SuA & Siyeon - Paris
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Relation : Siyeon x SuA x Lectrice
Catégorie(s) : Smut
Tags : plan à 3, Siyeon dom, SuA sub, lectrice switch, thigh riding, sexe oral/cunnilingus, fingering
Nombre de mots : 4777
Résumé : Lorsque la lectrice décide d'aller se défouler dans un bar le lendemain du concert de Dreamcatcher, elle ne s'attendait pas à y rencontrer ses idoles...
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Mon corps se mouvait au rythme de la musique qui me permettait de m'évader. La veille au soir, j'avais assisté à un concert. Alors, je tentais de m'échapper de cette sensation de tristesse désagréable qui s'en suivait. Je venais souvent dans ce bar queer le samedi mais j'avais décalé ce rendez-vous hebdomadaire au vendredi pour me libérer. Pour cette raison, mon groupe d'amis n'a pas pu m'accompagner boire dans les rues parisiennes. À la place, j'étais toute seule. Aujourd'hui, plus que jamais, j'avais la volonté de satisfaire le vide à l'intérieur de moi en tentant de rentrer avec quelqu'un.
Évidemment, je cherchais une fille, et je savais que j'étais au bon endroit pour attirer ce genre de regards. Je lâchais prise sans faire attention à ce qui m'entourait. Plusieurs personnes étaient venues se coller à moi mais sans réellement attirer mon attention. Je n'avais, jusque là, pas vraiment fait attention ni aux poitrines collées à mon dos, ni aux mains déposées sur mes hanches. Je dansais, changeais de partenaire, en ne prenant que rarement des pauses.
Le fameux concert qui m'avait vidée de mon énergie était celui que mon groupe favori, Dreamcatcher, avait organisé dans la capitale française la veille, le jeudi 24 novembre. Voir les sept membres en vrai m'avait follement enthousiasmée mais la redescente de cette euphorie était dure, et je buvais pour l'oublier.
Perdue dans mes pensées des images de la veille, je ne portais que peu d'attention à la nouvelle personne qui s'était collée à moi. J'attirais les regards, je le savais. Entre les images étourdies fictives et mon réel environnement, j'eus du mal à me rendre compte que Siyeon qui dansait contre moi n'était pas une illusion. J'étais une fan de ce groupe depuis longtemps et je ne pouvais pas me tromper : elles n'étaient pas encore reparties et Siyeon était là, contre moi. La chanteuse principale n'avait pas décidé de rester avec les autres membres dans leur hôtel parisien et avait plutôt opté pour une sortie dans un bar queer. Savait-elle, sans compréhension de la langue, où elle se situait ?
Ma tête tournait déjà, et voir mon idole attirée par moi sans qu'elle ne sache que je la connaisse me semblait trop fictif. Mais c'était réel. J'avais passé des heures à la regarder à travers un écran et, après avoir assisté à son concert qui marquait la fin de son voyage en Europe, ses mains dirigeaient mes hanches sur la piste de danse d'un bar. Je soupirai, frisonnai, me collai encore plus à elle comme pour me certifier de la véracité de cet événement improbable.
Siyeon était un peu plus grande que moi, sa tête se logea facilement au dessus de mon épaule, jusqu'à ce que son nez vienne se frotter à mon cou. Je n'avais jamais été excitée aussi vite que ça. Et j'étais audacieuse. Je n'étais pas sobre et cela me poussait à agir car je ne voulais pas rater l'occasion. Toutefois, je devais modérer mes actions : si elle savait que j'étais fan de son groupe, elle pourrait refuser de flirter avec moi. Alors, je décidai finalement de diriger mon visage vers le sien. Sa tête baissée ne me permettait pas grand chose mais j'effleurai sa tempe avec ma joue. Son regard se releva alors, consciente que j'avais enfin fait un geste vers elle. Ses yeux étaient d'une beauté incroyable. Les caméras ne rendaient pas leur réelle magnificence. La voir d'aussi près me donna de nouveaux frissons. Mais l'éclat de son regard m'était cependant inédit : pas de joie, pas d'amusement. J'avais déjà vu cette nuance de noirceur dans ceux des personnes qui ne pensaient qu'à la luxure.
Mes pensées furent vite confirmées par le trajet des mains de Siyeon : elles glissèrent plus bas, sur mes cuisses, pour remonter entre elles. Elle continuait à me regarder sans un mot. Le souffle de mon soupir atteint directement ses oreilles. Au milieu de la foule, ses actes étaient presque invisibles ; elle ne se gênait donc pas.
