1 mois plus tard

Hary continuait de subvenir tant bien que mal aux besoins de toute la petite troupe. Il demandait cependant l'aide de son parrain qui allait chercher des restes de plantes et de nourritures dans les serres et la cuisine. Harry ne leur confiait pas beaucoup de choses sur ce qui lui prenait tant de temps à l'extérieur, et c'était mieux ainsi. Depuis peu, il avait apprit que tous ses amis qui luttaient encore contre Voldemort, avaient trouvé refuge chez Drago, comme il était prévu de faire. Drago avait évidemment gardé le secret du Balafré et ne révélait rien à ceux qu'il hébergeait.

Un jour cependant, les deux hommes se réunirent non loin de la chambre des secrets, et, Sirius qui passaient par là se dissimula en Patmole afin d'en apprendre plus.

- Tu as quoi?!
- Je n'avais pas le choix! Tu-Sais-Qui n'aurait plus eut confiance en moi si je ne l'avais pas fais!
- J'espère au moins que tu les as bien caché!
- Évidemment! Je ne suis pas bête au point de les laisser se faire découvrir et de gâcher ma couverture! Et puis, je ne veux pas qu'elle meurt...

Harry le fixa intensément, puis, ayant compris à qui il faisait allusion, il lui tapa dans le dos.

- Donc tu l'aimes?
- Qui ça?
- Hermione voyons! Je ne suis pas bête Drago, de toute façon ça se voyait! Et elle aussi doit bien t'aimer je pense.
- Tu nous espionnes ma parole!
- Disons que je voulais veiller sur Ron. Il me fait soucis depuis que je simule ma mort.

Drago le regarda, compatissant. Malgré toute sa haine et ses anciennes mauvaises intentions, Drago savait autant que n'importe qui, ce que cela faisait de perdre un être cher. Il posa sa main sur son épaule, en guise de réconfort.

- Tu sais, si il continue de perdre la boule comme ça, un jour il va me bousiller ma couverture, devant les Mangemorts au beau milieu du Manoir et quelqu'un le tuera pour son affront au Lord.

Harry baissa la tête et les épaules dans un immense soupir. Il ne le savait que trop bien tous ça... son ami, son meilleur ami. Que c'était-il bien passé dans sa tête pour qu'il perde la boule à ce point? Hermione n'était pas devenue folle à ce point pourtant. Alors pourquoi lui?

Flashback : mort d'Harry

C'était la dernière ligne droite. Harry se précipita dans la forêt, suivi de près par Ron et Hermione qui tenaient absolument à être présent en cas de problème. Il ne leur restait qu'un seul Horcruxe à tuer selon ce qu'Harry leur avait dit. Sans compter Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Cependant, Harry savait qu'il en restait un de plus, et celui-ci était très bien dissimulé depuis des années et des années. Le trio d'or s'avança donc, l'air étrangement serein, vers le lieu de rendez-vous maudit. Le plan était simple : pendant qu'Harry tentait de tuer le Lord, Hermione et Ron devait tuer Nagini, le dernier Horcruxe.

Volontairement, Harry se laissa tuer. Hermione, qui se doutait de quelque chose ne fût pas déstabilisée par la situation. Elle continuait d'envoyer des sorts, tous autant puissant les uns que les autres, sur le serpent. Ron se tourna cependant, et vit le corps, inconscient, mort, de son ami. La rage et la peine prirent le dessus sur tous les sentiments de Ron. Voldemort décida alors de prendre possession de son esprit afin de le torturer encore plus dans son mal-être.

"- Ça fait mal de le voir mort, n'est ce pas? Mais ce n'est pas de ma faute et tu le sais au fond de toi. Regarde Hermione, elle s'en fiche qu'il soit mort. Sa priorité, est de me tuer. Qu'Harry soit mort ou pas, ne lui change pas sa vie à elle. Tu es le seul affecté par sa mort. Tu es un être incompris. Viens, viens avec moi, tu auras une place dans mon monde. Un monde ou les moldus n'existe pas. Un monde ou la magie et la justice règne en maître."

Ron s'agenouilla au sol, les mains sur la tête en la secouant vivement. Il ne voulait pas écouter, il ne devait pas écouter. Il le savait. Mais au fond de lui, il ne pouvait pas s'empêcher de se remettre en question. Et si il avait raison? Et si en réalité, les méchants ce n'était pas ceux qu'il pensait depuis le début? Et si, c'était Harry le méchant, le menteur? Hermione, intelligente comme elle l'était, elle devait être au courrant et pensant Ron trop bête, ils ne lui dirent rien et gardèrent se secret pour eux? Mais oui! Exactement!

Ron se releva avec un sourire terrifiant sur le visage. Il laissait les mots de Voldemort entrer et résonner en lui comme si il le comprenait vraiment. Il allait leur faire regretter, à tous ces Sangs-Impurs. Ils allaient regretter leur vie minable.

Pour ne pas se faire remarquer, Ron aida Hermione à tuer Nagini. Celle-ci le trouvait différent, mais ne s'attarda pas longtemps sur le sujet pensant que la mort d'Harry l'avait affecté et qu'il ne se sentait pas en forme. "Il veut sûrement paraître fort devant moi", se disait-elle.

