4. A way out
TW : Jeff, le lore creepypastesque qui vole en éclat (j'avais dis que c'était cliché, j'avais dis que c'était nul, maintenant vous assumez vos choix de lecture (si vous êtes vraiment trop frustré.e.s, insultez moi dans les commentaires))
Le reste de la semaine s'était passé normalement. Swann avait tenu sa promesse, et était de retour le mercredi. Ils avaient rendu leurs rédactions le lendemain. Erèbe avait à peine pu aligner quelques phrases cohérentes. Il était trop perturbé pour ça.
Il n'avait pas arrêté de penser à la proposition de son père. Les Chasseurs savaient ce qui s'était passé, bien sûr, les Chasseurs savaient tout, et il avait conscience que c'était un piège et qu'il n'en sortirait pas. D'un autre côté... c'était peut-être sa meilleure, sa seule chance de rester en vie.
En fait, ce n'était pas vraiment sa vie qui importait, mais c'était une chose assez courante pour les Chasseurs, de faire d'une pierre de coup à chaque capture en envoyant le reste de la famille et les amis proches en réhabilitation. L'ancien travail de Luke le protégeait, mais ça ne voulait pas dire que Mary n'était pas en jeu, et il était hors de question de la laisser là-dedans. Si s'engager était une prison, les centres de réhabilitation étaient réputés des enfers.
Il avait pensé à prendre le chemin de la forêt. Ce serait presque facile : de nuit, avec un peu de brouillard et de préparation, c'était possible. Il y avait des trous dans la garde, dans le grillage. Il y avait des espaces sombres où se cacher. Après tout, les monstres entraient et sortaient, ça ne devait pas être si compliqué.
Le problème était après. Une fois la barrière et les interminables mètres à découvert passer, en admettant qu'il ne se soit pas pris une balle entre les yeux, il lui restait à trouver où aller.
Rester était hors de question, les monstres, les bêtes et le manque de ressources auraient raison de lui. Il pouvait marcher au hasard dans l'espoir de trouver une ville, ou suivre la voie ferrée, mais le plan était hasardeux. Il n'avait qu'une vague idée d'à quel distance les prochaines traces de civilisation étaient, et encore moins quel quantité de nourriture et d'eau il devait amener avec lui. Et tout ça, c'était sans compter sur les mauvaises rencontres et les différentes légendes qui entouraient l'endroit.
Honnêtement, il ne croyait pas franchement aux légendes. C'était typiquement le genre de chose un peu stupide que Mary adorait : suffisamment vague pour être possible, suffisamment romancée pour provoquer des sensations fortes, suffisamment perturbante pour jouer leurs rôles répulsifs. Globalement, c'était toujours les mêmes choses. On disait que tous les chemins menaient aux mêmes endroits, que le monde se déformait autour des hommes et les déformaient dans son mouvement, que la forêt était vivante et que les ombres s'étendaient sans lumière. On parlait de nuit à l'heure du jour, de déluges au soleil, de feuilles de papier que personne n'avait mises là et que personne ne pouvait ramener, d'arbres mourant et craquant et se tordant. On racontait les histoires de groupes entiers décimés par leurs propres membres, comme rendu fou par l'air ambiant, de personnes dont la personnalité avait changé du tout au tout en passant la barrière, de choses qui n'étaient plus, et n'avaient sans doute jamais été des arbres. C'était effrayant quand il était petit, mais à l'abri dans la ville, ses peurs étaient mortes.
La perspective de sa fuite les avait fait renaître.
Le temps était compté, et aucune solution ne semblait la bonne.
Sa réflexion lui prenait la plupart de son temps libre, et il était encore plongé dedans quand Mary et lui rentrèrent du collège, une semaine plus tard.
Leur père n'était pas là et ils étaient restés assez tard pour que la nuit ait le temps de tomber, et la pièce de s'obscurcir au point de l'obscurité quasi-totale. Mary tendait la main vers l'interrupteur quand Erèbe vit l'ombre.
