Because it's you (Larry Stylinson)

Hey, je voulais juste dire que cet OS fait partie de "Let's wait for Christmas" de @unlucky1dfan. Mais que je le mets aussi ici pour moi, pour savoir ce que j'ai fait et pour voir vos commentaires.

Vous le retrouverez dans ce lien ou bien dans "Let's wait for Christmas" de @unlucky1dfan, dans la partie du 2 décembre.

https://www.wattpad.com/660328601-let%27s-wait-for-christmas-%F0%9F%8E%84-concours-ouvert-2

En espérant que cela vous plaira.

Sarah.

~*~

Dans quatre jours, c'est Noël et je ne suis absolument pas prêt. Je suis en retard dans mes cadeaux, enfin, il m'en reste seulement un à trouver, celui de ma mère. Je pensais lui offrir ce parfum qu'elle aime tant parfumé de framboise, de néroli, de rose et d'une légère touche de vanille.

Je me rends donc de vitesse dans la parfumerie du coin et me précipite dans le rayon précis du parfum que je recherche. Mais au moment où j'atteins le dernier flacon, une main se pose sur la mienne, ce qui m'empêche donc d'obtenir celui-ci.

Je me détourne du seul et unique flacon qui reste en rayon et sûrement dans toute la parfumerie pour me rendre compte qu'un jeune homme, visiblement du même âge que moi, souhaite, lui aussi, obtenir ce même parfum.

- Excusez-moi, dis-je finalement.

- Non, c'est moi qui m'excuse, répond le bouclé.

Il me regarde avec insistance avec ses yeux d'un vert profond et son sourire qui me fait tourbillonner le cœur. Je crois qu'il essaie de me déstabiliser, mais je ne fléchirai pas. Ce parfum est pour moi, uniquement pour ma mère. Je ne me ferai pas avoir par ce parfait individu.

- Puis-je l'avoir ? Demandai-je.

- Je ne sais pas puisque je le veux aussi, me répond-il.

- Alors comment va-t-on faire ?

- Je propose que tu ailles dans un autre magasin.

- C'est à toi d'y aller, pas moi, j'étais là avant toi.

- Un problème messieurs ? Demande soudainement une vendeuse.

- Oui, je souhaiterais savoir s'il y avait un autre flacon de ce parfum, répondis-je en prenant soin de montrer le parfum.

- Non, je suis désolée, il s'est écoulé plus vite que nous le pensions. Il va donc falloir que l'un d'entre vous se résigne à l'idée de vouloir acheter ce parfum à l'une de votre bien-aimée.

- C'est pour ma mère, pas pour une petite amie, souffla rageusement le bouclé.

Je ne sais pas pourquoi il réagit soudainement de cette manière, mais il a l'air d'avoir froissé la vendeuse.

- Excusez-le, dis-je.

- Ce n'est pas grave, me souffle-t-elle.

Il me regarde de nouveau comme si j'avais fait quelque chose de mal. Je me suis juste excusé de son comportement. Qu'y a-t-il de mal à ça ?

- Le magasin va bientôt fermer ses portes, messieurs. Alors prenez vite une décision, nous informe la vendeuse.

- D'accord, merci, lui répondis-je en souriant.

La vendeuse part pendant que nous restons là à nous contempler. Ne pouvant plus faire face à cette ambiance et ce stupide jeu, je décide de prendre une mesure radicale.

- Tu sais quoi ? Je te le laisse, je vais en choisir un autre ou je reviendrai demain. Peu importe, mais voilà, dis-je en prenant le dernier flacon dans le rayon, il est pour toi enfin pour ta mère. Joyeux noël.

Je lui tends le parfum, lui adresse un sourire et part dès qu'il eut pris ce que je tenais dans ma main. Je sortis donc du magasin en direction d'un autre afin de trouver un cadeau qui puisse convenir à ma mère. Je sais qu'à ce moment de l'année, tout ce qu'elle veut, c'est juste l'amour de ses enfants, mais elle mérite plus que ça. Elle mérite un cadeau prestigieux. Alors je parcours les rues de ma ville natale à la recherche de ce cadeau.

