Chapitre 32

Quoi ? Non ! Topaze ne pouvait pas mourir. Rubis ne le supporterait pas. Elle ne le voulait pas. Elle hurla, faisant écho à ses pensées :

« Non ! Non, il ne peux pas mourir, ce n'est pas possible ! »

Rubis senti les larmes lui monter au yeux et sa voix se brisa. Topaze ne pouvait pas mourir, pas alors qu'il avait tenu tête à Émeraude pour les sauver. Non ! Il ne devait pas mourir. Elle avait besoin de lui et c'était son ami. Soudain elle entendit une voix mielleuse derrière elle. Dès qu'elle identifia la personne elle fit volte face en sifflant, toutes griffes dehors.

« Oh non, pas de combat, fit Émeraude. Je suis venue pour le sauver.

-Quoi ?! s'exclama Rubis plus que surprise. Mais...vous... enfin...je »

Les mots se bloquèrent dans sa gueule. Pourquoi gaspiller du temps à parler avec cette meurtrière alors que la vie de Topaze était en jeu ?

« Parce que je veux le tuer des mes propres griffes, siffla la dragonne. »

Elle fit un signe impérieux de la main et aussitôt quatre dragons sortirent de son ombre pour saisir le dragon blanc et le transporter au-delà des fortifications.

« Quand a toi, fit Émeraude vers Rubis. Tu vas le rejoindre. Je te ferait venir me voir plus tard. Nous avons beaucoup de choses à nous expliquer. »

Elle reproduit le même signe et un dragon bâillonna Rubis avant de la prendre par ailes et de l'emmener dans la même direction que Topaze. La jeune dragonne remarqua que Émeraude c'était tournée vers Gloire. Rubis se concentra et distingua les paroles :

« Tu tiens à elle je voit, dit Émeraude. »

- Je... c'est mon amie et je ne la laisserait pas entre vos griffes ! »

- Oh non bien sûr tu n'en aura pas le temps. »

Gloire feula et se jeta sur la reine. Celle-ci enchaîna quelque prise et le cloua au sol. Gloire Tenta de résister. Emeraude lui ferma la gueule de ses griffes cruelle et se prépara pour le coup de grâce. Oh non pas ça ! Pensa Rubis. Pas lui ! Pas Gloire ! Ce dernier ne poussa pas de cri de peur lorsque Émeraude approcha sa patte de sa gorge. Non ! Rubis ne voulait pas que Gloire meurt. Il n'était presque plus dans son champ de vision. Elle se démena dans les griffes de ses adversaires mais ils ne lâchèrent pas. Elle vit tout de même Lumière cracher sur la reine avant de porter secourt à Gloire. Rubis fut emmenée vers une grande tour qui dominait le château et qui offrait une vue splendide sur une grande partie du Royaume de la Fournaise. Le dragon la déposa dans une salle faite dans de la roche volcanique. La pièce était grande ouverte sur l'horizon, si on faisait abstraction des barreaux de métal qui empêchait les prisonniers de s'évader. Topaze était là, des soigneurs pensait ses blessures. Dès qu'ils furent partis, Topaze se leva et Rubis se précipita vers lui.

« Alors ? Tu vas mieux ?

-Oui, ils ont un remède...je ne sais pas ce que c'est mais en tout cas mes plais sont guéries.

-Je suis si contente que tu ailles mieux ! »

Elle fit un bon vers lui et lui sourit. Il lui sourit aussi. Enfin un ami qui la considérait comme une véritable amie ! Ça faisait du bien !

« Écoutes : Opale et Quartz son prisonniers de Rivière. Ils faut qu'on les aide.

-C'est toi qui dis ça ? Je pensais que tu détestait Opale. »

Rubis fit la grimace, qui le fit rire. Non elle ne détestait pas Opale mais pour ainsi dire elle était jalouse de l'amour qui unissait la dragonne bleue à Quartz.

