçaient ou faisaient du chantage. Etais-tu la seule à avoir gardé le silence au sujet de tes ressentis ? Probablement. Cette sombre pensée te troubla.
Personnellement occupé à t'escorter dehors, Hizashi te considéra.
« - Tu vas voir, c'est plus agréable dehors ! »
Sans blague. Une fois dehors, tu écarquillais tes [c/y]. Tu pouvais sentir la brise légère contre ta peau. En face de toi, la ville de Los Angeles. La C.A.D étant un plus plus reculé de tout cela par précaution. Bien que personne n'avait réussi à fuir et mettre les pieds dehors.. Le temps était dégagé et le climat était tout à fait convenable pour cette saison.
Le blond te tendit sa main, que tu pris assez vite. Ensemble, vous étiez vous promener dans les rues de Los Angeles. Admirant les patrimoines, dégustant leurs spécialités – bien sûr, invité par Present Mic en personne - , vous étiez vous baladez dans des magasins. Tu avais croisé des animaux domestiques de vraies personnes qui ne te connaissait pas. Tu en avais profiter pour caresser les poils de ces bêtes, avec un sourire épanouit planant sur tes lèvres.
Le temps que tu étais aux toilettes publiques, Hizashi sortit son portable, dans l'espoir d'avoir reçu un SMS de la part de son meilleur ami et collègue. Comme par miracle, il en avait reçu un !
« - Au lieu de t'amuser, pense à ta mission. Lit-il à voix haute. Il eut un moment où il resta stoïque avant de se plaindre en serrant son portable. WHAAAAAT !? Mais Shota, t'es dur ! Tiens, je vais lui répliquer ça, il fera moins son malin ! »
Il tapota les touches du clavier avec son pouce.
« - Je n'offrirais que un cadeau pour Eri et rien à toi !
- Je suis sensé le prendre comment ?
- Pour une punition my friend !
- Glorieux. Tu te sens aussi seul que ça pour m'envoyer ces idioties ? »
Bordel, Shota et ses manies cyniques et ses paroles piquantes... Hizashi soupira, son égo blessé. Il grimaça et changea tantôt de sujet. De toute façon, le professeur principal de la 2-A n'était pas quelqu'un de très comique. Il était trop sérieux, mature et avait sa pointe de sadisme dans ses pratiques. Pourtant, malgré leurs différences, ils étaient inséparables.
« - Au fait, je suis avec [T/P] [T/N]. Je la fais sortir, on s'amuse énormément ! Je vais gagné sa confiance, plus elle sera à l'aise, plus elle s'ouvrira et elle pourra être moins dangereuse.
- Bonne initiative. »
Un compliment de Shota en personne ? Mais c'est à fêter ça dans un bar et à picoler jusqu'à l'alcool le mette k.o ! Il se devait screener ce message. Obligé.
« - [T/P] est extrêmement adorable. Ca m'a fait réaliser une chose !
- Que tu es en manque de présence féminine autour de toi ? Pas étonnant, tu fais fuir tout le monde tellement que tu es bruyant. »
Etait-ce ironique ou se foutait-il de sa gueule ? Alors qu'il lisait ce message, estomaqué, Hizashi ne savait pas que tu étais revenu et que tu étais derrière lui, les yeux ronds, lisant discrètement leurs échanges. Tu sentis tes joues s'empourprer.
« - Je crois qu'il est temps pour toi de te trouver quelqu'un ! Sinon on va penser que tu es un lolicon !
- Tu es désespéré à ce point de te sentir si vieux alors que tu n'as pas trente ans ? »
Leur relation devait être très importante. Tu te retenais de rire. Ces clashs étaient excellents et bien trouvés. Le plus drôle était les réactions du héro avec ses petites moustaches.
« - Bon, au cas où tu ais oublié, il est tard chez nous. Nous avons un décalage d'horaire par rapport à vous. Sur ce, bonne nuit et évite t'emmerder [T/P] où elle risque de ne pas te prendre au sérieux. »
Ce fut son dernier SMS. Present Mic avait pourtant répondu, mais plus rien. Evidemment, Shota avait dû éteindre son portable pour être certain de ne plus rien recevoir...
