Edward x Winry
Manga/Anime: Fullmetal Alchemist
Titre: Epreuve de courage
Auteur: Lily Sawaka
Couples: Edward x Winry - Mustang x Riza
Date: 06/11/2018
Note de l'auteur: Je stoppe ici, pour - (ah non, on ne dit pas stop, on dit je prends le temps pour vous dire que..) Bref! C'est pour le concours de: , sur le thème de Halloween. Désolé pour le temps que ça a prit! (J'avais prévu de faire un remake Halloween sur Fairy Tail, notamment sur Doranbolt x Wendy mais j'ai laissé tombé! Bon, alors pour lui donner plus de goût/plaisir à lire (même si c'est pas du yaoi heiiin chère fana de yaoi, tu en auras pour l'anniv' de ta soeur de coeur.) Voici sur FMA! Bonne lecture!
Sujets traitant à avertir aux lecteurs: Romance
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« - Moi je dis que non ! Tu es une poule mouillée !
- C'est faux ! C'est toi qui n'est qu'un trouillard ! »
Devant un grand manoir, en ce jour de Halloween, deux adolescents s'y trouvaient, avec des adultes en tenues bleus. L'atmosphère qu'émettait cet endroit donnait des frissons pour certains. En effet, un vent glacial soufflait, un brouillard épais les entouraient, en plus d'un cimetière. Aucune fleur n'était déposée devant une tombe, comme si on avait oublié l'existence de cette personne.
Les arbres étaient aussi morts. Des corbeaux coraillaient depuis des branches ou sur le toit de cette maison soit disant abandonnée.
On pouvait distinguer de loin les fenêtres sales, certaines ont été cassés, des morceaux de verres y restaient encore. Mis à part cela, le manoir était moderne, les gargouilles suspendues au bout des tuyaux étaient intactes.
« - Mais oui, tu n'es pas capable de monter les escaliers et ouvrir la porte ! Lui souligna une blonde à la queue de cheval.
- Quoi ?! Tu n'es même pas foutue d'y aller par toi même ! Lui rétorqua un blond, les cheveux coiffés en une tresse. Un épi s'échappait de son crâne.
- Ce n'est pas galant ! »
Tous deux continuaient de se râler dessus, comme deux petits mômes se bagarrant pour avoir un bonbon. Entre eux, une personne vivant dans une grande armure. Celui-ci s'appelait Alphonse Elric, le petit frère du blond qui se nommait Edward tandis que sa compagne était Winry Rockbell. Ce trio, formaient une équipe d'enfers depuis leur tendre enfance. Avant qu'un drame ne se produise ; celui de la mort de Madame Elric. Ses enfants voulaient la faire revenir des morts en usant l'alchimie. Et le prix a payer était très horrifiant. Le plus jeune avait perdu tout son corps tandis que le survivant avait perdu sa jambe et son bras. Pour faire revenir son frère, il avait utilisé cette arme gigantesque... Tous deux étaient en quête de la pierre philosophale pour tout retrouver.
Douce euphémisme, qu'était.
Maintenant, le duo travaillait pour les militaires ; plus particulièrement pour les alchimistes d'Etat. Tellement de choses sont passées et Halloween est tombée. Et ce fut Hughes qui avait proposé cet endroit aux adolescents – par sadisme aussi de pouvoir leur faire peur – et comme Winry était peu emballée, Edward s'est moqué d'elle. Rapidement, la mécanicienne a répliqué et étant donné son tempérament...
Exaspéré par leurs attitudes, Mustang soupira. Il était un alchimiste d'État ainsi qu'un colonel affilié à l'armée d'Amestris. Il était affecté au QG de l'Est et est le supérieur hiérarchique d'Edward Elric. D'abord ronchons pendant le travail, son meilleur ami Hughes l'a poussé à venir ici avec Riza et Armstrong.
« - Bon sang. Jura t-il, las. Ils n'ont pas finis ? J'aimerais travailler.
- Il faut savoir se détendre ! Rit gaiement Hughes.
- Il a raison, colonel. Admit Riza, sa lieutenant. Vous vous surmenez trop avec le travail ces derniers jours, prendre du recul vous feras du bien.
- Ahhh très bien, très bien... »
Il leva ses yeux noirs en amandes, en direction des trois jeunes, ennuyé. Le noiraud posa alors ses mains sur ses hanches.
