Izuna était dans la bibliothèque, où en tout cas dans la pièce aux étagères remplies de livre et de parchemin. Il avait bien réfléchis pendant la nuit, et la journée d'hier lui avait donné une nouvelle énergie insoupçonné. Il avait envie de se donner a fond dans son nouveau rôle, pour montrer de quoi il était capable. Se morfondre le conduirait à une bien triste existence, il le savait. Et même si la petite boule de tristesse en lui n'avait pas disparu, il ne tenait qu'à lui de l'ensevelir sous une couche de travail, qui lui prendrait bien du temps et qui l'empêcherait donc d'y penser.

Non, il ne devait pas rester passif, il n'était pas fait pour rester passif de toute façon.

C'était donc pourquoi il était là, à lire tout ce qui concernait l'empire Senju, même si il ne comprenait pas la moitié de ce qu'il lisait. Mais ainsi commençait il son but : Que plus personne ne le ridiculise sur ses connaissances.

On ouvrit la porte. Izuna ne leva pas les yeux de son livre, pensant encore qu'il s'agissait là du domestique qui lui suppliait de faire vite. Car oui, il n'avait techniquement pas le droit d'être ici, ça n'avait pas empêché son charisme de le faire entrer et le domestique qu'il l'avait vu de se ronger les ongles.

"Que fais tu ici?"

Il reconnu cette voix, il soupira donc alors qu'il redressa les yeux sur Tobirama. Celui-ci se tenait là, les bras croisés, un regard sévère sur lui, il parla :

"Les omégas n'ont pas le droit de.."

"La ferme"

Izuna se rendit compte de la violence de sa phrase, mais sa tête bien douloureuse par ses écritures indéchiffrables lui avait fait perdre sa patiente. Il n'avait pas envie de s'engueuler encore longuement avec Tobirama sur ce sujet "de permission d'oméga" qui lui mettait déjà assez la rage. Il préférait couper court. C'était là qu'un épuisement répèté, un peu personnel.

Il soupira alors que la colère se lut dans les yeux de Tobirama et renchérit avant que ça ne parte plus loin.

"Tu veux une paire faible ?"

Le visage de Tobirama perdit un peu de sa colère. Il avait l'intelligence pour comprendre ce qu'Izuna faisait là.

"Je veux une paire qui connaît sa place"

Tobirama le regardait comme si ses yeux pouvaient le pétrifier. Ça ne fit pas broncher Izuna qui tourna une des pages de son livre.

"Ma place est d'être le futur impératrice. Je m'y attele comme tu le vois. Je ne voudrais pas faire honte à l'empire"

La fin de sa phrase avait été dite dans une sourie crispé alors qu'il remit sa vison a sa lecture précédente.

Il sentit Tobirama s'asseoir à la table en face de lui. Il y eut un petit silence de quelques secondes.

"La prochaine fois, j'aimerais que tu me demandes"

Izuna soupira. Un oméga ne devait toujours vivre que si un Alpha l'avait autorisé. Malgré tout, il souria a Tobirama avec la face la plus douce et innocente qu'il put.

"Chéri, puis je utiliser la bibliothèque ?"

Tobirama eut un instant d'absence avant de détourner vite le regard et ça lui suffit comme mini vengeance. Izuna sourira cette fois pour de vrai. Il voulait confirmer son atout depuis la scène d'hier et c'était chose faite. Il ne comptait pas oublier de s'en servir.

Tobirama prit un livre qui se trouvait a côté de lui et sembla se plonger immédiatement dans sa lecture. Izuna était persuadé qu'il ne savait même l'intitulé du livre. Le Senju parla tout en faisant balader ses yeux sur les pages.

"Nous avons juste des mœurs. Des hauts dignitaires peuvent passer ici. Mon père aussi. Et tu n'y es pas autorisé."

Ainsi donc ce n'était pas fini. Izuna trouvait ses mœurs des plus stupides. En plus il n'était pas n'importe qui.

"Je suis l'impératrice."