- Hey ! Toi ! Jeune homme de la parfumerie ! Crie une voix masculine.

Je n'y prête aucune attention et continue mon chemin ne pensant tout de même pas que ces cris sont pour moi. Mais ceux-ci recommencent.

- Bon ça suffit maintenant ! Tu vas t'arrêter ! Je suis désolé de t'avoir pris ce dernier flacon que tu aurais tant aimé avoir, mais j'en avais besoin aussi. Ma mère est tout pour moi, crie-t-il encore.

Je me stoppe et comprends finalement que c'est le bouclé de la parfumerie qui me parle. Je me tourne vers lui et le regarde qui est essoufflé venir vers moi puis s'arrêter.

- Moi aussi, j'aime ma mère. Moi aussi, elle est tout pour moi. Elle a été la seule à me soutenir dans les moments les plus difficiles de ma vie. Tu ne te rends pas compte à quel point la vie peut-être affreuse avec toi puisque tu es parfait. Alors ne m'embête pas avec tes histoires de parfait gentleman.

- Je suis loin d'être parfait. Je ne comprends même pas pourquoi tu dis cela parce que je ne l'ai jamais été. Quand j'étais adolescent, j'étais la risée de tout le collège et lycée. J'étais un intello, avec de grosses lunettes et avec un style vestimentaire très vintage. Personne ne m'aimait. Je revenais toujours chez moi en larme, je me cachais même dans les toilettes là-bas pour pleurer. La vie ne m'a pas fait de cadeaux non plus.


Il prend son portable pour tapoter des choses puis me le met en face de moi où je vois un jeune garçon avec de grosses lunettes et un style vestimentaire très vintage. Je me doute bien que ce soit lui plus jeune. C'est vrai que ça n'a pas dû être facile pour lui non plus. Je sors alors moi aussi mon portable de ma poche et lui montre alors une photo de moi plus jeune.  

- Au moins, tu étais mieux que moi, répond le bouclé.

- Non mais tu rigoles ? Je suis affreusement hideux.

- Tu n'étais pas hideux du tout et tu ne l'es encore moins aujourd'hui, me révèle-t-il en baissant légèrement son regard.

- Oh, arrête ce cinéma s'il te plaît.

- Tu n'as pas confiance en toi, on dirait.

- Pas vraiment non.

Je commence à me recevoir des gouttes dans mon visage et avant même que je ne mette ma capuche, je sens une main prendre la mienne. Et c'est ainsi que nous courons pour nous réfugier à l'abris quelques mètres plus loin sous une espèce de porche.

- Tu devrais pourtant, me dit-il essoufflé.

- Parce que toi, tu as assez confiance en toi ? Demandai-je alors que je lui remets une mèche tombée derrière son oreille.

- Assez pour ce que je ne m'apprête à faire.

Pendant un léger instant, je doute de ce qu'il va faire. J'ai peur. Mais celle-ci s'efface en quelques secondes lorsque je sens ses lèvres se poser sur les miennes. Il commence à m'embrasser langoureusement et j'accepte enfin de l'embrasser en retour. Je mets mes mains dans ses belles boucles et les laisse guider au rythme de nos baisers. Mais par manque d'air, je me retire de ses lèvres. Il m'observe et pose son front sur le mien, me regardant toujours dans les yeux.

- Mon bel homme aux yeux bleus, souffla-t-il.

Je rougis à ses quelques mots prononcés par l'homme aux yeux verts.

- Moi, c'est Louis.

- Eh bien, enchanté Louis. Je suis Harry, prononça-t-il en me faisant une révérence.

- De même Harry, enchanté, répondis-je en faisant de même.

- Mon prince, voulez-vous m'accompagner dans les rues de cette belle ville ?

- Harry, marmonnai-je.

- Que se passe-t-il ?

- C'est beaucoup trop tôt.

- De se promener en ville ?

- Non, idiot. Toi et moi.

