Chapitre 60 : Avant l'Hécatombe
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Le bruissement des feuilles accompagne les pas silencieux de Zucchini, marchant au travers des bois d'une des nombreuses forêts qui bordent Konoha. Le soleil de l'après-midi perce les branches, projetant des ombres mouvantes sur le sol moussu. Le vent siffle doucement, portant avec lui des effluves familières : la terre humide, les pins, et l'odeur lointaine du village.
Après plusieurs minutes, Zucchini atteint le sommet du mont principal. De là, le village de Konoha s'étend sous ses yeux, une mosaïque harmonieuse de tradition et de modernité. Les maisons aux toits de tuiles, les lanternes suspendues, et les vastes avenues sont encore présents, mais des installations plus sophistiquées parsèment désormais le paysage : des tours de communication élancées, des panneaux énergétiques conçus par Vetsumi, et des zones de recherche intégrées à l'environnement naturel. C'était comme si le village hésitait entre deux ères - celle du passé qui lui avait forgé sa grandeur, et celle de l'avenir qui le poussait vers un autre horizon.
Zucchini laisse son regard parcourir le panorama, les mains enfouies dans les poches de sa cape noire.
Zucchini : Je ne m'attendais pas à ce que tu veuilles venir ici.
Un peu plus loin, posé sur le rebord de la falaise, Kendan est assis, une jambe suspendue dans le vide. Les rayons du soleil illuminent ses cheveux en bataille, tandis qu'il contemple le paysage en silence.
Kendan : J'avais besoin d'un peu de tranquillité, pour une fois.
Zucchini arque un sourcil, un léger sourire en coin.
Zucchini : Toi ? Chercher de la tranquillité ? En voilà une surprise.
Kendan tourne la tête, feignant une moue vexée.
Kendan : Hé !
Le vent souffle alors, faisant flotter leurs capes et ébouriffant leurs cheveux. Un silence apaisant s'installe. C'est Kendan qui le rompt le premier, d'une voix plus posée.
Kendan : On en aura fait du chemin, depuis Namek.
Zucchini, toujours debout, regarde à l'horizon sans répondre tout de suite.
Zucchini : Mh. Tu trouves ?
Kendan : D'un tyran galactique à un empire démoniaque... jusqu'à un démon millénaire. J'appelle ça une belle avancée.
Zucchini : Et ça continuera bien après ça.
Kendan : Mh ? Comment ça ?
Zucchini : Tant qu'il y aura du sens à nos combats, ça ne s'arrêtera pas. Que ce soit pour protéger ou surpasser... On continuera à avancer.
Kendan se redresse légèrement, surpris.
Kendan : Et si t'as envie d'arrêter un jour ? De te poser ?
Zucchini ne répond pas tout de suite. Le vent emporte la question quelques secondes avant qu'il ne prenne la parole, plus calme, presque hésitant.
Zucchini : Kendan, tu...
Kendan coupe, un sourire un peu gêné sur les lèvres.
Kendan : J'y songe, en soi. Mais je sais que je finirais toujours par retourner sur le champ de bataille. En fait... c'est bizarre, un peu, haha.
Zucchini : ...
Il le fixe, fronçant légèrement les sourcils. Puis, sa voix reprend, plus grave.
Zucchini : C'est de la peur. Pas de la mort... mais de la perdre, elle.
Kendan tourne la tête vers lui, surpris.
Kendan : Tu la connais, toi ?
Zucchini reste silencieux un instant. Ce n'était pas une question facile. Dans sa poitrine, une légère tension s'installe, une pensée qui ne lui vient pas souvent, mais qui s'impose à lui maintenant.
Zucchini : Non. Je sais que tant que je combattrai, il n'y a aucune raison que je la perde. Je ne peux pas me permettre de la perdre.
Kendan : Hé. C'est une réponse qui te sied bien.
Un court silence s'installe à nouveau. Puis, Kendan reprend, d'un ton plus posé.
Kendan : Et si cette faim insatiable de combat ne nous donne pas l'occasion d'être assez avec eux, Zucchi' ?