Izuna vit le petit sourire narquois se dessiner sur le visage du Senju alors que celui-ci était toujours en pleine "lecture".

"Tu ne l'es pas encore"

Izuna roula des yeux mais ne dit plus rien. La suite de cette conversation serait pour plus tard, quand elle reprendra sur le fait que même l'impératrice n'aurait pas le droit a la bibliothèque... Il en était sur. Mais pour l'instant pas la peine de s'en soucier. C'était déjà assez bien qu'il pouvait rester et, à vrai dire, il n'avait pas pensé que ce serait aussi facile. Il s'était imaginé plus de résistance de la part de Tobirama. C'était une bonne nouvelle, en soit. Il regrettait presque son insulte, pas vraiment nécessaire, précédente.

Sans suivit, un long moment de calme, où les deux ne faisaient que se plonger dans leur lecture. Izuna n'avait pas connu de moment aussi tranquille depuis qu'il était arrivé ici et sûrement pas en présence de Tobirama. Izuna se permit un regard, et découvrit que l'Alpha avait des traits bien apaisés quand il lisait, ce qui lui donnait un air plus doux. Il avait presque l'impression d'avoir une autre personne en face de lui, une personne qu'il aurait aimé mieux connaître.

Izuna profita juste de cet instant. Car il lui était agréable.

×××

"Hashirama, on peut reporter si tu n'as pas envie... "

Hashirama était stoïque depuis sa demande et Madara avait bien peur qu'il l'ai mal prit. Peut être aurait il fallut attendre encore un peu ? Son père avait insisté, d'où sa démarche, mais après tout rien n'était pressant. Lui même avait l'espoir d'ailleurs que ce ne soit pas indispensable avant un long moment. Car ce n'était pas obligatoire pour l'instant, Hashirama pouvait bien refusé, Madara espérait qu'il le savait. Il ne voulait le forcer en rien dans un changement qu'il ne voulait pas.

"NON, NON ! "

Madara sursauta presque sous la hauteur du ton. Hashirama le comprit et porta directement les mains a sa bouche, gêné.

"Je veux dire, ça me dérange pas. Je suis juste surpris"

"De toute façon, tu ne sauras pas obligé de le porter... Pas pour l'instant"

Hashirama hocha négativement la tête.

"Ça me dérange pas"

"Tu es sur.."

Madara n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'Hashirama changea immédiatement d'expression.

"On va vraiment faire un tour en ville ?"

"Oui. La couturière ne peut pas se déplacer.."

Et le sourire de Hashirama s'étira encore plus alors que ses yeux s'illuminaient.

×××

"Bien, il est l'heure du repas. Partons"

Tobirama ferma son livre et se releva, ne donnant même pas un regard en arrière alors qu'il se dirigeait vers la sortie.

Izuna le regarda faire, il était jusqu'alors plongé dans sa lecture et n'avait aucune envie de l'arrêter maintenant, ce pourquoi il hésita. Mais ce serait pousser sa chance trop loin que de demander de continuer, il le savait. Il avait déjà remporté une bataille en pouvant rester, vouloir gagner la guerre maintenant ce serait trop précipité. Et Tobirama semblait être adoucie, le garder dans cet état était le mieux. L'Alpha avait laissé son orgueil de côté, il devait au moins reconnaître ça et en être un peu compatissant, ça n'avait pas l'air facile pour lui.

Il se leva donc et se mit a la suite de Tobirama dans le plus grand des calmes. Ses pieds suivirent instinctivement l'ombre du Senju devant lui alors qu'il était en pleine réflexion. Il n'avait pas appris grand chose. On commençait une histoire a son début et c'était ce qu'il avait essayé de faire en s'intéressant aux plus vieux parchemins, mais ceux ci étaient illisible. Ils étaient écrit dans une langue ou un dialecte qu'il ne connaissait pas. Son apprentissage en lecture, extrêmement mineur, n'était constitué que de la langue commune et il avait eut de la chance que son frère l'ait aidé assez que pour qu'il en soit fluide. Les omégas n'avaient de base pas le besoin de savoir bien lire.