- Penses-tu réellement qu'il peut y avoir un nous ?

- Honnêtement, je ne sais pas et toi qu'en penses-tu ?

- J'en suis sûr, répond-il sincèrement en me prenant mes mains.

- Tu dis ça pour garder ton flacon de parfum.

- Je n'y pensais même plus à ce foutu parfum. Alors je te le donne sérieusement pour te prouver ma sincérité.

Il ôte son sac du dos et fouille à l'intérieur pour y sortir le parfum qu'il me tend.

- Garde-le !

- Non, je ne le veux plus. J'ai trouvé autre chose pour elle.

- En si peu de temps ? On ne s'est pas vu pendant cinq voire dix minutes. Et tu as déjà trouvé quelque chose de mieux qu'un parfum d'une valeur d'une centaine d'euros. Je suis vraiment curieux de savoir ce que c'est, ce qu'il y a de plus prestigieux que ça.

- Toi.

- Quoi moi ?

- Tu es un cadeau prestigieux.

- Harry. Je ne suis en aucun cas un cadeau prestigieux pour ta mère.

- Tu l'es pour moi. Alors tu le seras pour ma mère aussi.


- Ça n'a aucun sens ce que tu dis là.

- Bien sûr que si, Louis. C'est que tu es borné à ne pas vouloir comprendre.

- Je ne suis pas borné. C'est toi qui l'es.

- Arrête de faire ton enfant et comporte toi comme un petit ami Louis.

- Je ne suis le petit ami de personne moi.

- Le mien. Tu es le mien.

- Mais enfin qu'est ce qui te fait croire ça ?

- Ne fais pas l'innocent.

- Le baiser, c'est ça ?

- En effet.

- Tu sais quoi ?


Il me fait un signe négatif de la tête.

- Je rentre chez moi. Au revoir Harry.

- Mais Louis ?

- Il n'y a pas de mais Harry. Au revoir.


Je décide alors de rentrer chez moi et ne détourne même pas une dernière fois mon regard vers lui. Lui, qui soit disant m'aime. Puis une fois rentré, je me jette dans le canapé et fouille sur mon ordinateur pour essayer de trouver encore un cadeau à ma mère.

Je me réveille, le lendemain, sur le canapé. Je me réveille puisque l'on frappe à la porte. J'ouvre et aperçois le facteur avec un colis. Je signe et il part avant que je ne rentre ouvrir ce colis que je n'avais en aucun cas commandé. Because it's you. À l'intérieur de ce carton, se trouve le parfum de ma mère, son cadeau pour noël qui vient de je ne sais où. En y plongeant mon regard une nouvelle fois, je fis face à un mot.

"Pour la mère de mon bel homme aux yeux bleus. Joyeux noël. Xx Harry."

Mais quel idiot ! Il m'a envoyé son parfum, enfin celui pour sa mère. Je lui avais dit de ne pas le faire. Qu'est-ce qu'il peut être borné. Mais en même temps, c'est extrêmement gentil et attentionné de sa part. Je souris alors en pensant qu'il a préféré me donner ce flacon pour ma mère plutôt que la sienne. Je ne sais pas pourquoi il a fait ça, mais je le suis très reconnaissant. Et dans ce moment, je lâche ce papier qui tombe quelques centimètres plus bas. Puis en baissant pour le rattraper, je vois alors qu'il m'a donné son numéro de portable. Je le ramasse alors et enregistre son numéro dans mes contacts.

"Merci, mais tu n'aurais vraiment pas dû faire ça. Il était à toi. Il était pour ta mère. Que va-t-elle avoir maintenant ? Rien, n'est-ce pas ? Alors dis-moi où l'on pourrait se voir pour que je puisse te le rendre. Louis."

Je repose mon portable sur la table du salon et pars dans ma chambre afin de me changer pour une possible nouvelle rencontre aujourd'hui du beau bouclé. Je ne peux en aucun cas nier le fait que c'est un charmant jeune homme. Qu'il a de belles boucles et de putain de beaux yeux verts et un sourire à me faire fondre. Mais je dois me concentrer de nouveau sur ce que je suis en train de faire, m'habiller, puisque je n'arrive même pas à mettre correctement mes bretelles. Et une fois habillé, je rejoins de nouveau le salon où se trouve mon portable, inondé de messages. Un de ma mère et un de Harry.  