Après quelques minutes, le blond remarquait ta présence. Nullement gêné que tu ais lu une bonne partie de leur conversation, il s'indignait, se victimisant lui-même. Tu lui confirmais que c'était un idiot, en échappant un petit gloussement amusé. Depuis combien de temps n'avais-tu pas ri ? Ta voix te surprenait.
Au chemin du retour, pour remettre de l'ambiance, Hizashi s'amuser à monologuer seul, narrativement. Comme si vous étiez dans une œuvre fictive, ce qui t'amusais beaucoup. Quand vous étiez obligés de vous séparer, tu sentis ton coeur se serrer. Pourtant, lui et sa campagne revenaient demain. Cette fois-ci, vous n'aviez plus le droit de sortir. Tu avais passer le reste du temps à réfléchir, repensant à votre journée. Il était si différent des autres...
Le lendemain, il te présenta sa collègue Midnight qui avait passer le reste du temps à te chouchouter comme une petite-fille. Pourtant, tu étais majeure. Etrangement, l'héroïne interdite au moins de dix-huit ans te caractérisait comme fille trop mignonne et attirante. Dans le sens, à vouloir câliner, embrasser et la protéger, bien évidemment. Vous aviez joués ensemble et tu avais eu vent de leur récits, notamment d'eux au lycée, avant de devenir héro. Le plus drôle, c'était Shota Aizawa alias Eraserhead. Le pauvre, il avait dû en baver avec ce Hizashi Yamada. C'était ton toi d'avant ; toujours à taquiner les autres. Il faut dire, que embêter les autres était ton jeu favoris. Ca faisait partie de ton charme.
De plus en plus obsédé par cet homme, tu avais fais des recherches sur lui. Malheureusement privé – et limité – en sources, à cause de tes surveillants, tu t'étais contenté de lui poser des questions directement. Ce qu'il te répondait sans te juger ou croire le moindre sous-entendu. Il était d'une gentillesse naturelle, fiable et ses manies de prendre soin de toi ; - en posant sa main sur tes cheveux, te caresser les cheveux ou te tapoter l'épaule – étaient toujours un sentiment plaisant en toi.
Plus étrange encore, c'était cette sensation de papillon au creux de ton ventre. Tu te sentais toujours surexcité de le retrouver, de l'écouter, de lui parler par intermédiaire de ta tablette tactile. Comme une jeune fille toute jubile, tu faisais de ton mieux pour être correcte et assez présentable devant lui. Tu pourrais sortir, si tu te montrais docile, non ? Pas besoin forcément de parler !
Réunis autour d'une table basse qu'avait ramené un de tes surveillants, autour d'une tasse de thé et de petits gâteaux, vous continuez à blablater jusqu'à tu lances le sujet avec ta tablette. Tu tendis l'écran à tes nouveaux proches, le sourire aux lèvres, rayonnante.
« - Je pourrais sortir bientôt sans parler ? Ou on peut me retirer mon alter ? J'ai hâte de sortir ! »
Present Mic et Midnight te fixaient comme ci ils avaient ouïes de quelque chose de choquant. Tu battais des cils, toujours sérieuse. Le duo s'échangèrent un regard rapide avant que la femme ne place sa main devant elle, mal à l'aise.
« - C'est impossible [T/P]-chan... Tu dois reparler de nouveau, en plus de contrôler ton alter.. Tu pourrais... elle cherchait ses mots avant de terminer sa phrase, perdre de nouveau le contrôle. Tu comprends ? »
Tu fronçais des sourcils. Hors de question. Tu tapotais sur ton écran.
« - Il existe des muets libres ! Je peux en faire tout autant ! Ca fait longtemps que je n'ai pas laissé ma voix sortir !