J'étais sur le point de l'embrasser. Ses lèvres entrouvertes appelaient les miennes silencieusement. J'hésitais. Avais-je le droit ? Avais-je la légitimité ? Mais je chassais ses questions : ces problématiques rationnelles arrivaient trop tard et n'avaient plus leur place au cœur de mon esprit. Finalement, ce fut Siyeon qui vint plaquer sa bouche sur la mienne. Notre proximité permit à son parfum de me venir et de compléter le portrait que je m'étais faite de la chanteuse.
Rapidement, sa langue accéda à la mienne et conclut mon étourdissement. Je la goûtais. C'était des choses que je n'aurais jamais pu imaginer de moi-même. Ses doigts jouaient doucement avec l'intérieur de mes cuisses et m'encourageaient à approfondir le baiser.
Je voulais l'appeler, prononcer son nom. Mais je ne pouvais pas. C'était frustrant mais cela ne valait rien à côté du bonheur que je vivais actuellement. Moi aussi, je voulais la toucher. Mais j'étais dos à elle et ne pouvais pas l'atteindre. Faute d'air, sa bouche lâcha la mienne et vint se déposer sur mes épaules dénudées. Une certaine douceur accompagnait ses baisers et je la laissais complètement agir comme elle le désirait.
Puis, pour la première fois, elle parla :
« Do you want to come with me ? »
Elle avait parlé en anglais, à travers le fort volume de la musique, avec une trace de son accent coréen discernable. Malgré ça, je comprenais ce qu'elle venait de me demander : "tu veux venir avec moi ?"
Bien sûr que je voulais. Je n'hésiterais pas à lui donner mon accord. Mais avant même que je puisse répondre, son index releva mon menton et elle reprit :
« But... »
"Mais" ? Qu'est-ce qu'elle pouvait bien rajouter ? Qu'on aurait peut-être du mal à communiquer ? On pourrait en faire abstraction si on trouvait d'autres moyens d'exprimer les choses. Rien ne ferait obstacle au désir qu'elle venait de construire en moi.
« I have a friend with me. »
(J'ai une amie avec moi.)
Siyeon n'était pas venue seule ? Alors qui d'autre ? Une autre membre ? Une personne extérieure ? Cela signifiait-il que nous serions trois ? Ne serait-ce pas encombrant ? Déjà, avec la barrière de la langue, un rapport s'annonçait complexe. Mais... À trois ? Et, encore une fois, qui d'autre ?
Je ne lui avais toujours pas adressé la parole depuis le début. Même si je n'étais pas parfaitement décidée, je voulais lui répondre, lui indiquer au moins ma compréhension :
« Yes. I want to. »
(Oui. Je le veux.)
Elle sourit près de mon oreille. Au pire des cas, je pouvais toujours refuser plus tard, je lui faisais suffisamment confiance pour imaginer qu'elle ne me forcerait à rien, même si elle pouvait actuellement me trouver naïve puisque je n'étais pas supposée la connaître. Siyeon tenta alors de me rassurer :
« I will show you. »
(Je vais te montrer.)
Ses mains posées sur ses cuisses retournèrent sur mes hanches et elle guida mes pas jusqu'à une autre extrémité du petit bar. Sa voix traversa la musique et elle appela son "amie" dont j'ignorais pour le moment l'identité :
« 수아언니 ! »
(SuA-unnie !)
Elle s'était adressée à une autre jeune femme en coréen mais son nom me frappa tout de même. SuA. C'était donc la fameuse "amie" qui était venue avec elle. Et, en effet, je la vis apparaître. Ses longs cheveux noirs, son sourire infini, ses lèvres rouges, sa petite taille, sa tenue sexy. Tout y était, tout était elle. Je n'avais pas simplement attirée Siyeon, mais j'avais aussi amené SuA près de moi sans le savoir.
Elle me jaugea de son regard en se mordant la lèvre, les bras de la chanteuse toujours autour de moi. Je me sentais étonnamment en sécurité lorsqu'elle m'entourait ainsi. La danseuse hocha la tête, comme si j'étais un produit qu'elle validait. Peut-être n'étais-je qu'une sorte de trophée ou d'objet pour elles, mais je n'en avais rien à faire. Peut-être faisaient-elles une collection de filles pendant leur voyage, mais je n'en avais rien à faire. J'en étais arrivée jusque là et je ne voulais pas laisser l'occasion m'échapper.