« Non je ne la hais pas, dit-elle simplement, c'était un peut compliqué. Enfin on n'a pas le temps pour ça : il faut qu'on s'échappe.

- Je suis OK la dessus mais comment ? Je ne vois vraiment pas comment tu veux faire. »

Elle lui sourit. Elle aimait bien quand Topaze posait ce genre de question alors qu'il savait la réponse. Elle se entait utile et il faisait ça pour la détendre.

« Et bien voilà : on va, enfin je vais faire fondre les barreaux et on serra libre.

-Tu crois vraiment que Emeraude est si débile que ça ? Je veux dire enfermer une dragonne de Feu avec des barreaux qui craignent le feu ce n'est pas très intelligent non ?

-Tu as raison mais ça vaut la peine d'essayer, affirma-t-elle. »

Elle leva la tête et fit monter la chaleur du feu dans sa gueule avant de cracher une flamme sur les barreaux. Hélas, ils se maintenir à leur place. Rubis échangea un regard frustré avec Topaze.

« Attends, dit-il. Je vais les glacées puis on les brisera.

- Oui, je penses que c'est mieux. »

Il ouvrit la gueule et cracha une vague de froid. Le froid se déposa sur les barreaux, les enfermant ainsi dans une couche de glace. Puis il prit son élan et les percuta de tout son poids. Hélas les barreaux tirent bon. Ils n'oscillèrent même pas. Il fallait regarder la vérité en face : ils ne pourraient jamais sortir d'ici. Ils étaient prisonniers d'Emeraude. Ils se regardèrent et soupirèrent. Mais soudain les murs tremblèrent et un rayon de soleil ainsi que des flocons vinrent remplir le cachot et une voix qui ressemblait à celle d'Igéa retentit :

« Quand ce sera la fin du règne du Diamant,

Au début de obscurité des temps,

Viendra le temps des pierres précieuse

Qui ramèneront la paix heureuse

De tous les dragons,

Quarte le pourrons,

Une fois réunis,

Au milieux de la nuit,

Les pierres apparaîtrons

Alors viendra l'Emeraude,

Prisonnière de son exode.

Mais quand le chaos régnera,

Sacrifices il y aura

Voici venu le temps des pierre précieuses. »

Mais oui ! Rubis sauta sur ses pattes. Elle venait de comprendre comment la prophétie pouvait les aider maintenant. Il fallait juste utiliser leur temps dans la prison à bon escient et ne pas baisser les bras.

« Topaze ! s'écria-t-elle. Je sais comment accomplir la prophétie ! »

Le dragon blanc la regarda avec espoir.

« Il faut attendre qu'elle capture Opale et Quartz et qu'elle les enferme avec nous pour qu'on puisse s'échapper !

-Mais oui ! Tu as raison Rubis ! renchérit Topaze sarcastique, comme ça c'est moins dangereux ! Ils seront enfermés avec nous et la prophétie échouera.

-Mais non ! se récria-t-elle en lui donnant une tape qu'il esquiva. Je t'expliquerais quand le moment sera venu. »

Il fit une grimace avant de lui donner, lui aussi, une tape sur le dos. Rubis lui sourit. Topaze était un bon ami. Puis, tout deux s'allongèrent et s'endormir.

Rubis se trouvait près des ruine du château de son ancienne reine. Soudain une dragonne couleur diamant s'approchât. C'était Igéa ! Le cœur de Rubis fit un bon dans sa poitrine.

« Igèa ! Vous êtes en vie !

-Non ce n'est qu'un rêve Rubis, répondit la reine. Mais prend garde à ta fois, elle te causera bien du chagrin.

-Je ne comprends pas ! cria la jeune dragonne prise d'angoisse. Expliquez vous ! »

Mais la reine se dissipait déjà, faisant place à un champs de bataille. Des dragons se battant, des cadavres au sol, des gémissements, des cris, le chaos. Rubis entendit soudain un cri plus fort que les autres : « Non ! Igéa c'est la dernière fois que vous me la prenez ! »

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top