6. Leap of faith

TW : mention d'infanticide, mention de meurtre, (légère) body horror, langage


La nuit était tombée et l'air s'était refroidi. Mary ferma son manteau en claquant des dents. Une buée épaisse sortait de sa bouche à chaque expiration. Sur le vieux lampadaire qui clignotait de l'autre côté de la rue, une toile d'araignée se couvrait lentement de givre.

Erèbe et elle étaient descendus en bas de leur immeuble, après avoir enfilé des vêtements plus chaud, et casé une bonne partie de leurs vies dans leurs poches. Elle avait décidé d'emporter le pendentif que Swann lui avait offert. Juste en souvenir.

L'évocation de l'objet l'emmena à penser à Swann, ce qui l'emmena à penser au meurtre de William, ce qui lui rappela que le meurtrier se trouvait juste à côté d'elle, grelottant avec un regard perdu. Elle passa les doigts contre son téléphone, dans sa poche. Il y avait sans doute des Chasseurs dans la zone et elle n'avait qu'un geste à faire à l'un d'entre eux... Non. Elle avait pris une décision. Elle valait mieux que ça.

Elle jeta un coup d'œil à Erèbe pour se rendre compte qu'il avait l'œil rivé sur elle. Il ouvrit la bouche comme pour parler et elle se détourna. Il dut se raviser, puisqu'il se contenta de bredouiller un « Pardon » qui lui donnait envie de simultanément le prendre dans ses bras et de le claquer. Luke avait raison quand il disait qu'elle était trop gentille.

Une voix qu'elle commençait à connaitre interrompit ses ruminations.

« Vous êtes prêts à partir ? » Jeff sortit d'une des nombreuses zones d'ombres, une ruelle qui devait mener à un local-poubelle, quelque chose comme ça. Il portait sac de plus qu'avant, pendant sur son épaule, le genre dans lequel on peut cacher de quoi vivre confortablement pour deux semaines, ou un cadavre, selon les priorités du porteur. Avec ça, plus le sac à dos avec lequel il était descendu, il portait probablement plus qu'il ne pesait.

Aucun des enfants ne répondit, mais leurs claquements de dents suffirent. Ils n'avaient aucune envie de rester plus longtemps dans le vent glacial qui hurlait dans les rues dès le début de l'hiver. Aucune raison logique de se retourner. Pourtant, Mary eu envie de dire non.

« Parfait. Je vous présente juste quelqu'un, et on y va. » Il lança son sac à Erèbe qui vacilla sous son poids et manqua de le lâcher en voyant la bête qui louvoyait hors des ombres. Pour être honnête, elle aurait eu la même réaction.

C'était un chien, probablement le plus impressionnant qu'elle ait jamais vu. En fait, ça aurait aussi bien pu être un loup, par sa taille, sa mâchoire qui semblait capable de briser un os sans effort, les pattes puissantes sans doute capable de déchiqueter un homme en quelques minutes mais, outre ça, c'était l'ensemble, le rouge-orange sombre de sa fourrure, presque semblable à du sang dans la pénombre, les yeux mauvais, doré, qui la regardait avec une intelligence qui n'aurait pas dû appartenir à l'animal. Elle fit un pas instinctif en arrière.

« C'est Smile. Il est gentil, vous inquiétez pas. Smile, dit bonjour ! »

Smile émit un bruit qui ressemblait à un long soupir exaspéré.

« Bonjour. »

Ah.

Le chien parlait.

Bien sûr.

Elle aurait dû s'en douter.

En y repensant, elle aurait sans doute partir en courant, mais sur le moment un chien-monstre parlant n'était pas beaucoup plus bizarre qu'un monstre passant par la fenêtre du cinquième pour lui annoncer qu'elle était un monstre aussi et lui voler des Granolas.

Elle souffla pour calmer les battements affolés de son cœur. Elle en savait peu sur les monstres, mais elle avait quelques cours de self-défense derrière elle. Clairement, une confrontation directe ne lui éviterait pas la mort, surtout face à deux adversaires. Ici, la priorité était de ne pas montrer sa peur, de ne pas se catégoriser comme une proie. Elle planta son regard dans celui de Jeff. Il souriait.