Ses pieds s'arrêtèrent brusquement avant qu'il ne se cogne dans le dos de Tobirama. Le Senju s'était arrêté, ça le fit assez tiquer que pour remonter son visage et apercevoir un homme se tenir devant eux. Un homme au visage extrêmement froid. Izuna croisa son regard et faillit avoir un mouvement de recul.

Tobirama s'inclina dans un "Père". Izuna sous le choc, s'inclina a son tour. Cette homme était l'empereur, Butsuma Senju. Il dégageait quelque chose, au dela des pheromones bien plus puissante que celles de Tobirama, il y a avait cet aura qui faisait que vous n'avaiez pas envie de vous trouver longtemps face à lui. Izuna n'avait croiser que son regard, ça lui avait suffit pour comprendre qu'il n'avait pas intérêt a commettre de disrespect en sa présence.

Izuna se releva de sa salutation, juste parce qu'il le devait. Il n'avait aucune envie d'encore faire face aux abysses austères de l'empereur. Mais pourtant il le dut car Butsuma le dévisagea de haut en bas. Son poulb se fit plus rapide alors qu'il sentait le jugement se faire sur lui. Sa nature faisait qu'il ne se laissait guère souvent impressionner face à autrui. Pourtant en cet instant un sentiment le prenait au plus profond de lui et il savait ce que c'était, c'était de la peur. Cet homme qui n'avait encore rien prononcé, son aura s'exprimait pour lui et le seul mot qu'elle laissait a compréhension des autres était "Menace".

Tobirama fit un petit pas de côté, se mettant a moitié devant lui, le couvrant ainsi du regard inquisiteur de son père. Izuna sentit ses muscles se relâcher alors qu'il ne les avait même pas sentit se tendre. Le dos de Tobirama semblait être une barrière de protection rassurante. En d'autre circonstances ça l'aurait énervé mais il ne pouvait être en ce moment que reconnaissant. Il ne comprenait pas bien ce quu lui arrivait mais il savait que c'était a cause de l'empereur.

"Puis je faire quelque chose pour vous père ?"

L'empereur marqua un temps avant de répondre.

"Je me joindrais a vous pour le dîner"

Et Butsuma sans rien dire de plus, continua sa route, les contournant. Et alors qu'il passa a côté de lui, Izuna trembla. C'était comme un loup qui frôlait un mouton et le mouton ne pouvait qu'espèrer fébrile que le loup l'oublie.

Un main se posa sur son épaule et il ouvrit instinctivement la bouche pour reprendre de l'air, ayant garder sa respiration jusque là. Jamais il n'avait ressentit pareil appréhension. Butsuma n'avait même pas activé des pheromones pour le mettre dans cet état. C'était son instinct humain qui lui parlait. Il n'aimait pas cet homme.

Tobirama capta le regard d'Izuna. Il n'y eut pas de mot échangés mais ce fut suffisant. Grâce a l'échange avec l'empereur, Izuna comprit d'où venait le comportement de Tobirama et en étant fixer dans les yeux du Senju comme ça il comprit autre chose : Le fils n'avait pas tout du père. Tobirama possédait encore cette chaleur dans le regard.

Et cette chaleur le fit sourire.

×××

Hashirama et Madara marchaient depuis un moment dans les rues du quartier haut. À savoir là ou se trouvait les familles les plus nobles et donc aussi les paysages les plus riches, là ou les maisons ont leurs propres cours encore écartées des autres et où la végétation est encore entretenu. Cependant même si l'endroit semblait idyllique, ils n'étaient pas seul, une myriade de garde les accompagnait.

