Pourquoi faut il que je me retrouve à côté de lui. Si je reste cinq secondes de plus avec cette tête à claque, je sens que les coups vont volés. Ils me regarde en souriant. Ce genre de sourire, je ne peux pas les supporter.

_ Qu'est-ce que tu me veux? lui demandais je avec insistance.

_ Rien, j'adore voir les gens me hair.

_ Et moi j'aime foutre des baffes pour faire redescendre les mecs de leur perchoir.

_ Tu me provoque. Tu penses vraiment pouvoir me rabaisser ainsi. Si ton orgueil est si grande alors je vais te proposer de me montrer ta force en te battant contre moi.

_ C'est un défis. Alors je l'accepte.

_ Viens me rejoindre au local 666 après la classe.

Je me renseigne pour savoir où se trouve le local 666. On me répond qu'il s'agit d'un ancien labo de chimie qui aurait été fermé suite à une explosion survenue l'année dernière. On me montre ensuite un escalier menant au sous-sol. Je m'avance, méfiante car je ne sais vraiment pas ce qui m'attend. Les couloirs sont sombres, on y vois rien. J'ai peur de me prendre un mur. L'ambiance me fait froid dans le dos. Si ça tombe, Thomas ne viendra pas. Il m'a piègé c'est sûr. Soi je me perds, soi je me fais choper et on me colle une retenue. Une voix vient interrompre ma réflexion.

_ Tu as fini par venir.

Je me retourne brusquement. Thomas est appuyé contre la porte d'une classe dont on arrive à peine à lire le numéro. Avec un peu d'effort, j'arrive à voir le 666.

_ Oui je suis venue. Je ne suis pas une trouillarde.

_ Ah bon! Ce n'est pas ce que j'ai pu voir.

_ "Tu crois vraiment que tu me fais peur gamin avec tes airs de démons". lui dis je avec frustration.

"Tu es comme les autres, une tapette qui s'amuse à rabaisser les gens".

Des pas s'approchent de nous et une main vient m'attraper l'épaule. C'est le blond de l'autre fois. Il s'appelle Loic je pense. Il me regarde dans les yeux et me dit:

_ Evite de répondre à ses provocations. Ils n'en vaut pas la peine, laisse le.

Thomas vexé rétorque:

_ Loic! Tu viens tous gâcher. Elle venait de me lancer une insulte et je comptais lui répondre.

_ "Tu as de la répartie cela m'étonne" dis je en rigolant.

_ "Tu vas cesser de me traiter comme un moins que rien" dit il avec rage. 

_" Non j'ai pas envie. Ca t'agace et moi ça m'amuse".

Je souris en voyant son visage devenir rouge. Si il avait eu la capacité de me tuer, il le ferait. Loic me ramène vers lui et me murmure de le suivre. Nous commençons à marcher en direction de la sortie, quand une voix sombre retentit.

TU VEUX JOUER.  JE VAIS TE MONTRER COMMENT ON JOUE HUMAINE. DE TON ETRE ET DE TON CORPS IL NE RESTERA RIEN. L ERREUR EST FATALE.

C'est mots me glacèrent le sang et il semblerait que je sois la seul à les avoir entendu.