Chapitre 1
17 mai 2017,
La sonnerie annonça la fin des cours et tous les adolescents se précipitèrent vers l'extérieur.
— Raise!!!! hurla une jeune fille.
La Raise en question était une jeune fille de bientôt seize ans. Oui, bientôt, car c'était le lendemain. Elle avait de longs cheveux roux et de grands yeux verts et vifs.
Elle accouru vers sa meilleure amie, celle-ci ayant les cheveux châtains et les yeux bruns. Toutes les deux n'avaient pas l'air de parfaits mannequins, mais elles étaient très belles. Raise était fine et mesurait un mètre soixante-dix, tandis que l'autre était plus grande, mais un peu moins mince. Cette dernière portait des lunettes qui lui donnaient un certain charme.
— J'arrive Larra! s'exclama Raise.
Les deux filles allaient sortir lorsqu'on les interpella:
— Raise Steven, Larra Lawson!!!
Une femme plutôt grande, surtout avec ses talons vertigineux s'avançait vers elles. Mme Véronique ou pour elles : "Bitchronique".
— Où pensiez-vous allez, mesdemoiselles?!
— Chez nous, répondit insolemment Larra.
— Aviez-vous oubliez que vous aviez une retenue?
— Pour avoir tousser en classe... marmonna Raise.
Elle tendit à la professeure un billet signé par sa mère, disant que c'était totalement ridicule et qu'elle n'acceptait pas que sa fille fasse cette retenue.
Raise était bonne élève. Elle n'était pas l'élève modèle et calme qui ne parlait jamais, mais elle ne dérangeait pas.
Larra, quant à elle, détestait Bitchronique. C'était même elle qui avait trouvé le surnom. Mais habituellement, elle était comme Raise.
— Mon père va vous appeler, dit la jeune fille.
M. Lawson était un homme d'affaire très riche et très influant dans la petite ville.
Bitchronique eut un mouvement de panique et les laissa partir.
— Bien joué Lar'!
— Bon! Cinéma Rai'?! Parce que je voudrais bien voir des zombies se faire éclater la gueule par un beau mec!
— Sérieusement là?
— Nan, en fait, c'est juste pour le beau mec!
Raise soupira.
— D'accord...
C'est ainsi qu'elles se retrouvèrent au cinéma devant un super film de zombies (avec un beau mec), à manger du popcorn.
Lorsque le film fut fini, elles retournèrent chacune chez elle, sous les commentaires incessants de Larra.
Raise poussa un soupire de soulagement en voyant enfin son lit.
— Mon amour, mon âme... mon tendre lit.
Elle se coucha et s'endormit rapidement, savourant le silence.
Un grand bâtiment moderne et luxueux.
Elle fut projeté à l'intérieur.
Des corps, endormis ou bien pire. Puis, un immense coffre fort, vide. Traversant les salles pour s'en approcher, elle se rendit compte qu'elle était dans un laboratoire scientifique et que le coffre fort était en réalité une cellule.
À l'intérieur, dans un coin, une petite fille, roulée en boule, qui pleure.
— Je suis un monstre, un monstre, un monstre... gémissait-elle.
Raise fut projeté dans un autre rêve.
Une immense étendue désertique et des cadavres, des piles interminables de cadavres. Et elle, sur un rocher à observer la scène sous elle. Elle ressent un profond soulagement, de la joie aussi, mais il reste tout de même une pointe d'inquiétude: ils ont gagné cette bataille, pas la guerre.
Raise se réveilla en sursaut. Elle tremblait, à la limite des convulsions. Elle entendait encore les sanglots de la petite fille résonner dans sa tête.
La jeune femme regarda l'heure; deux heures du matin. Elle s'était couché à vingt-trois heures cinquante-cinq. Deux heures, elle avait dormis deux heures.
«Un cauchemar! Beau cadeau d'anniversaire! Bonne fête, Raise!» pensa-t-elle, ironique.
Elle se leva et alla prendre un verre d'eau. Elle alla ensuite aux toilettes avant de retourner se coucher.
•••
Raise se réveilla tard. Son cauchemar de la nuit l'ayant vidée de ses forces.
— Raise! Ma chérie! Il y a une surprise pour toi en bas! l'appela sa mère.
Elle descendit sans grand enthousiasme, jusqu'à ce qu'elle aperçoive son père, dans le salon.
La jeune fille se rua sur lui et le serra dans ses bras.
Son père travaillait loin et ne revenait qu'une seule fois tous les deux mois. Et c'était le jour de son anniversaire qu'il revenait!
