Chapitre 30

Dans ce cas autant en profiter un maximum. Elle releva la tête et vit Topaze assit sur Rubis

« Oh pardon Rubis, sifflota Topaze, je t'avait prise pour une chaise.

- Hum tu aurais pu dire une super chaise alors, riposta-t-elle en se dégagea doucement.

- Oui enfin un peu de dignité, fit Gloire.

- Dignité ? fit Lumière. Mais qu'est ce donc mon cher ami ?

-Ah ah c'est vrai je suis censé être le ras de la bibliothèque, dit-il en faignant la surprise. Bon et bien c'est un mélange de... »

Il ne pu finir sa phrase car Rubis et Opale le clouèrent gentiment au sol.

« Désolée, fit Opale, mais les cours sur la signification des mots n'a jamais était mon fort.

-Parfait. Je me tais. »

Il fit mine de passer une corde autour de sa bouche et écarta les ailes l'air innocent.

« Bon bon, fit Rubis. Redevenons sérieux. Opale quand veux-tu que nous passions à l'attaque ? »

Aussitôt tous oublièrent leur chamaillerie pour reprendre un air sérieux et grave. Opale réfléchit. De ce qu'elle savait sur les dragons de Mer, c'est à dire pas grand-chose, la surveillance était au plus bas en milieu d'après-midi.

« Je vais infiltrer le palais dès maintenant. Gloire commence à rassembler les dragons de mer sur le rivage. Rubis et Topaze faites de même. Lumière utilises ta magie, enfin si tu veux bien, pour faire effondrer le palais de Rivière. Les soldats remonterons alors et vous passerez à l'attaque. Ne vous occupez pas de moi.

-Mais le palais de Rivière...

-Ce n'est plus rien maintenant qu'elle est morte, répondit gravement Opale.

- Très bien. »

En voyant ses amis ainsi Opale se sentie fière. Elle avait tous ce dont un dragon pouvait rêver : des amis et un compagnon. Et elle ferait en sorte que chaque dragon de Mer puisse en bénéficier. Quoi qu'ils pensent sur elle.

« Les amis, dit-elle, le moment est venu de terminer le travail du Diamant : éliminer la seule dragonne pouvant défier ses pouvoirs. En d'autre termes : Victoire.

- J'en suis, déclarèrent aussitôt tous ses amis.

-Parfait. Alors allons-y. »

Elle déploya ses ailes et décolla ses amis à ses côtés. Ils volèrent une heure et arrivèrent devant la plage de roche en bordure de l'océan. L'ancien palais de Rivière n'avait plus aucune majesté. Le dôme de cristal avait était détruit et les cages de corail disparues. Les roches claires n'étaient plus qu'un souvenir. Elles étaient noires de mousse et autre plantes grimpantes.

« Je comprends pourquoi tu veux qu'on le détruise, commenta Rubis. Ce palais n'est plus que l'ombre de lui même. »

En disant ses mots la voix de Rubis trembla. Opale devina que ces ruine d'un ancien palais et d'une ancienne reine tué par son ennemie rappelaient à la dragonne rouge Igéa. Soudain elle vit un mouvement dans les maigres buissons. Elle sortit les griffes et ses amis également quand soudain un dragon, une dragonne et un dragonnet sortir de la végétation. Le dragon était gris sombre, la mère claire et la bébé bleu foncé. En tout cas Opale ne les avait jamais vu. Mais Rubis oui à l'évidence. La dragonne rouge s'avança vers les nouveaux venus et se posa devant eux. Ils eurent l'air surprit. Le bébé se mit soudain à crier :

« Oh maman ! C'est elle !!! la dragonne magiquement magique ! Tu sais celle qui nous a sauvé ! »

La mère et le père semblèrent soudain se rappeler d'un épisode qu'Opale ne connaissait pas.

« Mais oui ! fit la dragonne grise. Tu as raison mon petit c'est...

-Rubis, dit le père. »

Opale se posa près de son ami tout comme les autres. Seulement ils poussèrent un cri en la voyant.

« Ah ! Par toutes mes écailles ! s'exclama le père.

- Opale ? fit la mère. Mais... la reine ne t'as pas tué ?

- Waouh ! Maman, papa c'est pas la dragonne que la reine avait blessée mortellement lors du combat ?

-Oui c'est moi, confirma Opale. »

Sa voix fit peur au petit qui sa cacha sous les ailes de sa mère.

