CHAPITRE 7: AYA DE TERRE-NOIRE

Terre-Noire, ce grand royaume du Sud-Est à 75% peuplé de Noirs. Il se trouve au sud-est du continent et a été créé après le départ des populations d'origine africaine de l'empire. Ceux-ci ont trouvé d'autres peuplades nomades et ont créé leur propre royaume.

Le pays est riche, depuis sa création la croissance économique ne cesse d'augmenter. Le Royaume est dirigé par le vieux Zeb I , il règne d'une main de maître sur son territoire et n'hésite pas à employer la force pour mater les rébellions. Néanmoins le royaume retient son souffle car sa santé est déclinante. Malgré sa sévérité il reste néanmoins celui qui tient l'état soudé.

Dans la capitale, qui porte le nom du royaume, une foule acclame un cortège de personnes. Ils se dirigent vers le centre de la ville où se trouve le palais du roi. Celui-ci est composé de plusieurs bâtiment du style de la Rome antique. Avec de grands piliers et des toits en or. Un buffle s'approche du premier bâtiment, la salle du trône. Ce buffle est monté par une femme, une jeune femme. C'est Aya, la fille du roi qui revient d'une campagne militaire dans le nord du pays.

« Je vous salue mon roi!» s'exprime Aya en descendant de son buffle.

« Cesse les formalités, je te le dis tout le temps, répond Zeb.

— J'essaie d'être un soldat comme tous les autres, papa.»

Aya est une belle jeune femme noire, tressée de nattes et portant un pantalon et des bottes en cuir noir, et un haut en motifs de style africain. Elle est plutôt grande pour une femme d'une vingtaine d'années. Elle est plutôt sournoise et très déterminée. Elle veut être respecté en tant que femme soldat et non en tant que princesse héritière du trône.

« Comment s'est passé la campagne?» demande Zeb en sirotant un verre de vin.

« Je suis là en vie donc ça s'est bien passé, répond elle.

— Très bien, tu peux y aller, et ne fait plus rentrer ton sale taureau dans mon palais, dit-il.

— C'est un buffle papa, et a tu pensé à ce dont on a parlé avant mon départ? demande Aya.

— Quoi encore?! demande le vieux guerrier en soupirant.

— Par rapport à l'empire...

— Ça suffit Aya!! Vas dans tes appartement maintenant.»

Aya s'en va donc déçu de ne pas avoir eu de réponse. Aya ne veut que le bien de son peuple et prend son rôle de futur reine très au sérieux. Ce qu'il faut savoir c'est que certes le pays est riche, mais une grande partie du peuple souffre à cause de l'empire des Dracoletti. En effet depuis la reconquête de l'empire,après la mort de Lucien II et la dissolution de, et la reconquête menée par les fils de ce dernier, le royaume est dans l'obligation de partager ses richesses avec l'empire, malgré son indépendance. Il est en quelque sorte un état vassal de l'empire. Cette situation, Aya a du mal à l'accepter, elle, préfère faire la guerre et se battre pour son peuple.

La jeune femme rejoint donc sa chambre, elle y retrouve son meilleur ami Ganca.

Ganca est un cousin éloigné de Aya, il fut adopté par Zeb après avoir perdu ses parents. Contrairement aux personnes de son âge comme Aya, Ganca n'aspire pas à devenir un combattant. Il est trop mince, pas assez fort, et vivre une vie de palais et traîner dans les maisons de tolérance pour femmes avec Aya.

Ganca voit Aya en colère, et sait déjà pourquoi.

« Laisse moi deviner, c'est encore au sujet de l'empire n'est-ce pas ? lui dit-il.

— Il m'énerve ! s'exclame t-elle en grognant, il est insensible à la douleur de son peuple vraiment il m'énerve il est trop préoccupé de ce que peut penser l'empereur, l'empereur, l'empereur et encore l'empereur, à croire que c'est son dieu, dans ce cas on est plus royaume mais une simple province franchement, franchement vivement qu'il...

— Aya! Ganca l'interrompt, tu es en colère et tu sors des sottises, les jeux du pouvoir sont si complexes...,  à son tour il se fait interrompre.