La femme derrière moi ajouta à voix haute, en coréen à nouveau :
« 이 여자는 프랑스 사람이에요. »
(i yeoja-neun peurang-seu saram-ieyo.)
Cette phrase-ci, je ne la compris pas mais ne me posais pas trop de questions. Puis, sa voix s'adoucit et elle posa dans le creux de mon oreille :
« Is that okay ?
(Ça te va ?)
- Yes ! »
(Oui !)
Je n'hésitai pas plus. Bien sûr que cela me convenait. Je n'aurais pas pu rêver mieux, et me surpris même à croire un instant que tout n'était qu'une illusion, voire une hallucination. Peut-être mes souvenirs du concert m'étaient trop montés à la tête. Mais non, si j'avais encore la capacité d'autant raisonner, c'était que je ne rêvais pas. Et tout était trop réel. Les lèvres de Siyeon dans mon cou vinrent me rappeler tout ça : rien n'était fictif. Siyeon et SuA du groupe Dreamcatcher me désiraient.
Dans la position où j'étais, je ne m'étais familiarisée qu'avec la plus jeune, et, son aînée, ne savant rien de moi à part mon apparence, devait sûrement avoir envie de me découvrir. Puis, comme imaginé, celle-ci s'approcha de moi et glissa une main dans le bas de mon dos toujours collé à Siyeon pour m'attirer vers elle et prit sauvagement possession de mes lèvres. Un gémissement de surprise vint se loger dans sa bouche quand nos langues se rencontrèrent. Je découvrais une nouvelle personne, un nouveau goût. Elle était bien plus brusque que sa membre mais j'appréciais leur manières de faire.
Après s'être écartée, SuA s'exprima en anglais, avec un accent propre à sa langue que je lui connaissais à travers ses nombreuses tentatives infructueuses au cours des années :
« Perfect ! »
(Parfait !)
Je reconnaissais aussi son énergie unique qui me rappelait que c'était bien de deux idols que j'étais entourée.
SuA se dirigea rapidement vers la sortie du bar tandis que la plus jeune restait près de moi. Elle s'était décollée de mon corps mais avait laissé une de ses paumes au dessus de mes fesses pour guider mes pas. Le froid de l'extérieur m'arracha un frisson. Je fus contente d'être venue à pied en voyant la plus petite entrer dans une voiture. Un conducteur était déjà présent et je devinai que c'était un membre de leur staff qui les conduisait. Je fus cependant très surprise lorsqu'il ne fit aucune remarque, et se contenta de leur jeter un œil néanmoins assez froid.
À l'arrière, j'étais encore près de la chanteuse principale alors que la deuxième était montée à l'avant du véhicule.
« He'll drive us to our hotel, » m'indiqua Siyeon.
(Il nous conduira à notre hôtel.)
Pendant le trajet, je laissais mes yeux fixer l'extérieur. Je ne voulais pas affronter la gêne de regarder leur chauffeur, ni quoi que ce soit d'autre. Alors, d'un regard absent, je me tournai vers la fenêtre. Des décorations de Noël étaient déjà installées dans Paris mais je n'y prêtais pas attention à cet instant.
Je ne sais pas combien de temps dura le trajet mais je me retrouvai bien vite dans la chambre qu'elles partageaient en France.
Les rideaux tirés, la lumière allumée, je me retrouvais pour la première fois en face de Siyeon : je découvrais alors le costume qu'elle portait et qui lui allait si bien, avec ses cheveux noirs qui tombaient sur ses épaules.
Même si je les connaissais à travers leurs activités en tant qu'artistes, il faillait admettre que je les découvrais complètement différemment ce soir-là. Quand Siyeon revint vers moi pour initier un nouveau baiser, je ne reconnus rien de la chanteuse de Dreamcatcher. Peut-être le seul point commun était le regard sombre qu'elle portait de temps en temps sur scène. Mais tout était nouveau.
En lâchant mes lèvres, elle s'enquit :
« Is that still ok for you ? »
(Ça te convient toujours ?)
Je hochai la tête, entièrement décidée, mais aussi rassurée par ses questions. J'étais prête à partager ce moment avec elles deux. Satisfaite, elle sourit tendrement avant de poser ses mains sur mes épaules, les faisant descendre dans mon dos.
