28. Le véritable Drago Malefoy
Harry n'était pas resté pour parler de ce qu'ils avaient vu dans les souvenirs de la mère d'Hermione et c'était mieux ainsi. Discuter ce soir aurait mener à rien sauf une dispute. Hermione était convaincue que jamais son père biologique, James Potter aurait violer sa mère, qu'il y avait toujours une raison du pourquoi du comment. C'était impossible, mais Harry était convaincu du contraire parce que les images parlaient d'elle-même.
La belle Gryffondor était descendue pour souhaiter bonne nuit à Narcissa qui était revenu une dizaine de minutes après qu'ils soit revenus à la réalité. La mère de Drago avait passé une excellente soirée et Hermione se demandait bien avec qui elle était allé dîner, mais en sois ça ne la regardait pas. A présent, elle était allongée sur son lit d'hôte à se demander si Harry revenait demain, s'il parlait de ce qu'il avait vu avec Ron, s'il revenait accompagner de ce dernier et de Ginny ou s'il ne revenait pas. Elle s'endormit la tête remplie d'interrogation.
Le lendemain, la jolie brune se fit réveiller par un elfe de maison.
_ Smergole ne voulait pas réveiller Mlle Granger. Smergole est juste venu déposer des serviettes propres. Smergole s'excuse, fit la petite bête inoffensive.
Hermione fut troublée, elle regardait ce joli petit elfe inoffensif et elle se demandait si elle ne l'avait pas déjà vu quelque part. Il avait de gros et grand yeux marron très clair ainsi qu'une tête tellement ronde qu'on croirait que ce petit elfe avait été trop nourri dans son enfance. Il avait la particularité d'être plus petit que tous les elfes qu'elle avait vus auparavant.
_ Laisse ça ici, je changerai tout moi même. Puis tu peux m'appeler Hermione.
_ Oh non, je ne me le permettrait jamais Mlle Granger.
_ J'ai dit que j'allais le faire, ne t'inquiète pas, insista la jeune femme.
Hermione se leva de son lit pour se diriger vers l'elfe et se dernier se protégea automatiquement le visage à aide de ses bras. La jolie Gryffondor eux un petit geste de recul. Elle était surprise que ce dernier réagisse de la sorte. Puis quelque chose lui traversa l'esprit. Elle caressa les avant-bras pleins d'hématomes de la petite créature.
_ Hey, je ne vais pas te faire de mal tu sais.
L'elfe baissa sa garde, la tête tourner vers le sol. Hermione profita du fait qu'il est baissé sa garde pour ramasser les serviettes qu'il avait faites tomber au sol. Dès qu'il remarqua cela la créature magique essaya de réparer ce qu'il semblait qualifier d'erreur, mais Hermione lui interdisait.
_ Je vais m'occuper de ça et c'est un ... Je te le demande, se força-t-elle à dire.
_ Si Mlle Granger à besoin d'autre choses je...
_ Non, il n'y a rien Smergole. Ne t'inquiète pas, je n'ai besoin de rien
L'elfe s'éclipsa et Hermione songea à nouveau à ce qui lui était passé par la tête. Drago osait-il battre un si petit elfe ? Elle mit ses questions de côté et elle fila sous la douche. Une qu'elle fut propre et habiller, elle descendit afin de prendre un petit-déjeuner même si elle n'avait pas très faim.
_ Hermione, fit Narcissa lorsque cette dernière entra fans la salle à manger. As-tu bien dormi ?
_ Oui, j'ai eu un sommeil réparateur, se hâta de répondre la jolie brune en s'asseyant sur une chaise.
_ Tant mieux, c'est d'ailleurs très bien que nous soyons réuni toutes les deux comme ça nous pourront parler de ce dont je vous ai parlé hier avant de partir. Vous avez pu discuter Drago et toi hier soir ?
_ .. Pardon ?.. Ah ! Eh bien non, il s'est enfermé dans sa chambre et j'en ai fait de même. Nous étions, tous les deux, très fatigués alors...
