Chapitre 12
Stellan
Le lendemain
J'ouvris les yeux perdus. A côté de moi Samia dormait sur une chaise. Où étais je ? Je l'appela mais aucun son sortit de ma bouche. J'avais terriblement mal au ventre. J'essayai de me redresser mais je retombai dans mon lit aussitôt, le bruit finit par réveiller Samia qui se redressa et me regarda, les yeux équarquillaient comme si elle peinait à y croire.
- Stellan ! S'écria t'elle. Comment vas tu ?
Je voulu lui répondre mais aucun son ne sortit de ma bouche et je la regarda impuissant. Elle comprit et partit chercher un médecin. Elle revint avec Neyla. Elles parlerent toutes les deux Mais je ne compris rien. Samia finit par se pencher vers moi et m'expliqua que j'étais à l'hôpital et que tout irais bien, que j'étais en état de choc. Finalement je réussi à prononcer 3 mots.
- Où est Dorian ?
Samia me regarda avec des yeux tristes et secoua la tête. Puis les souvenirs commencèrent à revenir et je vis pourquoi j'étais là, je vis Dorian me poignardait.
*
Samia
Des larmes coulerent sur son visage. Je ne savais pas quoi le faire. Alors je lui murmurai que tout irai bien.
- Pourquoi ? Murmura t'il avec peine.
- Je sais pas...
- ...
- Je suis désolée.
Il baissa les yeux. Puis les releva avec un air de défi. Il réussit à se redresser et essaya de se lever mais je l'empêcha.
- Laisse moi ! Cette fois sa voix eu plus de force
- Non. Tu es blessé.
- Je vais très bien m'assura t'il alors que ses bras tremblaient sous l'effort.
- Tu ne tiendrais pas sur tes jambes.
- Je veux lui parler.
- Je vais chercher Gabriel.
- Ce n'est pas à lui que je veux parler marmona t'il.
Je ferma la porte derrière moi.
Je ferma les yeux et quand je les rouvris, j'eu l'étrange sentiment qu'on me regardait.
*
Dorian
Dès qu'elle sortit, je m'introduis dans sa chambre par la fenêtre. Il me regarda avec un regard où se mêlait la peur, la joie, la méfiance et l'espoir. Autant d'émotion me fit peur pourtant je ne reculerais pas, je devais lui parler.
- Je suis désolé dis je. Je ne voulais pas mais je ne devais pas me faire capturer, j'aurais préféré poignardé n'importe qui que toi mais c'est toi qui t'es approché. Je suis désolé. J'ai des grands projets, tu verra, on sera ami, tous ensemble dis je rapidement sans reprendre de respiration.
- Pourquoi ?
- Je te l'ai dit, je n'avais pas le choix...
- Non pas ça, pourquoi tu as ressuscité Samia ?
- Je ne voulais pas qu'elle meure et tu étais si triste.
- Non, ne me ment pas, t'en a rien à faire de moi, tu m'a poignardé !
Je me raprocha de lui, furieux. Il eut un mouvement de recul. Il avait tord, je ne me fichait pas de lui, tout ce que je faisait c'était pour eux, pourquoi ne le voyait il pas ? Je sentais la fureur et la déception montait en moi ainsi que de la tristesse ce qui me surprenais.
- Très bien, tu veux la vérité ? Je l'aimais et elle m'aimait, je ne pouvais pas la laisser morte car je ne le supportais pas. On a choisi de ne rien dire à personne car on savait très bien que tu l'aime et je... non, on voulait te préserver. Mais maintenant, elle ne souvient plus de rien et c'est toi qu'elle aime, moi maintenant elle me voit comme le méchant. Que veux tu que je te dise ? Je l'aime ! Et je l'ai toujours aimé ! J'aimerais te dire que je suis désolé de t'avoir tout caché mais je mentirais. Alors t'es content de toi ?!
- Non, non je le peux pas te croire, elle ne t'as jamais aimé.
- Si. Et je peux te le prouver.
- Comment ?
- Elle tenait un journal, journal que j'ai récupéré dans sa maison à sa mort.
- Sa... sa maison, comment savais tu ou elle habitait ? Elle ne l'a dit a personne.
- Si à moi, on s'aimait, je te dis.
- Montre ce journal !
- Non, pas maintenant, trop de mes secrets sont mis dedans.
- Alors je ne te crois pas. Tu es juste jaloux de moi ! Comme par hasard, tu ne veux pas me montrer ton journal imaginaire à cause de tes stupides secrets, t'en a pas marre à la fin ?