"Mon chéri pense à venir à la maison assez tôt demain pour m'aider à préparer le repas, s'il te plaît. Bisous, je t'aime."

"Ne t'inquiète pas maman, je serai à l'heure, comme d'habitude. Je t'aime aussi."

Puis un second, celui de Harry.

"Je devais le faire et je ne veux pas que tu me le redonnes."

"Pourtant, c'est ce que je vais faire. Alors donne-moi un endroit pour qu'on puisse se voir afin que je te rende ce parfum."

"Puisque tu y tiens tant. Au parc de la ville dans deux heures. Ça te va ?"

"Parfait. À tout à l'heure."

Je finis de me préparer et regarde un peu la télévision en me promenant sur les réseaux sociaux en attendant l'heure de rendez-vous avec Harry. Puis viens enfin l'heure d'y aller. Je rejoins donc le parc tranquillement puisque j'ai encore le temps. Je suis alors le premier à être arrivé et m'assois sur un banc en regardant les enfants jouer. Je les observe à chaque minute que je suis là et j'aime les observer quand ils jouent, quand ils rient, quand ils sont tout simplement heureux, car ça me rend heureux aussi.

- Des enfants plus tard ?

Je détourne mon regard des enfants pour ainsi apercevoir le bouclé, qui vient sûrement d'arriver, me poser cette question.

- C'est un rêve pour moi, lui répondis-je.

- N'abandonne pas ce rêve. Jamais, dit-il en s'asseyant à mes côtés.

- Je n'ai jamais dit que j'abandonnerai ce rêve. Mais là n'est pas la question. Je te rends le parfum.

Je lui tends alors le parfum, mais il ne bouge pas. Il reste immobile, regardant le parfum que je tiens dans les mains.

- Harry ?

Il cesse alors de le regarder et me lâche encore une fois qu'il ne le veut pas. Que tout ce qu'il veut c'est moi. Je lui réponds que ce n'est pas possible, que c'est encore trop tôt, que je ne lui fais pas encore totalement confiance. Et là sans comprendre pourquoi il m'arrache le parfum des mains et le jette à travers le parc sur un arbre à quelques mètres de nous. Celui-ci, devant mes yeux ébahis, explose en mille morceaux. Je regarde alors Harry enragé qui s'écroule en pleurs sur le sol. Je ne sais absolument pas comment réagir à ce moment. La seule chose que j'arrive à faire et de rester là à le regarder et à regarder autour de moi qu'aucun enfant, qu'aucune personne ne soit blessé.

- Je t'aime vraiment Lou', murmure Harry tant bien que mal entre ses sanglots.

Je reste une fois de plus sans voix face à cette révélation qui n'en était pas vraiment une. Je voudrais me jeter dans ses bras, lui dire que tout va bien, que je l'aime. Mais quelque chose m'en empêche. Peut-être le fait que je ne le connais que depuis peu, c'est-à-dire deux jours, que je ne le connais pas tant que ça. Alors tout ce que j'arrive à faire, c'est de me pencher vers lui, de le prendre dans mes bras et de lui dire que tout ira bien.

- Non, ça n'ira pas, réagit-il.

Je décide de me décoller de lui et de m'allonger dans la neige. Je sors mon portable et y branche mes écouteurs, j'en mets une dans mon oreille et je tends l'autre à Harry qui me regarde étrangement, mais qui finalement le prend et le met dans son oreille aussi après s'être allongé à côté de moi. Je cherche alors la musique qui me calme dans ces moments-là puis une fois trouvée, je la mets en route. Look After You de The Fray. Je le regarde alors fermer les yeux et se calmer puis je me mets ainsi alors à faire de même que lui. Je ferme les yeux et respire profondément. Nous apprécions chaque seconde de la chanson et comme à chaque fois, j'ai les larmes aux yeux. J'aime tellement cette chanson.