_ Je comprend, j'espère que vous auriez l'occasion de parler aujourd'hui ou plutôt d'apprendre à vous connaître, dit-elle en se levant de table. J'ai quelques courses à faire aujourd'hui. Drago ne m'a pas officiellement fait sa requête pour Noël, mais j'ai une petite idée de ce qu'il voudrait que je lui offre.
_ Vous partez maintenant ? Demanda Hermione.
_ Oui, si j'y vais trop tard, les rues seront beaucoup trop pleine tout comme les boutiques. Il y a quelque chose dont tu as besoin ?
_ Non. Il n'y a rien.
_ Bien, alors je vais y aller, finit par dire Mme Malefoy. Un petit conseil avant de partir, ne fait pas trop de bruit, Drago n'est pas matinale pendant ses périodes de vacances.
_ Oui madame.
Lorsque Narcissa quitta le manoir, tout sembla vide et silencieux. C'était alors dans cet environnement que Drago vivait et évoluer ? Ça changeait du terrier où tout était toujours bruyant et plein d'agitation. Elle aimait cette ambiance calme que dégageait le manoir, mais ça la rendait triste et elle se disait qu'au long terme, elle ne supporterait pas.
Puisqu'elle n'avait rien d'autre à faire a part la visite des lieux c'est ce par quoi elle commença. Elle connaissait les pièces principales mais elle n'avait pas visité la totalité de la demeure puisqu'elle n'était arrivée qu'hier et que Drago l'avait laisser pour sortir tandis que Narcissa s'était accaparé l'attention de la jeune femme pour discuter avec elle de son fils.
Le manoir était immense. Il n'avait que deux étages, mais les pièces étaient énormes et les couloirs semblaient interminables. Il y avait une salle de duel près d'une salle équipé d'affaire de Quidditch. Il y avait toute une collection de ballet raisin que de tenue de l'équipe de Serpentard. Il y avait même une tenue de l'équipe de Bulgarie ainsi que la signature de tous les joueurs. À moins que Narcissa eût été une vraie fan de Quidditch, cette salle devait appartenir à Drago.
Certaines des pièces étaient fermé à clé, d'autre se laisser explorer au plus grand bonheur d'Hermione. Elle finit par ouvrir une porte sûrement une des dernières qu'elle allait visiter. La porte était située près de l'escalier dans l'aile gauche du manoir. Sa chambre à elle était situer dans l'aile droite. Elle entra à l'intérieur de la pièce et elle tomba nez à nez avec un Dragon Malefoy nue. Son corps ruisselait encore de gouttes et ses cheveux étaient plaqué en arrière, encore mouiller par la douche qu'il semblait avoir prise. Son torse était dessiné par des abdos et des beaux pectoraux. Ses jambes étaient musclées et ce n'est qu'au moment où elle comprit qu'elle voyait ce qui ne devait pas être vu qu'elle se rendit compte que Drago était nue comme un ver.
Se fut donc à la lumière de la vitesse qu'Hermione se retourna et ferma la porte derrière elle en la claquant presque.
_ Oh mon dieu ! S'exclama-t-elle toujours planté dos à la porte. Oh mon dieu...
Elle n'était pas plus choquée par le fait d'avoir vu Malefoy nu, bien que cela l'est extrêmement surprise aussi mais plus par le fait qu'elle s'était rincé l'œil avant de remarquer qu'il était nu et qu'il l'avait vu se rincer l'œil.
_ Oh non c'edt pas vr...
La fin de sa phrase mourut dans sa bouche lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir et qu'elle sentit un agréable parfum de gel douche enivré ses narines.
_ Alors le spectacle t'as plût ? Demanda Drago en soufflant dans l'oreille d'Hermione.
La jeune femme sursauta et se retourna pour pousser Drago, ce qui fit énormément rire le jeune blond.
_ Qu'est-ce qu'il y a Hermione tu as honte que je découvre enfin ta vrai nature ?
_ Tu n'as rien découvert du tout parce que ce n'est pas ce que je suis ! Et déjà, je peux savoir pourquoi tu ne sors pas de ta salle de bains, couverts d'une serviette ?! S'exclama la rouge et, or.