« C'est moins impressionnant que la télékinésie, mais je doute que tu trouves beaucoup mieux, Proxies mis à part. » Un silence. « ...En fait, estime toi heureuse si tu trouves pas mieux, généralement, le plus grand le pouvoir, le pire la personne.

- Et les Proxies ? » C'était Erèbe, qui gardait un œil suspicieux sur le chien. Il insista. « T'as dis qu'ils faisaient mieux, donc ils sont plus dangereux ?

- Je... suppose que oui, on peut le voir comme ça. Maintenant que tu le dis, je voudrais pas être leur ennemi. Mais ils sont pas... méchants. Pas intentionnellement en tout cas. Juste un peu perturbants. » Mary l'interrompit.

« On risque de les croiser ?

- Si vous venez avec moi, oui, on est colocataires.

- Ah. »

« Ah », en effet. Contrairement à ce que Jeff avait sous-entendu, le nom de Proxy ne lui était pas inconnu. Il ne savait pas exactement de quoi il s'agissait, mais elle avait quelques images, des photos brouillées qui étaient passées à la télé pendant des jours, accompagnée la mention « avez-vous vu cet individu ? ». Des masques aussi, puisqu'ils semblaient tous agir face cachée, ce qui n'était inhabituel pour un monstre, mais avait retenu l'attention par récurrence. Et, effectivement, ce rond barré d'une croix, qu'on retrouvait partout, et que personne ne comprenait. Autant dire qu'ils avaient eu vite fait de se retrouver en tête de sa liste de personne à ne pas rencontrer.

Jeff reprit la parole en s'appuyant contre le mur. Smile s'appliquait à se lécher la patte, tout en parvenant à rester terrifiant.

« Juste une dernière chose, quand on part il n'y a plus de retour. Si vous voulez rentrer, c'est votre problème, et je reviendrai pas, même si c'est pour vous faire passer la barrière.

- Pourquoi on voudrait rentrer ? C'est pas comme si on avait le choix si j'ai bien compris.

- Bien sûr que si. C'est juste que vos choix sont merdiques. »

Il y eut un silence.

« Du coup, t'as encore des questions, ou on peut y aller ?

- Juste une. » Elle en avait un millier, mais temps filait. « T'as parlé de pouvoir. Je veux savoir en quoi ça consiste et si tu en as un, vu que ça à l'air d'être courant.

- Nan, c'est plutôt rare en fait, et c'est toujours difficile de savoir si on en a un ou pas. Dans mon cas, on est arrivé à la conclusion que oui. Pour Smile, par exemple, c'est plus dur. » Elle ne voyait pas en quoi, il était assez évidemment qu'un chien de la taille moyenne d'un loup parlant n'était pas habituel. « Pour ce qui ait de l'expliquer, personne ne comprend vraiment d'où ça vient ni ce que ça peut faire. Il y a des théories, mais on a pas le temps pour ça. »

Mary claqua la langue, agacée. « Tu réponds à côté. Fais un effort, j'ai vraiment pas envie de te suivre pour le moment, mort éventuelle ou pas.

- Au pire, assommes-là, elle parlera moins. » C'était le chien. Il ne semblait pas vouloir la tuer, c'était déjà bien.

« Je joue la diplomatie Smile, laisse-moi faire. » Il se tourna vers elle. « Qu'est-ce que tu veux savoir exactement ?

- Tout ! Ou le plus possible. Commence par me dire quel est ton pouvoir, pour qui tu travailles, tout ça. »

Il soupira. « Pour ce qui est de pouvoir, c'est difficile à déterminer. Pour faire simple, les gens ne me remarquent pas, si je le veux. C'est pas comme être invisible, plutôt comme voir un inconnu, je n'évoque rien alors on ne fait pas attention à moi. Je suppose que ça compense... le visage. » Il sourit. « Ensuite, techniquement, je 'travaille' pour personne. Par contre, on vit en communauté, donc je travaille avec des gens. Je pense pas que tu les connaisses. Peut-être Clock' ? » Ca ne disait rien à Mary. « Une fille, cheveux mi-longs, brune, probablement mal coiffée, l'œil droit vert ? » Du coup, ça disait tout à Mary, puisque c'était là une apparence assez commune.