Zucchini ne répond pas tout de suite. Cette fois, son regard semble se perdre dans l'horizon, mais ses yeux sont plus sombres, réfléchis. Kendan soupire, brisant la tension.
Kendan : Désolé, je réfléchis trop.
Zucchini se retourne légèrement, ses cheveux noirs flottant dans le vent.
Zucchini : Ce n'est pas une honte de vouloir quitter le champ de bataille pour la mettre en sécurité, Kendan.
Il fait quelques pas en arrière, tournant définitivement les talons. Sa silhouette se détache alors dans le contre-jour, ses derniers mots résonnant comme un adieu temporaire.
Zucchini : Ce n'est pas de la lâcheté. Vouloir être proche d'une personne pour mieux la protéger... ce n'est pas ma façon, mais c'est une solution. Il n'y a jamais de mauvaises solutions dans cette situation... juste des divergences de point de vue.
Kendan reste assis, regardant son ami s'éloigner petit à petit dans la lumière du soleil couchant. Le vent souffle doucement, comme pour combler le silence laissé par cette conversation. Un sourire, presque imperceptible, s'étire sur ses lèvres. Il baisse la tête, le regard perdu.
Si l'un d'eux regarde vers le combat, l'autre regarde vers un horizon qu'il n'a jamais pris le temps d'admirer.
Et c'était ça, leur différence. Deux guerriers, deux frères de combat, liés par le même feu intérieur mais opposés dans leur façon de rêver à l'après.
Tous les membres de la coalition ainsi que leurs alliés étaient répartis dans le camp pour finaliser les préparatifs des vaisseaux, tandis que les ninjas s'équipaient et s'entraînaient une dernière fois. L'atmosphère était électrique. L'heure du départ contre Dark approchait, et les derniers détails de l'opération étaient en cours de réglage.
Zucchini avançait d'un pas assuré à travers le district militaire, saluant sobrement les partisans de la coalition qu'il croisait. Il adressa également un signe de tête aux membres de son clan, ceux qui avaient choisi de se joindre à cette bataille décisive. Chaque visage portait une expression sérieuse, marquée par l'anticipation et la détermination. Le bruit des bottes et des armures retentissait sur le sol rocailleux, mêlé aux éclats de voix des officiers qui distribuaient leurs derniers ordres.
Il continua son chemin sans s'attarder, ses bottes soulevant la poussière de ce sol désormais familier. Après avoir traversé la zone principale du camp, il entra enfin dans l'enceinte de la grande tente centrale, le quartier général improvisé de la coalition. À l'intérieur, l'ambiance était plus feutrée mais non moins tendue. De grandes cartes holographiques couvraient plusieurs tables, et des lumières de signalisation indiquaient le mouvement des troupes. Arkhan, vêtu d'une tenue noire , se tenait à la tête de la pièce, dirigeant un dernier briefing avec les généraux présents.
Arkhan termina son meeting d'un geste sec et précis. Les officiers se dispersèrent rapidement, quittant un à un la tente pour retourner à leurs responsabilités. Le commandant se tourna alors vers Zucchini, qui se tenait nonchalamment à sa droite, les bras croisés.
Zucchini : Tout est prêt ?
Arkhan : Les troupes, oui. Et toi ?
Zucchini : L'opération a été bouclée rapidement grâce à Kia et Vetsumi. Mon père se repose maintenant.
Arkhan : Ils ont dû t'interdire formellement de te surmener avant le départ, n'est-ce pas ?
Zucchini : Hmph. Je serais déjà en train de m'entraîner sinon.
Arkhan esquissa un sourire en coin, amusé par la réponse habituelle de son interlocuteur.
Arkhan : Aucune nouvelle de Kitsuko et Kirui ?
Zucchini : Pas encore. Mais ils ne tarderont pas. Et toi ? Le stress commence à monter ?
Arkhan : Tu crois sérieusement que je stresserais pour si peu ?
Zucchini : Un élan de stupidité vient peut-être de s'emparer de moi...
Un rictus s'échappa des lèvres de Zucchini avant qu'il ne reprenne son sérieux. Les deux hommes se connaissaient suffisamment pour ne pas laisser leurs paroles s'alourdir de sens inutiles.