—Haaaaa toi aussi, dit Aya en criant, franchement, tu connais quoi toi du pouvoir, toutes tes journées tu les passes en compagnie d'autre homme à quel moment tu as appris que le pouvoir était complexe, franchement ! »

Aya commence à faire les 100 pas dans sa chambre, elle grogne, s'énerve, « quand je serais reine je déclare la guerre à l'empire, vivement que je le devienne » à ses mots Ganca lui lance un regard surpris, « c'est moi ou tu es impatiente que ton père meurt ? », Aya se retourne vers lui, attrape sa lance et la pointe vers Ganca, «  évidemment que non, c'est mon père et je l'aime, du coup il faut le forcer à abdiquer, dit-elle.

— mais comment ? lui répond Ganca.

— Mon père veut que je me mari, mais je n'en ai pas envie. Franchement raahhh , grogne Aya encore une fois. Tu te souviens de ma tante, celle que papa a littéralement vendu au cousin de l'empereur?

— Oui bien sûr,tu m'as raconté son histoire,pourquoi ?

— Son mari est mort et un des ses fils a réussi à entrer dans le pays.

— C'est vrai tu l'as vu? Est-il beau?

— Non je ne l'ai pas vu, et il est pour moi de toutes façons. Il porte constamment un masque par mesure de précaution.

— Et donc? demande Ganca.

On doit se voir ce soir...

— Je viens avec toi ! s'exclame Ganca.

— Non, je te rappelle que c'est que c'est le neveu de l'empereur, on correspond depuis un moment déjà déjà mais je n'ai pas totalement confiance en lui, il peut être dangereux personne ne doit se douter de quelque chose.

— Donc tu y vas seule? Questionne Ganca d'un ère inquiet, imagine il essaie de t'enlever.

— Si il essaie je le tue, personne sur terre n'est meilleur guerrier que moi, même pas mon père et encore moins les gens de l'empire.

— Tu veux dire guerrière ?

— Non, guerrier, réplique Aya.

— Okay mais prends au moins César( Un loup d'Abyssinie ) avec toi. lui conseille Ganca toujours d'un ère inquiet. »

La nuit tombée, Aya réussit à échapper à la vigilance des gardes et sort du palais. Elle est vêtu d'un manteau à capuche noir pour passer inaperçu. Elle décide de suivre le conseil de Ganca et se dirige à l'arrière du palais pour libérer César. Ensuite elle s'empare d'un cheval et sort de la cours du palais par une sortie secrète.

Après quelques heures, Aya se retrouve au point de rendez-vous. Personne.

« Il n'est pas là ?! » se dit la jeune femme. La jeune femme commence alors à s'inquiéter, surtout qu'elle se retrouve seule dans un parc proche de la sortie de la ville, ville qui n'est d'ailleurs pas réputée pour être la plus sûr.

Soudain elle entend des pas derrière elle, elle se retourne et voit un homme. Il est grand, très grand et très musclé, il a de longs dreadlocks et est lui aussi vêtu d'un manteau noir à capuche. Cependant Aya ne peut apercevoir son visage car il porte un masque. Juste un masque de bois avec 2 trous au niveau des yeux. Aya n'a même pas le temps de s'exprimer qu'elle est saisie par une voix étonnante et grave.

« C'est toi Aya? dit l'homme masqué.

— Oui, répond la jeune femme timidement en scrutant autour d'eux.

—  Je ne pensais pas que tu viendrais, Aya de Terre-Noire.

— Mais je suis là, lors de notre rencontre tu disais que tu pouvais m'aider à devenir reine rapidement et battre l'empire, comment ?

— Tu devras faire un sacrifice.

— Un sacrifice ?

Oui, rétorque l'homme, aimes tu ton père ?

— Tu touches à mon père je tue.

— Ne t'inquiète pas, après tout, c'est aussi mon oncle, le sacrifice c'est partir.

— Partir...

—Oui! Pour pousser ton père à abdiquer il faut que tu lui prouves que tu en es capable.

— Tu parles trop franchement, va droit au but lance Aya.

Voilà ce que tu dois faire...

Pendant ce temps, une personne les observe derrière un buisson, cette personne semble particulièrement intéressée par cette discussion et esquisse un sourire quand elle apprend l'idée de l'homme masqué.