« Opale je te présente, intervint Rubis, enfin si tu ne les connais pas, Tempête et...

- Je suis Perle, annonça la mère. Et voici mon...

-Maman ! s'indigna le dragonnet. Je suis grand je peux me présenter tout seul !

- Très bien, souffla Perle. »

Le petit bomba le torse et se plaça face à Opale comme si elle était très importante.

« Je suis Courant. Mais en général on m'appelle Cour tout court.

-Oh je vois, fit Opale. »

Elle ne voyait pas pourquoi le dragonnet se tordait de rire. Qu'est ce qu'il y avait de drôle ? Elle ne comprenait pas l'humour des petits.

« De quel côté être vous ? demanda Lumière.

- Je... je pense que je suis du côté de Victoire, dit Tempête. »

Mais Opale avait sentit son manque de conviction. Elle se demanda pourquoi avant de comprendre. La Puissante défigurée tenait ses sujets par la peur.

« Vous n'avez pas l'air sûr de vous, insista Rubis. Pourquoi ?

- Heu... c'est à dire que depuis votre combat, se justifia-t-il, les choses ont au peu beaucoup changé.

- Comment cela ? demanda Opale. »

Comment les choses avaient-elle pût changer si vite ? Les dragons étaient plus ou moins content d'avoir Victoire sur le trône ?

« En fait elle pensait vous avoir tué, annonça Perle. Sa Majesté a soudainement changé. Elle a... comment dire... fait tomber le masque.

- Comment ? questionna Quartz.

- Elle a obligé tout les jeunes dès l'âge de six ans à aller au centre d'entraînement. Ensuite elle a lancé la construction d'une arène dans laquelle les soldats s'affrontent jusqu'à la mort. Les survivants sont enrôlés dans son armée. Elle veux...

Opale imagina Glace dans une arène forcée de combattre jusqu'à la mort. Bon serte la petite dragonne des Neiges avait des écailles de glace mais l'idée qu'une aussi jeune dragonne joyeuse et pleine de vie puisse mourir pour devenir soldat lui retournait le cœur.

« En fait on ne sait pas ce qu'elle veut, annonça Parle.

- On s'en fiche, déclara Opale. Victoire n'a pas de but même si elle veut faire croire le contraire. Elle ne vous mènera qu'à la mort et à la douleur.

- Ah oui ?

-Oui. Mais on est là. Nous allons faire en sorte que cela s'arrête. »

Elle jeta un coup d'œil à ses amis. Ils étaient six contre un royaume entier.

« Voulez-vous vous joindre à nous ? proposa-t-elle.

- Quoi ? siffla Quartz. Non mais ça va pas ? On ne les connaît pas !

- Et alors ? pesta Opale. On a besoin d'alliés...

-Mais comment être sûr qu'ils ne se retourneront pas contre nous ?

- On... on ne peut pas, admit Opale. Mais il y a un moment dans la vie où il faut savoir s'ouvrir.

- Mais tu as bien vu ce qu'ils t'ont fait enfin !

-Oui mais j'ai changé ! J'ai appris de mes fautes ! Je ne me...

- Je voudrais bien savoir d'ailleurs comment tu as changé ! Tu veux monter sur le trône pour sauver ton peuple mais tu nous laisse seul. Tu me laisse seul.

-Je ne vous abandonnes pas, répliqua Opale. »

Mais ça sonnait faux même à ses oreilles.

Il avait raison elle les abandonnait. Mais Lumière et Emeraude voulaient qu'elle le fasse. Elle faisait forcement la bonne chose non ? Enfin ils n'allaient pas se disputer comme ça devant de parfait inconnus.

« Quartz s'il te plaît. Fais moi confiance.

-Je ne fais que ça.

-Je sais. »

Elle se tut et se tourna vers Tempête et sa famille.

« Alors ? Quel est votre choix ? »

Le père et la mère se concertèrent du regard.

« C'est d'accord.

-Oui ! s'exclama Courant.

- Non toi tu resteras caché, gronda son père.

-Oh bon d'accord. »

Il fallait maintenant leur distribuer leur tâche.

« Bien. Perle vous allez avec Gloire pour trouver tous les dragons de Mer hors de l'eau et les ramener ici. Ne les laissez pas s'échapper. Tempête vous irez avec Rubis et Topaze. Il faut faire sortir tous les dragons de l'eau. Lumière et Quartz vous savez ce que vous avez à faire.

-Oui.

- Bien alors allons-y. »

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top