« Et l'œil gauche ?

- Oh, c'est une horloge. » Une seconde d'incompréhension. « Son œil, je veux dire. Il y a une horloge à la place. Elle a des cicatrices un peu comme moi aussi ! En plus propre. Et cousu. Pas vraiment comme moi en fait. » Ca ne disait rien à Mary, et elle n'était pas sure d'avoir envie que ça lui dise quelque chose. Elle hocha la tête lentement. « Bref ! D'autres questions ? » Elle reprit ses esprits au plus vite.

« Quelques-unes, oui. Comment tu connais tant de choses sur nous ?

- Vous êtes pas particulièrement difficiles à filer, pour être honnête.

- Et pourquoi tu nous as filés ?

- Bah c'était évident que ton frère avait des problèmes.

- Ok, mais comment est-ce que tu t'es intéressé à lui en premier lieu ?

- Bon endroit, bon moment, je suppose.

- Arrête de répondre à côté.

- Alors pose des questions plus claires. »

Elle inspira, cherchant à articuler sa pensée de la meilleure manière possible.

« Que cette histoire de monstre soit vraie ou pas, je m'en fiche. Pourquoi est-ce que tu nous aides ? »

Il parut prit de court et laissa passer un silence.

« Je l'ai déjà dit, je veux pas laisser des gamins mourir, c'est tout.

- Tu es un monstre, tu ne fais pas de bénévolat !

- Elle a pas tort.

- Smile, rend toi utile : tais-toi. Et je fais du bénévolat si je veux.

- Mais c'est totalement absurde !

- Pas aussi absurde que de poser autant de questions sur un sujet aussi inutile ! » Il s'échauffait rapidement, et elle se demanda si c'était vraiment une bonne idée de poser autant de questions. Au final, ce fut Smile qui lui répondit.

« Si tu veux les ramener ils finiront par être au courant.

- Eh bah ils seront mis au courant par quelqu'un d'autre.

- Tu comptes faire quoi, occulter totalement l'existence de Ben ? » Si un regard avait pu tuer, il serait mort sur le champ. Jeff se pinça l'arête du nez, ce qui était assez étrange avec ses yeux perpétuellement ouverts.

« Au cas où ça t'aurait échappé, je n'ai pas envie de parler de Ben !

- C'est bête, parce que je refuse de te suivre tant que tu ne m'auras pas expliqué en détails qui c'est. » C'était sans doute un peu risqué de dire ça comme ça, mais tant pis. Elle était bien décidée à aller au bout de la question. Et, à en juger l'expression du monstre, c'était une erreur.

« Tu sais quoi ? » Il y avait quelque chose dans la voix de Jeff qui lui hurlait de s'enfuir. « T'es trop chiante pour vivre. J'vais juste t'égorger. »

Erèbe parut vouloir s'interposer mais elle l'interrompit. Ne lui montre pas que tu as peur.

« Dans ce cas, tu prouveras juste que j'ai eu raison de pas te suivre. »

Il resta interdit une seconde. Elle pouvait presque voir les rouages tourner dans sa tête. Il finit par lui sourire, d'un air un peu trop carnassier. « Au moins, tu as un minimum de cran.

- Alors ?

- C'était un ami à moi, c'est tout.

- Était ?

- Il est mort.

- Ah. » Il y eut un silence inconfortable. Elle ne s'en voulait pas, en aucun cas, mais elle se sentait mal. Ce qui était stupide ! Après tout, il venait de menacer de la tuer.

« Et... comment il est-

- Un accident débile. Il était beaucoup trop sûr de lui. » Elle se mordilla nerveusement la lèvre inférieure. C'était assez difficile de poser tant de questions sur un sujet visiblement douloureux, mais il était la personne la plus à même de lui apporter des informations. Et elle manquait cruellement d'informations.