- Non. Pourquoi je serai jaloux ? À cause de sa mort, elle ne se rappelle plus de moi. Elle m'a oublié. Elle était là seule personne que je me souciait, la seule que j'aimais ! Et maintenant, je n'ai plus rien, je n'ai plus rien à perdre. Je mettrais ce monde à feu et à sang puis je le reconstruirais sur de nouvelles bases meilleurs !
Il equarquilla les yeux, je me rendis compte de mes paroles.
- Comment ça la seule personne que tu te souciait ? Gabriel et moi ? On est rien pour toi ? On est tes deux meilleurs amis, on a toujours été ensemble, pour le meilleur comme pour le pire. On se soutenais toujours, comment on a pu en arriver là ? Que t'es t'il arriver ?
Je secouais la tête et je repartis par la où j'étais venu, c'est à dire par la fenêtre.
- Réponds moi quand je te parle, tu fuis tu n'es qu'un lâche ! Et puis il y a une porte, t'es aveugle en plus d'être con ! Me cria t'il avant sue je parte.
*
Pako
Je m'entraînai sans relâche. Armé de mes deux épées, je frappais mon sac d'entraînement. J'entendis quelqu'un arrivé, je fis volte-face, sur mes gardes mais ce n'était que Pharell qui arrivait.
- Et ben t'es vachement sur tes gardes remarqua t'il.
- Quand on est un mercenaires, faut être toujours sur ces gardes.
- Tu veux pas t'amuser plutôt que t'entraîner tout le temps sans pause, t'en a pas marre ??
- Non, il faut que je m'entraîne.
- Sur ce vieux sac ?
- Oui, faudrait que je m'en rachète un.
- Ne le fais pas, ça me fait une idée de cadeau d'anniversaire répondit il ironiquement.
- Si tu veux. J'ai un client.
- Sérieux !?
- Oui.
- Qui ?
- Peux pas te le dire, il tient à l'anonymat, même moi je sais pas qui c'est.
- Il veut que tu tues qui ?
- Thiago.
- Le président ?!
- Oui. Je ne sais pas si je dois le faire mais il m'a donné une grosse somme.
- A toi de décider mais sache que je serais toujours là pour toi, en attendant viens t'amuser avec moi.
- Merci, très bien, j'arrive soupirais je.
Il partit content de lui. Moi j'avais pris ma décision, je le ferais, ce client était trop dangereux pour que je ne le fasse pas, je ne savais pas vraiment qui c'était mais javais quelques doutes. Thiago serait simple à approcher, il fait trop confiance.
*
Thiago
3 jours plus tard
Stellan allait beaucoup mieux, il était même sorti de l'hôpital, Fabio et Quentin aussi, Rayan avait avancé sur les décorations du festival. Tout allait bien mais je stressait, peut-être est ce pour ça que je suis sorti sur la falaise. On y allait souvent avec Thomas avant qu'il ne soit banni, avant que je le bannisse. Me le pardonnerais je un jour ? Je me languit de lui, même si c'est la blague était pourri, c'étaient drôle et son vocabulaire légèrement grossier me manquait. Le banc sur lequel on se mettaient tout le temps était là, il est loin ce temps... J'ai entendu des pas derrière moi ce qui m'afait sursauter mais quand je vis qui c'étaitje souria.
- Pako ! Comment ça va ? Ça fait longtemps.
Il ne répondit pas et sortit ses épées tout en s'approchant. Je recula en le priant de ne pas faire ça. Même si on avait jamais vraiment été ami, je nous pensais en bon terme. Mon instinct me souffla qu'il était mercenaire et qu'on avait du le payer mais pourquoi ?
Non, question plus importante comment j'allais me sortir de ce pétrin ?
- Je suis désolé dit il.
- Pourquoi ?
- Parce que.
- Ne fais pas ça, je suis président. Tu ne peux pas...
Il soupira et continua à avancer, je recula encore et fis le pas de trop, mon pied m'entraîna dans le vide et je tomba, d'une chute qui me serait fatal. Mon cri se perdit dans la nuit.
*
Dorian
J'étais tout seul dans mon nouvel antre. Une grotte aménagé sous une montagne. Je finis de ranger tous ce qui devait l'être, tout devait être parfait pour le grand jour. Thiago m'avait officiellement debani pour assister à son festival, je pouvais donc en toute sécurité, reprendre ma place de chef.
Seul petit problème, j'avais interdiction d'emmener n'importe quelle arme au festival, ni armure d'ailleurs, ça peut être problématique. Mais pas grave. De toute façon, je possédais un espion qui ne soupçonnais pas, en plus il était proche du président. D'ailleurs lui-même ne savait pas qu'il était mon espion, ce qui etait étrange mais peut-être que ca venait de ses trous de mémoires ? Peut-être pas apres tout, il me semblait voir une personne différentequand je lui ordonnai de faure des trucs. Et tout ça grace au livre pour faire ressuscité qui était encore plus utile que je le pensais.
