Tel est pris qui croyait prendre

Suite à pitch littéraire, je vous laisse découvrir mon écrit. Pour une fois ce n'est pas une fanfiction. La KSK  est un régiment des Forces Spéciales de l'armée allemande. Je me suis basée sur une composition réelle mais pour les besoins de l'histoire, j'ai créé cette unité fictive.

Bonne lecture mes Bêtas

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Nous sommes au mess des officiers de la base pour boire une bonne pinte de bière après tout ces exercices :

Musculation, Parcours du combattant, exercices de tirs, préparation à toutes les situations,...

On ne joue pas aux petits soldats. Non c'est super sérieux.

Nous sommes la fine fleur de la KSK(Kommando SpezialKräfte) , l'antiterrorisme. Officiellement une unité du 5 ème peloton de reconnaissance et préparation de tireurs d'élite et anti-snipers, la réalité est un peu plus compliquée que cela.

Notre groupe est secret défense pour des missions ultimes ordonnées par l'OTAN.

Là c'est l'heure de la détente.

Nous sommes toujours en tenue : Maillot Kaki, pantalon treillis et rangers. Ici pas besoin de mettre une tenue civile.

Tranquilles, on se met à notre place habituelle se tenant loin des problèmes avec le 2 ème peloton source de controverse. Ces fâchos nous détestent et c'est réciproque.

On parle de nos conjoints respectifs ou les conquêtes pour d'autres même si on les maintient loin de notre métier dangereux à mi-temps pour ma part.

D'un coup, Jan, le gamin de la bande, a une idée stupide suivie par les autres abrutis.

- Je parie un mois de corvée que Kurt n'est pas capable de payer un verre à la première personne qui s'assoit à côté de lui au Bar.

-Ouais

Les trois autres appliquent une couche supplémentaire à leur crétinerie.

Je suis énervé.

Je peste contre mes subordonnés et amis autour de la table qui ricanent comme des hyène. Je commence par refuser. Payer un verre à quelqu'un que je ne connais pas c'est de la folie.

C'est le risque d'un séjour sur le canapé.

Elle est belle l'amitié !

Hans me balance :

- Allez ce n'est pas un plan drague.

Je répond sèchement :

- Je vais avoir des problèmes avec vos conneries.

Heinrich renchérit :

- Ce n'est qu'un verre pas la mer à boire. Sois notre bon Oberst (Colonel) montre l'exemple.

- Un tout petit verre ,rajoute Klaus

Vaincu par leur jeu stupide et sachant qu'ils ne lâcheront rien, je m'exécute.

- Pas longtemps alors!

Ils approuvent ma limite de temps. Je déteste les discussions inutiles encore moins faire connaissance quand je sais qu'il y a un risque de guerre plus redoutable qu'une prise d'otages à la maison.

Mon pauvre dos n'aime pas décidément pas ce foutu canapé.

Tout cela pour un pari, je m'installe au bar mon verre à la main. J'attend patiemment mon « invité ». Je sirote tranquillement ma douce boisson ambrée pendant que les minutes défilent lentement...très....très...lentement. Je m'ennuie ferme, ne souhaitant qu'une seule chose : rentrer chez moi.

Personne ne viendra.

Encore quelques minutes et je taille la route. On arrive au bout du temps imparti : enfin! Bientôt Libéré Délivré !

Je souhaite retrouver la chaleur de mon foyer.

Soudain, un crissement sur le sol se fait entendre. Le bruit d'un tabouret que l'on déplace.

Je pivote vers l'origine du son. Un sourire naît sur mon visage étonné. Pour une surprise c'est une bonne surprise !

Un bel homme, un biker style hipster, s'assoit à mes cotés.

Il est légèrement plus grand que moi.

Son torse musclé donne envie de s'y blottir.

Un régal pour les yeux. Il est très appétissant.

Je commande son verre. Le barman lui serre une Salvator, une bière allemande noire aux reflets rougeâtres. Son goût laisse plusieurs délicieuses sensations en bouche : de caramel et de café, de chocolats, de fruits.

Elle ne laisse pas indifférent tout comme comme cet apollon aux multiples facettes.

Il hoche de la tête en remerciement.

Une lueur coquine dans le regard, il me fixe ardemment. La situation l'amuse autant que moi à cet instant T.

Je l'examine de la tête au pied avec gourmandise.

Sur sa poitrine, un badge visiteur est épinglé. Un civil, ses vêtements moulent son corps pour mon plus grand bonheur. Il provoque une multitudes de sensations en moi. Je ne saurais le décrire.

Ses lèvres charnues sont de vilaines tentatrices. Un appel aux baisers fougueux.

Doucement, je descend de mon siège pour me glisser entre ses cuisses.

Il se laisse faire avec amusement tout en passant ses bras autour de ma taille d'un geste viril et possessif. Ses mains descendent sur mes fesses avec une lenteur calculée.

Nous sommes l'un contre l'autre, si serrés qu'une feuille ne passe pas.

Suspendu à son cou, je lui donne un baiser à couper le souffle. Un baiser de désir.

J'ai très chaud.

Il répond à mon baiser avec la même ardeur.

Une bulle se forme autour de nous. C'est plus fort que notre volonté. Nos corps sont attirés comme des aimants.

Un léger gémissement est étouffé entre nos lèvres fusionnées. Des murmures emplis d'amour et des sourires tendres sont échangés dans un souffle entre deux échanges buccaux.

L'atmosphère se charge d'électricité et d'une certaine tension sexuelle. Mes amis sont choqués. Non par mon orientation car ils sont au courant depuis très longtemps mais par mon audace car je suis en couple.

Il fait tellement chaud dans la pièce que Jan,tout rouge,finit par crier :

-La Blonde.......Kurt.....Scheider......Oberst Scheider Martinez...Il y a des chambres d'hôtel pour cela !!!!!

Dans notre bulle, nous nous détachons par manque d'air.

- Bonsoir Meine Liebste (Mon chéri)

- Bonsoir Bébé

Il me murmure ses mots dans un souffle rauque.

Putain sa voix grave me fait de l'effet.

Je viens de perdre toute crédibilité devant mes hommes mais je m'en fiche pour les beaux yeux chocolats qui me font craquer comme une fangirl devant un Idole.

Je commande une autre bière.

Puis toujours collés l'un à l'autre, nous rejoignons mes compagnons d'armes médusés. Fier de moi, rayonnant, je leur décline l'identité du bel inconnu brun seulement connue de Hans :

- Les gars ...Voici mon mari Matt. Mon coeur c'est mon unité de bras cassés.

Sous les rires de chacun, ils se saluent tous chaleureusement. Nous passons une excellente soirée. Les anecdotes fusent. Mon époux s'intègre parfaitement.

Il m'a enfin entièrement.

Moi, je savoure dans les bras de mon homme l'union de mes deux vies que j'avais dissocié pendant des années.

Mais ceci est une autre histoire.

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