- [T/P]-chan... C'était dans notre contrat... »
De te redonner la parole ? Ta voix t'effrayait. Elle pouvait de nouveau devenir ingérable. Personne ne pouvait te soigner de cet alter trop puissante et dévastateur. Tu baissais ta tête. Ton visage s'assombrissait, tu tapotais rapidement sur ta tablette en leur montrant :
« - Si je suis incurable, dégagez. »
Nemuri resta bouche-bée, mal. Elle ne voulait pas t'offenser. Absolument pas. Au contraire, elle cherchait à t'aider. La femme aux cheveux noiraud aux reflets bleu se tourna vers son coéquipier qui prenait un air sérieux. Il plissa ses yeux, posant un peu sèchement sa tasse de thé sur la table. L'ambiance en prit un coup. L'odeur du thé à la menthe s'élevait dans l'air depuis leur boisson chaude.
« - Tu es curable. Appuya t-il sur chaque syllabes. Il faut que tu ais confiance en toi. Te renaître de tes cendres, [T/P].
- Je me hais. Jamais je ne me ferais confiance. Tu te défendais.
- Si tu refuses de te faire confiance, tu es sans life. Surtout dans ce trou à rat ! Tu n'es pas un monstre ! Tu sais sourire et rire ! Tu as encore des passions ! »
Il te balançait tout cela, déterminé à te recadrer. Il était temps de te secouer, de te faire prendre conscience des risques que tu encourais si tu ne parvenais pas à te redresser avant la fin de la semaine. C'était bien beau de se familiariser, de devenir proche, toutefois, il fallait faire des efforts. Si rien n'avançait, à quoi servirait tout leur travail pour te redonner foi en toi ? De te complimenter sur plusieurs points chaque jours, te pousser à donner le meilleur de toi même que ce soit en jeu de cartes ou autre ? Tout cela pour finir en vain ? Hors de question.
Être un héro était aussi, un rôle de soutien moral, pas seulement pour sauver des vies, secourir des innocents, abattre des vilains. Ils étaient aussi là pour remettre sur le bon chemin.
Nemuri soutenait le regard de Hizashi. Elle opina du chef. Rare étaient les fois où son partenaire crachait des paroles vraies et justifiées. Il avait beau être un parfait idiot, toujours dynamique et bruyant, il savait très bien se comporter comme un adulte de ce nom.
Coupant tout contact visuel, tu te mordis les lèvres. Ta tablette se posa sur tes genoux, tes frêles doigts resserrant ce précieux objet électronique.
« - M'autorises-tu à t'aider ?
- ...
- [T/P]. Je veux ton approbation... Tu peux retrouver une vie normale. »
Doucement, tu relevais ta tête avant de lui répondre.
Tu avais céder. Devant ton miroir dans la salle de bain, éclairé par les petites lumières, tu regardais ton reflet. Tu serrais des dents, tournais le robinet pour te rincer le visage. Arrêtant l'eau couler, tu entendis le bruit que le liquide rentrais dans la canalisation comme si il engloutissait tout. Tu restais penché en avant, tes mains appuyées au rebord du lavabo. Les gouttes d'eaux se glissaient sur ton visage, avant de chuter dans le meuble. Les yeux dans le vide, tu te sentais comme si tu te trompais.
Tu ne pouvais pas reparler. C'était impossible. Quasiment pas. Quoi qu'ils feront, tu serais condamné à rester ici. C'étaient de faux héros. Même Present Mic, avec qui tu commençais à éprouver un immense respect et admiration, venait de te foutre une gifle monumentale, façon de parler. Ces héros japonais ne pouvaient comprendre la douleur qui pesait dans ton coeur.
Tu avais mener des personnes innocentes à l'hôpital, beaucoup avaient perdus leur ouïes, d'autres avaient finis au coma, leurs tympans explosés, leur bouche et leur nez en sang. Tu avais su faire vibrer tout leur corps, explosant certaines cellules. Des arbres s'étaient déracinés, le parc sans dessus dessous. Dorénavant, tout était en reconstruction.
Tu ne peux pas reparler. C'était une malédiction ta voix.
' Et si tu t'entraînais devant le miroir ?'
Tu levais tes yeux, ébahis devant ton propre reflet. Ton toi te souriais. Tu penchais ta tête sur le coté, tandis qu'en réalité tu étais toujours crispé.
' Pas besoin d'eux. Tu peux te débrouiller toi même. Si ça ne marche pas, emmerde le monde et évade-toi, vis seule dans un milieu reculer.'