_ Et moi je peux savoir pourquoi est-ce que tu es entrée dans ma chambre sans même frappé ?
_ Je ne savais pas que derrière cette porte se cachait ta chambre ! Alors excuse moi d'avoir voulu visiter les lieux pour me familiariser à cet endroit.
_ Soit, tu t'es quand même bien rincé l'oeil Granger, dit Drago en ricanant.
_ Granger ? Alors tu passes de Hermione à...
_ Ça te dérange ? L'interrompit Drago un demi-sourire aux lèvres. Tu préfères quand je t'appelle Hermione.
_ C'est comme ça que je m'appelle, rétorqua la concerné.
_ Alors cesse de m'appeler Malefoy, exigea le serpentard en prenant son air le plus sérieux.
Un petit silence s'immisça entre eux deux. Ça devenait une habitude. L'un ou l'autre ne cessait de faire ou dire des choses ambiguës. Il avait fait une simple requête, mais compte tenu de leur passé, faire cette requête laissait sous-entendre beaucoup de choses. L'une d'elle était la suivante : laisse moi entrer dans ta vie.
La seconde était la suivante : laisse moi être quelqu'un d'intime pour toi.
Et la dernière était : commençons à bâtir la base de ce que nous allons devenir.
Elle l'avait déjà plusieurs fois appelaient Drago, mais il n'avait jamais fait de demande officielle. Elle non plus d'ailleurs, c'est pourquoi les autres fois ne voulaient rien dire et c'est pourquoi là, à cet instant présent cette requête avait pris tout ses sens.
_ C'est d'accord.
_ Tant mieux ! S'exclama le jeune homme en contournant Hermione pour descendre les escaliers.
La jeune femme le suivit, puis une fois en bas leurs chemins se séparèrent. Drago pris la voie vers la salle à manger tandis que Hermione pris celle du salon. Contrairement à celui de l'ancien manoir, cette pièce principale était éclairée et les immenses fenêtres laisser passer la lumière à l'intérieur. La belle brune regardait, les flocons tomber, il neigeait.
_ Il n'y a rien de vraiment amusant à faire ici, fit la voix de Drago.
_ Je pense l'avoir deviné à l'instant où ta mère est partie.
_ Où est-elle allée ? Le questionna Drago.
_ Acheter des trucs, répondit Hermione. Je ne sais pas vraiment quoi. Elle ne me l'a pas dit.
Elle sentit que le jeune homme s'assit à côté d'elle. L'odeur du cappuccino se dissipait autour d'eux et ce n'est qu'à cet instant qu'elle daigna tourner la tête vers lui. Il avait une tasse remplie de liquide d'une magnifique couleur crème et une tartine beurrée presque fini à la main. Leurs épaules se collaient presque et elle fut gênée de leur proximité. Après ce qu'elle venait de voir, elle se demandait vraiment si elle arrivait à effacer cette image de sa tête ou plutôt elle se demandait si elle le voulait vraiment puisqu'après tout cette image était beaucoup trop plaisante pour être effacée de n'importe qu'elle mémoire.
_ Alors tu vas te décider à tout me raconter ou tu vas continuer de me relooker... Encore une fois.
_ Mmh, fit-elle en détourna la tête pour n'avoir que la cheminée en champs de vision. Parle-moi d'abord de toi, je trouve que tu en sais déjà énormément sur moi alors que j'en sais très peu à ton sujet. Juste les grandes lignes.
_ Apart le fait que mon père sois un mangemort, que j'en ai presque été un aussi et que lui est maintenant un prisonnier d'Askaban. Je ne vois pas ce que je peux te dire d'autre.
_ Parle moi de ton enfance.
_ De mon enfance ?
_ Oui.
Hermione sentit le regard de Drago sur elle. Cette dernière savait qu'il ne voulait pas en parler, mais elle voulait qu'il le fasse. C'est pourquoi elle planta ses yeux dans de beaux yeux bleu acier et qu'elle insista-t-elle aussi avec son regard. C'était comme s'il pouvait communiquer juste en se regardant. Il ne voulait pas et il lui disait, elle voulait qu'il le fasse et elle lui faisait comprendre.