« - Au lieu de vous tapez dessus, entrez donc en même temps !
- Uh ? Lâchèrent les deux blonds, les yeux ronds. »
Sa remarque les avaient refroidis. Lentement, un peu robotiquement, le duo se fixait. Le sourire forcé, Edward réussit à articuler, malgré son mal-être :
« - Quelle bonne idée... tu flippes Winry ?
- Ah ! T-Tu crois que j'ai peur ? Tu parles de toi, Ed'... »
Ca se voyait, ils n'étaient pas du tout déterminés. Les autres adultes de l'armée riaient en choeur. C'était hilarant de voir ça. Kain, un noiraud aux lunettes commença, en parlant à Maria, souriant.
« - C'est rigolo, on dirait qu'ils sont effrayés à l'idée d'y rentrer.
- Oui, c'est tout mignon. Après tout, ce ne sont que des enfants... Lui affirma la femme noiraude, mesquine.
- A vrai dire, pousser une demoiselle à faire le premier pas vers le danger, ce n'est pas du tout galant. Commenta Jean, toujours en fumant tranquillement. Il retira sa cigarette de ses lèvres pour relâcher la fumée. D'autres hommes opinèrent. »
L'épi du concerné s'agita, comme si c'était une antenne puis explosa. C'était vraiment embarrassant toutes ces remarques, humiliant et très indiscret. Edward se tourna furieusement vers eux, sa longue veste rouge suivant le mouvement. Il les pointa du doigt, avec ses gants blanches.
« - Vous allez voir si j'ai la trouille !!!
- Ed', tu es sûr que... s'impliqua Alphonse timidement.
- Oui Al'!! »
En inspirant un grand coup, le torse bien bombé, la tête haute, le jeune alchimiste monta les marches sales et grises du manoir. Les sourcils froncés, ses yeux dorés s'écarquillaient une fois en face de la porte. La poignée était en un drôle de cerceau... Et un drôle de courant d'air s'échappait sous la porte, ce qui lui donna la chair de poule. Dès qu'il entendit son nom derrière lui, Edward sursauta sur place.
« - Ouvre cette fichue porte et rentre ! S'impatienta Mustang, les bras croisés, ses yeux envoyaient des éclairs, on aurait dit un homme trop stricte envers son élève.
- Euh, je me disais... Et si on se déguisait dans votre bureau ? C'est plus sympa et-
- Ne cherche pas à fuir et rentre ! Grogna son supérieur. »
Difficilement, le jeune garçon ravala péniblement sa salive et reporta son attention sur la poignée. Une fois la main dessus, il sentit des spasmes violents lui parcourir tout son corps. Ce n'était pas du tout agréable... Le Fullmetal pivota de nouveau sa tête et eut un sourire.
« - Pourquoi vous ne le faîtes pas, colonel ? Demanda t-il, suspicieux.
- Parce que c'est toi qui a courut jusqu'ici avec ta copine.
- C-Ce n'est pas ma...
- Ah ! Tu as peur. Se moqua Winry, victorieuse.
- Je n'ai pas peur !!!! »
Il avait suffit d'une de ses remarques pour le pousser un l'intérieur. Etrangement, l'intérieur était ordonné. En effet, le hall était spacieux, il faisait pas si sombre, puisqu'une grande mosaïque colorée apportait de la luminosité. Peut-être le ou la propriétaire était croyant ? Un peu plus confiant, Edward avança de quelques pas assurés. Ses yeux balayaient du regard la pièce. Il y avait une cheminée éteinte, deux grand fauteuils encore en bon état étaient posés à coté, parallèlement. Une table basse rustique se trouvait au centre, dessus, une tellière et deux petites tasses en porcelaine. Un grand tapis surplombait le sol, d'un rouge bordeaux. Des chandeliers étaient posés un peu partout, pareil pour des bougies. Au plafond, un grand lustre éteint, avec de la poussière et des toiles d'araignées, ce qui prouvait que cet endroit a été inoccupé depuis des mois. Malgré les décors très rustiques avec les meubles, les tableaux qui représentaient la Renaissance, il y avait quasiment pas de plantes.
L'odeur de la poussière et de l'enfermée empestait la maison. Après avoir examiné sur place, Edward nota qu'il y avait cinq portes au hall et au premier étage, quatre pièces. En partant sur des hypothèses, le blond à la tresse posa son doigt sur ses lèvres, les yeux plissés, les cils froncés.