Non. Tu te parlais avec ta propre conscience. Tu secouais ta tête, la gorge nouée, les yeux fermés. Tu étais obstiné à rester sage. Tes démons resurgissaient, ne souhaitant que t'affaiblir et perdre ton contrôle. Tu n'avais pas de double personnalité, ni de problème sur quoique ce soit là-dessus.
C'était ton fort intérieur qui se révoltait. Tu grognais, tu frappais le miroir, ton reflet te susurrant de te battre, te rager et de te libérer. D'arrêter d'être une chienne.
Ces pensées t'assaillirent tellement que tu avais fini par craquer. Tes yeux [c/y] s'enflammèrent et tu te sentis d'attaque. Tu sortis de la salle de bain, attrapais un sac à dos que tu avais, y fourrant le stricte nécessaire. Surtout ton ordinateur, ton portable, ta tablette, chargeur, quelques vêtements de rechanges puis deux trois [objet au choix]. Tu réussis à fermer ton sac et tu mis tes chaussures sous la confusion de tes surveillants. Prête, tu te hâtais vers la sortie. Tu levais tes yeux vers les caméras, puis fixais droit devant toi.
« - Non [T/P]. Interdiction formelle de sortir. Ta conversation avec ces deux héros t'ont fait un lavage de cerveau ? »
Ils se moquaient de toi. Et tu n'étais pas d'humeur à rire ou à paraître joueuse. Tu inspiras une grande bouffée d'air et comme par hasard, tu avais une voix étranglée, petite et seulement des mots incompréhensibles ne ressortirent. Ton aphasie t'avais complètement bloqué. Mélangé entre l'inquiétude et l'incompréhension, tu essayais de parler.
Tu ne savais presque plus parler. Seulement penser ?
Tu devais te sentir heureuse et pourtant, des larmes s'échappaient de tes yeux. De joie ? De tristesse ? Tu ne le savais pas et tu cherchais à communiquer à tes surveillants. Tu étais comme un bébé, qui n'arrivait pas à t'exprimer. Seul des petits « a » ou « u » étaient audibles. Obligé, tu avais dû tomber malade au niveau de tes cordes vocales, ou quelque chose du genre ! On pouvait te relâcher !
Non, ils ne le voulaient pas. Pare que tu avais commis un crime pour eux.
Tu avais encaissé cette excuse à deux balles. C'était de trop. Tu serrais tes poings avant de réussir, au point de casser tes cordes vocales en haussant ta voix, qui devint complètement stridente :
« - Aaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!! »
Tu étouffais tellement. Personne ne pouvait te comprendre.
Tu étais incurable, nuance. Tu en étais convaincu et tu sortis de la pièce. La porte avait explosé, les murs étaient ravagés par la puissance de ton écho. Tous ceux qui étaient à l'extrémité de ta chambre, à terre, les morceaux de verres jonchaient le sol, les écrans pétés comme les caméras de surveillance. Tu errais dans les couloirs, abandonnant tout derrière toi. Même les autres prisonniers. Tu avais perdu confiance en tout. Tu t'étais mis en tête que faire confiance qu'à toi même était plus important que quiconque.
Le signalement d'alerte a été envoyé. Et à ta plus grande surprise, tu avais les pieds dehors. La nuit était tombée. L'air frais te faisait un bien fou. Ca t'avait manqué. Les étoiles étaient visibles dans ce ciel si vaste et si imposant et pourtant, si loin de terre. La lune était pleine. Elle brillait, fière et présente. L'herbe se faisait emporter par le vent, tes cheveux aussi. Tu observais ce paysage, en plus de Los Angeles toute coloré, malgré que ce soit la nuit. Un spectacle sublime et plaisant. Tu jetais un coup d'oeil aux alentours avant de descendre doucement les marches qui menaient jusqu'à la ville.
Ce qui t'attendait en bas te stoppa net. Surprise, tu distinguais la personne debout devant toi : Present Mic. Etait-il là pour t'arrêter ? Tu serrais tes poings.