— Raise Steven! Ma petite chérie! Seize ans! Je ne pouvais tout de même pas manquer ça! Ça n'arrive qu'une fois dans une vie!
— Comme tous les autres anniversaires, papa! dit-elle, la tête enfouit dans son torse.
C'était un homme plutôt grand, avec une grosse barbe et des cheveux roux et hirsutes. Il était assez baraqué, ce que Larra avait trouvé très impressionnant au début, et portait de fantastique lunettes qui brisaient l'image de guerrier Viking qu'il renvoyait. Il avait les mêmes yeux que sa fille.
— Et moi, dans tout ça?! s'exclama Éllianne, la mère de la jeune fêté.
Éllianne Steven, femme de Luke Steven, était fine et petite. L'inverse totale de son mari! Elle avait de long cheveux blonds, ondulés, et des yeux d'un doux marron. Elle était française et avait apparemment rencontré Luke lors d'une fête où un ami commun les avait convié. C'était ce qu'ils voulaient bien dirent, mais Raise avait lut le journal intime de sa mère. Elle savait donc qu'ils s'étaient rencontrés lors d'un spectacle de GOROD, un groupe de métal que la jeune fille appréciait.
Raise fit signe à sa mère de les rejoindre et ils firent donc une «boule d'amour».
— Et si on allait manger ces délicieuses crêpes que ma tendre épouse a si gentiment préparé? dit Luke.
Et dire que son père était un métaleux. De quoi briser les croyances populaires!
Ils déjeunèrent donc et Raise reçut un magnifique pendentif en forme de «R» de la part de ses parents.
•••
Le lendemain, après une nuit de sommeil de nouveau troublé par le même cauchemar, la jeune femme rejoignit Larra.
— Pourquoi faut-il que les week-ends ne durent que deux jours?! On est déjà dimanche, c'est nul! En plus, lundi on commence avec deux heures de Bitchroniquitude totalement emmerdante! débitait la jeune femme avec un tel sérieux qu'on aurait dit que c'était un vrai fléau.
— C'est nul les lundi, je te l'accorde.
Mais Raise ne l'écoutait qu'à moitié, préoccupée par son rêve.
Larra soupira.
— Bon, c'est quoi le problème? T'as rencontré un gars et tu doutes de tes chances?
— C'est pas ça... le soir de mon anniversaire, après le cinéma, j'ai fait un rêve. Un cauchemar que j'ai refait hier. Identique dans les moindre détails.
— Oh! C'est peut-être prémonitoire! Tu es une voyante! Tu peux lire mon avenir?!
— Larra!... ce n'est pas prémonitoire!
La jeune femme grimaça.
— ...Du moins, j'espère...
— Il se passait quoi?! On mourrait tous, tué par des zombies?!
Raise soupira — l'addiction aux zombies de sa meilleure amie devrait être traité — et raconta tout à Larra.
— Oh... d'accord... pauvre petite fille. Et c'est quoi cette guerre, d'après toi?
— J'en sais rien La'... j'en sais foutrement rien...
— Et bien... joyeux anniversaire, Raise! s'exclama-t-elle ironiquement.
•••
Lorsque Raise rentra chez elle, ce soir là, elle n'avait pas envie de dormir. Ou plutôt, elle n'avait pas envie de refaire ce rêve.
Mais lorsqu'elle s'endormit, trop épuisé pour lutter, son vœu ne fut pas exaucé.
•••
Le jeune homme fut parcourut d'un frisson intense. Il était assis en tailleur à méditer, mais l'étrange sensation lui fit ouvrir les yeux.
Sa nature de Devin mêlé à celle de Jaugeur l'avaient poussé à découvrir une puissance hors du commun. Il sortit en vitesse de sa chambre et courut voir un général.
— Une puissance énorme!!! Un Éveillé! Il me faut un Dépisteur!!!
— Il vient tout juste de s'Éveiller? demanda le général.
— Il est en phase d'Éveille.
— Je vais chercher un Dépisteur.
•••
— Chef! s'exclama un jeune homme.
Bien qu'il n'ait qu'un and de plus que la personne l'ayant interpellé, tous le respectaient infiniment.
— Oui?
— Elle s'est Éveillé!
Le jeune homme semblait subjugué.
— Et elle est horriblement puissante!
Elle s'était Éveillé... enfin.
_____
Hey!!!
C'est normal si vous comprenez rien à la fin avec mes affaires d'Éveillé, de Dépisteur et tout le tralala! (Mis à part ceux d'entre vous à qui j'ai créé des personnages.)
Pas trop pire comme premier chapitre?
Quel est le bon clan? Le premier où le deuxième?
Je vous laisse dans ce suspense! 😈😈😈
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