Autant l'emporte l'imagination
Les légendes du village parlaient de la bête solitaire bien avant qu'elle ne soit seule, elles lui prêtaient divers noms, autant d'origines possibles, et des passés toujours plus sombres.
La version sûr laquelle la plupart s'accordaient était celle-ci :
La bête était bien plus vieille que l'installation des hommes sur ces terres, elle datait d'un temps immémorial où la magie existait encore. De son sein merveilleux naquirent quatre de ces créatures, et c'étaient elles qui offraient à la nature son renouveau.
Mais la magie faiblit, puis mourût raconte on. Avec elle, les pouvoirs des créatures disparurent, leur longévité leur coûtait un repos de presque toute leur vie. Elles se succédèrent pour continuer d'agrémenter le changement des saisons, jusqu'à ce que les hommes n'arrivent.
Ils avaient épuisés la magie mère, ils ont ensuite tué ses filles. La dernière d'entre elle rôde encore dans la forêt dans les longues soirées d'automne, et de ses crocs elle tue tous ceux qui osent s'aventurer sur son territoire...
...
« Elle fut enfantée par la lumière,
Le soleil lui donna des yeux, et la forêt des crocs.
Mais ce fut la Mort qui lui enseigna la cruauté... »
— Huat, conteur de Fort-Les-Vents
...
Ma participation au concours de LakAlice , inspirée du Chupacabra en Maraude.
A+ en commes
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