- Ca va ?

J'ouvre les yeux face à cette question et me tourne vers lui.

- Bien sûr, ne t'inquiète pas, c'est juste la chanson qui me fait de l'effet. Positif, je veux dire, mais bon ça n'a pas l'air de se voir comme ça, mais dès que je vais mal, cette chanson me fait reprendre vie. Et toi ça va mieux ?

- Légèrement et je comprends. Pour tout t'avouer la mienne, c'est The Chain de Fleetwood Mac. C'est ridicule.

- Non, absolument pas. J'aime bien cette chanson aussi.


Je prends mon portable et cherche cette chanson dans ma playlist puis la mets. Je me rapproche un peu plus de lui et viens poser ma tête sur sa poitrine ainsi que ma main gauche.

Louis
Run in the shadows
Cours dans les ténèbres
Damn your love
Damne ton amour
Damn your lies
Damne tes mensonges


Harry
And if,
Et si,
You don't love me now
Tu ne m'aimes pas maintenant
You will never love me again
Te ne m'aimeras plus jamais
I can still hear you saying
Je peux encore t'entendre dire
You would never break the chain.
Que jamais tu n'aurais briser la chaîne.


- Je crois que je t'aime aussi Harry, murmurai-je alors qu'il me caresse l'épaule.

- Eh bien, moi, je t'aime, tout simplement. Je ne peux pas te dire dès maintenant que je veux faire ma vie avec toi, me marier avec toi et avoir des enfants avec toi puisque tu t'enfuirais, mais je le pense vraiment. Je veux tout faire avec toi parce que c'est toi.

Et je ne sais pas ce qui m'arrive à ce moment, mais j'ôte ma tête et ma main pour aller l'embrasser avec douceur. Mais je fus vite interrompu à cause de mon téléphone qui sonna. Je décrochai.  

- Louis ? Mon chéri ? Où es-tu ? Tu vas bien ?

- Oui maman, ça va. Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Tu devrais déjà être à la maison depuis déjà presque une heure pour m'aider, tu es habituellement toujours à l'heure alors qu'est-ce qui t'y en empêche ?

- Je suis désolé maman, je n'ai pas vu l'heure passer, je peux te ramener quelqu'un ?

- Si tu veux, je t'attends. Je t'aime Lou' et fais attention sur la route.

- Ne t'en fais pas, je t'aime aussi.


Je raccrochai et me levai finalement.

- Je suis en retard chez ma mère pour un repas de famille, tu m'accompagnes ? Demandai-je sérieusement.

- Est-ce une proposition pour me faire présenter à ta famille ?

- En quelque sorte, alors tu viens ?

- Avec plaisir.

J'essaie de le relever, mais au lieu de ça, je tombe sur lui par manque de force. Nous nous mettons alors à rire et c'est finalement Harry qui se lève pour me relever. Nous prenons alors la voiture et rejoignons ma mère dans la maison familiale. Une fois arrivés, je frappe à la porte et ma mère ouvre puis me prend dans ses bras.

- J'ai eu tellement peur qu'il t'ait arrivé quelque chose. Mais heureusement que tu vas bien.

- Oui, il m'ait arrivé quelque chose, mais de manière positive. C'est lui, maman,
dis-je en montrant Harry. C'est une longue histoire que je te raconterai, mais voici Harry et Hazz' voici ma mère Johannah.

- Ravie de te rencontrer Harry,
dit-elle en le prenant dans ses bras.

- De même, répondit-il souriant.

Nous rentrons et je file directement à l'étage pour dire bonjour au reste de ma famille. Harry me suit et je le présente à chaque membre de ma famille.

- Est-ce qu'il peut rester avec nous ? Demanda Phoebe.

- C'est à lui de voir. Harry ?

- C'est d'accord, je reste avec vous.