C'est étrange comme l'esprit humain marche en situation de stress. Là où il paniquait totalement, son corps réagit sans lui et ce fut comme s'il était enfermé dans son esprit pendant quelques secondes. Son raisonnement était froid et calculateur. Il ne sut pas si c'était la bonne solution mais il attrapa le poignet de sa sœur, articulant « NON » dans le noir. De l'autre main il indiqua la cuisine. L'ombre s'était figée, mais elle était encore visible. A vrai dire, elle n'avait pas l'air de se cacher. Ce qui voulait dire qu'elle ne s'avait peut-être pas qu'ils étaient là.
Il savait que son père était un peu paranoïaque sur les bords, et ça avait souvent été un inconvénient. A l'instant, il le bénissait d'avoir gardé sa vieille arme de service, et encore plus de lui avoir dit où elle se trouvait. Il fit un pas.
L'ombre ne réagit pas. Il donna une légère pression sur le poignet de Mary, avant de le lâcher. Elle l'avait vue aussi, à en juger son regard fixé sur la cuisine. Il fit un second pas, se dirigeant vers un petit meuble poussé contre le mur du salon. Un autre pas.
Un long soupir l'interrompit. Soit, l'ombre-qui-était-probablement-un-monstre n'avait vraiment rien à faire de se faire repérer, soit il cherchait à faire connaitre sa présence. Dans tous les cas, il savait qu'il n'était pas seul.
Dans ce cas, il était inutile d'être discret.
Il se jeta sur le meuble et arracha presque le tiroir. Mary suivit son exemple, donna un grand coup sur l'interrupteur, éblouissant au passage Erèbe qui perdit de précieuses secondes, et se précipita derrière une chaise qui trainait par là. Erèbe mit enfin la main sur le flingue et se retourna vers la chose au milieu de pièce.
C'était définitivement un monstre. Aucun humain ne s'embêtait à cacher autant de partie de son corps. Aucun humain n'entrait par effraction chez quelqu'un d'autre de toutes manières.
Il tremblait. Il se força à renforcer sa prise sur son arme et à paraitre impressionnant.
Le monstre, malgré ses cheveux noirs mi long était très probablement un male. Il n'était pas très grand, mais tout en jambes, légèrement disproportionné. Ses os ressortaient là où sa peau était découverte.
Cette dernière était presque comme un patchwork, faite de teintes changeantes, sans raison apparente. Il portait des vêtements trop larges, dont un sweat qui avait dû être blanc, mais était à présent grisâtre, maculé de taches, dont certaines ressemblaient trop à du sang séché au gout d'Erèbe. L'ensemble était complété par un bandana cachant la moitié inférieur de son visage et une capuche laissant ses yeux dans l'ombre.
Il leva lentement les mains à hauteur de ses épaules.
« Je n'ai pas d'arme. » Sa voix avait une étrange douceur, une sorte d'accent mielleux qui camouflait à peine un ton grinçant, presque trainant. Erèbe renforça sa prise et Mary souleva sa chaise légèrement.
« Je vais rien faire. » Il avança les mains devant lui très lentement. « Regardes. » Il ouvrit ses mains. Elles étaient vides. « Pas d'arme. Rien. Lâche ça maintenant. Je suis juste là pour discuter. »
Il essaya de faire un pas mais Erèbe le braqua de nouveau. « Ne bouges pas ! » La panique s'entendait dans sa voix. Merde.
« Je ne bouges pas. » Un petit silence. « Je ne bouge pas, mais tu ne cries pas. » Il indiqua l'arme. « Il est chargé ? » Erèbe ne répondit pas. Il ne s'était pas posé la question. A la place, il fit signe à Mary de le rejoindre. Elle le fit en rasant les murs.