« 언니, 이리와, » continua Siyeon.
(unnie, iriwa)
Je ne comprenais qu'à peine leurs échanges, seulement instinctivement grâce à ma familiarisation auprès de le langue. De toute façon, la signification de son injonction était claire : après ses mots, la danseuse pleine d'énergie se colla à moi par derrière et embrassa brutalement ma nuque et mon cou. Sa cadette, elle, reprit possession de ma bouche. Sentir deux personnes différentes sur moi de cette manière était bien plus agréable que ce que je pouvais imaginer.
Rapidement, SuA derrière moi me débarrassa de la fermeture éclair de ma robe tandis que je sentis que son amie retirait la veste de son costume. Entourée ainsi, je ne savais pas quoi faire de mes mains. J'étais largement habituée à des coups d'un soir ou plus généralement à avoir des rapports sexuels, toutefois la situation était doublement inédite : elles étaient deux, et j'étais leur fan. SuA lâcha ma nuque un instant pour tirer ma robe vers le bas, et je dus l'aider pour m'exempter du tissu serré.
D'un autre côté, je trouvai finalement une occupation à mes mains : je les avançai vers la chemise de celle qui était devant moi pour l'aider à se déshabiller. Elle défit elle-même son pantalon et ses chaussures rapidement, me laissant le temps de me retourner pour embrasser son aînée. Ses brusques gestes m'avaient déjà manquée. J'accompagnais ses mouvements pour lui ôter sa propre robe. Quand j'oubliai presque la présence de Siyeon derrière, elle revint près de moi pour enlever mon soutien-gorge. Un large sourire apparut sur les lèvres de SuA devant moi, avant qu'elle ne me tire vers le lit, et ne les dépose sur mes seins. Au passage, je donnai des coups à mes talons pour retirer mes chaussures. En me voyant agir, elle m'imita et on était alors toutes uniquement en sous-vêtements.
SuA déposa à nouveau ses lèvres autour de l'un de mes tétons, à genoux sur les draps blancs. J'étais dans la même position, juste en face, et aperçus Siyeon nous rejoindre entre deux petits gémissements. Cette dernière se plaça dans le dos de son amie et m'embrassa au dessus de son épaule. Les soupirs fondés par la langue de la danseuse sur mes seins s'étouffaient dans la bouche de sa cadette. Je me sentais tellement submergée que je n'agissais même pas. Mais je voulais tout de même en profiter et posai mes mains sur le corps de SuA. Je découvrais sa poitrine, massait ses seins qui allaient parfaitement à mes mains.
Finalement, la chanteuse se leva et son aînée la regarda. La plus grande se déshabilla complètement, enlevant ses sous-vêtements sous nos regards. Avec un sourire que je tentais de cacher, je profitais de ce spectacle. Puis, elle prit ma main et m'attira sur le bord du lit. Elle s'assit là, les jambes dans le vide. Ses mains désormais sur mes hanches accompagnaient mes gestes, qu'elle décidait complètement. Siyeon m'installa donc sur l'une de ses cuisses pour que je la chevauche. J'étais dos à elle et pus apercevoir la danseuse qui se rapprochait de nous.
Celle sur qui j'étais assise enroula ses doigts autour de l'élastique de ma culotte pour me faire signe de m'en débarrasser. Je me relevai un instant pour lui obéir avant d'entourer à nouveau sa jambe avec les miennes. Elle déposa un baiser sur mon omoplate avant de me faire comprendre ce que je devais faire ici : ses mains sur mes hanches encore, elle faisait des allers-retours sur sa peau contre mon entrejambe. Elle faisait directement contact avec mon clitoris et j'étais déjà suffisamment humide pour que cela glisse correctement. SuA nous regarda un instant et sembla satisfaite mais se mit juste devant moi, entièrement dénudée. Quand je commençais à être très stimulée par les frottements contre la cuisse de Siyeon, la danseuse remarqua que mes mains avaient agrippé les draps blancs. Après avoir réfléchi un instant, elle attrapa mes poignets et dit d'un anglais approximatif :
« Touch me. »
(Touche-moi.)