*
Aylan
- Tu as pris un énorme risque reprochais je à Bryan.
- Je sais mais ça valait le coup me répondit il.
- Laissez moi y retourner supplia Sacha.
- On fait quoi demanda Arthur.
- On fait exploser l'œuf dis je.
- Bonne idée, comme ça on ne pourra plus être influencé approuva Arthur.
- Vous êtes fou, si on L'explose, Sacha pourrait mourir.
- On doit prendre le risque dis je.
- NON ! cria Bryan.
- Tu serais pas influencé, tu agis bizarrement observa Arthur.
- Non, juste je en veux pas que Sacha meurt.
- Comme nous tous soupirais je. Mais la c'est pire que tout, ces yeux ont changés de couleur !
- Je vais bien déclara Sacha. Laissez moi au près de l'œuf.
- Mais et nous, on est tes amis dis Arthur dans l'espoir de le faire changer d'avis.
- Je m'en fous de vous, vous ne m'intéressez pas, je veux être avec l'œuf et c'est tout répondit Sacha.
J'observa le visage de Bryan qui se decomposait au fur à mesure des paroles de Sacha. Il détourna la tête et ne répondis rien. Arthur semblait vraiment peiné et moi j'étais choqué. Cette œuf avait complètement changé Sacha.
- Bon reprit Bryan. Sacha, c'est nous tes amis pas cette chose, reste avec nous je t'en supplie.
Pour toute réponse Sacha se détourna et commença à faire quelque pas en direction de l'œuf, mais Arthur le prit par le poignet et l'enferma dans une chambre, à l'intérieur du manoir de Sacha et Bryan. Je failli lui dire qu'enfermé des gens était interdis mais j'imagine que ce n'était pas le bon moment. On descendit discuter pour savoir quoi faire, quand 10 minutes plus tard on entendit un bruit sourd.
Bryan se précipita dans la chambre qui était vide. Sacha avait disparu. Arthur voulu retenir Bryan mais il réussi à se dégager et à partir en direction de l'œuf suivit de Arthur. Moi je resta là, comment je pouvais les aider ?
*
Rayan
Je me promenais sur la plage en quête d'un peu de calme quand un cri retentit dans le noir, je leva la tête et vit Thiago basculait de la falaise et tomber. Je resta la, impuissant, à regarder la chute de mon ami. Je ne pouvais rien faire.
Mais étrangement, le vent souffla de plus en plus fort, assez fort pour me faire envoler. Le vent sembla ralentir la chute de Thiago. Je compris que Thiago devait posséder également un don, celui du vent. Il se posa doucement et je me précipita vers lui. Il était inconscient, enfin je le croyais jusqu'à que je remarque qu'il ne respirait plus. Mon cerveau se figea.
Thiago...
Non...
Ne meurt pas je t'en supplie...
Que faire ...
Puis la partie rationnelle de mon cerveau prit le relais et j'attrapa Thiago, puis me concentra. Le problème de ma téléportation est que j'avais besoin de visualiser un endroit, mais ma mémoire défaillante ne me ne permettais pas toujours. Là je me concentra sur un endroit où je me sentais bien, j'espérai qu'il y aurais quelqu'un. De plus, je ne savais pas me teleportais avec une autre personne, mais la je me concentra très fort. Je me sentis aspirer, je réapparu dans une chambre.
Un homme avec de grandes ailes noir se tenait devant moi, je fus surpris car la dernière fois que je l'avais vu, il n'avait pas d'ailes mais ce n'est peut-être que ma mémoire.
- Perrick murmurais je. Thiago...
- Que c'est il passé ? Rayan ? Ça va ?
Je ne pu répondre, la pièce tournait et je m'effonfrais, à bout de force.
-------------------------------------------------------------
Bonjour tout le monde
Comment allez vous ?
Un autre chapitre de terminé, encore !
Je publie souvent parce que pour l'instant ils sont déjà prêt même si je les modifies et celui là encore plus et ça se voit il est beaucoup plus long ! Et oui !
Bref, je voulais vous remercier car aujourd'hui nous avons atteint les 200 vues donc un immense merci à tous ceux qui lisent et plus particulièrement à
bAh_QuELqUn qui prends le temps de commenter chacun de mes chapitres donc un immense merci. ( si vous pouviez faire pareil, ça me ferait super plaisir, j'adore lire les commentaires )
N'oubliez pas de mettre une étoile si vous aimé, vous pouvez toujours changé d'avis plus tard.
Bon bah bonne nuit ( ouais il est 00h15 comme quoi on est plus productif a des heures tardives )
- Léonie
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top