Le monstre se racla la gorge. « Je m'appelle Jeff-
- Je m'en fous. » Erèbe tremblait franchement maintenant. C'était totalement visible. Merde, merde, merde. Il inspira. « Je m'en fous. C'est moi qui ai le flingue. Mary, appelles les Chasseurs. Toi, tu recules jusqu'au mur. »
Le monstre –ou ''Jeff'''- s'exécuta et s'appuya contre le mur. Il détestait ça. Il était beaucoup trop nonchalant pour ce genre de situation. « Tu comptes te rendre ? » Il y eu une petite seconde de silence, le temps que l'information monte à son cerveau. Il sait.
Mary lui lançait un regard interrogatif. Le monstre continua sur sa lancée.
« Je vais pas te mentir, je pensais que ton premier réflexe serait de me tuer, vu que ça à l'air plus dans tes méthodes. Mais tu sais quoi ? J'apprécie que tu essayes de rester sous le PEGI 18 devant ta sœur. C'est-
- TA GUEULE ! » Est-ce qu'il savait ce qu'il faisait ? Est-ce que c'était du pur sadisme, ou était-ce qu'il aimait juste beaucoup parlé ? Certainement la première option : les monstres, particulièrement lorsqu'ils étaient en chasse, ne parlaient pas. Pas qu'ils n'en aient pas la capacité, mais ce n'était pas quelque chose qu'ils faisaient. A la limite, pour les plus éduqués, ils se fabriquaient une sorte de slogan qu'ils utilisaient un peu partout, et qui les rendait bien plus simple à pister. Mais discuter avec une potentielle victime, surtout avec ce genre de ton gentil moqueur, quoique portant une once de dégout. Est-ce que celui tenait juste à le faire payer ?
Est-ce que c'était juste ?
Mary jeta un regard interrogatif à Erèbe et il détourna l'œil. Voyant qu'elle n'obtiendrait pas de réponse si simplement, elle reposa le téléphone.
« De quoi tu parles ? » Elle s'adressait directement à Jeff. Sa peur semblait être retombée, sans doute rassurée par la présence d'une arme à feu. Peut-être un peu trop rassurée.
« Tu lui fais vraiment pas confiance, hein ? » Son ton était joyeux, mais sa voix était chargée. « Je suppose que je vais devoir tout expliquer m-
- NON ! » Il fit deux pas dans sa direction pour avoir plus de facilité à viser et braqua le pistolet sur sa tête. « Tu la ferme ! Tu la ferme, tu l'impliques pas, ou je tire. » Il en capable. Probablement.
Jeff le fixa avec ce qu'Erèbe interpréta comme une grimace de pitié.
« Tire. » Il fit un pas en arrière. La voix du monstre se fit plus tranchante, et plus mauvaise. « Tire. C'est pas comme si ça me dérangeait de toute façon. Penses à moi quand vous serez en réhab'. Et à elle. » Il désigna Mary de la tête. Un silence passa et Erèbe n'avait aucune idée de ce qu'il était censé répondre. L'autre émit un bruit bizarre et il mit quelques instants à comprendre qu'il comprendre qu'il riait. « Enfin, je dis ça mais sans doute que tu t'en fous. Peut-être que tu sais très bien ce qu'il va se passer. Peut-être même que ça te ferait plaisir. » Il parut s'adoucir, mais ses mots résonnaient dans sa tête. Le monstre savait où frapper. « Est-ce que j'ai tort ? »
Erèbe hocha la tête. Il avait presque envie de pleurer. C'était stupide.
« Alors lâche ça. » Le monstre fit un pas. « Je veux juste discuter okay ? » Un autre. « Rien d'autre » Un autre. Il était trop proche. Trop pour être honnête.
Et sa garde était basse. Il cessa de réfléchir.
Le pistolet l'atteignit au visage. Il parut avoir une seconde d'hésitation. Erèbe se lança en avant. Se battre était plus simple.
Son poing fusa vers le haut. D'abord, le mettre hors d'état de nuire. La surprise était son seul atout. Il ne rencontra que le vide.
Son corps bascula en avant. Il se rattrapa in-extremis. Quelque chose le frappa à l'arrière de la jambe et son fragile équilibre se brisa. Il se sentit heurter le mur dans sa chute. Des étoiles de douleur éclatèrent devant ses yeux. Un éclat métallique capta son attention, et il eut à peine le temps de se dire qu'il allait mourir, qu'un cri lui déchirait les tympans.