De moins en moins lucide, je réfléchis difficilement à ce que je pouvais faire en étant ainsi stimulée. Finalement, je me libérai de ses mains pour la tirer juste devant moi. Debout, presque contre le lit, SuA était désormais maintenue par la force de mes bras sur ses hanches. Mes gémissements furent complètement étouffés lorsque je posai ma bouche à l'intérieur de sa cuisse. À cause des mouvements de mon corps sur la cuisse de Siyeon, mes gestes étaient très imprécis lorsque je m'efforçais à satisfaire SuA. Mon propre plaisir m'empêchait de me focaliser sur celui de la danseuse. Malgré tout, j'utilisais de mon mieux ma langue sur ses lèvres, tandis que Siyeon avait libéré l'une de ses mains de ma taille pour jouer avec ma poitrine. SuA semblait être le type de filles qui exprimait facilement son plaisir et qui était plutôt bruyante. Et, effectivement, très vite, de forts soupirs quittaient sa bouche entrouverte.
« I love it ! » prononça-t-elle difficilement.
(J'adore !)
Son énergie unique m'impressionnait autant qu'elle m'amusait et je ne pus retenir un léger gloussement entre ses jambes. Je glissai mes paumes jusqu'à ses fesses pour la rapprocher de moi. Je profitai d'ailleurs de cette position pour les masser, alors que Siyeon jouait toujours avec mes tétons endurcis sous ses doigts.
La cuisse de la chanteuse était trempée tandis que j'approchai de plus en plus de l'orgasme. Ma bouche sur SuA travaillait beaucoup moins bien, tant j'étais concentrée sur mes sensations et mon manque de lucidité. Je finis par abandonner les mouvements de ma langue, agrippant à nouveau les draps. Je mordis ma lèvre pour dissimuler mes gémissements alors que mon corps se tortillait sur Siyeon. Mes jambes tremblaient quand ses dents vinrent mordiller mon lobe avant de murmurer :
« You're doing such a good job, angel. »
(Tu fais vraiment du bon travail, ange.)
À ces mots, je me permis de me libérer mon corps et il fut pris de tressaillements quand l'orgasme me traversa. SuA, en face de moi, ne semblait même pas m'en vouloir d'avoir arrêté de la toucher et m'observait avec un grand sourire. Elle se baissa même pour cueillir mes lèvres. Sa langue caressait lentement la mienne qui devait avoir son goût. Elle ne s'arrêta que lorsque j'avais repris le contrôle de ma respiration et de mon corps.
Siyeon posait de tendres baisers sur mon épaule jusque dans mon cou. Son aînée quitta ma bouche pour lentement trouver la sienne. Puis, SuA s'approcha de mon oreille pour y déposer :
« I need it too. »
(J'en ai besoin aussi.)
Ensuite, elle rejoint le lit pour s'y allonger, et je me levai en manquant de tomber ; mais, Siyeon, bienveillante, me tenait avec une once d'amusement.
« You may have upset her, » chuchota-t-elle en tapotant mes fesses pour m'envoyer m'occuper de son amie.
(Tu l'as peut-être vexée.)
Je rejoins SuA, attrapant sa cheville pour y placer un baiser. Je caressais toute la surface de son pied à son genou, avant de remonter pour reprendre ce que j'avais commencé plus tôt. Son goût me remplit rapidement, et je profitais du départ de mon étourdissement pour lui donner le plus grand plaisir possible. Pendant que la danseuse soupirait, Siyeon la rejoint et sa glissa sous elle, en la soulevant un instant. La plus jeune s'allongea sous elle pour que SuA ait ses jambes entre celles de sa cadette et sa tête sur la poitrine de Siyeon. Ainsi, la chanteuse pouvait entourer et soutenir physiquement son amie alors que je repris ma dégustation.
Très vite, la main de SuA se perdit dans mes cheveux et me poussait plus proche encore. Je l'entendais exprimer son plaisir bruyamment tandis qu'elle ne pouvait retenir l'animation de ses hanches au rythme de ma langue. J'étais secrètement fière de toute l'expérience accumulée avec toutes les filles que j'avais rencontré jusque-là. Contente d'avoir bien communiqué avec d'anciennes d'aventures pour proposer le meilleur de moi-même à celles que je voulais absolument satisfaire, même si la barrière de la langue limitait une transmission verbale de nos sensations. Malgré ça, son corps parlait pour elle. Sa main dans mes cheveux, ses hanches, ses soupirs et gémissements. Je la comprenais.
Ensuite, après quelques petites minutes, je compris aussi quand son dos s'arqua et qu'elle cria une ultime fois. Je ralentis le travail de ma bouche jusqu'à son arrêt complet en tentant de profiter au maximum de sa saveur. En relevant ma tête, je vis Siyeon la regarder avec des yeux bienveillants. Elle caressait doucement les cheveux de SuA en plaçant ses lèvres sur son front suant.