_ Ma mère c'est ma mère et mon père c'est mon père... Sous toutes ses nuances. Parfois aimable, parfois violent, mais jamais aimant. Avant d'entrer à Poudlard, j'aimais rigoler, ma mère me faisait beaucoup rire et ma vie se résumait à ça. Puisque mon père travaillait beaucoup et que ma mère avait-elle aussi un travail à l'époque, j'avais une gardienne magique... Une gouvernante en terme moldue. Elle m'avait offert un chien lorsque j'avais huit ans, Motos. C'était un petit bulldog gris, une espèce qu'on ne trouvait qu'en Afrique du Sud. J'étais si fière, si content de l'avoir. Je l'ai élevé comme un petit frère et à l'époque, je ne connaissais pas Goyle ou Crabbe alors je traînais souvent avec mon chien. Puis un jour ma gardienne magique à commencé à ramener son fils, Jarl au manoir pour que je me familiariser avec d'autres enfants. Il n'avait qu'un an de plus que moi, mais nous avions les mêmes centres d'intérêt. À l'époque, c'était déjà un adepte du Quidditch. Ni lui, ni moi sachions comment monter sur un ballet, mais on adorait lorsque sa mère nous emmener voir dans la journée des matches. J'ai alors découvert là, une vraie passion et j'ai su que je voulais devenir joueur de Quidditch professionnel. Évidemment lorsque j'en ai parlé à ma mère, quelques semaines plus tard mon père était au courant et il n'était pas du même avis concernant mon avenir. Non, il avait d'autre plan pour moi. Vers mes dix ans, il a renvoyé ma gardienne, et Jarl et elles ont tout simplement disparu de ma vie. Il s'en était assuré. Mon seul ami et une des seules femmes que j'aimais, qui ne m'ai jamais trahit. Oui, je considérais que sur ce coup ma mère m'avait trahit. Il a tué mon chien parce qu'il trouvait qu'il me rendait vulnérable et attendrissant. J'avais pleuré, énormément pleuré et il me frappait, à chaque fois qu'il revenait du travail, j'avais le droit à cette question : as-tu pleuré la mort de ton chien ? Et à chaque fois que je répondais oui, il me frappait. Alors j'ai fini par apprendre à mentir. As-tu pleuré la mort de ton chien ? Non. À partir de ce moment-là, j'ai compris que mon père ne m'aimerait jamais pour ce que j'étais vraiment, c'est pourquoi j'ai changé radicalement en ce qu'il voulait que je sois. Le Drago Malefoy que tu as connu. Le drago Malefoy que tu connais. J'en ai toujours voulu à mère d'avoir révélé à mon père mes perspectives d'avenir parce que les choses auraient sans doute été différentes si elle ne l'avait pas fait. J'essaye toujours de m'en convaincre, mais je me dis qu'est-ce qui aurait pu être plus différent que ça. Mon père était un mangemort et ma mère était soumise à mon père. Lorsque je me prenais des coups de canne, une parole venant de mon père et elle ne bougeait pas pour venir m'aider. Évidemment, elle le faisait dans son dos ce qui m'énervait encore plus. J'en voulais à ma mère de ne pas être comme ma gardienne magique, une femme forte et indépendante. Je crois que la seule fois où elle s'était opposée à lui, c'était lorsque mon père voulu m'envoyer à Durmstrang. Elle a insisté pour que j'aille à Poudlard. Lorsque je suis arrivé au château j'avais une mission et elle était simple, devenir amis avec Harry Potter, mais le garçon que j'étais devenu ne savait pas comment être ami avec les personnes comme lui... Comme toi. Vous étiez tout ce que je n'étais plus et j'étais tellement en colère que je suis tout naturellement devenu comme je suis. Cette haine m'a rongée. J'avais envie de détruire ce que vous aviez, votre amitié me donnait envie de vomir toute la rancœur que je gardais en moi. Lorsque j'ai su que Potter avait intégrer l'équipe de Quidditch alors que les premières années n'en avait pas le droit, je suis devenu jaloux. Tellement jaloux que je savais que lui et moi ne pourrions jamais nous entendre parce que je le détestais déjà. C'était mon rêve à moi et de savoir que c'était à cause de la scène que j'avais provoquée avec le vif d'or, qu'il s'était fait remarquer par McGonagall, ça m'avait rendu encore plus jaloux. Plus en colère. Alors j'ai demandé à mon père de faire un don généreux à l'équipe de Quidditch pour que je devienne attrapeur chez les serpentard.