Arkhan : Les autres veulent boire quelque chose avant de partir. Tu comptes nous rejoindre ?
Zucchini : Pas spécialement.
Arkhan : Hé. Tu crois que ta femme te laisserait refuser aussi facilement ?
Zucchini soupira profondément, une main passant dans ses cheveux noirs, déjà conscient de ce qu'il adviendrait s'il disait non. Il connaissait trop bien la ténacité de sa compagne pour s'imaginer esquiver une telle invitation.
Zucchini : Ça se tiendra où ?
Arkhan : Dans l'ancien bâtiment de l'Hokage.
Zucchini : J'y serais alors.
Zucchini se retournera d'aussitôt, prêt a quitter la tente. Arkhan s'appuyera contre la table, bras croisé.
Arkhan : Zucchini.
Zucchini : Mh ?
Arkhan : On fais quoi, si on perd ?
Zucchini : T'es le deuxième a me faire le coup. Qu'est ce que vous avez tous ?
Arkhan ricanera un peu, avant de faire signe a Zucchini de partir. Il avait posé la question, mais au final, a quoi bon avoir de telle pensées négative ?
Zucchini sortira de la tante, voyant de loin sa compagne occupé a dirigé ces assistants, autant robotique qu'humain. Leurs regards se croisent, Vetsumi s'apprétant a s'approcher vers lui mais stoppé net par les demandes de ces assistants. Et avant qu'elle n'ait le temps de le rejoindre, ce dernier été déjà partit.
Dans l'enceinte de l'hôpital de Konoha, le silence pesait lourd autour des capsules de soin. Togarashi était immobile, assis en tailleur devant la capsule où reposait Jogaimo. Il méditait profondément, les yeux clos, tandis que les machines diffusaient un léger bourdonnement rassurant. Enfin, après de longues minutes, il rouvrit les yeux, se redressant lentement, comme s'il portait le poids du monde sur ses épaules.
Panke, postée à sa droite, s'approcha doucement de lui, les bras croisés et le regard interrogateur.
Panke : Alors ?
Togarashi : Elle va bien. Mais si je n'avais pas stabilisé son état à temps, elle aurait pu être irrécupérable.
Panke : J'en doute un peu... Si cette petite a réussi à survivre contre Dark, c'est qu'elle en a à revendre.
Togarashi : Hé... Ouais, tu marques un point. Mais tu trouves pas ça bizarre ?
Panke : De quoi ? Sa survie ?
Togarashi : Nah. À notre époque, on était obsédés par nos convictions personnelles, par la guerre... On se souciait à peine de la génération qui viendrait après nous. Mais maintenant... je comprends mieux pourquoi Retsuzen a agi ainsi avec Arkhan. C'est une question d'héritage.
Panke marqua un silence, son regard se détournant légèrement, comme si ses pensées s'égaraient ailleurs.
Panke : Mh... Ouais, sûrement.
Togarashi : Quittons la Terre après Dark, Panke.
Panke haussa un sourcil, légèrement surprise par la proposition soudaine.
Panke : Mh ? Tu parlais pas justement de te soucier de la génération future ?
Togarashi : C'était un simple regret de ne pas y avoir pensé plus tôt. Mais maintenant ? Ils se débrouillent encore mieux que nous. De plus... Je refuse de ne laisser aucun héritage au peuple céréalien.
Panke : Je... Pardon ?
Togarashi se tourna vers elle, le regard déterminé, sa voix plus douce mais empreinte de résolution.
Togarashi : Il doit y avoir d'autres Céréaliens dans l'univers... Après tout, on a sûrement oublié des survivants à l'époque où Kirui et moi servions Perma. Trouvons-les ensemble, Panke. Je t'aiderai à reconstruire ton peuple.
Un silence tomba brusquement. Panke resta figée, les yeux écarquillés, tandis que ses joues prenaient rapidement une teinte rouge écarlate. Quelques secondes passèrent avant que son expression n'éclate en une furie contenue.
Sans prévenir, elle écrasa violemment le pied de Togarashi avec une telle force que l'écho résonna dans le couloir.
Togarashi : AÏE !!! Mais ça va pas bien ?!