Il y eut du mouvement autour de lui. Il en profita pour essayer de se relever, les jambes vacillantes. Une lame crantée était enfoncée dans le mur, à quelques centimètres de son nez. Il leva les yeux.
Mary s'était interposée entre lui et le monstre, et avait probablement essayé de le défendre. En conséquence, elle se trouvait prise dans une clé de bras approximative, mais efficace. Ce n'était franchement la chose qui l'intéressait le plus pour le moment.
Dans son mouvement, la capuche du monstre était tombée, dévoilant ses yeux.
Erèbe avait rarement vu quelque chose d'aussi laid, ni d'aussi terrifiant. Les yeux étaient exorbités, fixes, secs, absents, comme s'ils n'appartenaient pas au même corps, comme s'ils n'étaient plus là que pour combler un manque béant. Il avait déjà vu de tels yeux, et pendant une seconde, il s'attendit à voir Jeff s'écrouler, revenir à l'état de cadavre dont il n'aurait jamais dû sortir, et dont il ne resterait que les yeux, qui, dans la mort, lui paraissait viscéralement vivant.
Le monstre brisa le contact, et l'illusion.
Il jeta Mary loin de lui, et ce fut à ce moment-là qu'Erèbe se rendit qu'il avait une lame sous le nez, enfoncée de quelques centimètres dans le mur, et qu'elle ne s'était probablement pas mise là toute seule. Si une grande partie de son cerveau se démenait sur le pourquoi du comment, une autre triomphait : Jeff avait effectivement une arme, ce qui voulait dire qu'il était bel et bien un menteur, et qu'il avait eu raison depuis le début ! Et puis, il se rappela que, que Jeff ait menti ou pas, il était toujours dans la même situation, coincé entre les Chasseurs et la forêt. Il posa la main sur le couteau, juste au cas où.
« Ne le touche pas ! » La phrase tenait plus du sifflement que de l'ordre, mais il un sursaut malgré lui, gardant sa main en suspension au-dessus du manche. Le monstre se tourna vers Mary, le visage agité d'un tic nerveux. « Est-ce que tu sais ce que tu as fait ? » demanda-t-il dans un souffle. Elle secoua la tête et son regard croisa celui de son frère. Elle avait les yeux agrandis par la peur, mais une sorte de dureté ses pupilles qui le rassura : il n'était pas seul.
Il essaya de se relever, et se rendit compte avec bonheur qu'il était en un seul morceau. Il tira sur la lame sans grand espoir, mais elle était trop bien plantée pour que sa maigre force lui permette de la retirer. Tant mieux, c'était une arme accessible de moins pour le monstre.
« T'avais un couteau. » Il n'attendait pas vraiment de réponse, mais il n'était pas en position de faire autre chose que la conversation. Le monstre, visiblement secoué, releva à peine, et préféra s'approcher du couteau en question. Erèbe en profita pour se dégager. « Qu'est ce qui est arrivé au 'je n'ai pas d'arme' ? »
Il claqua distraitement la langue en testant la résistance de l'arme. « Pourquoi est-ce que j'en aurais pas eu une ? T'as essayé de me tirer dessus. » Il lui lança un regard, et sans doute n'était-ce qu'une impression, mais pour un instant, il lut de la pitié dans ses yeux morts. Il se détourna le premier.
« Quoi qu'il en soit, je peux pas vous laisser ici. Vous allez venir avec moi, et je vous ferais au moins passer la barrière. Après c'est à vous de voir. » Il tira sur le couteau, et jura. Ce fut Mary qui reprit la parole.
« Et pourquoi tu nous laisserais pas ici ?