« - Ecarte-toi ! »
Une violente bourrasque de ton écho le repoussa violemment, bien que tu n'avais pas crier. Tu le vis tomber en arrière. Tu écarquillais tes yeux, croyant qu'il allait se blesser lors de sa chute. Tu te crispais en baissant sa tête.
Ce que tu n'avais pas vu, c'était que Hizashi s'était vite rattrapé avec une marche. Son casque audio aux oreilles, avait limité les dégâts. Rapidement, le blond se redressa et gratta ses cheveux avec un air ennuyé. Hé bien ! Tu ne plaisantais pas et les autres avaient raisons ; tu étais forte. Même pour une petite voix...
« - Pas mal pour ce coup là ! Te complimenta t-il. »
Tu le regardais, incrédule. Il était sauf, quelques brindilles et feuilles sur le chemin. Ton coeur s'affola et tu rougis violemment en reculant d'un pas. Pas blessé, ni même effrayé. Certes, vous étiez identiques sur un point, mais quand même...
Present Mic leva son pouce, le sourire jusqu'aux dents.
« - Show me your talent ! Ne te retient pas et lâche-toi ! On va dompter ton lion ! Même si ça prendra toute la nuit ! »
Mais était-il con ? Tu le dévisageais. A ta plus grande surprise, il te gueulait dessus, son alter te faisant reculer. Lui aussi, tu sentais tout ton corps à sa merci. Les yeux ronds, ton coté taquine prit le dessus. Tu voulais lui montrer tout ce que tu avais dans le ventre.
Il n'avait pas peur. Il y avait personne autour de vous. Seul la nature.
Vous vous êtes débattus, à vous en déchirer les cordes vocales. Bien que tu l'avais plus repoussé avec la puissance de ton écho, les arbres entre vous tombant à la renverses, Hizashi n'avait rien lâché. Cet aspect combatif et déterminé te plaisait chez lui. Enormément, plus son humour.
Après une bonne heure, vidée, de la sueur dégoulinait sur ton visage. Tu voyais flou et tout ton corps était lourd. Tes jambes flageoloyaient. Tu finissais par tomber sur tes genoux, à bout de souffle, les yeux dans le vague. Tu crus voir Hizashi monter les marches, pour te rejoindre. Tu levais ta tête, lui faisant face, ta voix enrouée et faible. Tu te retenais de pleurer.
« - ...Je ne te fais pas peur ni de la peine ? Demandas-tu.
- Non. Te répondit calmement le blond.
- Tu ne m'as pas appris à me canaliser. Tu m'as simplement vidée...de ma voix...
- Si tu faisais un casting, je te jure, tu aurais tout déchiré ! »
Tu n'arrivais pas à rire. Une toux t'en empêchait, mais on pouvait discerner ton sourire et ton amusement. Present Mic te souriait tendrement, en s'accroupissant, une main se posant sur tes cheveux. Timide, tu le regardais de près. Tu pouvais voir ses beaux yeux à travers ses lunettes colorées.
« - Maintenant que tu as tout lâché, laisse-moi tout t'enseigner. On ira au Japon, en montagne s'il le faut, jusqu'à tu maîtrises ton alter. Te promit-il.
- Tu...es sûr ? Tu bafouillais, sentant tes yeux s'humidifier.
- Ouais. Je te dois bien ça... »
Tu lui souris doucement, ravie et comme libérée d'un lourd fardeau.
« - Au fait, au sujet du C.A.D, don't worry, je leur préviendrais tu as contrôler ton alter.
- Mais...
- Puis vu l'accueille, un séjour à l'hôpital, ça leur sera bénéfique pour certain. Se contenta t-il te répondre. Et ils reviendront, avec une autre vision de toi ! »
Ouah, quel optimisme. Et si contaminant à la fois. Tu souriais et acquiesçais.
Pour l'hébergement, il t'avait ramené à l'hôtel. Béat, Midnight te serra et dévisagea son collègue, d'un œil critique.
« - Sale vicieux ! Tu allais profiter d'elle dans ton lit !
- Quoi ?! Mais non voyons !! »
Tu rougissais violemment avec ses propos et sous-entendus avant de secouer ta tête et lui sourire. D'une petite voix, timide, tu priais pour que ton alter ne s'active pas.