Panke : Mon cœur a failli subir une crise cardiaque !! Fais gaffe à ce que tu dis !!
Togarashi : Mais de quoi tu-
Il s'interrompit net, réalisant enfin que la tournure de ses phrases pouvait être interprétée... différemment. Ses yeux s'écarquillèrent à leur tour et ses joues prirent la même teinte rouge vive que celles de Panke.
Togarashi : Non non non ! Je voulais pas dire que-
Panke le coupa brusquement en le pointant du doigt, son visage toujours aussi rouge, tentant désespérément de conserver un semblant de maîtrise d'elle-même.
Panke : Trop tard ! Ta gueule ! T'assumes maintenant ! Tu vas m'aider à reconstruire le peuple céréalien après Dark ! Par tous les moyens possibles ! OK ?!
Togarashi, totalement déconcerté, se contenta de cligner des yeux, cherchant une réponse qui ne viendrait pas. Face au regard perçant et autoritaire de Panke, avait-il vraiment le choix ? Il finit par soupirer profondément, avant de lui adresser un sourire sincère, adoucissant la tension.
Togarashi : Je serais ravi d'aider.
Panke détourna légèrement le regard, les bras toujours croisés, mais un sourire à peine visible s'étira sur ses lèvres.
La nuit tombait lentement sur le village, peignant le ciel d'un dégradé d'orange et de pourpre. La plupart des guerriers s'étaient déjà regroupés pour profiter de leur soirée privée avant le grand départ. L'ambiance était chaleureuse, animée par les rires, les conversations et les tintements de verres. Les tables étaient remplies de plats chauds et froids, et les boissons coulaient à flot. Pourtant, une personne manquait à l'appel.
Vetsumi, assise près d'Arkhan et de Kia, sirotait son verre tout en scrutant la foule à la recherche de son partenaire.
Kia : Toujours pas de réponse ?
Vetsumi : Non ! Cet idiot me laisse en remise en plus.
Arkhan : Il y a de fortes chances qu'il n'ait tout simplement pas souhaité venir.
Vetsumi : Je te jure, s'il est reparti s'entraîner...
Kia : Aie confiance. Je suis sûr qu'il préfère se reposer pour demain au lieu de déjà repartir au charbon.
Vetsumi : Oh, si tu savais...
Elle laissa son doigt glisser lentement sur le bord de son verre, son regard se voilant légèrement d'inquiétude. Kia s'approcha d'elle et posa une main réconfortante sur son épaule, hochant doucement la tête.
Kia : Va. On t'en voudra pas si tu pars.
Arkhan : Puis il y a d'autres problèmes...
Il désigna Kendan d'un geste du menton. Ce dernier, au milieu de la tente, s'était lancé dans une série de pompes avec des bidons de bière empilés sur son dos. Kia, exaspérée, se leva et fonça pour le tirer par les oreilles, sous les rires des autres guerriers. Arkhan tourna de nouveau son regard vers Vetsumi et lui fit signe de partir à sa recherche.
Arkhan : Vas-y. Tu feras mieux d'être auprès de lui.
Après une légère hésitation, Vetsumi céda finalement aux conseils de ses deux amis. Elle quitta l'enceinte de la soirée pour arpenter les ruelles du village, éclairées par les lanternes et la faible lueur de la lune. Les rues étaient calmes, presque désertes, contrastant avec l'agitation de la soirée. Elle chercha désespérément après son conjoint, ses pas l'emmenant toujours plus loin. Finalement, après une bonne demi-heure, elle finit par le retrouver à l'autre bout du village.
Il se tenait dans le quartier réservé au clan Uchiha, au cœur des Jardins. Devant lui, un grand lac s'étalait, sa surface reflétant parfaitement les étoiles et la lune. Zucchini était là, immobile, les mains enfoncées dans les poches de son manteau, fixant silencieusement son reflet dans l'eau. Son regard semblait vide, perdu dans des pensées qu'elle ne pouvait qu'imaginer. Son visage était fermé, comme figé dans une mélancolie silencieuse.