Une fois le dernier Horcruxe du Lord défait, ils s'en allèrent, laissant le corps d'Harry aux Mangemorts, afin d'aller retrouver les survivants du champs de bataille et se trouver un endroit sûr ou se cacher. C'est très humblement que Madame Rosmerta leur proposa une cachette qu'elle seule connaissait. Elle se situait non loin de son auberge, dans une petite ruelle à première vue lugubre. En entrant dans la cachette, les rescapés s'y sentaient si bien, qu'ils décidèrent immédiatement de la prendre et de l'aménager. Ils décidèrent alors, chacun leur tour, d'aller chercher prudemment des ressources chez leur aubergiste préférée. Elle leur avait promis leur protection, le secret mais également de les nourrir tandis qu'elle se devait de servir les intérêts des Mangemorts en faisant de son auberge un bordel et une maison de tuerie.

Chaque jour une nouvelle personne partait, et chaque jour toute la petite troupe se faisait un sang d'encre. Un jour, que presque tous le monde était réunis dans le salon, ils entendirent des cris à l'étage suivit de coups contre les murs et les meubles.

- Qu'est ce que c'est que tous ce bruit?
- C'est Ron. Il se dispute encore avec Hermione. Ne t'en fais pas Luna.
- Mais Neville, n'est ce pas la 5 ème fois en 10 jours?

Neville baissa les yeux. À vrai dire, il ne reconnaissait plus Ron. Plus personne ne le reconaissait à vrai dire.

- Vous avez remarquez les blessures d'Hermione?
- De quelles blessures tu parles Luna?
- De toutes celles qu'elle a sur le corps. Tu ne les as pas remarquées Ginny? Tu es sa meilleure amie pourtant?

Ginny ne les avait pas remarqué. La plupart du temps elle était tellement concentrée sur sa souffrance à elle, qu'elle en oubliait le monde extérieur. Elle se souciait tellement de sa vie sans Harry, qu'elle en oubliait même qu'Hermione et Ron était peut être dans le même état. Elle décida alors un jour d'aller voir Hermione, alors que Ron était en bas avec les autres. Devant la porte, elle entendit des sanglots. Elle toqua à la porte. Aucune réponse à part les pleures.

- Hermione? C'est moi, Ginny.

Les pleures cessèrent. Ginny entendit un fracas sur le sol, puis un bruit de porte qui grince suivit de près par le froissement de plusieurs tissus.

- Je ne te dérange pas j'espère?

Hermione ouvrit la porte en trombe en baissant les manches de son épais pull en laine pour cacher ses bras et ses mains.

- N... non! N... ne t... t'en fais p... pas, dit-elle en retenant quelques larmes.

Ginny s'approcha d'Hermione et elle remarqua à ce moment là à quel point elle avait souffert. Pas seulement pendant la guerre, mais aussi de la mort d'Harry. Ses joues étaient creuses, ses yeux remplis de larmes étais aussi gonflé que des ballons d'eau. Mais le pire de tous était son corps. D'aussi loin qu'elle s'en souvienne, Ginny n'avait jamais vu Hermione aussi maigre. Depuis quand ne mangeait-elle pas? Beaucoup trop de jours, c'était certains. Elle s'approcha de son amie, lentement, et lui prit le visage entre ses mains.

- Tu ne devrais pas rester enfermée ici dans ta solitude et pleurer ainsi. Ça n'arrangera rien de te morfondre pour lui. Peu importe l'issue de son combat, il aurait voulu qu'on vive. Nourris toi un peu, s'il te plaît. Tu en as besoin, t'es-tu seulement regardée dans le miroir?
- Non... je n'ose pas...

Ginny la regarda attentivement, et la poussa pour rentrer dans la chambre. Elle ferma la porte à clef derrière elle et l'emmena vers le miroir de sa chambre, recouvert d'un drap blanc. Elle positiona son amie devant celui-ci et enleva le drap. Lorsqu'elle se vit, Hermione eut un hoquet de terreur. Elle était tous bonnement affreuse. Sale, maigre, triste, mal coiffée, pas maquillée. Mais ce que Ginny ne pouvait voir, mais qu'Hermione voyait dans le miroir malgré ses larges habits, étaient les traces de ses disputes avec Ron. Elle les appelait ainsi, pour rendre le tous plus coquet, seulement, ce qui se passait dans cette chambre, n'avait rien d'une simple dispute.

Hermione avait mit du temps à l'admettre mais Ron se vengeait. Elle ne savait pas pourquoi ni d'où cela venait, mais il le faisait très bien. Elle s'en souviendrait à jamais.

Fin flashback mort d'Harry

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- Harry... Harry? Harry!
- Hein?
- Tu rêvassais ou quoi?
- Heu non non, t'inquiète pas. Tu disais Drago?
- Oui, il faut vraiment que tu trouves un moyen pour Ron ou sinon il va me griller. Déjà que les Mangemorts viennent chez moi pour 1 mois, si en plus il fait n'importe quoi je sens que ça va mal tourner et on sera tous définitivement cuit.

- T'inquiète, j'ai une idée.