En attendant une réaction de leur part, je reposai mon menton sur la peau douce et claire de la cuisse de la plus petite, en passant doucement mon pouce sur ses lèvres trempées. Elle frémissait, étant encore très sensible. Puis, je l'entendis parler en coréen sans que je sois capable de comprendre leur dialogue. Elles discutaient un instant rapidement, avant que SuA se sépare de Siyeon et que cette dernière ne dise, amusée :
« For me too. »
(Pour moi aussi.)
Elle appuya son dos sur la tête de lit en se reculant un peu et je m'approchai aussi. Toutefois, quand je m'imaginais commencer ce qu'elle m'avait demander, elle posa un index sous mon menton.
« Kiss me first. »
(Embrasse-moi d'abord.)
J'appuyai mes mains sur les draps pour relever mon corps et atteindre sa bouche. Sa main effleura ma joue pour se caler sur ma nuque. Siyeon m'attirait à elle et invita ma langue à danser avec la sienne. Par manque d'air, on brisa le baiser puis on s'aperçut de la proximité de SuA : elle aussi voulait partager ces contacts. Mes lèvres se plaquèrent aux siennes brusquement tant elle m'avait manquée. Elle ricana dans ma bouche tandis que ma main caressa son dos nu. Elle ne lâcha mes lèvres que pour prendre possession de celles de Siyeon. Les voir ainsi en train de s'embrasser, si proches de moi, m'excitait énormément. Je m'imaginais presque me toucher mais la pensée disparut quand la chanteuse attira aveuglément ma tête contre sa poitrine.
Naturellement, je coinçai l'un de ses tétons dans ma bouche. Je le taquinai doucement du bout de ma langue tandis qu'il durcit. Je vins près du deuxième pour lui faire subir le même traitement. Du coin de l'œil, je vis la main libre de Siyeon se diriger vers l'entrejambe de son aînée et la caresser lentement.
Haletantes, leurs bouches se séparèrent et la plus grande me repoussa jusqu'à ses cuisses en plaçant ma tête entre elles. Ensuite, quand je commençai à entendre des légers soupirs causés par ma langue, ma main fut déplacée jusqu'aux lèvres toujours glissantes de SuA. Je me retrouvais alors à donner du plaisir aux deux jeunes femmes en même temps. Ma bouche satisfaisait Siyeon alors que ma main stimulait le clitoris de son aînée. Deux de mes doigts s'inséraient à l'intérieur de cette dernière. Rapidement, mon bras commençait à chauffer à cause de la fatigue accumulée. Mais je me concentrais et restais déterminée à lui donner du plaisir pour profiter de ses doux bruits le plus durablement possible. Je ne me dédiais à rien d'autre que l'euphorie luxurieuse de mes deux idoles.
Je commençais à moi-même me sentir étourdie tant je travaillais. J'aperçus Siyeon et SuA s'embrasser à nouveau, m'empêchant de récolter leurs soupirs. Mais peu importe, ce que je voyais me satisfaisait aussi.
SuA, après avoir déjà eu un orgasme, était plus sensible que son amie à la stimulation. Je sentais déjà son bassin se lever naturellement. Puis, enfin, ses parois se resserrèrent autour de mes doigts et son dos se cambra pour la deuxième fois. Elle gémit dans la bouche de Siyeon tandis que son corps trembla et que son jus s'écoulait sur ma main. Je fus rassurée de n'avoir à me concentrer plus que sur une seule personne, me facilitant la tâche. Dorénavant, la danseuse caressait doucement mes cheveux pour les placer derrière mon oreille. Elle m'encourageait silencieusement alors que Siyeon se rapprochait de l'orgasme.
La chanteuse, qui semblait précédemment plutôt dominer le rapport, n'avait l'air plus que complètement désespérée. Je me rassasiais de l'avoir à ma merci ainsi et souriais contre ses lèvres alors que sa respiration se coupa. Quand elle la relâcha, elle gémit plus longuement et son corps eu une réaction semblable à celui de SuA.
Je vis ses joues rougies lorsque je me plaçai entre elles contre la tête de lit, allongée sur le côté. Mon corps était endolori sous tout l'effort qui m'avait été nécessaire pour leur permettre d'accéder à l'extase. Pourtant, je dissimulais ma légère douleur qui ne valait presque rien à côté de la préciosité de la soirée que je venais de vivre. Les avais-je suffisamment comblées ?