Il souffla un peu et fit une pause. Drago avala d'une traite le contenu de sa tasse qui avait refroidi depuis, avant de s'enfoncer un peu plus dans le canapé et de rependre le fil de son récit.
_ Être amis avec Crabbe et Goyle n'ont rien arrangé pour réparer la personne endommagé que je devenais. Celle qui devenait de plus en plus mauvaise, de plus en plus laide. C'était les seuls amis que j'avais pourtant, je les trouvais idiots. Et trainer avec eux m'ont rendu aussi idiot qu'eux. Pas au sens intellectuel, mais au sens comportemental. Plus je grandissais, plus j'enchaînais les mauvaises décisions, que ce soit en amitié ou en amour. Me rapprochant des mauvaises personnes. Puis j'ai fait connaisse avec Daphné par l'intermédiaire de Pansy. Je suis tombé amoureux d'elle et notre relation était... Comme elle l'a toujours été. Daphné à en quelque sorte été ma rédemption. C'est grâce à elle que j'ai connu Blaise et c'est grâce à Blaise que j'ai connu Théodore. Ils ont étés la bouée de sauvetage dont j'ai toujours eu besoin, même si ils ont débarquer un peu tard. Ce ne sont pas les êtres les plus bienveillants au monde, mais ils l'étaient déjà plus que moi. Aujourd'hui, ce sont mes meilleurs amis. Pour en revenir à mes parents malgré mes différents avec eux et ma rancœur contre eux, je sais qu'ils m'aiment. Même mon père, oui, dit-il avant se rigoler légèrement. Je pense qu'ils se sont vraiment rendu compte de ce que je représentais à leurs yeux lorsque j'étais à l'intérieur de ce château assailli de toute part par des mangemorts.
_Je ne savais pas que...
_ Comment tu aurais pu ? L'interrompit Drago en se penchant afin de poser sa tasse sur la table basse en face d'eux. Mon histoire, c'est mon histoire. Ça ne concerne personne d'autre que moi.
_ Mmh.
_ Je peux te poser une question ? Demanda Malefoy.
_ Tu viens de le faire, fit Hermione.
_ Je peux te poser deux questions alors ? Rétorqua alors Malefoy un arquant un sourcils les yeux plissés.
_ Ça fait deux Drago, répondit de nouveau Hermione mais cette fois-ci avec un petit sourire aux lèvres.
_ Tu veux jouer à ça ? Demanda le garçon en lui montrant ses mains. Parce que je sais comment faire taire les petites malignes dans ton genre.
_ Moi aussi ! S'exclama la jeune femme en lui sautant dessus afin de le chatouiller.
_ Ce que je ne t'ai pas dit vois-tu, c'est que je ne suis pas chatouilleux.
Ils se regardèrent brièvement, c'est alors qu'Hermione su ce qui allait l'attendre. Elle essaya de se lever, mais c'était trop tard. Drago parcourrait déjà sur son ventre à l'aide de ses mains. Elle se tordait de rire jusqu'à en avoir les larmes aux yeux.
_ Dra...Drago..., essaya de dire Hermione entre deux gloussements. Désolé, désolé. Pose-moi ta question !
*
Le jeune homme s'arrêta. Leur visage était proche et le corps de Drago était au-dessus de celui d'Hermione. Il savait que la jeune damoiselle avait fait ça pour changer l'ambiance qui s'était installée dans la pièce. Le jeune homme pouvait sentir la chaleur corporelle d'Hermione, il pouvait sentir son parfum rosé s'enivrer dans ses narines. Il la trouvait parfaite malgré tout ses défauts et il ne savait pas depuis quand il pensait de cette manière à propos d'Hermione. C'était déboussolent tout comme envoûtant.