« - Mais non... il ne voulait pas de ça...
- Oh ! [T/P]-chan, tu parles ! S'exclama Nemuri les yeux brillant. Ta voix et si douce et mignonne ! »
Tu rougis à son compliment. L'atmosphère ici était si paisible. Tu te sentais comme sur un petit nuage. Bien accueillit, tu finissais par dormir dans le même lit que Nemuri. Attendant que le sommeil l'ait capturé, tu t'éclipsais du lit. Tu avançais sur la pointe des pieds dans la chambre du garçon qui t'avait sauvé.
Pour qui tu étais éternellement reconnaissante. Il t'avait tellement aidé... et soutenu. Tu l'aimais tellement. En le voyant dormir avec un bandeau aux yeux, son torse se bombant et redescendant avec sa respiration régulière, tu souris. Quel drôle de type. Tu venais d'être tombé amoureuse de lui en l'espace de quelques jours. Et ce blond s'était même désigné devenir ton coach personnel. Timidement, tu te penchais pour embrasser sa joue. Heureusement, il dormait toujours. Tu t'installais en le regardant dormir avec un sourire attendrit, jusqu'à les bras de Morphée t'accueillait dans leur monde de paix.
Le lendemain matin, le réveil fut un peu... alarmant.
« - Hizashiiiiiiiiiiiii !! J'avais dit quoi au sujet de [T/P]-chan ?!!!
- Mais je ne savais pas quelle dormait au pied de mon lit !!! Don't be angry ! S'innocenta le pauvre Hizashi, les mains devant lui. »
Tu te réveillais, te redressant, te frottant les yeux avant de les regarder. Flûte tu t'étais endormi ? Tu passais une main dans tes cheveux [c/c] puis tu te levais péniblement. Les fausses accusations que balançait Midnight à son collègue t'inquiétait. Tu vins t'immiscer entre eux, tes mains levée vers le ciel, près de toi. La femme se stoppa, stupéfaite. Tu te confessais timidement.
« - C'est moi..qui..
- Mais pourquoi [T/P]-chan ? Il te plaît?~ Ronronna t-elle, mesquine. »
Sa supposition s'avérait être exacte, vu tes rougeurs qui prenaient de l'ampleur sur tes joues. Ta voix commençait à monter crescendo, le sol se mit à vibrer jusqu'à le blond plaque ses mains sur ta bouche, te collant à son torse. Il était maigre, mais plutôt bien bâtit, derrière sa tenue de civil. Qui lui allait si bien au passage... Ton coeur s'emballait de nouveau et rouge, tu levais tes yeux vers ton sauveur.
Hizashi trouva une excuse, voulant faire croire à Midnight que tu savais contrôler ton alter.
« - Elle vient tout juste de se réveiller ! Ne l'attaque pas !
- Tu perds ton sens de l'humour assez vite toi non ? C'est étonnant de ta part. »
Le héro roula des yeux, prit ta poignée et te dirigeais dans sa chambre, te posa sur le lit pas fait. Les rayons du soleil traversaient les carreaux, réchauffant un peu plus la pièce.
« - Alors déjà, première leçon, ne te laisse pas te submerger par tes émotions ! Never ! C'est comme ça tu perdras contrôle ! »
Tu opinais doucement la tête, attentive à cet avertissement. Cela expliquait une partie de son geste... Il prenait un air plus sérieux, mais avec sa touche d'air idiot. Il passa sa main derrière ses cheveux lisses.
« - Ecoute, je sais que je suis populaire et que je sens bon, mais pourquoi tu as dormi ici, agrippé à mon bras ? »
Tu rougis une énième fois, cette fois-ci, en contrôlant le plus possible tes émotions. Tu calculais les battements de ton coeur, jusqu'à ce que tu te calmes et lui faisais face, décidé.
« - Est-ce que...tu...uuh.. »
Tu détournais le regard, gêné avant de réussir à lui parler honnêtement.
« - Me considère comme une adulte ?...
