Chapitre 3

Opale regardait les soldats de Lave emmener Lumière. Elle ne savait pas quoi faire. Devait-elle sauver Quartz ou Lumière ? Quartz était celui qu'elle aimait. Mais Lumière était celle qui n'avait pas voulut la laisser tomber. Il y aurait donc un combat inévitable. En pensant ceci, une question lui vient à l'esprit. Le Diamant ne devait-il pas empêcher les combats ? Apparemment non. C'était étrange. Soudain elle se souvint de la nouvelle reine des Dragon de Lave, Prophéis. Elle se rappelait l'avoir vu discuter avec Rubis. Elle avait entendu que la nouvelle reine pouvait voir le futur. Avait-elle d'autre pouvoirs lui permettant de contrer ceux du Diamant ? Prophéis n'était pas une dragonne normale. Personne ne savait de quoi elle était capable. Ni ce qu'elle voulait. Mais en même temps Rubis avait confiance en cette dragonne. Et Rubis ne faisait pas confiance à n'importe qui. Mais, et si Prophéis avait menti à Rubis ? Et si elle voulait tuer Lumière ? Trop de mauvaise chose étaient possible et pas assez de bonnes. Opale devait donc sauver Lumière. Comment ? Elle ne pouvait pas entrer comme ça en territoire inconnu et potentiellement ennemi. Emeraude était morte, c'était une bonne chose car elle ne pourrait plus leur nuire. Mais si Prophéis était encore plus dangereuse que cette dragonne ? Hé bien dans ce cas Opale n'en ressortirait pas vivante.

Pour commencer Opale analysa la situation. Les soldats l'avait vue mais pas attaqué. Ils avaient pris Lumière, mais sans la tuer. Maintenant elle analysa ce qu'elle avait et ce qu'ils avaient. Ils étaient plus nombreux qu'elle. Elle, elle était handicapée. Mais elle était aussi une dragonne de l'ancienne prophétie. Ceci pouvait donc lui fournir un net avantage. Maintenant restait à savoir comment l'utiliser. Elle ne pouvait pas débarquer comme ça en disait un truc du genre « Je suis de la prophétie alors ne le tuez pas s'il vous plaît. ». Non. Il fallait être impressionnante et sûr de soit. Une fois entrée dans le territoire, elle demanderait une confrontation directe avec Prophéis.

Opale inspira à fond. Elle courrait un très gros risque. Elle amorça sa descente, bien visible des gardes. Ainsi elle découvrirait leurs intentions. Mais ils ne bougèrent pas. Pas plus quand elle se montra à eux. Elle s'approcha, la tête haute. Surprise, elle se rendit compte qu'elle se tenait comme Lumière. Mais qu'importe ! Lumière arrivait toujours a tout avoir. Donc elle aussi. Elle se présenta devant un garde. Elle le toisa. Il brandit sa lance dans sa direction mais rien de plus. Il n'appela pas de renfort, il ne l'attaqua pas. C'est un bon début, pensa-t-elle.

« Bonjour, dit-elle. »

Il la salua, se replaça et annonça :

« Opale des Dragon de Mer, donnez motifs de visite. »

L'intéressée tenta de cacher sa stupéfaction. Serai-ce aussi simple que ça ? Prophéis n'était peut-être pas si terrible. Ou alors elle faisait croire cela avant de tuer ses victime de ses propre pattes. Il n'y avait qu'une seule façon de savoir.

« Je viens voir Sa Majesté, Prophéis des Dragon de Lave.

- Quels sont les buts de cette visite.

-Je viens pour négocier.

- Que voulez vous négocier ?

- La liberté de mon amie, Lumière.

-Impossible. »

Le garde se redressa en prenant un air menaçant.

« Faîtes demi-tour. »

Opale n'en revenait pas. Toutes se formalités pour ça ? Non elle ne se laisserait pas faire. Elle était Opale et elle ne se pliait à rien. De plus elle ne pouvait pas abandonner Lumière. Elle sortit les griffes, montra les crocs, se redressa sur ses pattes arrière pour faire éclater ses pierres.

« Je suis Opale, dragonne de la prophétie. Je ne laisserait pas la vie de mon amie antre des griffes inconnues. Ceci n'est pas bon pour la paix.

- Je suis navré mais vous ne pouvez pas entrer. »

Parfait, pensa-t-elle. Il l'aura voulut !

Elle s'approcha de lui. Lui arracha sa lance violemment et le pointa sur sa poitrine. Le garde émit un cri de surprise mais rien de plus. Le Diamant l'empêchait de riposter. Mais il l'empêchait elle aussi de le tuer. Elle devait pourtant lui faire penser le contraire. Elle découvrit les dents et gronda d'un ton menaçant :

« N'oubliez pas à qui vous vous adressez. Laissez moi passer. »

Il la fixa elle puis le palais. Encore et encore. Visiblement il ne voulait pas désobéir. Mais Opale était têtue et avait pour habitude d'avoir ce qu'elle voulait. Donc elle se rapprocha de lui de sorte que ses griffes touchent les pattes du dragon.

« Laissez moi passer, répéta-t-elle d'une ton tranchant. »

Il hésita encore. Opale pointa la lance sur le coup du dragon. Il dégluti en fixant l'arme. Enfin, au bout d'un long moment il lâcha :

« Oui...tout de suite. »

Opale sourit, satisfaite.

« Merci. »

Il hocha la tête mais évita son regard. Elle posa la lance au sol et le dégagea de son passage. Seulement elle ignorait où se trouvait le palais dans cet immense désert de roche. Et elle n'avait aucune envie de mourir de soif ou de faim. Elle se tourna vers le soldats et prenant un air adoucit.

« Montrez moi le palais. »

Il la dévisagea encore un moment. Puis opina du chef. Il lui passa devant et lui montra le chemin. Au bout d'une heure de vol, Opale découvrit la palais de Prophéis. Elle sentit son estomac se nouer. C'était l'heure.

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