Hashirama depuis le début ne pouvait tenir en place. Il fixait le paysage, ne voulant en perdre une miette. Il s'avançait parfois vers les endroits les plus verdoyant mais les gardes l' empêchaient toujours de continuer trop loin, alors il se retournait vers Madara avec un regard qui voulait dire "Tu as vu ça toi aussi ?". Madara lui faisait un fin sourire a chaque fois mais Madara ne partageait pas son enthousiasme. De son côté, il voyait ce qu'Hashirama ne semblait pas percevoir ou plutôt, il entendait. Les gens parlaient, ils le faisaient toujours. Les gens entendaient des ragots à la cour et ne pouvaient s'empêcher de le partager avec leur voisin, encore plus les gens de la haute qui avaient assez de temps libre que pour s'imposer dans celui de la famille impériale.

Madara n'aimait pas ça. Ils voyaient les gens le saluer par respect puis quand il était assez loin, susurrer à l'oreille voisine. L' union c'était su, son père avait communiqué dessus. Mais là ou le bas peuple se réjouissant dans l'avenir d'une vie plus paisible il semblerait qu'ici on s'insurgeait du celui qui allait devenir l'impératrice un jour. Il les entendait d'ici :

-"C'est lui l'oméga ? Il est plus grand que Madara-Sama"
-"Regarde le, il ne sait même pas se tenir.
C'est un Senju. "
-"Ça va être une honte pour l'empire"

Madara sentait la rage bouillir en plus. Il ne pouvait demander a ses gardes d'intervenir, ça créerait plus de problème qu'autre chose, mais il en avait plus qu'envie. Il espéra qu'Hashirama n'ait rien perçu de tout ça, ça n'aiderait pas son habitude de se rabaisser.

"Hashirama"

Et Hashirama accouru vers lui lorsqu'il appela, il avait toujours se stupide sourire ce qui rassura Madara.

"C'est vraiment magnifique"

"Tu trouves ?"

Pour Madara, c'était un paysage connu, beau effectivement mais sans plus.

"Je n'ai jamais pu sortir du palais, chez moi"

Hashirama souriait encore mais l'on sentait la tristesse du sourire. Sa phrase choqua Madara. En tant qu'omega, son frère n'avait pas pu sortir régulièrement non plus, mais il en avait quand même la possibilité. Les dogmes des Senjus devaient être bien plus strictes que les leurs et pourtant ça ne correspondait pas avec la personnalité jovial d'Hashirama. Madara comprenait maintenant d'où venait l'enthousiasme du Senju. Il était content de pouvoir lui offrir ça.

"Tu le pourras maintenant, chez toi"

Madara eut bien peur de revoir apparaître des larmes aux coins des yeux d'Hashirama.

×××

Izuna regardait son assiste, vide, mais qui lui procurait un semblant de calme. Tobirama et lui étaient assis, face a face et attendaient que Butsuma arrive pour le dîner.

À chaque pas qui se rapprochait de la porte, la boule au vendre d'Izuna grandissait de plus en plus. Même quand ceux ci continuaient , la boule restait la. Il ne savait ce qui allait se passer, il allait devoir manger alors qu'il n'avait aucunement faim.

Son lui intérieur lui disait de se reprendre, qu'il devait arrêter d'être aussi peureux. Des grandes inspirations étaient prises dans ce sens, mais la boule ne disparaissait quand même pas.

Son cerveau essayait de le persuader, il lui rappelait qu'il était Izuna Uchiha, fils d'empereur et bientôt impératrice. Et alors qu' il se sentait tout de suite plus en confiance, la porte s'ouvrit et il arrêta de respirer.

Butsuma en rentrant ne dit rien. Il vint nonchalamment s'asseoir en bout de table. Les servants les servirent et le repas commença dans ce calme qui n'avait rien de rassurant. Izuna attrapa ses baguettes et essaya de manger. Il ne sentait cependant pas en pleine confiance. Cette viscéral, il ne pouvait s'empêcher de se sentir mal en la présence de l'empereur. Lui qui avait l'habitude d'être une forte tête, se sentir aussi petit face a quelqu'un, ça lui donnait envie de se rebeller. Mais il savait, il savait qu'il n'en serait pas capable.

"Comment s'est passé la réunion diplomatique avec les Uzumaki hier, fils?"