Ma question intérieure fut vite répondue lorsque SuA colla sa poitrine à mon dos et que Siyeon me fit face. La plus âgée embrassa ma nuque.
« Thank you, princess, » me remercia-t-elle.
(Merci, princesse.)
Son souffle glissait sur ma peau et me fit frissonner. De l'autre côté, la chanteuse me regardait avec un large sourire qui cachait ses yeux. L'éclat heureux qui habillait parfaitement son visage étira mes lèvres. Elle m'observait, son calme retrouvé, et me déclara à son tour :
« You were amazing. »
(T'as été incroyable.)
Fatiguée, comblée et apaisée, je fermai les yeux quelques secondes. La respiration lente qui soulevait la poitrine de SuA atteignait mon dos, me relaxant profondément. En face de moi, la main de sa cadette effleurait ma joue tendrement.
« Wanna stay ? me demanda la chanteuse.
(Tu veux rester ?)
- Can I ? m'étonnai-je
(Je peux ?)
- We like you, ajouta SuA.
(On t'aime bien.)
- Then... Yes, I would like to. »
(Alors... Oui, j'aimerais bien.)
Les deux me souriaient et on s'installa sous les draps, exténuées. Elles comme moi, mais si elles étaient sur scène, avions vécu un concert la veille. J'imaginais à quel point elles devaient être fatiguées quand la réalité me revint clairement : je venais d'avoir un rapport sexuel avec deux artistes de mon groupe préféré.
Installée entre Siyeon et SuA, je fermais les yeux, confortable. J'étais très à l'aise entre leur deux corps nus. Nos jambes étaient toutes mêlées les unes aux autres et j'y trouvais un réel confort, comme une sensation de protection. J'aurais pu confier ma vie entière entre leurs mains si cela avait été nécessaire. J'étais dos à SuA qui continuait à tendrement caresser mon corps. Ses doigts effleuraient mon bras, me faisant frissonner. Sûrement à cause de la fraîcheur, mes tétons se durcirent et Siyeon me sentit tressaillir, même si la lumière avait été éteinte.
Les mains de la danseuse avait à nouveau éveillé mon désir. Même quand je m'évertuais à le refouler, elle ne cessait de me toucher. Mes bras, mon ventre, mes hanches... Mes cuisses... Je ne pus retenir un soupir lorsqu'elle frôla mon entrejambe. Suivant mes désirs, je guidai sa main là où mon corps me hurlait d'être touché. Je l'entendis sourire derrière moi quand elle commença à jouer avec mon clitoris toujours sensible.
En face de moi se situait Siyeon, et ma tête posée sur sa poitrine lui permit de me sentir bouger. Je devinais qu'elle souriait, sans en être certaine, mais j'étais sûre qu'elle savait ce qu'il se passait. En effet, elle me rapprocha encore plus d'elle et caressa mes cheveux quand elle comprit que son aînée avait passé son bras entre mes jambes par derrière.
J'étais plutôt étonnée de les voir encore pleines de ressources si tard, après déjà tout ce qu'on avait partagé. Cela dit, je ne me plains absolument pas et fus ravie du traitement que je recevais.
La nuit continua ainsi de longues minutes avant que l'on ne dorme réellement.
Ma tête était très lourde. À mon réveil, je souhaitais ne réfléchir à rien. Je me remémorai instantanément tous les événements de la veille. Je sentais que les deux artistes étaient toujours collées à moi et je me laissais encore plus aller près d'elles. J'adorais cette sensation de sécurité et de confort unique. Sans être consciente de l'heure qu'il était, je fermai les yeux à nouveau pour profiter d'être capable d'aussi bien dormir et de pouvoir reposer mon corps infiniment endolori. J'essayais, en même temps, d'éviter de penser au lendemain : je ne voulais pas que cela s'arrête. Je voulais rester près de SuA et Siyeon le plus longtemps possible.
∆
25.11.22
Eh bah eh bah ! C'était un gros projet, et d'ailleurs assez complexe. J'espère que l'écrit est globalement très clair et précis. C'était honnêtement difficile de décrire les mouvements de trois personnes en même temps 😭😭 mais j'espère avoir fait ce qui était attendu !
(demain c'est mon anniversaire :))
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