Alors pendant que Harry est avec le reste de ma famille, je vais aider ma mère à préparer le repas. Elle me parle de la famille, mais aussi de tout et de rien pendant que je lui parle de moi. Et une fois le repas fini de préparer, je vais me changer dans ma chambre où il reste quelques affaires, puis vient alors Harry qui ouvre la porte sans frapper pensant sûrement que je suis habillé, mais non.

- Aaaaah, je crie à travers la pièce alors que Harry ferme la porte rapidement.

- Je suis désolé, je ne savais pas que tu te changeais, crie-t-il à travers la porte.

- Ce n'est pas grave Harry, rentre !

- Tu es sûr ?

- Oui Harry.

Il rentre et je continue alors de m'habiller tranquillement sous les yeux doux du bouclé.

- Pourrais-tu arrêter de m'observer comme ça ?

- J'ai envie de t'embrasser.


Je roule des yeux face au miroir et je le vois alors s'avancer près de moi puis m'embrasser dans le cou. Je gémis. Et je me retourne vers lui et ses putains de lèvres si douces et si parfaites et pose les miennes sur les siennes. Et ce baiser est tellement passionné que nous tombons sur le lit et nous finissons ce baiser en riant.

- Je pense vraiment que tu tombes amoureux de moi en effet, dit Harry.

Ma mère frappe à la porte au moment où j'allais parler, mais je la bénis puisque je n'avais pas vraiment envie de le dire.

- C'est l'heure de manger les garçons !

- On arrive maman, merci. Tu veux te changer avant ? Demandai-je à Harry.

- Pourquoi ?

- Parce que ma famille est au complet au repas et qu'elle va sûrement te bombarder de questions.

- Oh, je déteste les repas de famille surtout au moment des fêtes de Noël, sort-il en mettant sa tête dans un oreiller.

- Alors pourquoi m'as-tu suivi ?

- Je pensais que c'était un simple repas surtout que c'est pas tout à fait Noël. Je voulais juste passer un peu plus de temps avec toi, continue-t-il de parler dans l'oreiller.

- Je suis désolé, mais si tu ne veux vraiment pas être là, tu peux t'enfuir par la fenêtre ou tout simplement partir par la porte. Je ne te retiens pas Harry, soufflai-je en posant ma main sur son dos.

Il se relève, prend de grandes respirations et se lève pour ouvrir mon armoire. Je pense donc qu'il va rester là alors je l'aide à trouver des vêtements à sa taille dans mon armoire. Une fois trouvé, il s'habille et on descend. Nous saluons toute la famille et nous nous excusons du léger retard.

Le repas fortement commencé, les questions sur Harry se multiplient.

- Et donc comment vous vous êtes rencontrés ? Demanda ma mère.

- Justement maman, c'est une histoire longue. Mais pour faire court, je n'ai pas de cadeau pour toi à cause de Harry, mais du coup mon cadeau pour toi, c'est lui. Enfin pas seulement lui, mais c'est lui.

- Je ne comprends pas ce que tu dis et je pense que je ne suis pas la seule.

- Ce qu'il a à dire, c'est que nous nous sommes rencontrés dans un magasin, on a voulu le même parfum pour nos mères comme cadeau, mais il n'en restait qu'un. Il me la laissé par gentillesse. On s'est revu, j'étais encore enragé par le fait non pas qu'il ne puisse m'aimer, mais du fait qu'il n'accepte pas de prendre ce cadeau alors je l'ai brisé contre un arbre et c'est finalement après qu'il ait pris, en quelque sorte, soin de moi, qu'il m'a enfin dit qu'il m'aimait, déballa mon beau bouclé.

- C'est mignon, dit ma mère.

- Et je peux maintenant dire que si je t'ai emmené Harry, c'est que je sais que tu veux mon bonheur. Et mon bonheur, c'est lui, pour le moment et j'espère pour longtemps aussi.

Je souris à mon bel homme aux yeux verts tout en posant ma main sur son genou. Puis le regardant intensément, je finis par lui dire ses mots qui me sont chers que seul lui comprendra comme un "je t'aime".

- Parce que c'est toi.

- Parce que c'est toi.

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