- Parce que ce serait de la non-assistance en personne en danger, j'veux rester du bon côté de la loi. » Il rit à sa propre remarque, bien qu'Erèbe n'en perçut pas l'humour. Son rire grimpait dans les aigus, devenant une sorte de ricanement qui aurait donné des sueurs froides au Chasseur le plus courageux. « Sérieusement, j'trouve ça triste d'abandonner des gamins c- » Il se retourna pour leur faire face, et la petite partie visible de son visage passa d'abord par la surprise, puis l'admiration, puis l'agacement en se retrouvant nez-à-nez avec le pistolet que Mary avait ramassé. Ses mains tremblaient sur la gâchette mais Erèbe savait qu'elle aurait tiré. Pour lui. Pour eux.
Non, elle ne l'aurait pas fait. Jamais. Mary n'était pas ce genre de chose, elle n'était pas faite pour ça. Personne ne lui avait jamais appris, personne ne lui avait jamais dit ce que c'était que le sang chaud contre ses doigts, que la vie qui nous quittait douloureusement, que la douleur dans le combat, et bien pire lorsque tout était fini. Elle ne savait pas tuer. Et, visiblement, Jeff ne savait pas mourir.
« Je vais... appeler les Chasseurs. » Il aurait espéré que sa voix serait moins tremblante, mais il décida de mettre ça sur le compte de s'être fait envoyé dans le mur. Il avança sa main vers le téléphone.
« Non. » Il ouvrit la bouche pour protester mais Mary lui coupa la parole. « Je veux savoir ce qu'il a à dire. Pas toi ? » Elle vit son hésitation. « T'inquiètes, son couteau est dans le mur, et je sais tirer. » Elle ne savait pas, mais le monstre n'était pas obligé de le s'en rendre compte. Il hocha la tête. Jeff eut un rictus, et même sans voir la partie inférieure de son visage, il aurait pu jurer qu'il souriait. Mary lui indiqua une chaise de la tête, et il se leva lentement, en gardant ses mains bien en vue. Les lambeaux de ses paupières inférieures parurent se plisser alors qu'il s'asseyait.
« C'est mieux comme ça. » Il soupira. « Il y a beaucoup de choses dont on doit parler. »
J'ai quand même réussi à écrire presque 3000 mots ! Comment ça j'ai un mois de retard ? (PS : je viens de me rendre que ce chapitre ne s'était pas publié, merci Wattpad, donc on va dire deux mois)
Ouais, sérieusement, j'ai repris les cours et je crois que je crois qu'on retrouvera mon cadavre sous mes devoirs d'ici Pâques (et on a même pas commencer les gros contrôles). En gros, je peux écrire pendant environ 2 à 4 heures les nuits du weekend, et ça, c'est quand j'ai l'inspi, et la motivation (et autant dire qu'auprès une semaine de cours, la motivation se fait rare). Ça, et un peu de problème personnels, mais est-ce que j'aurais des trucs sur lesquels écrire sinon ? Sans doute pas. Merci les problèmes personnels !
Je tiens aussi à m'excuser pour la moindre qualité de ce chapitre, et pour la qualité négative du caractère de Jeff (j'aurais pu lire trente fanfics pour me rendre compte de son caractère habituel. J'ai essayé ! Il avait un caractère différent à chaque fois, j'ai abandonné.) Du coup, il aura un caractère sans doute beaucoup moins abrasif que l'habituel. Tant pis. C'est un AU après tout.
BREF, beaucoup de blabla dans ce chapitre, encore plus dans le prochain (qui arrivera peut-être à l'heure pour une fois !), et globalement cette fic est composée de beaucoup plus de dialogue que de combat épique (et il y a même beaucoup de dialogue dans les combats. Parce que se battre c'est bien, discuter rapport de force d'entité cosmique devant une tasse de thé, c'est mieux.)
Erèbe est très contradictoire, comme d'habitude, faudra s'y faire parce qu'il tient ça de moi (en fait tout ces personnages on quelque chose de moi, c'est presque comme si j'étais incapable de créer des concepts originaux et de me détacher de ma personne lol).
Bref il faut que je me taise, à plus les gens.
Musique : Break Away, Staind
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