« - Si ce n'est qu'abandonné, il n'y a aucun phénomène surnaturel. Alors tout va bien. »
Après s'être rassuré, le garçon se retourna, fièrement et légèrement égocentrique, les mains sur ses hanches. Le plancher grinça à son action.
« - Ahahaha ! Et vous aviez les chocottes ?! Ce n'est rien ici ! Il n'y a rien !
- Vraiment ? Lâcha Alphonse, soulagé.
- Ouais, avancez, suivez le cheeeef-- !!! AHHHHH !!!! »
Soudain, le plancher craqua, puis avec la loi de gravité, s'effondra avec l'adolescent avec. Les autres à l'extérieur sursautaient, inquiet pour son sort. Surtout Winry et le frère de Edward.
« - Ed' !!!! »
Le duo fonçaient vers l'intérieur du manoir. Les yeux rivés vers le bas, où un trou s'est formé. Heureusement pour Edward, sa chute a été amortit par des squelettes. Et bien sûr, comme toute réaction tout à fait normale, le garçon était blanc comme un linge. Une question lui traversa alors l'esprit. Etait-ce réellement des personnes qui ont péris en ce lieu ? La voix rassurante de son frère le fit sortir de ses pensées. En effet, le plus jeune habitant dans une armure en acier rejoignit ses mains puis les plaquèrent au sol. Un Zzzt sonore se fit entendre ainsi qu'une petite étincelle bleue apparut. C'était de l'alchimie. Le plancher se mit à vibrer plus fort, alertant leur amie d'enfance.
« - Al', tu vas tout faire tomber et casser !! S'affola Winry qui blêmit.
- Non, ne t'inquiète pas ! »
En effet, ce qu'il a accomplit n'était rien d'autre qu'un escalier permettant à son frère de remonter à la surface. Une fois en haut, Edward était à quatre pattes, haletant. Inquiète pour lui, Winry s'accroupit et posa une main réconfortante sur son épaule.
« - Ce n'était pas de vrais squelettes... Hein ? Questionna t-il, légèrement secoué.
- Ed'... Souffla sa camarade, désolée pour lui. On.. On va arrêter là pour aujourd'hui. On rentre.
- Oui, c'est mieux comme ça. Approuva Alphonse, lui aussi mal. »
Quand Edward se releva et que le trio se retournait, la porte d'entrée claqua soudainement, faisant paniquer le groupe d'adolescents. C'était une blague ? Les trois mineurs se précipitèrent à la sortie, malmenant la poignée, en tapant comme des fous en hurlant des « on est enfermés ! » ou des « au secours ! On est bloqué ! ». Ils avaient tentés plusieurs tentatives pour sortir, mais rien ne fonctionna comme ils avaient souhaités.
Les portes étaient solidement fermées. C'était à croire qu'un rocher s'y trouvait derrière, ce qui les empêchaient de fuir. L'adrénaline commençait à se faire sentir, le coeur battait à la chamade et l'atmosphère devint lourde et affolante. Des grosses sueurs perlaient sur le visage des enfants, qui se regardaient entre eux, dans l'espoir que l'un d'entre eux ne trouve une solution. Attendre n'était pas la meilleure option... surtout que cet endroit était réellement hantée !
En serrant sa jupe noire, Winry trembla de peur, elle recula lentement, ses bottines noires faisaient grincer le sol et sa frange cachait une bonne partie de son visage, sachant qu'elle avait la tête baissée.
« - Les gars... j'ai peur. Avoua t-elle, la voix éraillée. »
Les frères Elric la considérait, eux aussi pas très bien. Mais le courage qu'avait Edward lors d'une situation dangereuse et cruciale, sortit. Le blond avança vers elle puis posa ses mains sur ses épaules, le regard intense et brillait d'une lueur déterminée.
« - Ne t'inquiète pas Winry, je vais te faire sortir d'ici avec Al'. Tiens bon, compris ?
- E-Ed'...