"Sans encombre"

Butsuma hocha simplement de la tête avant de prendre sa tasse et de siroter son contenu bruyamment. Le bruit fut assez long et crispa Izuna avant que la tasse ne refut poser sur la table.

"J'ai entendu dire que Mito Uzumaki avait été demandé comme conseillère directement sous la demande d'Izuna"

Izuna sursauta légèrement a l'entende de son prénom. La bouchée qui avait entamer son ascension jusqu'à sa bouche, s'arrêta. Son esprit réfléchissait à cent a l'heure à toute possibilité de réponse. Il n'avait pas réfléchi au fait d'avoir le droit ou non quand il avait prit cette décision. Il sentit sa bouche pâteuse. Il avala sa salive et jeta un coup d'œil vers Butsuma, en croyant croiser son regard, mais celui ci était tourné vers son fils.

"Tu laisses un oméga décider ainsi de choix pour l'empire, Tobirama ? "

Le ton de l'empereur était sec. La phrase résonna dans la tête d'Izuna ainsi que le mot "oméga". Ça le fit de suite se sentir plus bas que terre. Il ne comprenait pas pourquoi il n'était pas juste énervé d'encore être rabaissé mais dans la bouche de l'empereur ça le faisait juste sentir honteux.
Son prénom avait été employé juste avant pourquoi maintenant il s'agissait de son genre.

Izuna regarda Tobirama, attendant juste qu'il lui porte à son tour un coup de massu comme il savait si bien le faire. Il n'avait pas meilleur moment pour lui après tout.

Izuna ne pouvait se défendre, il savait qu'il n'en avait pas le droit, il ne pouvait s'imaginer a quoi cela mènerait si il le faisait. Il se sentait petit à cette table, dans l'empire qui n'était pas le sien, avec ces gens qui ne le considéraient pas.

"Je trouve sa décision judicieuse, je ne m'y suit donc pas opposé, père"

Butsuma fixa son fils un instant mais ne dit rien de plus avant de se reconcentrer sur son plat, comme si  Tobirama venait de gagner contre le jugement de son père, sans même sembler être affecté par cela. Il était juste calme et mangeait posément.

Izuna n'arrivait pas a détacher son regard du Senju en face de lui. Il n'y croyait pas. Pourquoi à avoir prit "sa défense". Pensait il ce qu'il disait ? Lui qui affirmait toujours qu'Izuna devait "connaître sa place".

Butsuma s'essuia la bouche avant de se retourner vers son fils.

"Quand aura lieu l'Union ?"

Tobirama l'avait fait reprendre du poil de la bête. Il ne sut pourquoi mais il sentit revenir sa confiance. Un poid venait d'être comme enlever de ses épaules alors qu'il ne sentait presque plus la tension ambiante. Tobirama ouvrit la bouche mais il le devança.

"Une semaine, empereur"

Butsuma se retourna vers lui, comme ci il ne s'attendait pas a l'entendre parler. Il le dévisagea un instant mais Izuna se tenu la, fièrement. La boule au vendre était toujours la, mais il ne lâcha pas.

"Bien, j'espere qu'elle mènera aux grandes choses que nous souhaitions avec votre Père"

Izuna ne flancha pas. Peut importe ce que signifiait les mots de l'empereur, il serait a la hauteur.

"Sans aucun doute, empereur"

Pour la première fois sur ce visage froid, Izuna vit la commissure des lèvres de l'empereur s'étirer, comme si il était amusé de la réponse.

Le reste du repas se fit dans un parfait silence et Izuna qui avait retrouvé son appétit finit sans mal son assiette.

Quand l'empereur parta et ne les laissa que a deux. Il pu quand même empêcher un souffle de soulagement passer ses lèvres. Il avait cette impression de réussite.

"Ne le laisse pas sentir ta peur, il déteste les faibles"

Il fut un instant décontenancé par les paroles de Tobirama. Mais il se reprit vite et le regarda determiné

"Je ne suis pas faible"

Tobirama releva les yeux sur lui.

"Je sais."