« Et donc, tu nous aides à cause de lui ? C'est un genre de dernière volonté ?

- Nan, pas du tout. C'est juste... ça va vous sembler bizarre, mais maintenant qu'il est mort, on a suffisamment de place et de nourriture pour accueillir de nouvelles personnes. » Ce n'était pas si horrible que ça, comparé au crime d'Erèbe. « Honnêtement, si j'avais du respecter ses dernières volontés, j'essayerais pas de vous aider.

- Pourquoi ?

- Ben était... particulier. Moralement, je veux dire. Il vous aurait sans doute laissé mourir.

- Ils ont l'air sympa, tes amis.

- S'il avait pu te l'expliquer, je suis sûr que tu aurais été d'accord avec lui.

- Alors pourquoi est-ce que tu nous aides ? »

Il soupira, et une sorte de tristesse passa sur son visage. « On n'a jamais été capable des mêmes choses, lui et moi. C'est... compliqué. Je préférerais qu'on ne parle plus de ça, s'il te plait. »

Il y eut une petite seconde en suspend où il parut avoir pris une douzaine d'année de fatigue sur les épaules. Elle eut un mouvement contenu vers lui, sorte d'empathie sans doute, mais se retint instinctivement. Ce n'était pas quelque chose qu'il méritait.

« Désolé d'avoir dit que j'allais te tuer. Je le pensais pas. Je tue pas quand c'est pas nécessaire de toute façon. » Une petite voix lui soufflait qu'elle n'avait aucune preuve de ça, mais elle fit de son mieux pour l'ignorer.

Un silence.

Jeff se décolla du mur, son énergie revenue soudainement. « Il faut qu'on y aille . Prenez votre décision maintenant. »

Le chien était déjà sur ses pattes, visiblement impatient. « Personne dans la rue. Grouillez-vous, je reste pas une nuit de plus ici. »

Mary s'apprêtait à suivre, mais Erèbe lui attrapa le bras, intimant aux deux autres qu'ils les suivraient, avant de se tourner vers elle.

« T'es sérieuse ? » chuchota-t-il d'un air mi incrédule, mi affolé. « T'es vraiment en train de faire ça ?

- Je vois pas de quoi tu parles.

- Mary, ce mec a menacé de te tuer, et toi tu le suis partout ! Tu veux mourir ou quoi ?

- Il m'a pas menacée, c'était sous le coup de la colère, et-

- Ça n'excuse rien !

- Laisse moi finir ! Tu vois une meilleure solution ?

- Oui ! On reste ici, et on réfléchit à un plan un peu moins débile !

- T'as eu une semaine pour réfléchir. On a plus le choix.

- Mais-

- On reprendra cette discussion plus tard.

- Il n'y aura pas de plus tard

- Et pourquoi pas ?

- Parce qu'on va crever, Mary !

- Ecoutes. Je suis sure qu'on aurait plein d'occasions de discuter en réhab', mais là on doit vraiment partir, alors toi tu fais ce que tu veux, mais moi j'y vais. »

Alors qu'elle tournait les talons, elle sentit sans le voir le regard désespéré de son frère. Tant mieux. Il vaut mieux qu'il souffre un peu, se dit-elle alors qu'il la rejoignait. Il le mérite.

La nuit se referma sur eux.

Le mouvement la réchauffait et ses tremblements s'apaisèrent. Jeff marchait vite et elle peinait à le suivre, craignait de le perdre dans les zones d'ombres qui s'étendaient régulièrement sur la petite rue.

C'était... étrangement facile. Leur guide semblait connaitre les rues par cœur, et partout il avait une hésitation, Smile prenait l'initiative, se faufilant entre les lampadaires trop espacés pour être réellement efficace. Les premiers quartiers qu'ils traversèrent étaient assez calmes, relativement éloigné de la barrière, et, en conséquence, les Chasseurs y passaient rarement. La véritable difficulté, si elle existait, n'était pas là.