- Ne lâche pas ma main, d'accord ? Si je vois quelque chose, cache-toi derrière Al'. »
Les conseils du jeune garçon arrivaient à la détendre un peu. Ses joues rosissaient après qu'il lui ait prit sa main, de son bras artificiel qu'elle lui avait confectionnée ; un automail. Malgré son sale caractère de prétentieux, gamin, qui était naïf, ne prenait pas soin de ses bijoux qu'elle fabriquait et stupide, Winry appréciait son coté vaillant. A vrai dire, depuis qu'il lui avait sauvé la vie d'un fou furieux, qu'il avait risqué sa vie pour elle, la blonde avait longuement réfléchit sur lui. C'est vrai, Edward était quelqu'un de fidèle, attentionné envers elle et son frère, qui ne voulait que leurs bonheurs avant le sien.
Et il faisait tout son possible pour qu'ils soient à l'abri du danger. Le blond avait connu trop d'événements troublant, horrifiant et avait tellement souffert. Il était devenu un agent au service de l'État avec Alphonse. Bien qu'il était toujours avec elle, même de distance, quelque chose lui disait qu'il lui cachait des secrets. Sans doute pour ne pas l'inquiéter. Après tout, Edward était un homme... et un homme ne veut jamais rendre anxieux une femme. En tout cas, c'est ce qu'on lui avait dit.
Ses sentiments envers lui ont augmentés au fil du temps. Bien qu'ils ne s'entendaient comme chat et chien la plupart du temps, tous deux se tenaient énormément et ne voulaient se perdre. Et ça, Edward ne voulait l'admettre en face d'elle. Winry devenait une sublime femme, belle, ravissante et une dure à cuire si on revenait à elle avec un automail amoché ! Cette fille avait un sacré tempérament, mais c'est ce qui faisait son charme.
En commençant à fouiller dans une pièce, un vent froid s'échappa et fouetta de près le visage du blond, ce qui le fit grimacer. Des bruits le firent sursauter, tandis que la petite mécanicienne serra la veste rouge à capuche de son partenaire, tremblante. Sa peur s'avérait être un peu gênante après avoir vu que ce n'était que des souris et des rats qui s'échappaient de la cuisine. Alphonse soupira.
« - Ca m'a fait sursauté !
- On peut essayer de sortir par la fenêtre. Lui lança son frère en se tournant vers lui.
- Ouais, je vais voir si je peux l'ouvrir ! »
Pendant ce temps-là, le fullmetal porta son attention sur sa blonde. En la voyant si proche de lui, se cacher comme ça... et surtout, s'accrocher à lui tout court, le fit légèrement rougir. Il eut un peu de mal, néanmoins, Edward posa sa main sur les doux cheveux de sa compagne et lui chuchota des doux mots avant de lui adresser un sourire rassurant. Le blond renchérit :
« - Nous allons sortir, je te promet. Alors sois forte Winry.
- J-Je n'ai pas peur. Lui rétorqua t-elle, rouge d'embarras, en détournant son regard de lui. »
Ses yeux bleus brillaient. En même temps, comment ne pas lui résister ? Là, son ami d'enfance avait une attitude d'un homme fort et courageux, classe. Ce qui changeait son coté borné et capricieux...
Vexé, Edward fronça des sourcils et voulut jouer avec elle, le sourire vaurien.
« - Aaaaah oui ? Qui m'a serré juste à l'instant à cause de petites bêtes ?
- L-La ferme, ce n'est pas vrai !
- Vraimenttttttt?~ »
BOUM.
« - AILLEUH ! T'ES TARREE !
- Te fous pas de moi, imbécile ! Lui cria Winry, rouge pivoine, les épaules montantes et descendantes, provoquée à l'adrénaline et au stress. »
L'adolescente avait sortit depuis sa poche de sa jupe une clé pour le bricolage, qu'elle usait souvent pour réparer ou fabriquer des automails. Pour le frapper au crâne, comme elle avait l'habitude de lui faire dès qu'il était insupportable ou quand elle était énervée. Au final, les deux blonds se disputèrent.
« - Euh, pardon de vous dérangez, c'est aussi coincé. Je casse la fenêtre ? Les interrompit calmement Alphonse. »
L'outil élevé vers le haut et l'autre se cachant derrière son bras artificiel se statufièrent, fixant le pauvre garçon dans son armure. Ils se repositionnèrent correctement, redevenant matures – entre guillemet - .
