— Tu ferais quoi si t'apprenais qu'il te restait qu'une heure à vivre ?

Venacio relève la tête et croise les yeux du garçon contre le torse duquel il est allongé.

— Quoi ? Là ? Tout de suite ?

— Ouais.

— Je changerai rien.

Le garçon sourit et Venacio l'embrasse avant de poser la tête sur son épaule et de fermer les yeux. Le bras enroulé autour de sa taille, il happe la peau dénudée de son cou.
Non, il ne changerait rien, car il n'imagine pas pouvoir être plus heureux ailleurs ou avec quelqu'un d'autre, qu'ici, aujourd'hui.

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Pour le drabble du jour, replongeons une fois encore dans le passé de Venacio, à la même époque que lors du premier texte le concernant. Mais qui est ce garçon qui semblait le rendre si heureux, malgré ses questions morbides ? Des idées de ce qu'il est devenu ?