Elle le réalisa seulement quand Jeff s'arrêta, ou plutôt quand elle lui rentra dedans.

Il ne broncha pas, gardant son attention sur la rue, se poussant à peine pour la laisser voir. Deux silhouettes se dessinaient nettement dans la lumière, visiblement armées. Elle retint sa respiration.

Ça n'aurait pas dû l'étonner autant. Jeff pouvait prendre tous les détours qu'il voulait, et attendre le plus longtemps du monde, ils étaient voués à s'approcher de la forêt, et donc à croiser des Chasseurs. Il n'y avait rien à y faire, et pourtant elle n'y avait pas pensé. Elle se gifla mentalement.

Une pensée effleura son esprit. Elle avait peut-être moyen de s'en sortir, en courant vers eux, en expliquant la situation suffisant rapidement... Erèbe serait pris, Jeff aussi, sans doute, mais qui pleurerait la capture d'un monstre de plus ? Elle serait tranquille, sans avoir besoin de se cacher, sans avoir besoin de s'enfuir, sans...

La main de son frère effleura la sienne.

Tout disparut aussitôt, ne laissant qu'une vague honte. Comment pouvait-elle avoir des idées pareilles ? C'était de son frère qu'il était question. Qu'il soit un monstre était une chose, et elle le détestait pour ça. Le dénoncer... Elle secoua la tête, comme si ce simple geste suffisait à lui vider l'esprit. Elle ne savait pas. Parfois, elle espérait ne plus rien savoir.

« Qu'est-ce qu'on fait ? » chuchota Erèbe d'une voix où la panique paraissait clairement. Jeff ne bougea pas et ce fut Smile qui répondit. Étrange.

« Deux. Sans doute d'autre dans le coin, mais ils seront loin. Tu vas pouvoir nous faire passer ? »

Il sourit. « Bien sûr, tu me fais plus confiance ? » Il se tourna vers les jumeaux. « Vous deux, vous me suivez, vous m'obéissez et vous restez le plus proche de moi possible. Et pas un mot. » Avant que Mary ne put essayer de comprendre ce que ce passait exactement, il était parti.

Ils s'avancèrent à découvert. Mary jeta un coup d'œil dans la direction des Chasseurs. Il y avait quelque chose d'enivrant à la situation, une joie perverse et insoupçonné dans le fait de voir sans être vu, protégé par un mur de mirage, et dans le pouvoir. Les yeux du Chasseur le plus loin d'eux s'accrochèrent aux siens le temps d'un battement de cœur. Elle lui sourit, et se laissa entraîner dans l'ombre de son guide.

Elle n'était sans doute pas elle-même cette nuit-là. Sur le moment, elle n'était pas sure que ça ait une importance.


Heyyyy !

Un peu de retard sur ce chapitre, désolée ! Après l'avoir relu de jour, il est un peu nul, mais je poste quand même. Navrée pour les fautes, j'ai l'impression que mon niveau de français est en baisse ces jours-ci.

Cette histoire de pouvoir et de chien qui parle devient de plus en plus obscure, même pour moi x) (cela dit, pour le chien qui parle, blâmez le fandom, pas moi). A part ça, on va bientôt quitter la ville pour un environnement plus forestier, donc on va ENFIN voir les autres creepypastas (j'espère juste pouvoir leur faire justice).

A propos de quitter, on a bientôt fini la première partie de l'histoire ! Plus que deux chapitres, et j'attaque la deuxième (et je streeeesssssssseeee). La fic est divisée en 4 parties : la 1 est assez moyenne je pense, la 2 est longue, la 3 sans doute aussi, et la 4 est toute petite (et la 1, là où nous sommes, s'appelle Asphodel, parce que j'aime les noms edgy et la mythologie grecque).

Mes dialogues sont un peu à chier, désolée. Je manque beaucoup en terme de dialogue et de scène d'action (ce qui est con pour une fic avec autant de dialogue).

Bref, il est 6 heures du matin, donc je vais essayer de dormir un peu, bonne nuit les gens !

Musique : We'll never know, Aviators 

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