« - Va s'y Al'. »
Alors que le plus jeune se mettait sur le coté, préparant à mettre un coup de poing contre la vitre en verre, il s'arrêta net en voyant un homme, soit-disant mort, avancer, les mains vers le bas et dire successivement sans s'arrêter des « oooh... ». Alphonse se mit à hurler de peur.
« - UN ZOMBIE AHHHHHHHHHH !!!! »
Rapidement, il quitta la cuisine, qui était dans le noir. Apeurés, les deux autres regardaient à travers la fenêtre et finirent par imiter Alphonse, en criant, se dirigeant vers le hall.
Dehors, l'homme s'arrêta et rit, en se tournant vers le garçon aux lunettes et à la femme noiraude.
« - Héhé, j'ai bien joué mon rôle ? Se vanta Jean.
- Ouais, à la perfection ! Lui confirmèrent les deux autres en souriant. »
Toujours devant les escaliers à l'entrée, Mustang avait toujours les bras croisés et paraissait ennuyé.
« - Sérieusement, quel jeu de gamins. Grommela t-il.
- Allons, faut savoir s'amuser un peu de temps en temps ! Lui baugea Hughes.
- Quand même... »
Alors qu'il fermait ses yeux, son lieutenant Riza s'investit dans le jeu.
« - Je fais donc la Dame Blanche ?
- Oui, c'est parfait ! J'ai apporté une robe blanche avec du sang dessus ! C'est ma merveilleuse femme qui me l'a fait pour l'occasion~ Leur confia Hughes, en s'agitant comme un ver-de-terre tout joyeux.
- Très bien. Ah et colonel... »
Le noiraud rouvrit ses yeux en amande et la regarda.
« - Oui ?
- Vous aurez peur aussi, si vous étiez à leur place.
- Pardon ??!!
- Il me semblait que vous aussi, l'autre fois, vous...
- Ca suffit lieutenant ! Rougit Mustang, complètement embarrassé par ce sujet qu'il souhaiterait oublier. Riza eut un petit sourire, amusée de le voir dans cet état. Après un soupir, il passa une main dans ses cheveux soyeux. Au fait, je me demandais..
- Oui ?
- Est-ce que vous seriez libre, ce soir ? »
La blonde au chignon et aux yeux marrons sourcilla. D'où venait cette invitation soudaine ? Bien qu'elle était son bras droit, qu'elle a toujours été à ses cotés avec Hughes lors de la guerre, tous deux se tenaient énormément et rien n'avait changé depuis tout ce temps. Il était grand temps de tourner la page.
Avant que les choses ne bougent encore plus, notamment avec les Homonculus.
Riza Hawkeye prit une petite minute pour y réfléchir. C'était surprenant et inattendu. Et ce n'était pas pour lui déplaire...
« - En effet, je suis disponible.
- Ca vous dirais, que je vous invite dans un restaurant ? S'enquit-il. »
On aurait dit un rendez-vous galant et romantique.
« - Avec plaisir. Lui sourit-elle.
- Ooh ? Ca y est, ça bouge ? Les taquina Hughes, qui donna un coup de coude à son meilleur ami, le sourire mesquin.
- Je ne vois pas de quoi tu parles, et cesse de faire ça ! Lui gronda le colonel, qui repoussa l'homme marié. »
Les adultes eux, prenaient beaucoup de plaisir à faire peur aux adolescents. Armstrong, torse nu, toujours aussi étincelant et impressionnant bloquait la porte d'entrée. Sa splendide moustache frémissait.
« - Oh hum ! J'espère que ton plan fonctionnera mon ami ! S'adressa t-il d'une voix forte à Hughes qui lui sourit, le regard sérieux et certain. Ses lunettes brillaient.
- Bien sur. Ils doivent plus s'accepter... »
Par là, il parlait de mettre Edward et Winry ensemble. Après tout, il avait eu une discussion avec la blonde, qui lui avait parlé de son ami d'enfance avec une certaine euphorie et inquiétude. Il voulait simplement leur donner un coup de pouce en ce jour festif.
D'ailleurs, les mineurs ne cessaient d'hurler depuis l'intérieur du manoir abandonné. Dans une salle d'hôte, ils avaient vu la Dame Blanche interprété par Riza, qui a été éblouit par quelques hommes qui avaient ramenés des effets pour que ça rende bien réel. Après plus tard, une pièce abandonnée remplie d'araignées...
« - J'en peux pluuuuuus ! Chouina Winry.
