Rivière se dirigea vers les profondeurs marines. Elle émit une sorte de grondement qui se répercuta à des kilomètres à la ronde. Soudain une bonne centaine de dragons les rejoignirent. Le grondement devait être un signal. Les dragons saluèrent Rivière et Opale avant de se placer derrière elles. La jeune dragonne vit Pierral à quelque brases. Elle s'approcha de lui. Son expression était grave.

« Si je comprends bien nous allons tout droit vers Victoire ?

- Oui, nous allons voir notre ennemie, répondit-il en regardant devant lui.

-Oh, merveilleux programme, commenta Opale.

- N'est-ce pas ? »

Opale le regarda il était bizarre. Pierral n'était pas un dragon comme les autres. Un clan-mélé comme Prophéis ? Ou un autre dragon avec de nouveau secret ? Qu'importe elle n'était pas là pour ça. Elle était là pour ses amis. Rivière les conduisit dans une tout autre partie de l'océan. Ils s'arrêtèrent sur un rocher dominant... une véritable cité sous-marine ! Non pas les village isolé composés de corail et de rocher qu'elle avait connu avant. Non ! De véritable maison en nacre avec de véritables balcons et de véritables jardins d'algue ! Tout ceci surplombé pas un rocher de la forme d'une... émeraude. Non ce n'était pas un rocher ! C'était une véritable émeraude géante ! Une émeraude, Emeraude... leur ennemie jurée. Et ici, dans l'océan son symbole. Tout ceci ne prendrait-il jamais fin ? Opale devina que Victoire habitait dans cette pierre géante. Rivière tapota l'épaule d'Opale. Celle-ci se retint de gifler la reine et tourna la tête dans la direction de la dragonne. Rivière lui indiquait un lieu bien définit sur l'émeraude. Opale plissa les yeux et découvrit, tout en haut de la pierre, gravé dedans pour résister au temps... un portrait d'Emeraude dans toute sa splendeur. Sous peu qu'elle en ait eut. La jeune dragonne siffla rageusement. Emeraude ne méritait pas de survivre dans les souvenirs. Soudain une question à laquelle elle aurait préféré ne pas penser surgit dans sa mémoire : où étaient enfermés Quartz, Rubis, Topaze et Gloire ? Pas sous l'eau si ? Non. Elle se tourna vers Rivière.

« Où sont les prisons ?

- En surface, répondit la reine. Mais elles sont bien gardées. Tu ne pourras pas délivrer tes amis sans l'aide d'une armée.

-Très bien, grinça Opale. J'ai comprit le message. Mais je n'ai pas vu Victoire.

-Non bien sûr. Ceci est la seule chose de bien qu'elle n'ai fait. Une cité où les habitants ne manquent de rien. Beaucoup on rejoint son mouvement pour ça. Mais d'autre pour ceci. »

La reine tendit une griffes en direction du centre de la ville. Opale eut du mal a croire ce qu'elle vit alors. Non ce n'était pas possible. Cet immense cercle de sable surplombé pas des gradins. Il ne pouvait pas s'agir d'une... arène ! Les arènes avaient étaient interdites depuis plus de trois cents ans ! Elles avaient disparut parce qu'elle offraient un spectacle injuste : des dragons innocent se combattant à mort pour le plaisir des spectateurs. Cependant le mot s'imposa en elle et elle souffla :

« Une arène...

-Oh non, cracha Rivière. C'est bien pire. »

Opale dévisagea la reine qu'est ce qui pouvait être pire qu'une arène ?

« C'est un centre de torture. Des dragons sont venus ici pour découvrir ce qu'était la véritable nature du mal. Mais ils n'ont pas pût repartir. Ils sont été ensuite considéré comme des traîtres et envoyé à la mort. Personne n'est obligé de regarder. Mais tous sont obligé d'entendre et... enfin bref c'est affreux. »

Opale ferma les yeux. Une centre de torture ? Comment un dragon pourrait-il penser à cela sans le moindre remords ?

« Bien maintenant approchons pour voir Victoire. »

Opale senti un frisson la parcourir. Pas un frisson d'excitation. Un frisson de peur et de curiosité. Rivière s'élança vers l'émeraude géante. Opale distingua une ouverture dans la pierre. Une seule, un balcon. Et sur ce balcon, contemplant la cité d'un air ravi, se trouvait une dragonne bien droite, la tête levée.

« Qui est-ce, demanda Opale intriguée.

-C'est Victoire. »