_ Hermione.
Elle leva les yeux vers lui. Il venait de murmurer son prénom dans le creux de son cou.
_ Oui ... ?
Il mit fin à la distance qui les séparer en se rapprochant du visage de cette dernière. Enfin, il déposa ses lèvres sur celle de la jolie brune qui inclina légèrement la tête pour accentuer le mouvement et la synchronisation de leur baiser.
Il ressentit comme une sensation de comble. Ça faisait plusieurs semaines qu'elle et lui n'avait eu de contact physique et ce fut comme s'il n'avait pas ressentit cette totalité absolue depuis des années. Ses mains tremblantes et maladroites telle une personne en manque remontèrent le long du corps de Granger afin de lui caresser le visage. Les battements de son cœur s'accélérèrent.
Si ça ne tenait qu'à lui, il aurait déjà arrêté, car sa mère aurait pu les surprendre à tous moment, mais son corps parlait de lui-même. Il n'était plus vraiment maître de son corps. Lorsqu'il se détacha d'elle se fut au tour d'Hermione de venir immiscer sa langue dans la bouche de Drago. Ce baiser était doux et tendre. Sans hâte et passionné. Leurs salives se mélangeaient, tout comme leurs souffles.
Drago appréciait la douceur des lèvres de sa future fiancée. Il descendit lentement vers sa clavicule pour la couvrir de mille et un baiser. Le jeune milliardaire aimait embrasser la peau de la jolie sorcière, il aimait sentir ce contact charnel, sa peau chaude et rougit par la timidité et le désir.
Le beau blond fit glisser ses mains le long du pull beige orchestra d'Hermione. Ses mains parcoururent ses hanches et il remonta la laine épaisse jusqu'à la limite de sa poitrine. Il embrassait sont nombrils, léchait sa peau laiteuse. S'il ne s'arrêtait pas maintenant, il était sûr que ça allait aller trop loin. Hermione passa ses mains dans les cheveux de Drago et l'attira vers elle afin de poser de nouveau ses lèvres sur sa bouche.
_ Mon cerveau ne cesse de me dire d'arrêter mais mon corp...
_ Chut, fit Drago avant de lui mordiller la lèvre inférieur. Je sais ce que tu ressens.
La porte d'entrer claqua. Se fut comme un rappel à la réalité. Drago bondit presque pour s'asseoir sur le canapé et Hermione arrangea ses vêtements ainsi que ses cheveux. Leur respiration était effrénée ce qui leur donnait du mal à reprendre leur souffle. Tout autour de Drago devenait plus clair. C'était comme si pendant tout ce temps, il avait été entourer d'une brume, d'un voile épais qui l'avait entouré lui et Hermione.
La jeune femme se leva et il l'entendit croiser sa mère. Elles s'échangèrent deux trois mots, puis Narcissa entra dans le salon avec son air de mère sévère au visage.
_ Je peux savoir pourquoi Hermione vient de sortir de ce salon comme si elle fuyait la peste ? Demanda la maman, les mains posées sur les hanches.
Drago haussa les épaules et il se leva à son tour.
_ Je vais aller lui demander tien, répondit-il pour faire plaisir à sa mère.
_ Ou arrangé les choses ! S'exclama Narcissa. Je te connais Drago et je sais que, quoi qu'il est pût se passer entre vous deux, tu es responsable.
_ Quoi ? Mais maman, tu n'étais pas là...
_ Je n'ai pas besoin d'être la pour comprendre que tu viens d'une manière comme une autre d'offenser cette jeune fille, l'interrompit sa mère.
Le beau blond se tut, elle avait raison. Il l'avait encore embrassé, et même si pendant un certain moment, tous les deux, semblaient prendre un plaisir fou lors de ses baisers échangés... Le geste qu'il avait eu, prendre l'initiative de l'embrasser ne semblait pas avoir plus à le jeune.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top