- Cette maison est vraiment abandonnée ? Paniqua Alphonse. Ca fait trop de choses ! Et déjà un fantôme et..
- Les fantômes n'existent pas Al' ! Dis pas de connerie car-... »
Edward ne put terminer sa phrase qu'il aperçut au loin, depuis la fenêtre, un corps pendu. Qui était en réalité, un mannequin. Le blond hurla, et commença à faire sa prière, en se mettant à genoux sur le sol.
« - Oooooh Dieu, libérez-nous, on n'a rien fait de mal !!!!! Fantômes, ne nous attaquez pas !!!!!
- S-Sérieusement, arrête Ed', ce n'est pas le moment de... faire ça... »
A bout, Winry pleura et s'enroula de ses bras. Cette vue ne plut par au garçon, qui se leva rapidement pour la prendre dans ses bras et la berça doucement, sous la stupeur de son frère qui au fond, les shippaient.
« - Ne pleure pas Winry...
- O-On va mourir..
- Shht... non, on va survivre. Ecoute, on va utiliser l'alchimie. On va faire ça et fuir, ok ?
- Ed'... je veux que tu saches... »
Intrigué, le fullmetal la fixa attentivement. La blonde releva sa tête, ses yeux bleus déshabillaient du regard Edward, qui se mit à rougir. Bon sang, ce qu'elle était drôlement mignonne. Ses lèvres se mirent à bouger, et étant dans sa transe, il avait mal entendu.
« - Tu comptes énormément pour moi... »
Elle était rouge d'embarras. Edward cligna des yeux.
« - Euh, je n'ai pas écouté, tu disais quoi ? »
Il avait fait la sourde oreille ?! Soudain, la porte s'ouvrit – ou disons, a été cassée – avec la magnifique entrée de Armstrong, suivit des autres Hommes de l'État, tous souriant. Eux, avaient beaucoup aimés cette fête Halloween, surtout à faire peur ! Hughes applaudit avec un grand sourire.
« - C'était touchant ! Bravo !
- Hein ????? Vous avez tous planifié !? S'écrièrent en choeur les adolescents, ce qui fit rire Hughes, les mains sur ses hanches.
- Ah oui, et on s'est tous bien marrés ! Hein les gars ? »
Tous opinèrent. Edward râla tandis que Alphonse soupira, exaspéré et Winry était rouge de honte. C'est vrai quoi, c'était elle qui avait eu le plus peur jusqu'à maintenant... Et en plus, on avait entendu sa confession sauf le concerné. Alors qu'il voulut le savoir, la mécanicienne frémit, ressortit sa clé et le frappa avec, en l'engueulant, le traitant d'imbécile et d'idiot.
On peut dire, que c'était un Halloween mémorable !
Tout en marchant dans la ville, sur le chemin du retour, Edward dévisagea l'homme qui lui avait fait subir toute ces horreurs.
« - Croyez-moi, ce n'était pas cool...
- Oh, allons Edward, avoue, c'était marrant non ? On le refera l'année prochaine !
- Jamais de la vie !! Plutôt crever !
- Oui, ce n'était pas du tout drôle ! Rajouta Winry en faisant une moue. »
Hughes rit de bon coeur avec les autres. Même Mustang avait souri. Quoique, finalement, ce n'était pas si horrible que ça... Surtout avec eux. C'était sûr, ils recommenceront.
**
Devant la tombe de son meilleur ami, un bouquet de fleurs en mains, le colonel avait les yeux dans le vague, comme s'il se remémorait du passé. A coté de lui, Riza, les cheveux détachés. Elle portait des vêtements décontractés, comme lui. Sur l'herbe, il y avait déjà des fleurs, sans doute déposés par sa femme dorénavant veuve et un autre, sans doute de sa petite fille. Doucement, Mustang déposa son paquet aussi, accroupit, il posa une main sur la pierre où était souscrit le nom de Hughes.
« - Comme promis, aujourd'hui, on va aller recommencer le protocole. Dommage que tu ne sois pas avec nous... »
Lentement, en froissant des feuilles mortes sous lui, il se redressa. Un vent doux souffla sur les deux adultes qui se regardèrent en souriant, en quittant ensemble le cimetière.
Halloween sera encore plus horrible pour les adolescents, cette fois.
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Et pour finir en beauté...
Lui. Seulement; lui. x'D
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