Vetsumi, qui aurait pu le réprimander immédiatement pour avoir disparu, s'arrêta en comprenant que l'homme qu'elle aimait n'était clairement pas d'humeur pour une soirée. Elle s'approcha calmement et se plaça à ses côtés, posant doucement sa tête sur son épaule.
Vetsumi : Qu'est-ce qui te tracasse ?
Zucchini : Pas grand-chose.
Elle laissa échapper un léger rire, comme si Zucchini pensait pouvoir lui mentir aussi facilement.
Zucchini : J'étais juste d'humeur pensive, c'est tout.
Vetsumi : Comme d'habitude en somme. Mais plus précisément ?
Zucchini resta silencieux un instant, le regard toujours rivé sur l'eau. Sa voix finit par briser le calme ambiant, plus grave et posée que d'habitude.
Zucchini : Je repense aux mots de mon père. On s'apprête à changer le monde et... si on gagne, de nouvelles portes vont s'ouvrir pour nous. Mais on a besoin d'un monstre. Un homme capable de supprimer ses émotions pour tous. Je vais devoir le devenir, que je le veuille ou non.
Vetsumi leva les yeux vers lui, ses sourcils légèrement froncés par l'inquiétude. Elle comprenait le poids de ses paroles, la signification de ce rôle qu'il se préparait à endosser.
Vetsumi : Ça veut dire que tu me quittes ?
Zucchini sursauta, ses yeux s'écarquillant de surprise tandis qu'il tournait vivement la tête vers elle. Son visage se tordit d'un mélange de colère et de confusion, et il se mit à bafouiller, incapable de formuler une réponse claire.
Vetsumi, amusée par sa réaction, se mit à rire doucement. Elle s'approcha alors de lui et l'enlaça tendrement, posant ses bras autour de sa taille.
Vetsumi : Tu peux supprimer tes émotions avec qui que ce soit. Mais avec moi, je t'interdis de le faire. Devenons un monstre, toi et moi.
Zucchini resta silencieux, surpris par ces mots. Puis, après un court instant, ses épaules se détendirent légèrement, et il laissa échapper un soupir presque imperceptible. Ses bras finirent par entourer Vetsumi en retour, comme s'il trouvait un semblant de réconfort dans cette étreinte partagée.
Le reflet du couple s'étirait doucement sur l'eau calme du lac, tandis que la nuit continuait de recouvrir le village d'un voile étoilé.
Le 2 décembre, à 12h40, les cloches du village sonnèrent, résonnant comme le signal tant attendu et redouté. Leur écho se propagea dans tout Konoha, jusqu'aux confins des vallées avoisinantes, annonçant le début de ce qui allait devenir "L'Hécatombe".
Les rues et places étaient emplies d'une solennelle effervescence. Les gigantesques vaisseaux se dressaient comme des titans d'acier, leurs flancs ouverts pour accueillir les ninjas venus de tous les clans, de tous les villages et de toutes les époques. Aujourd'hui, ces guerriers, autrefois séparés par des conflits sans fin, se rassemblaient sous une seule et unique bannière : celle de la Coalition.
Les familles se déchiraient dans des adieux silencieux, parfois marqués par des larmes. Des pères et des mères embrassaient leurs enfants une dernière fois, des frères et sœurs s'étreignaient en échangeant des mots d'encouragement, tandis que des époux et des conjoints scellaient leur amour dans un ultime baiser, comme pour conjurer le destin. Tous savaient que beaucoup ne reviendraient pas, mais tous étaient prêts.
Nos guerriers formèrent peu à peu une procession solennelle. Ils avançaient d'un pas ferme, le regard dur et résolu, leurs capes flottant au gré du vent. Le sol vibrait sous le poids de leurs pas synchronisés. En tête de ligne marchaient Arkhan et Zucchini, symboles d'unité et de leadership. Leur présence seule suffisait à donner du courage à ceux qui hésitaient encore. Cette troupe désormais légendaire portait un nom gravé dans l'Histoire :
"Les Gardiens de l'Aube."
" Seigneur Dark ? "
" Je sais. "
Dark regarde par la grande vitre devant lui, admirant la force de la Coalition foulé ces terres.
" Enfin. "
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