- C'est quoi this kind of question ? Lâcha t-il les yeux ronds. »
Comme tu le craignais au fond de toi, tu baissais tes yeux.
« - Bien sur que oui. Et demain on rentrera à trois au Japon. A moins que tu ne veuilles pas ? S'assura t-il en haussant un cil.
- S-Si ! Tu répondais très rapidement, en agitant vivement ta tête."
Soulagé par ta réponse positive, il leva son pouce, te souriant doucement avant de te déclarer que vous alliez visiter une dernière fois Los Angeles. Tu étais pour, ça te ferait du plus grand bien.
Sur place, vous aviez mangés dans un restaurant assez chic, visités des patrimoines plutôt célèbres puis des magasins souvenirs. Il était seize heure, tu avais eu le droit à des taiyaki. Des délicieuses gaufres chocolatés sous forme de poisson. Tu les dégustais avec le sourire. C'était tellement exquis !
Assis sur un banc, vous trois preniez votre gourmandise. Tes yeux [c/y] se figeaient après avoir vu un groupe de personnes. C'était ta famille, revenant de course. Ils étaient épanouis. Ils t'avaient complètement oubliés. Sans aucun sentiment de remord, ils avançaient.
Blessé, tu grinçais des dents et plantais tes ongles sur ta peau. Ne pas laisser la cocote minute exploser. Surtout pas. Ton rêve de revenir auprès de ta famille avait été réduit en néant. Alors que tu te sentais plonger de nouveau dans ton océan, le goût fade se ce que tu mangeais se ressortant, tu vis Hizashi se lever, ses mains se posant sur tes épaules.
« - Un karaoké ! Ca te branche ?
- ... ?!
- Hizashi ! Tu ne vas pas la secouer avec ça !? »
Present Mic secoua sa tête, éclaircissant cette idée soudaine.
« - Au Japon, on se fera ça, autour de mes collègues ! On se fera même un duo ! »
Cette proposition t'enchantais, te remontant vers la lumière. Tu acquiesçais vivement ta tête, les yeux brillant. Tu allais renaître comme il t'avait dit. Recommencer une vie à zéro. Et si possible, à ses cotés.
Tu étais encore peu bavarde, encore un peu muette sur les bords, mais ton attitude, tes airs toutes joyeuses, ton rire et ton aspect, plaisaient à Hizashi. Il avait succombé à ton charme. Il agita son bras, surexcité.
« - Hell Yeah ! On va enflammer le public !
- Je dirais plutôt faire fuir tout les clients... murmura Nemuri dans son coin, en voyant que tu levais fièrement ton poing, te rejoignant dans la folie du blond. »
Le lendemain, esclave de Midnight, tu gardais ses affaires à l'aéroport. L'ambiance ici était dynamique, bruyante et c'était tellement immense qu'on pouvait se perdre. Hizashi tapota ton épaule en te présentant une petite boite orné d'un rouge bordeaux. Intrigué, tu levais tes yeux vers lui, le questionnant sur ce que c'était.
A son approbation, tu le pris et l'ouvrit. C'était une épingle à cheveux, en clé de Sol. Le plus surprenant, c'était quand il s'était incliné en parlant à voix haute sans aucune gêne :
« - Permet-moi de prendre toujours soin de toi ! Deviens ma partenaire ! »
Des sifflements et des murmures résonnaient autour de vous, des passants assistaient à la scène par hasard, étonnés. Tandis que d'autres reprenaient leurs routes, tranquillement. Tu rougis violemment, mettant cet accessoire sur toi et lui souris jusqu'aux dents. Tu ne t'affirmais pas, mais ton expression sur le visage suffisait au héro de deviner ton opinion. Rapidement, il t'attirait contre lui, embrassant ton front, ta joue pour finir avec un chaste baiser sur tes lèvres, ce qui ne te laissait pas indifférente.
En l'espace d'une semaine, vous vous étiez accrochés. C'était comme si le destin vous avais réunis. Tu avais trouvé enfin un nouveau rêve et tu avais enfin apprit à maîtriser ton alter. En plus de ça, tu étais en couple. Finalement, ne pas avoir eu une vie normale à ses avantages !
° The End °
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